« Seigneur apprend nous à aimer, et à respecter
tous nos frères, dans ton amour »
Jésus avait déjà des
apôtres, en particulier les quatre pêcheurs
disciples de Jean Baptiste (Mat 4, 18). Aujourd’hui, il appelle Matthieu.
Jusqu’à aujourd’hui, Jésus continue
d’appeler des hommes, pour le suivre et
travailler au Royaume de Dieu.
Matthieu ramassait les
impôts pour les romains. Donc les juifs considéraient que c’était un pécheur. D’abord
parce qu’il travaillait pour le colonisateur. Ensuite parce qu’avec tout cet
argent, c’était certainement un voleur. Pourtant Jésus n’a pas peur de lui
dire « suis-moi ». Et Matthieu le suit aussitôt sans hésiter. Jésus nous rend plus heureux que l’argent et que Rome (le pouvoir).
Avant de laisser son
travail, Matthieu fait un repas d’adieu,
il invite ses amis. Ce sont des
récolteurs d’impôts comme lui, et des gens
qui vivent mal. Jésus s’assoit avec eux. Bien sûr, les pharisiens ne sont pas
contents. Ils n’ont pas compris la
Parole et l’amour de Jésus. Pour eux, être saint, c’est refuser les autres,
pour ne pas tomber dans le péché. (pharisien veut dire : séparé)
Ils n’osent pas parler
directement à Jésus. Alors ils parlent
par derrière. Cela se fait souvent autour de nous. Si nous avons QUELQUE
CHOSE A DIRE, CHERCHONS LE COURAGE DE LE DIRE CLAIREMENT, EN FACE, A LA
PERSONNE ELLE-MËME.
La réponse de Jésus est claire : »
ce sont les malades qui ont besoin du médecin ». Jésus est venu
pour nous sauver, c’est d’abord aux
pécheurs qu’il s’intéresse. Nous sommes
tous pêcheurs, mais nous avons confiance en Jésus
-Et nous, quel est notre comportement, envers les gens qui se conduisent mal ?
Est-ce que parfois, nous ne faisons pas comme les pharisiens ? Nous
pensons que nous sommes de bons
chrétiens, et nous rejetons ceux qui font le mal. Mais alors, qui va les aider à changer ?
D’abord, est-ce que nous
ne sommes pas tous pécheurs, et malades dans notre cœur ? Et pourtant, chaque dimanche, est-ce que nous ne
venons pas à la table du Seigneur, manger avec Jésus Christ ?
Est-ce que nous sommes prêts
à tout laisser, pour servir l’Evangile, comme Matthieu ? Car la parole de Dieu est claire : « ce que
je désire, ce ne sont pas les sacrifices, mais la bonté «. Chaque
dimanche nous offrons le sacrifice de la Messe. Mais si nous ne sommes pas
bons, et si cela ne nous amène pas vers les
pécheurs, cela ne sert à rien. Si nos sacrifices ne nous poussent pas
à lutter
pour la justice de Dieu, ils sont inutiles.
« Seigneur
apprend-nous à aimer nos frères comme toi ».
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