lundi 31 juillet 2017

Dimanche 30-17-17 : 17 / A – Matthieu 13, 44-52 L’histoire du trésor caché, de la perle précieuse, et du filet





Jésus continue d’enseigner la foule, avec des histoires : « Le Royaume des cieux ressemble à un trésor, qui est caché dans un champ. Un  homme découvre ce trésor. Il le cache à nouveau. Il est tellement heureux, qu’il va vendre tout ce qu’il a, et il revient acheter ce champ.

Le Royaume des cieux ressemble aussi, à un marchand qui cherche des perles précieuses. Quand il a trouvé une perle qui a beaucoup de valeur, il va vendre tout ce qu’il a, et il achète cette perle.

Le Royaume des cieux ressemble aussi, à un filet qu’on a jeté dans la mer, et qui attrape toutes sortes de poissons. Quand il est plein, les pêcheurs le tirent, pour le ramener au bord de l’eau. Puis ils s’assoient, pour choisir les poissons. Ils mettent les bons poissons, dans des paniers. Et les poissons qui ne valent rien, ils les rejettent à la mer. Ca sera la même chose, à la fin du monde. Les anges viendront séparer les hommes méchants d’avec les bons, et ils les jetteront dans le feu de l’enfer. C’est là qu’ils pleureront, et qu’ils claqueront des dents. Jésus leur demande : « Est-ce que vous avez bien compris tout cela ? ». Ils répondent : oui. Alors Jésus ajoute : « C’est pourquoi, tout enseignant de la loi qui devient disciple du Royaume de Dieu, il ressemble à un propriétaire, qui tire de son trésor des choses nouvelles, et des choses anciennes ». 
« Seigneur apprend nous à tirer chaque jour, des choses nouvelles de notre Trésor.»

Les paraboles du trésor caché et de la perle (44-46): Le sens de ces deux Paraboles est clair. Le Royaume de Dieu est plus important que tout. Est-ce que dans notre vie, c’est le Royaume de Dieu, que nous cherchons en premier? C'est-à-dire l’Amour, la Paix, le Pardon, la Justice et la Vérité ? Est-ce que nous sommes capables de souffrir, pour servir ce Royaume ? Le Royaume des cieux est un trésor. Il peut vraiment nous rendre heureux, totalement et pour toujours.
Jésus seul peut remplir notre cœur. Lui seul peut nous rendre totalement heureux. Car personne n’a jamais enseigné comme Jésus. Personne n’a aimé comme lui. Lui seul peut nous rendre totalement heureux. Mais alors, il faut nous donner à Jésus entièrement. Et chercher ce trésor, de tout notre cœur. Car il est caché, il faut le trouver. «Seigneur tu es notre Trésor. Nous voulons te suivre dans toute notre vie. »
Jésus nous dit : « Celui qui trouve une trésor est très heureux ». Dieu nous a donné un vrai trésor : sa Parole qui nous éduque, son Amour qui nous soutient, son Esprit qui nous conduit, sa Famille l’Eglise, qui nous permet de vivre en Paix. Sans oublier les sacrements. Sommes-nous heureux d’être CHRETIENS ? Cherchons-nous à rendre notre Eglise meilleure? Que faisons-nous pour partager notre Joie, avec ceux qui nous entourent, qu’ils soient Chrétiens ou non?
Jésus nous demande : qu’est-ce que nous faisons, pour ceux dont nous avons la responsabilité ?  Et pour construire un pays nouveau, où l’amour, la liberté et la paix seront les premiers : «celui qui enseigne aux autres à garder la Loi de Dieu, il est grand dans le Royaume des cieux ». Il s’agit bien du Royaume de Dieu, un Royaume ouvert à tous les hommes. Ce que Jésus dit, ce n’est pas seulement pour les chrétiens, c’est pour tout le monde.
- La parabole du filet (47-50):  elle nous rappelle les mêmes choses sur le Royaume de Dieu, d’une nouvelle manière. Dans la mer, il y a des bons poissons et des mauvais. Nous devons apprendre à vivre dans le monde, où il y a le mal à côté du bien. En même temps, à la fin du monde, les choses seront jugées définitivement. Si nous voulons être sauvés, il faut vraiment choisir le bien. Sinon nous pleurerons (50). Nous devons réfléchir à notre vie. Car à la fin de notre vie, Dieu va nous juger. Chacun selon les actions qu’il aura faites, bonnes ou mauvaise. Nous cherchons à changer peu à peu   avec l’aide du Saint Esprit, sans nous décourager.
Jésus nous fait comprendre, que le Royaume de Dieu est ouvert à tous les hommes. Les mauvais, comme les bons. Par conséquent, nous ne jugeons pas nos frères. Nous ne rejetons personne. Au contraire, nous conseillons nos frères et nos sœurs, pour qu’ils réfléchissent à la façon dont ils vivent. A nous de jeter les filets, comme l’a fait Saint-Pierre. Avec courage et patience, sans choisir les poissons que Jésus nous envoie.
Comme le sage dans le Royaume de Dieu, qui tire du trésor de l’Evangile des choses anciennes et des choses nouvelles. En gardant les bonnes traditions des anciens, et en accueillant les bonnes choses qui nous viennent de l’extérieur.  Mais tout cela, à la lumière de l’Evangile, dans la foi en Dieu et l’amour de Jésus Christ. Nous sommes dans la Nouvelle Alliance de Dieu avec les hommes. Nous devons apprendre à faire du nouveau, et à être créatifs
-Jésus explique : »Le disciple dans le Royaume de Dieu, tire de son trésor des choses nouvelles, et des choses anciennes ». Jésus vient nous enseigner des choses nouvelles. Il nous fait vivre des choses nouvelles. Arrêtons-nous à cet adjectif « nouveau ». Déjà Ézéchiel le disait, dans la Première Alliance (l’Ancien Testament : 36,26) : »Je vous donnerai un cœur nouveau », et Isaïe ajoute : « Le Seigneur va créer une terre nouvelle (31,22)».
Cela est arrivé avec Jésus. L’Épitre aux Hébreux affirme (9,15) : « Le Christ est le Médiateur (l’Intermédiaire, le Sauveur) de l’Alliance Nouvelle ». Et au moment de mourir, à la première messe (Eucharistie), Jésus affirme : « Ceci est Mon Sang, le Sang de la Nouvelle Alliance « (Matthieu 26,28). D’ailleurs les gens ne se sont pas trompés. En entendant Jésus, ils disaient (Marc 1,27) : « C’est un enseignement nouveau ». Et Jésus lui-même affirme (13,35) : «Je vous donne un commandement nouveau : Aimez-vous les uns les autres, comme Je vous ai aimés ». Enfin Pierre nous dit (2ème Pierre, 3-13) : « Je vais faire des cieux nouveaux, et une terre nouvelle, où la justice habitera ». C’est bien ce que Isaïe avait déjà annoncé, au nom de Dieu (65, 17). Et dans l’Apocalypse, Dieu dit : » Voici que je fais nouvelles, toutes les choses ».
Qu’est-ce que cela veut dire pour nous ? Déjà quand il a envoyé ses apôtres, Jésus disait (Marc 16, 17) : « Ils parleront des langues nouvelles ». Et Il a dit à Nicodème (Jean 3, 3) : « Il s’agit de naitre à nouveau, de l’eau et de l’Esprit Saint ». Paul nous dit dans la 1ère aux Corinthiens (5, 7) : « Purifiez-vous de la vieille levure, pour être une pâte nouvelle ». « Ce qui compte, c’est d’être une créature nouvelle » (Galates 6, 11). Pierre conseille les premiers chrétiens (4,10) « Que vos sentiments portent des fruits nouveaux ». Et dans l’Apocalypse, on dit (5,9 + 14, 3) : « Ils chanteront un chant nouveau ». Paul disait encore (2ème aux Corinthiens 5, 17) : « Celui qui est dans le Christ est une créature nouvelle ».
« Seigneur apprend nous à tirer chaque jour, des choses nouvelles de notre Trésor.» Mais bien sûr, cela ne doit pas nous empêcher, de garder les bonnes choses, que les anciens nous ont enseignées : « les choses anciennes ».                            
« Seigneur, merci de nous faire entrer dans Ton Royaume, avec tous nos frères »

vendredi 28 juillet 2017

Samedi 29-7-17 (Jean 11,19-27) Fête de sainte Marthe : La résurrection et la vie




Beaucoup de Juifs étaient venus réconforter Marthe et Marie au sujet de leur frère. Lorsque Marthe apprit l’arrivée de Jésus, elle partit à sa rencontre, tandis que Marie restait assise à la maison. Marthe dit à Jésus : « Seigneur, si tu avais été ici, mon frère ne serait pas mort. Mais maintenant encore, je le sais, tout ce que tu demanderas à Dieu, Dieu te l’accordera. » Jésus lui dit : « Ton frère ressuscitera. » Marthe reprit : « Je sais qu’il ressuscitera à la résurrection, au dernier jour. » Jésus lui dit : « Moi, je suis la résurrection et la vie. Celui qui croit en moi, même s’il meurt, vivra ; quiconque vit et croit en moi ne mourra jamais. Crois-tu cela ? » Elle répondit : « Oui, Seigneur, je le crois : tu es le Christ, le Fils de Dieu, tu es celui qui vient dans le monde. »                     
« Seigneur je crois que tu es le Messie, le Fils de Dieu »

Avant de réfléchir à cet Evangile, je ferme les yeux. Je revis l’histoire, en regardant le comportement des différentes personnes. Puis je prends un temps de prière en silence, pour écouter le Saint Esprit dans mon cœur.
-Jésus est vraiment le Fils de Dieu tout puissant. Il est plus fort que la mort. Et cela parce que Jésus est le Fils du Père et Il vit toujours avec son Père. Il le prie sans arrêt, Il fait toujours ce que Dieu lui demande. C’est pour cela qu’Il peut dire à son Père « Tu m’écoutes toujours »
-Nous voyons aussi,  au début de cet évangile, que Jésus est toujours avec ses apôtres. Il veut vraiment leur donner tout ce qu’Il peut. Si nous marchons ensemble avec Jésus, comme les apôtres, nous aussi nous serons dans la lumière.
-Cet évangile nous demande d’aller à la rencontre de Jésus comme Marthe. Savoir nous lever, laisser notre tristesse et nos habitudes. Nous mettre debout et marcher,  malgré notre tristesse et les difficultés. Pas seulement en cas de deuil, mais dans toutes les souffrances de la vie.
Dire nos soucis à Jésus, et le prier avec confiance. Jésus dit : » Si tu crois tu verras les œuvres de Dieu ». Quelles sont les œuvres que Dieu fait dans notre monde aujourd’hui ? Est-ce que nous savons les voir, pour Lui dire merci ? Et quelles sont les belles choses que Jésus fait dans ma vie ? Comment les continuer ?
Jésus a vraiment la vie de Dieu en lui-même. Celui qui croit, il a cette vie. Comment vivre en enfant de Dieu, avec Jésus ?
-Le deuil : Jésus prie son Père. Et nous, est-ce que nous prions vraiment au moment des enterrements. Est-ce que parfois pendant la prière ou la veillée,  nous ne passons pas notre temps à parler entre nous, sans même penser au mort ?
Jésus pleure. Il aime vraiment son ami Lazare. Il nous aime vraiment de la même façon et pour toujours. Jésus est un vrai ami, il est bon et il aime vraiment les gens. Il est ami de Lazare. Quand celui-ci meurt, Jésus va voir sa famille, pour les condoléances. Il veut consoler Marie et Marthe.
Marthe croit que son frère Lazare revivra, à la fin du monde, au moment de la résurrection des corps. Mais Jésus Lui, va beaucoup plus loin. Il dit : « Je suis la Résurrection et la vie ». Qu’est-ce que cela veut dire ? Bien sûr, nous croyons qu’il y a une vie après la mort. Et que celui qui croit en Jésus vivra, même s’il est mort. Mais c’est beaucoup plus que cela : nous pouvons commencer une vie nouvelle et éternelle déjà aujourd’hui. Car depuis notre baptême, nous sommes déjà ressuscités avec le Christ. A nous de vivre en enfants de Dieu ressuscités, chaque jour avec lui.
Aujourd’hui, c’est l’occasion aussi de réfléchir à la façon dont nous vivons le deuil. Nous passons beaucoup de temps dans les enterrements : la veillée le soir, l’enterrement, les condoléances dans la famille, le repas, les visites les jours suivants. Bien sûr, cela est bon. C’est important de soutenir nos frères et sœurs en deuil, comme l’a fait Jésus. Mais est-ce que nous ne devrions pas revoir nos façons de faire ? Pendant une journée entière, nous abandonnons toutes nos activités, nos engagements et même notre travail. Pourtant, Jésus disait à celui qui voulait le suivre : « Laisse les morts enterrer les morts. Toi viens et suis-moi ».
 D’abord, nous faisons beaucoup trop de dépenses. Et ensuite, la famille n’a plus d’argent. Ce sont la veuve et les orphelins qui souffrent. Nous faisons une belle tombe à notre parent qui est mort.  Mais est-ce vraiment par amour, ou par peur que les morts nous punissent ? Nous trouvons cet argent, mais pendant qu’il était malade, nous n’avions pas d’argent pour le soigner. Est-ce normal ?
Nous passons beaucoup de temps aux enterrements, mais ensuite, nous abandonnons les familles, dans leur tristesse, mais aussi leur tentation de chercher qui est responsable de cette mort et de retourner aux habitudes païennes, avec toutes les accusations et disputes que cela entraîne. Est-ce que notre CEB ne peut pas envoyer au moins une ou deux personnes les jours qui viennent, pour parler avec la famille en deuil, les encourager et les conseiller ? Pour les soutenir, et les aider à vivre ce temps du deuil dans la foi ?
 Souvent la veuve et des orphelins manquent de soutien. Pourtant, ce sont nos enfants, ils sont de notre famille. Parfois, on prend même ce qui leur appartient et on les chasse.
On fait  beaucoup souffrir les veuves avec tous les interdits, les pratiques traditionnelles et même les accusations. Est-ce que nous les chrétiens nous ne devons pas laisser tout cela ? Et l’enseigneur aussi aux autres. Jésus disait : »Je ne suis pas venu supprimer les coutumes, mais les rendre meilleures » (Mat 5,17). Comment vivre nos coutumes, dans la foi et dans l’amour ? Dans certaines paroisses, on a commencé des réunions de veuves et de veufs pour cela. Il y a aussi des veuves qui abandonnent toutes leurs activités et leurs engagements, par peur de ce que les autres vont dire. Etre fidèle à son mari, ce n’est pas rester enfermée à la maison à ne rien faire. C’est continuer à vivre comme il le voulait, et continuer les actions qu’on a commencé ensemble, dans la famille, dans le quartier et dans la communauté. Si la veuve ne travaille pas, comment va-t-elle nourrir les orphelins ? Et payer le loyer, l’eau et l’électricité ?
Il y a aussi les disputes au moment de partager l’héritage. N’est-ce pas pour toutes ces choses-là, qu’ils auraient besoin de nos conseils et de nos soutiens ? Les jours qui suivent l’enterrement, pourquoi ne pas envoyer à tour de rôle un ou deux membres de notre Est-ce normal ? Ne devraient-elles pas continuer au contraire, ce qu’elles faisaient quand leur mari était vivant,  par respect et par amour pour lui ?       « Seigneur, aide-nous à vivre le deuil dans la foi et l’espérance »
« Merci Jésus, pour la vie, l’amour et la foi que tu nous donnes »

jeudi 27 juillet 2017

Vendredi 28-07-2017 (Mat 13,18-23): Jésus explique l’histoire du semeur





« Ecoutez donc l’explication, de cette histoire du semeur. Ceux qui entendent parler du Royaume, et qui ne comprennent pas, ce sont ceux qui sont au bord du chemin, là où tombe la semence. Le Méchant arrive, et il arrache de leur cœur, toute  la Parole de Dieu qu’on a semée. D’autres ressemblent aux terrains remplis de pierres, dans lesquels  la semence tombe : Ils entendent la Parole. Ils la reçoivent avec joie. Mais ils ne la laissent pas s’enraciner, ni durer en eux. Ils y  pensent seulement pendant un moment. Mais quand  la souffrance arrive, ou les oppositions à cause de la Parole de Dieu, ils abandonnent aussitôt la foi. D’autres  reçoivent la semence, au milieu des épines. Ils ont bien entendu la Parole. Mais les occupations de la vie de ce monde, et les plaisirs trompeurs que la richesse donne, étouffent la Parole. Et celle-ci ne produit rien. D’autres hommes enfin, reçoivent la semence dans la bonne terre. Ils entendent la Parole, et ils la comprennent. Et alors ils portent des fruits : les uns 100, d’autres 60 et d’autres 30 ».
« Seigneur, aide-nous à porter du fruit »
Les explications de Jésus sont claires, et faciles à comprendre : le chemin, les pierres, les herbes et la bonne terre. Naturellement, comme nous sommes chrétiens, nous pensons toute de suite, que nous sommes la bonne terre. Alors qu’il y a encore beaucoup de choses, à changer dans notre vie. En fait, selon les moments, ou selon les différentes parties de notre vie, nous sommes : le chemin, ou bien la pierre, ou bien les épines, ou bien la bonne terre.
Nous relisons les explications de Jésus une par une, pour voir en quoi elles nous concernent. Et qu’est-ce que nous avons encore à changer dans notre vie ? Pour que Satan n’enlève pas de nos cœurs, la Parole de Dieu. Pour que nous ayons le courage de supporter les difficultés de la vie. Pour ne pas oublier Dieu, à cause des soucis de notre vie, des plaisirs et de l’argent, etc.… Nous méditons ces explications à 2 niveaux : pour nous-mêmes  + pour notre engagement auprès des autres, dans l’Eglise mais aussi dans la société ;
1)      Le chemin : Satan est fort. Il veut enlever la foi de notre coeur – Il n’a pas eu peur de tenter Jésus au désert –Mais si nous vivons avec Jésus, grâce à Lui, nous aurons la force chasser Satan nous aussi. Cela nous demande de laisser le péché, et de conseiller les autres, pour lutter ensemble contre le mal dans le monde
2)      Les pierres : Des catéchumènes sont très heureux le jour de leur baptême. Mais peu à peu ils s’endorment. Ils perdent courage. Et quand ils ont des problèmes, ils abandonnent la vie chrétienne.
Des chrétiens viennent à la paroisse pour les fêtes seulement. Ils participent aux pèlerinages et ils font des neuvaines. Mais ils ne vivent pas en chrétiens dans a vie de tous les jours. Ils viennent à la paroisse pour les khaware, les ngels, les yèndoo, les soirées dansantes et les fêtes patronales, mais ça ne va pas plus loin. Nous-mêmes, nous prions quand ça va. Mais quand nous avons des difficultés ou des souffrances, nous sommes tentés d’aller chez les marabouts, devins et féticheurs. C’est la même chose pour le mariage : quand mari et femme ne s’entendent plus, ils pensent tout de suite à se séparer. Au lieu de chercher à retrouver leur amour et à se pardonner. Pour être chrétiens, il nous faut le courage et la persévérance. C’est difficile, mais avec l’aide du Saint Esprit, c’est possible.
3)      Les épines. Certains veulent bien être chrétiens, mais ils ne sont pas vraiment décidés. Ils se laissent prendre par les soucis de la vie, le travail, le sport, les activités, les loisirs…Ils ne prennent plus le temps de prier. Alors ils oublient leur foi, pour se donner aux plaisirs de la vie. Ils se laissent en traîner par  la société : ils font comme tout le monde, par laisser aller. Et surtout, comme le dit Jésus, ils abandonnent la foi à cause de l’argent.
4)      La bonne terre : Avoir un cœur ouvert pour accueillir la semence de la Parole de Dieu. Et la méditer, pour bien la comprendre et la mettre en pratique. Et aussi, avoir un cœur ouvert à tous ceux qui nous entourent. Etre bons. Et porter du fruit, chacun selon ses possibilités, et les dons reçus de Dieu. Comment devenir une bonne terre ? C’est par la prière et les sacrements. Et aussi en nous retrouvant dans nos CEB, nos mouvements et nos différentes associations, pour nous conseiller, nous soutenir et nous entraîner les uns les autres. Mais également en écoutant les bons conseils de nos amis non-chrétiens, et en nous engageant ensemble dans la société. Car cette arabole de la semence, il ne suffit pas de la vivre personnellement. Comment la vivre ensemble, dans notre Eglise ? Et dans notre société ? En pensant spécialement à ceux qui souffrent, et aux petits et aux pauvres qui n’ont pas leur place dans notre société.
 « Les uns produisent cent graines, d’autres soixante, et d’autres trente ». Nous ne sommes pas tous pareils, Dieu ne demande pas à tous, de faire la même chose (voir la parabole des talents : Mat 25,14-30). Ne nous décourageons pas, si nous n’arrivons pas à faire, tout le bien que nous voulons. Et n’abaissons pas les autres, s’ils n’arrivent pas à faire, tout le bien qu’ils veulent. Dieu nous comprend. Ce qui est important, c’est de faire notre possible. Et de répondre de tout notre cœur à son Appel.

mercredi 26 juillet 2017

Jeudi 27-7 (Mat 13,10-17) Jésus parle en paraboles Jésus parle en paraboles





Les disciples s’approchèrent de Jésus et lui dirent : « Pourquoi leur parles-tu en paraboles ? » Il leur répondit : « À vous il est donné de connaître les mystères du royaume des Cieux, mais ce n’est pas donné à ceux-là. À celui qui a, on donnera, et il sera dans l’abondance ; à celui qui n’a pas, on enlèvera même ce qu’il a. Si je leur parle en paraboles, c’est parce qu’ils regardent sans regarder, et qu’ils écoutent sans écouter ni comprendre. Ainsi s’accomplit pour eux la prophétie d’Isaïe : Vous aurez beau écouter, vous ne comprendrez pas. Vous aurez beau regarder, vous ne verrez pas. Le cœur de ce peuple s’est alourdi : ils sont devenus durs d’oreille, ils se sont bouché les yeux, de peur que leurs yeux ne voient, que leurs oreilles n’entendent, que leur cœur ne comprenne, qu’ils ne se convertissent, – et moi, je les guérirai. Mais vous, heureux vos yeux puisqu’ils voient, et vos oreilles puisqu’elles entendent ! Amen, je vous le dis : beaucoup de prophètes et de justes ont désiré voir ce que vous voyez, et ne l’ont pas vu, entendre ce que vous entendez, et ne l’ont pas entendu.
« Seigneur, aide-nous à bien comprendre ta Parole »

Ces paroles de Jésus peuvent nous étonner. Essayons de les comprendre. N’oublions pas que Matthieu a écrit son évangile pour les juifs, qui connaissaient très bien les livres de l’Ancien Testament. Jésus dit : « Celui qui a, on lui donnera. Et il aura encore plus ». Il parle des scribes (les juifs qui enseignaient la Loi, qui croient en Lui et qui acceptent de Le suivre) : ils ont déjà les paroles de Dieu dans l’Ancien Testament. Maintenant ils vont avoir en plus l’Evangile. Comme le disait déjà Jésus (Matthieu 5, 17) « Ne croyez pas que je suis venu supprimer la Loi et les prophètes. Je ne suis pas venu les supprimer, je suis venu les rendre meilleures. ». Et Il ajoute (Matthieu 5, 17 + 20) «Si votre justice ne dépasse pas celle des scribes et des pharisiens, vous n’entrerez pas dans le Royaume des cieux ». Les scribes (ceux qui savaient lire et enseigner la loi) et les pharisiens gardaient très bien les dix commandements de Moïse. Mais certains ont refusé Jésus, ils ont refusé d’entrer dans le Royaume de Dieu. Ils ont aussi perdu la loi juive car celle-ci n’existe plus, elle a été remplacée par le commandement de l’amour de Jésus. C’est d’eux que parle Jésus, quand il dit : « ils ont beau entendre, ils ne comprennent pas » (13). C’est ce que l’on a vu dans le chapitre précédent (Matthieu 12), où les gens refusent Jésus.
Cela est vrai aussi pour nous, si nous vivons notre foi chrétienne dans la lumière du Nouveau Testament, et pas seulement avec les valeurs traditionnelles, comme les anciens vivaient leur religion. Car il y a des chrétiens qui sont baptisés, mais dès qu’ils ont des problèmes,  ils vont trouver les féticheurs, les marabouts et les charlatans. Pour être sauvés, ils offrent les sacrifices d’animaux d’autrefois, en oubliant que le seul sacrifice qui nous sauve c’est la messe, l’eucharistie, le sacrifice de Jésus mort sur la croix par amour pour nous. Et au moment de la naissance, de la circoncision, du mariage, de la maladie ou de la mort, ils ne célèbrent pas ces évènements dans la foi et dans la famille chrétienne, mais avec les cérémonies traditionnelles Jésus continue « Heureux vos yeux, parce qu’ils voient. Heureux vos oreilles, parce qu’elles entendent ». Cela, c’est pour nous, si nous aimons Jésus, et que nous accueillons sa Parole dans la foi. Et si nous vivons notre foi chrétienne comme Jésus, dans l’Esprit Saint, avec tout le nouveau de l’Evangile. Pas à la manière des religions traditionnelles. Car certains chrétiens prennent le christianisme comme n’importe quelle religion. Ils disent : » tout homme doit avoir une religion ». Ils ont remplacé les cérémonies traditionnelles par les cérémonies chrétiennes, mais ils n’ont pas changé leur cœur.  Ils ne vivent pas avec Jésus, ils pratiquent seulement la religion. C’est pourquoi, dès qu’ils ont des problèmes, ils retournent aux sacrifices traditionnels.
V 15 : Dieu veut nous guérir dans toute notre personne et dans toute notre vie. Nous nous demandons : est-ce que nos yeux sont ouverts, pour voir le chemin de Dieu. Et aussi voir ceux qui souffrent autour de nous pour les aider. Est-ce que nos oreilles sont ouvertes pour entendre la Parole de Dieu. Mais aussi les appels de nos frères et de nos sœurs qui souffrent ? Comment est notre esprit ? Comment ouvrir notre cœur, pour écouter les conseils et pour mieux aimer ? Dans nos problèmes, est-ce que nous nous tournons vers Dieu, pour être guéri ?
Jésus continue « Heureux vos yeux, parce qu’ils voient. Heureux vos oreilles, parce qu’elles entendent ». Cela, c’est pour nous, si nous aimons Jésus, et que nous accueillons sa Parole dans la foi. Mais sommes-nous vraiment heureux d’être enfants de Dieu, et petits frères et sœurs de Jésus ?
Comme les apôtres, nous avons la chance que Jésus nous explique tout cela, dans l’Eglise. Nous avons la chance d’avoir la foi, et d’être chrétiens. Que faire ? D’abord, dire merci à Dieu. Ensuite, enseigner cette Parole de Dieu. Enfin, continuer le travail de Jésus, comme les apôtres. Mais en comprenant, ce que veut dire cette Parole de Dieu, pour nous, aujourd’hui. Pas seulement l’apprendre par cœur, mais la mettre en pratique : dans notre monde d’aujourd’hui, et dans notre vie de tous les jours. Ensemble avec les autres. C’est pour cela, que Jésus nous a envoyé son Esprit Saint.
« Seigneur, merci pour ta Parole qui éclaire notre vie »