mercredi 30 septembre 2015

Jeudi 1-10-15 (Luc 10,1-12)




01 Après cela, parmi les disciples le Seigneur en désigna encore soixante-douze, et il les envoya deux par deux, en avant de lui, en toute ville et localité où lui-même allait se rendre.
02 Il leur dit : « La moisson est abondante, mais les ouvriers sont peu nombreux. Priez donc le maître de la moisson d’envoyer des ouvriers pour sa moisson.
03 Allez ! Voici que je vous envoie comme des agneaux au milieu des loups.
04 Ne portez ni bourse, ni sac, ni sandales, et ne saluez personne en chemin.
05 Mais dans toute maison où vous entrerez, dites d’abord : “Paix à cette maison.”
06 S’il y a là un ami de la paix, votre paix ira reposer sur lui ; sinon, elle reviendra sur vous.
07 Restez dans cette maison, mangeant et buvant ce que l’on vous sert ; car l’ouvrier mérite son salaire. Ne passez pas de maison en maison.
08 Dans toute ville où vous entrerez et où vous serez accueillis, mangez ce qui vous est présenté.
09 Guérissez les malades qui s’y trouvent et dites-leur : “Le règne de Dieu s’est approché de vous.”
10 Mais dans toute ville où vous entrerez et où vous ne serez pas accueillis, allez sur les places et dites :
11 “Même la poussière de votre ville, collée à nos pieds, nous l’enlevons pour vous la laisser. Toutefois, sachez-le : le règne de Dieu s’est approché.”
12 Je vous le déclare : au dernier jour, Sodome sera mieux traitée que cette ville.

«Seigneur fais nous vivre dans ta paix, fais de nous les prophètes d’aujourd’hui ».
Avant de réfléchir à cet Evangile, je ferme les yeux. Je revis l’histoire, en regardant le comportement des différentes personnes. Puis je prends un temps de prière en silence, pour écouter le Saint Esprit dans mon cœur.
Nous avons déjà expliqué cet Evangile. Il est  facile à comprendre, mais il est aussi très important. Nous le relisons  lentement, une deuxième fois. Puis nous essayons de  le comprendre phrase par phrase :
Au chapitre 9, Jésus a déjà envoyé ses apôtres en mission (voir le commentaire du 25-9 : mercredi  25 C). Aujourd’hui, Il envoie 72 disciples. Qu’est-ce que cela veut dire ? Cela veut dire  que ce ne sont pas seulement les prêtres et les religieux, qui doivent enseigner la Parole de Dieu, mais bien tous les disciples .C’est notre responsabilité à nous tous, de faire grandir le Royaume de Dieu.
1.Jésus les envoie 2 par 2 ». Cela veut dire, que l’on ne peut pas être chrétien tout seul. On est chrétien ensemble, les uns avec les autres, en communauté. Jésus nous demande de nous soutenir et de nous conseiller, dans notre  apostolat et dans tout ce que nous faisons : « Une seule main ne peut pas applaudir ».
Jésus les envoie dans toutes les villes et les villages où il doit aller. Cela veut dire que nous devons enseigner la Parole de Dieu, partout et à tous les hommes, quels que soient leur ethnie, leur religion, ou leur  place  dans la société. Car le Royaume de Dieu est pour tous. Et il touche tous les domaines de la vie : pas seulement la religion, mais aussi la vie de famille et de quartier, le travail, les questions  économiques, culturelles,  politiques, sociales, etc..Ville
2 : « Priez ! » La Parole  que nous annonçons, ce n’est pas la nôtre, c’est l’Evangile de Jésus Christ. C’est le Royaume de Dieu que nous voulons construire,  pas le nôtre. C’est pour cela que, la première chose que  nous devons faire, c’est de prier. D’abord, pour avoir les idées de Dieu, et non pas enseigner nos propres idées. Changer notre vie.  Et aussi, pour que Dieu prépare le cœur de ceux que nous allons rencontrer, pour qu’ils acceptent nos pa roles. Enfin, nous prions pour qu’il y ait davantage de missionnaires, et pour que tous les chrétiens soient missionnaires. «La récolte est grandemais il y a peu d’ouvriers ».
3. – Tout de suite, Jésus nous avertit : ce ne sera pas facile. Il nous envoie » comme des  moutons, au milieu des hyènes et des léopards ». Si nous annonçons vraiment  la Parole de Dieu, beaucoup de gens seront  contre nous, car ils ne voudront pas changer leur esprit et leur cœur. Cela ne doit pas nous étonner, ni nous décourager. Ils ont été contre  Jésus lui-même.
4 – « Ne prenez ni argent, ni sac ».  Pourquoi cela ? Parce que Jésus nous  envoie d’abord vers les pauvres. Car ce sont eux qui ont le plus besoin du Royaume de Dieu. Et aussi de notre soutien dans leurs difficultés. Aider et aimer en 1°. Mais si nous allons vers eux comme des riches, ils ne seront pas à l’aise pour nous écouter.
Si nous ne prenons  pas d’argent, c’est surtout parce que le Royaume de Dieu, ce n’est pas une question de publicité comme à la Télévision ou la radio, ni de machines et de technique. C’est une question d’amour. Il s’agit de toucher  les cœurs des gens, pas seulement de chercher à leur plaire. Concerts : lumière, habits Encore moins de leur faire des cadeaux pour les attirer.
Mais pourquoi Jésus nous dit-il de « ne pas sur la route, pour saluer les gens » ? Ce n’est pas parce que  nous sommes contre eux ! Au contraire plus loin, Jésus nous demande de vivre en amitié avec tous. Mais c’est parce que, annoncer l’Evangile c’est important et pressé. Or quand les juifs se saluaient, c’était toujours de très longues salutations. Alors que c’est urgent d’aller construire le Royaume de Dieu.
5. « Quand vous entrez dans une maison, dites d’abord : Paix à cette maison ». C’est cela la première chose, et le plus important. Evangéliser, ce n’est pas faire des discours. C’est apporter la paix partout où nous allons. C’est ce que les anges  chantaient, au moment de la naissance  de Jésus. « Paix sur la terre, aux hommes que  Dieu aime ». Et à la Résurrection, à chaque fois que Jésus apparaît à ses apôtres, Il leur dit : «  la paix soit avec vous ».  D’ailleurs dans toutes nos langues, ce que nous nous souhaitons quand nous nous saluons, c’est la paix. C’est cela que nous cherchons, au plus profond de notre cœur : la paix, la vraie paix, la paix de Dieu. Salutations sans penser, la paix
7. «  Ne passez pas de maison en  maison, restez dans la maison où l’on vous reçoit ».  Pourquoi cela ? Parce que Dieu est amour. Et le Royaume de Dieu, c’est  l’amitié. C’est cela que nous devons vivre en premier. D’ailleurs, si nous ne sommes pas  amis avec les gens,  comment leur annoncer la Parole de Dieu ? Ils ne nous écouteront pas.
9. Nous sommes en paix avec  les gens ; nous avons mis des liens d’amitié et de partage entre nous. Maintenant, est-ce que nous allons commencer  à prêcher ? Non ! Jésus nous dit d’abord « guérissez les malades ». Car le plus important, c’est la charité. Bien sûr, nous ne  pouvons pas faire des miracles  pour guérir les malades,  comme Jésus. Mais nous pouvons les soutenir, accompagner leur famille, leur parler,  pour qu’ils  vivent leur maladie dans la foi, tout faire pour les aider, et  répondre à leurs besoins : nourriture, médicaments, argent, etc…
Mais il ne s’agit d’aider seulement  les malades. Les malades, c’est le signe de tous ceux qui souffrent, dans leur corps, mais aussi  dans leur cœur. Ce sont  tous les hommes que nous devons accompagner et aider : les malades et les handicapés, mais aussi  les  pauvres et les petits, les étrangers  et tous ceux qui sont mis à l’écart, rejetés ou écrasés. C’est quand nous avons fait cela, que nous pouvons dire : «  le Royaume de Dieu s’est approché de vous ».
Le Royaume nous en avons souvent parlé. C’est  partout où il  y a l’amour et le pardon,  la justice  et la paix , la bonté et la vérité ( (voir la préface de la fête du Christ Roi,  et aussi  Mat 5,3-12 ; Luc 4,16-21;  Luc 7,22-23, ….)
« Merci Seigneur pour ton Evangile, et de nous avoir choisis pour l’annoncer »   

mardi 29 septembre 2015

Mercredi 30-9 (Luc 9,57-62)




Pendant qu’ils sont en route, un homme dit à Jésus : « je te suivrai partout où tu iras ». Jésus lui dit : « Les renards ont des trous, et les oiseaux ont des nids. Mais le Fils de l’homme n’a même pas un endroit, où Il peut se coucher pour se reposer ». Jésus dit à un autre homme : « Suis-moi ». Et l’homme répond : « Maître, vivre ta laisse-moi d’abord, aller enterrer mon père ». Jésus lui dit : « Laisse les morts enterrer leurs morts. Toi, va annoncer le Royaume de Dieu ». Un autre homme lui dit encore : « Maître je te suivrai, mais donne-moi d’abord la permission, de dire au revoir à ma famille».  Jésus lui répond : « Celui qui commence à labourer, et qui regarde en arrière, il ne peut pas travailler pour le Royaume de Dieu ».
« Seigneur rend nous patients et bons, pour  servir ton Royaume « 
Dans cet évangile, des hommes veulent suivre Jésus. Ce n’est pas étonnant ! Jésus est tellement bon et intéressant. Dit et fait. Le problème, c’est que pour suivre Jésus, il faut être vraiment décidé, courageux, et prêt à accepter les conditions pour cela. Quelles sont ces conditions ?
Au premier, Jésus dit : « Le Fils de l’homme n’a même pas un endroit, où poser sa tête pour dormir ». Pour suivre Jésus, il faut laisser l’argent, et tout ce qu’on a. Mais en plus, il faut être sans cesse sur la route. Et accepter d’être traité comme un vagabond. Donc à être humilié et rejeté par certains, au lieu d’être accueilli et respecté. Nous aussi
Jésus dit au deuxième : « Laisse les morts, enterrer leurs morts ». Qu’est-ce que cela veut dire ? Le père de cet homme est mort physiquement, dans son corps. Bien sûr, si ton père est mort, tu vas assister à son enterrement. Mais des morts ne peuvent pas enterrer d’autres morts. C’est seulement des vivants qui peuvent le faire. Jésus parle ici, de ceux qui sont morts dans leur cœur, parce qu’ils refusent la Parole de Dieu. C’est pour cela qu’Il dit : va annoncer le Royaume. Jésus nous demande de quitter cette société de morts ; et de péché. Pas seulement une société de violence et de méchanceté, où on tue les gens avec des coupe-coupe. Mais aussi, où l’on tue les vieux qui n’ont plus de force, par l’euthanasie. Et les bébés innocents et sans défense, et qui n’ont rien fait de mal, avant même leur naissance, par l’avortement. Une société où les enfants meurent bébé, avant d’avoir vécu leur vie, à cause de la pauvreté. Où les gens meurent à cause de la faim et de la maladie, parce qu’ils n’ont pas de quoi manger. Ni les moyens de se soigner. Une société où les gens sont des morts vivants, à cause du péché et de leurs mauvais comportements. Jésus dit : « Toi, va annoncer le Royaume de Dieu ». Mets-toi au service de Jésus le Vivant, le Ressuscité. Pour faire vivre tes frères et tes sœurs, de la vie même de Dieu, dans l’amour. Et pour construire avec tes frères, une société de la vie. Luttez ensemble contre la misère, la violence, la drogue…..
Jésus dit au troisième, qui veut aller dire au revoir à sa famille « Celui qui a mis la main à la charrue, pour labourer son champ », c’est-à-dire celui qui a commencé le travail de Dieu, mais « qui regarde en arrière ». Cela veut dire qu’il n’est pas décidé, à faire le travail de Dieu jusqu’au bout. Si Dieu t’appelle, ne regrette rien. Laisse ta famille s’il le faut. Avance dans le chemin de Dieu, dans la paix, la joie, et la confiance.
Jésus disait un autre jour : « Celui qui aime son père ou sa mère plus que Moi, il ne mérite pas de venir avec Moi » (Luc 14,26). Jésus veut des disciples, prêts à supporter les souffrances et les difficultés, pour annoncer la Parole de Dieu. Des gens décidés et courageux, prêts à suivre le Christ dans toute leur vie. Prêts à changer la société et à lutter contre les injustices … Sommes-nous décidés à le faire ? Pas pour de l’argent, pas pour le pouvoir, pas pour avoir des tas de choses, ni une vie facile. Mais pour le Royaume de Dieu.
Refuser les mauvais conseils de nos parents, c’est la meilleure façon de les aider à changer de vie, et de les sauver
 «Merci Seigneur, pour l’exemple et le courage, que tu nous donnes ». 


Mardi 29-9 : Jean 1, 47-51 : Saints anges Michel, Gabriel et Raphael




« Jésus tu es le Fils de Dieu, tu es le roi d’Israël »
 Les anges  Aujourd’hui, nous fêtons les anges, que Dieu a donnés à chacun d’entre nous, pour nous garder. Jésus nous donne ainsi une autre raison de respecter les enfants : «Leurs Anges sont toujours devant Dieu » (n° 10). Nous avons tous un ange gardien, qui nous garde et nous protège. Est-ce que nous essayons de vivre, comme il nous le demande ? Car il ne suffit pas d’avoir un Ange gardien, il faut suivre son exemple et l’écouter. En effet, les anges présentent à Dieu, les bonnes choses que nous faisons sur la terre.
Nous pouvons nous rappeler tout ce qu’on nous dit des anges, dans la Bible. D’abord, les anges qui servent Jésus, quand il lutte contre Satan pendant 40 jours, au désert. Et qu’il jeûne, au milieu des bêtes sauvages (Marc 1,13). Et l’ange qui vient encourager Jésus, au moment de sa mort, au jardin des oliviers (Luc 22,43). Mais aussi, les anges qui apparaissent à Isaïe et aux autres prophètes, pour les envoyer en mission, et faire le travail de Dieu. L’ange Raphael, qui accompagne Tobie, tout au long de son voyage, jusqu’à ce que son père aveugle soit guéri. Et que lui-même trouve le bonheur, dans son mariage avec Sarah. L’ange qui a libéré Paul de la prison. Et surtout l’ange Gabriel, qui est venu annoncer à Marie, qu’elle serait la mère du Sauveur. Sans oublier L’archange Michel qui a vaincu  Satan, et l’a chassé du Paradis (Apoc 20,1). Et tous les anges qui chantent la gloire de Dieu au ciel (Apoc 4,8). C’est tout cela que les anges veulent faire aussi pour nous, aujourd’hui. C’est pourquoi, nous écoutons leurs conseils dans notre cœur. Par exemple, Apoc 14,6-12 : « Adorez Dieu…soyez patients ».
Jésus nous a donné une raison de respecter les enfants : «Leurs Anges sont toujours devant Dieu » (n° 10) . Nous avons tous un ange gardien, qui nous garde et nous protège. Est-ce que nous essayons de vivre, comme il nous le demande ? Car il ne suffit pas d’avoir un Ange gardien, il faut suivre son exemple et l’écouter. Les anges présentent à Dieu les bonnes choses que nous faisons sur la terre.
-Barthélémy (Nathanaël) venait du village de  Cana. Il fait partie des premiers  apôtres. Ami de Philippe, il était pécheur lui aussi (jean 21, 2). Nous ne savons pas où il est allé évangéliser les hommes, après le Résurrection de Jésus.
 C’est Philippe qui va l’appeler. D’abord, cela nous montre que c’est à nous d’appeler nos frères, et de les conduire à Jésus. Pas en  faisant des discours, mais à partir de notre foi et de notre découverte personnelle de Jésus. Comme Philippe, qui dit à Nathanael : «  Nous avons trouvé celui dont les prophètes  ont parlé : Jésus de Nazareth ». Nous leur disons, nous aussi « viens et vois ». La foi ce n’est pas une théorie,  c’est une rencontre d’amour avec Jésus. Mais est-ce que nous avons trouvé le Seigneur. Car si nous ne l’avons pas rencontré, comment le faire connaitre aux autres ?
Nathanael commence par douter : « Qu’est-ce qui peut sortir de bon  de Nazareth ? ».  Cela arrive souvent autour de nous, que l’on méprise des gens des autres villages ou des autres  ethnies. Pourtant, c’est bien de  Nazareth, un petit village méprisé,  que le Sauveur du monde est venu : « Celui qui nous a ouvert le ciel. Et les anges montent et descendent  au -dessus de lui » (n°51). Nous croyons que Jésus est vraiment le Fils de Dieu, venu sur terre pour nous sauver. Nous croyons que Jésus s’est abaissé, pour devenir un homme comme nous. Alors nous devons aimer tous les hommes, à cause de Jésus, même les plus petits.
Barthélémy est un saint, parce que « il n’y a rien de faux en lui » Est-ce qu’on peut en dire autant de nous ? Comment  être vrai, dans toute notre vie ?
Jésus dit à Nathanaël   «je t’ai vu sous le figuier ». Jésus nous connait, il est toujours avec nous. Nous pouvons lui faire confiance. C’est pourquoi  c’est important de vivre toute notre vie avec lui, sous son  regard.
Jésus lui dit encore : » Tu verras des choses encore plus grandes ! »(n°50). Et nous, savons-nous voir les grandes choses que Dieu fait dans notre vie ? Pour quelles grandes choses nous voulons lui dire merci ?
 « Merci Seigneur, parce que tu nous aimes. Tu fais des grandes choses dans notre vie.

Lundi 28-9 : Luc 9,46-50




 « Seigneur je veux me tenir comme un enfant, devant toi et devant mes frères.»
Avant de réfléchir à cet Evangile, je ferme les yeux. Je revis l’histoire, en regardant le comportement des différentes personnes. Puis je prends un temps de prière en silence, pour écouter le Saint Esprit dans mon cœur.
-Nous remarquons 3 choses aujourd’hui, dans le comportement de Jésus. D’abord « Il sait ce que les disciples pensent ». Jésus nous connaît. Mais ce n’est pas pour nous rejeter, ou nous condamner. Au contraire, c’est pour nous aider à changer, et à devenir meilleurs.
Ensuite, pour former ses disciples, Jésus ne leur fait pas de reproches. Il ne fait pas de grands discours. Il agit et donne un exemple vivant : »Il prend un enfant, et le place auprès de lui ». N’est-ce pas de cette manière, que nous aussi, nous devons conseiller et former, ceux qui nous entourent ?
Enfin, Jésus nous redit qu’il est bien le Fils de Dieu, venu sur terre pour nous sauver : »Celui qui me reçoit, il reçoit aussi celui qui m’a envoyé »
-Cet Evangile nous montre l’amour de Dieu, que Jésus est venu nous faire connaître. Son amour pour les enfants, mais aussi pour les petits de la société : tous ceux qui sont perdus ou abaissés. « Le plus grand, c’est le plus petit d’entre vous tous ».
Mais pourquoi les enfants sont-ils les plus grands, dans le Royaume de Dieu ?
D’abord à cause de leurs qualités. Nous le savons, l’enfant est simple, il fait confiance, il n’est pas raciste, il pardonne et oublie facilement le mal qu’on lui a fait. Savons-nous admirer les qualités des enfants ? Essayons-nous de vivre ces qualités ? Jésus nous l’a dit : »si vous ne changez pas pour devenir comme des enfants, vous n’entrerez pas dans le Royaume des cieux » (Mat 18,3) ; Nous laisser éduquer
Mais c’est surtout parce que l’enfant est petit, comme l’a dit encore Jésus : « Le plus grand dans le Royaume des Cieux,  c’est celui qui s’abaisse » (Mat 18,4). Car, comme le dit un proverbe : Dieu aime les petits et les pauvres. Ils sont les préférés de Dieu. Comme nous le montrent mpar exempmle les Beatitudes (Mat 5,3-13)
-Donc, il s’agit de reconnaître la présence de Jésus, non seulement dans les enfants, mais dans tous les petits de la société : « Celui qui reçoit un petit comme celui-ci, à cause de moi, il me reçoit moi-même » (n°48). Mais il s’agit de les recevoir à cause de Jésus, pas pour notre intérêt et pour en profiter. Comme le font par exemple, ceux qui prennent les enfants pour leur plaisir sexuel (la pédophilie), ou pour profiter d’eux (le travail des enfants). Même pas comme certains parents, qui cherchent aussi à profiter de leurs enfants. Par exemple, ceux qui marient leur fille de force à un riche, à cause de la dot. Même si leur fille ne l’aime pas, ou qu’il est beaucoup plus vieux qu’elle. Ou bien, ceux qui obligent leurs enfants à leur donner de l’argent, quand ils commencent à travailler.
Nos enfants ne sont pas pour nous. Ils sont pour Dieu. Jésus nous dit : « accueillez  les petits à cause de moi ». C’est pourquoi, nous ne cherchons pas à les éduquer d’après nos idées, mais d’après les idées de Jésus. Nous les aidons à répondre à l’appel de Dieu sur eux, et non pas à les obliger à faire ce que nous voulons. Comme le disait Jésus à ses parents, quand il était resté à douze ans dans le Temple de Jérusalem : « Est-ce que vous ne savez pas, que je dois être dans la maison de mon Père ? » (Luc 2,49). C’est vrai aussi pour nos enfants.
« Seigneur, donne-nous d’aimer et de respecter tous nos frères. Surtout les enfants, les petits et ceux qui se sont perdus
Que faire ?
-Nous sommes comme les apôtres. Souvent, nous voulons avoir la première place, nous faire admirer, et que tous les gens nous remercient. C’est vrai, nous avons des qualités. Mais nos qualités viennent de DIEU, c’est LUI que nous devons remercier. JESUS  nous dit : « que votre  lumière brille aux yeux des hommes, pour qu’ils rendent grâce à DIEU » (Mat 5,16) : à DIEU  et non pas à nous.
- JESUS nous dit : « celui qui accueille un enfant, c’est MOI-MEME qu’il accueille ». Dans quelles choses, j’accueille mes frères et mes sœurs ? Qu’est-ce que je pourrais faire pour mieux les accueillir ? Mais surtout, je reconnais dans tout homme, un frère ou une sœur de Jésus. C’est cela qui me permet de les accueillir, et de les respecter comme je respecte Jèsus. Car alors, je vois en eux leur dignité d’enfants de Dieu.
Comment nous conduisons-nous avec les enfants, les petits et les pauvres ? Pas seulement pour les aimer et les respecter, mais aussi pour les écouter. Car ils ont beaucoup de choses à nous dire au nom de DIEU. Est-ce que nous essayons, d’avoir  leurs qualités ? Mais d’abord est ce que nous savons reconnaître JESUS dans les enfants, et dans tous ceux que DIEU met sur notre route ?
« SEIGNEUR, merci de venir à nous, dans les enfants et les petits »

 La 2° partie de cet Evangile est importante. Jésus dit à Jean : « Celui qui n’est pas contre nous, il est pour nous ». Le danger  de tout groupe, religieux ou autre, c’est de se refermer sur lui-même. Et de croire que les autres sont mauvais, et contre lui. Au contraire, Jésus a été ouvert et accueillant à tous. Sans
ilrejeter personne. Aujourd’hui, il nous appelle à être amis de tous. Et à reconnaître les bonnes choses qu’ils font. En y voyant l’action du Christ.
Souvent, les chefs et les autres responsables autour de nous, ils veulent que tout le monde les écoute et les serve. Les apôtres voulaient la même chose. JESUS, lui, est complètement différent. IL respecte tout le monde, IL voit les qualités de chacun, et IL les admire. Il ne cherche pas à ce que tous les hommes Le suivent, et soient dans son groupe. Au contraire, IL aide les gens à faire le BIEN et à réussir leur vie, là où ils sont. Et dans la liberté : « celui qui n’est pas contre nous, il est pour nous ». JESUS nous appelle à faire la même chose : Voir le bien que font les autres, même s’ils ne sont pas chrétiens. Les encourager, et dire merci à Dieu. Car le bien qu’ils font vient de Dieu.

Trop souvent, nous les chrétiens, nous sommes comme Jean. Nous voulons rester entre nous. Nous pensons que nous sommes meilleurs que les autres. Jésus au contraire nous appelle à travailler avec tous. Il nous dit : »Allez dans le monde entier…vous êtes le sel de la terre » (de toute la terre, pas seulement de la communauté chrétienne). Nous devons nous engager dans la société (« vous êtes le levain dans la pâte »). Mais en acceptant, que les autres aient d’autres idées que nous. Et qu’ils agissent autrement que nous. Jésus disait à Nicodème : » L’Esprit souffle où il veut. Tu ne sais pas d’où il vient. Ni où il va » (Jean 3,8). C’est tous ensemble, les chrétiens avec les autres citoyens, que nous devons chasser les esprits mauvais, les actions et les pensées mauvaises qu’il y a dans le pays. Est-ce que parfois nous n’empêchons pas les autres, de faire le bien ?
 « Merci Seigneur d’aimer, et d’accueillir tout le monde »