vendredi 29 avril 2016

Samedi 5° Pâques : 30-4-16 (Jean 15, 18-21) :




 Le monde hait Jésus et les siens
18 Si le monde a de la haine contre vous, sachez qu’il en a eu d’abord contre moi.
19 Si vous apparteniez au monde, le monde aimerait ce qui est à lui. Mais vous n’appartenez pas au monde, puisque je vous ai choisis en vous prenant dans le monde ; voilà pourquoi le monde a de la haine contre vous.
20 Rappelez-vous la parole que je vous ai dite : un serviteur n’est pas plus grand que son maître. Si l’on m’a persécuté, on vous persécutera, vous aussi. Si l’on a gardé ma parole, on gardera aussi la vôtre.
21 Les gens vous traiteront ainsi à cause de mon nom, parce qu’ils ne connaissent pas Celui qui m’a envoyé.

«Jésus, apprend nous à vivre les difficultés de notre vie, avec Toi ».
Jésus nous a dit : « Allez dans le monde entier ». Mais aujourd’hui il nous dit : « Le monde vous hait ». Comment mettre ensemble ces deux phrases ? Quand Saint-Jean parle du monde, il parle du monde mauvais, du monde du péché, où on fait du mal. Nous sommes dans le monde (sur la Terre). Jésus nous envoie dans le monde entier (à toute la création). Mais nous ne faisons pas partie du monde mauvais. Nous ne voulons pas faire le mal avec les méchants.
Mais nous faisons le bien en vérité. Et nous luttons contre le mal avec eux   Jésus nous dit (18) : « Si le monde nous hait (il est contre vous et vous fait souffrir), il m’a haï en premier » Cela veut dire qu’il ne faut pas nous décourager, si les gens sont contre nous. C’est parce qu’ils refusent la Parole de Dieu.
Cela veut dire aussi, que nous ne sommes pas seuls, dans nos souffrances et dans nos difficultés. Jésus est toujours avec nous. Jésus nous aime. C’est pour cela, qu’Il nous a choisis, pour être ses frères et sœurs. C’est pour cela qu’il nous a tirés du monde mauvais (n°19). Grâce à Lui, nous gardons la paix, le courage et la confiance. Même si les gens sont contre  nous, et quelles que soient nos difficultés. Nous sommes sauvés par Jésus. Il nous protège de Satan. Nous lui disons merci pour son Amour.
- Souvent nous les chrétiens, nous nous demandons : Pourquoi les gens sont-ils contre nous ? Jésus nous donne une réponse, dans l’Evangile aujourd’hui. Il nous dit (21) : « Ils vous feront souffrir, car ils ne connaissent pas mon Père qui m’a envoyé ». C’est justement pour cela, que Jésus nous a choisis : pour faire connaître aux hommes l’Amour du Père, pour qu’ils sachent aimer. Et pour lutter contre le Mal qui est dans le monde. Avec Jésus c’est possible.
« Seigneur, merci d’être avec nous, quand on nous fait souffrir »

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jeudi 28 avril 2016

Vendredi 5° Pâques : 29-4-16 (Jean 15, 12-17)



12 Mon commandement, le voici : Aimez-vous les uns les autres comme je vous ai aimés.
13 Il n’y a pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ceux qu’on aime.
14 Vous êtes mes amis si vous faites ce que je vous commande.
15 Je ne vous appelle plus serviteurs, car le serviteur ne sait pas ce que fait son maître ; je vous appelle mes amis, car tout ce que j’ai entendu de mon Père, je vous l’ai fait connaître.
16 Ce n’est pas vous qui m’avez choisi, c’est moi qui vous ai choisis et établis, afin que vous alliez, que vous portiez du fruit, et que votre fruit demeure. Alors, tout ce que vous demanderez au Père en mon nom, il vous le donnera.
17 Voici ce que je vous commande : c’est de vous aimer les uns les autres.

« Seigneur Jésus, apprends-nous à aimer  comme Toi »

Nous rappelons Jésus : Il nous a aimés jusqu’à la mort. Il a donné  sa vie pour nous : toute toute sa vie, pas seulement au moment de sa mort. Voici le  commandement de Jésus : « aimez-vous  les uns les autres, comme je vous ai aimés ».
Jésus nous donne un commandement nouveau, Son commandement. Ce qui nouveau, ce n’est pas l’ordre d’aimer. Dieu l’avait déjà dit à Moïse : «Tu aimeras Dieu de tout ton cœur... et ton
prochain comme toi-même ». Ce qui est nouveau, c’est Jésus et son amour. Il s’agit bien de nous aimer, comme Jésus nous aime. Nous nous demandons : comment Jésus a-t-Il aimé ? Comment aimer comme Lui? Nous repensons à la façon dont Jésus  nous a aimés. Et à toutes les choses  qu’il a faites durant sa vie.  Qu’est-ce qui nous touche le plus ?

Jésus ne nous a pas donné seulement  un commandement. Ce qu’il nous demande, il l’a d’abord fait lui-même. Jésus  nous  permet d’aimer comme lui. Comment ? D’abord par l’exemple qu’Il nous donne. Ensuite, par sa parole qui nous montre le chemin de l’amour. Mais surtout par la communion, qui nous remplit de son amour. Et par l’Esprit Saint, l’Esprit d’amour, que Jésus nous envoie le jour de la confirmation. C’est dans la famille et la communauté chrétienne que nous apprenons à aimer, en nous soutenant les uns les autres
Si nous voulons faire grandir l’amour dans le monde, il nous faut d’abord commencer par nous-mêmes. Nous donner à Dieu et à nos frères, dans toute notre vie. Pas en faisant des choses extraordinaires, mais dans  les  petites choses de chaque jour.

Jésus nous dit : (13)» Le plus grand amour, c’est de donner sa vie, pour ceux qu’on aime ». Pour aimer, il  ne suffit pas de faire l’aumône, ou de donner des choses aux autres : à manger, des habits, des médicaments. C’est important, et c’est très bon. Mais il s’agit de nous donner nous-mêmes : corps, cœur, et esprit. Donner notre vie aux autres : nos idées, notre temps, notre amitié, nos conseils, la paix. Aimer totalement Comme Jésus, avec Lui,  et grâce à Lui.
Même si nous n’avons pas d’argent, nous pouvons aimer les autres : saluer les gens, accueillir un  étranger qui vient d’arriver et lui montrer le quartier, consoler celui qui est triste, encourager celui qui est fatigué, aller voir celui qui est malade. Et si nous ne savons pas quoi lui dire, rester en silence auprès de lui : au moins, il ne sera pas seul. Il saura que l’on pense à lui. Et ensuite, prier avec lui et sa famille. Et les conseiller, pour qu’ils gardent confiance en ce temps de souffrances, et qu’ils n’aillent pas suivre d’autres chemins. Nous sommes dans l’année de la miséricorde. Il faut aider les gens dans leurs problèmes (les oeuvres corporelles). Mais n’oublions pas les œuvres spirituelles.
Mais pour cela, il faut ouvrir nos yeux et nos oreilles. Comme Marie à Cana, qui a vu que le vin allait manquer. Et penser aux autres dans notre cœur.  Comme Marie qui a pensé que sa vieille cousine Elisabeth était enceinte, et qu’elle aurait besoin d’aide. Mais souvent, nous attendons que les gens viennent nous demander, pour les aider. Alors que beaucoup ont peur, ou honte, de le faire.
Jésus dit ces paroles à tous ses disciples réunis. C’est en communauté chrétienne, que nous apprenons à aimer, et que  nous nous soutenons les uns les autres. « Une seule main ne peut pas applaudir » et « L’homme est le remède de l’homme ». On ne peut pas être chrétien tout seul. Est-ce que je participe aux activités de ma CEB ?  Est-ce que je vis vraiment l’amour du Christ ? Que faire pour avancer ensemble, dans l’amour ?
C’est très important aussi d’être dans les groupes non chrétiens, dans le quartier, où nous travaillons et où nous avons nos loisirs. Jésus nous dit : »Allez dans le monde entier, enseignez tous les hommes », « Vous êtes le sel de la terre et la lumière du monde », « Soyez la levure dans la pâte ».  L’amour de Jésus nous demande de nous engager dans la société. Notre Eglise est trop refermée sur elle-même.
-Jésus nous dit(15) : « je ne vous appelle plus serviteurs, je vous appelle mes amis. Parce que je vous ai fait connaître, tout ce que j’ai appris de mon Père ». Mais est-ce que nous  nous conduisons comme des amis de Jésus, ou parfois plutôt comme  des serviteurs ?  Comme si nous étions obligés de lui obéir, par peur ou pour gagner un salaire (le ciel ?).
Est-ce que je continue à me former dans la foi, pour connaître Jésus, personnellement ? Et tout ce que le Père veut m’enseigner ? Est-ce que surtout, je prends du temps pour réfléchir aux paroles de Jésus, pour les faire entrer dans mon cœur, les méditer, et les mettre en pratique ? Car il ne suffit pas de les connaitre,  il faut les vivre.  Jésus nous dit bien « vous êtes mes amis, si vous faites ce que je vous demande » (14). Comprendre et aimer la Parole de Dieu.
-Nous sommes chrétiens : c’est une grande chance pour nous. C’est une grande grâce, car nous ne sommes pas meilleurs que les autres. Nous n’avons même pas choisi Jésus. Jésus nous dit  (16): « c’est moi qui vous ai choisis ». Nous disons merci à Jésus pour son amour et sa bonté. Et nous offrons cette grâce et cette chance, à ceux qui ne sont pas encore chrétiens.
-Mais si Jésus nous a choisis, c’est « pour que nous portions du fruit, et un fruit qui dure » (16). Quelles bonnes choses voulons-nous faire ? Nous voulons porter du fruit qui dure : pas seulement aimer une fois de temps en temps.
Comment y arriver ?  En nous appuyant sur la force de Dieu, par la prière (16): « Le Père donnera tout ce que vous demanderez en mon nom » (16). Nous prions avec Jésus. Mais que demandons-nous à Dieu ? Est-ce que nous nous appuyons sur la prière, et le nom de Jésus,  pour porter du fruit ? 
Déjà nous disons merci à Dieu, pour toutes les bonnes choses que nous faisons, grâce à lui. Et pour l’amour, que nous faisons  grandir entre nous.
« Merci Jésus pour ton amour « 

mercredi 27 avril 2016

Jeudi 5° Pâques : 28-4-16 ( Jean 15, 9-11 )




09 Comme le Père m’a aimé, moi aussi je vous ai aimés. Demeurez dans mon amour.
10 Si vous gardez mes commandements, vous demeurerez dans mon amour, comme moi, j’ai gardé les commandements de mon Père, et je demeure dans son amour.
11 Je vous ai dit cela pour que ma joie soit en vous, et que votre joie soit parfaite.

« Seigneur, garde nous dans ton amour »
Jésus ne nous aime pas n’importe comment, mais comme le Père aime Jésus, avec un Amour total, complet et pour toujours (n°9). Il nous aime, comme il a aimé tous les gens, dont on nous parle dans l’Evangile : les pauvres, les pécheurs, et tous les rejetés de la société. C’est de cette façon-là, qu’il continue de nous aimer aujourd’hui.
Jésus est resté dans l’Amour du Père. Comment cela ? En gardant ses commandements. Il fait toujours ce que Dieu lui dit (n°10). C’est cela qui nous rendra heureux, nous aussi. C’est par son amour, que Jésus a été plus fort que la mort. C’est la raison pour laquelle il est rempli de la grâce de Dieu (n°11). Car l’amour est plus fort que la mort.
Que faire ? Jésus lui-même nous le dit : « Vivre toute notre vie dans l’Amour de Dieu » (n°9).
Mettre notre joie, dans l’amour de Dieu et de  nos frères.
Vivre dans l’amour, et non pas pour l’argent.
Aimer le mieux possible, dans tous ce que nous faisons. Dans les petites choses de la vie.
Obéir aux commandements de Dieu, et faire ce qu’il nous demande (n°10).
Et pour cela, écouter le Saint-Esprit dans notre cœur. Pour savoir ce que Dieu nous demande de faire. Et avoir la force de la faire.
Alors, nous serons remplis de la Joie de Dieu (n°11). Et nous saurons la partager avec ceux qui nous entourent.
Aujourd’hui, je prends un moment pour prier en silence. Puis, je me pose la question : Qu’est-ce que je peux faire, pour aimer davantage Jésus ? Qu’est-ce que le Père me demande, que je n’ai pas le courage de faire encore ? A qui je peux apporter la joie, autour de moi ?
« Seigneur, merci de nous avoir choisis. »

mardi 26 avril 2016

Mercredi 5° Pâques : 27-4-16 (Jean 15, 1-8)





01 Moi, je suis la vraie vigne, et mon Père est le vigneron.
02 Tout sarment qui est en moi, mais qui ne porte pas de fruit, mon Père l’enlève ; tout sarment qui porte du fruit, il le purifie en le taillant, pour qu’il en porte davantage.
03 Mais vous, déjà vous voici purifiés grâce à la parole que je vous ai dite.
04 Demeurez en moi, comme moi en vous. De même que le sarment ne peut pas porter de fruit par lui-même s’il ne demeure pas sur la vigne, de même vous non plus, si vous ne demeurez pas en moi.
05 Moi, je suis la vigne, et vous, les sarments. Celui qui demeure en moi et en qui je demeure, celui-là porte beaucoup de fruit, car, en dehors de moi, vous ne pouvez rien faire.
06 Si quelqu’un ne demeure pas en moi, il est, comme le sarment, jeté dehors, et il se dessèche. Les sarments secs, on les ramasse, on les jette au feu, et ils brûlent.
07 Si vous demeurez en moi, et que mes paroles demeurent en vous, demandez tout ce que vous voulez, et cela se réalisera pour vous.
08 Ce qui fait la gloire de mon Père, c’est que vous portiez beaucoup de fruit et que vous soyez pour moi des disciples.

« Seigneur, aide-nous à porter des fruits»

Jésus nous dit : « Je suis la vraie vigne ». C’est Jésus qui nous porte dans toute notre vie, comme l’arbre porte ses branches. C’est Jésus qui nous donne la vie, comme l’arbre donne aux branches la sève, pour qu’elles vivent, grandissent et portent des bons fruits.  Avec l’aide de Jésus, nous faisons porter du fruit à nos enfants, mais aussi à tous ceux qui nous entourent. Et nous sommes dans la joie.

Jésus nous dit : « La parole que je vous ai enseignée, vous a rendus purs ».
Je vous aime et je suis uni à vous.
Je suis avec vous dans toutes vos difficultés. « Sans moi, vous ne pouvez rien faire. »

Que faire ? Nous garder purs, pour pouvoir recevoir la Parole de Dieu. Dans toute notre vie. Pas seulement dans la sexualité. Par le baptême, nous sommes ressuscités à une vie nouvelle. Vivons comme des enfants de Dieu. Soyons clairs, nets, et propres comme une vitre qui laisse passer la lumière.

Mais surtout être unis à Jésus. C’est grâce à l’Amour de Jésus, que nous pouvons faire des bonnes choses, dans le monde : grâce à la prière, qui nous rend purs. Et à la Parole de Dieu, qui nous montre le chemin. Si nous nous séparons de Jésus, si nous ne pensons plus à lui, si nous suivons notre chemin plutôt que le sien, alors notre cœur devient sec. Et on nous jettera, au feu qui ne finit pas (n°6).
Si nous sommes unis à Jésus,  nous serons heureux. Et à ce moment-là, Dieu écoutera notre prière (n°7).

Si nous cherchons à faire le bien (à porter du fruit), ce n’est pas d’abord pour nous montrer devant les gens : pour que les hommes nous félicitent. Nous ne cherchons pas notre propre gloire, nous cherchons la gloire de Dieu (n°8), car c’est grâce à Lui, que nous pouvons faire toutes ces bonnes choses.  Porter du fruit, c’est faire le bien, mais dans le silence et l’humilité. Comme les fruits qui mûrissent lentement sur l’arbre, sans faire de bruit.

Souvent, nous nous demandons : »pourquoi je souffre ainsi ? Je prie Dieu sans arrêt, mais je n’ai pas la chance. Pourquoi Dieu m’envoie-t-il tous ces problèmes, et ces malheurs ? » Jésus nous explique (n°2) : le cultivateur, c’est Dieu. La branche qui ne porte pas de fruit, il la coupe. Car elle ne sert à rien. Celle qui porte du fruit, il la coupe aussi, et il la nettoie. Mais c’est pour qu’elle porte davantage de fruit, et pour qu’elle fasse encore plus de bonnes choses. Souvent la maladie et la souffrance nous obligent à changer, et à réfléchir à notre vie. C’est l’occasion de laisser le mal que nous faisions. Les difficultés de la vie nous obligent à chercher d’autres chemins, et à mieux faire. Par tout cela, Dieu nous purifie. Comme le vigneron coupe les branches de l’arbre, pour qu’il donne davantage de fruits.

Dans un arbre, il n’y pas qu’une seule branche. Et c’est ensemble que les branches portent des fruits. Pour nous, c’est la même chose : dans la famille, la communauté chrétienne, la paroisse, l’Eglise et la société toute entière. C’est ensemble que nous faisons de bonnes choses, en nous soutenant les uns les autres. Nous faisons le bien, pas pour nous-mêmes, pas seulement pour les chrétiens, mais pour tous les hommes. Comme Jésus. Dans la société toute entière. L’Eglise est au service du monde, pour y construire le Royaume de Dieu. Et il y a encore beaucoup de choses qui ne sont pas claires, dans la société.

« Seigneur, merci de nous porter, dans toute notre vie »