Alors la mère des fils de Zébédée s’approcha de Jésus avec ses fils
Jacques et Jean, et elle se prosterna pour lui faire une demande. Jésus lui
dit : « Que veux-tu ? » Elle répondit : « Ordonne
que mes deux fils que voici siègent, l’un à ta droite et l’autre à ta gauche,
dans ton Royaume. » Jésus répondit : « Vous ne savez pas ce que
vous demandez. Pouvez-vous boire la coupe que je vais boire ? » Ils
lui disent : « Nous le pouvons. » Il leur dit : « Ma
coupe, vous la boirez ; quant à siéger à ma droite et à ma gauche, ce
n’est pas à moi de l’accorder ; il y a ceux pour qui cela est préparé par
mon Père. » Les dix autres, qui avaient entendu, s’indignèrent contre les
deux frères. Jésus les appela et dit : « Vous le savez : les
chefs des nations les commandent en maîtres, et les grands font sentir leur
pouvoir. Parmi vous, il ne devra pas en être ainsi : celui qui veut
devenir grand parmi vous sera votre serviteur, et celui qui veut être parmi vous le premier sera votre
esclave. Ainsi, le Fils de l’homme n’est pas venu pour être servi, mais pour
servir, et donner sa vie en rançon pour la multitude. »
« Seigneur, apprends-nous à
servir nos frères avec toi ».
Avant de réfléchir à cet Evangile, je ferme les yeux. Je revis
l’histoire, en regardant le comportement des différentes personnes. Puis je
prends un temps de prière en silence, pour écouter le Saint Esprit dans mon
cœur.
Qui est St-Jacques ? Jacques était le frère de
Jean, un pêcheur, ami de Pierre et André. Ils travaillaient ensemble. C’était
un disciple de Jean-Baptiste, et c’est Jean-Baptiste qui lui fait connaître
Jésus. C’était l’un des amis intimes de Jésus. Jésus l’amène avec Pierre et
Jean, quand il est rempli de lumière sur le Mont Thabor. Et aussi quand Jésus
ressuscite la fille de Jaïre. Egalement quand Jésus va prier au Jardin des
oliviers, juste avant sa mort. Mais là, comme Jean et Pierre, il dort.
Jacques sera le premier à mourir pour l’Evangile (Actes
12,2), l’année 43 ou 44. Le Roi Hérode le fait décapiter (on lui coupe la
tête). En Europe, pendant tout le moyen âge, et jusqu’à maintenant, il y a un
grand pèlerinage à Saint-Jacques : des gens font des centaines de
kilomètres à pied, pour aller le prier à Compostelle en Espagne.
Dans l’évangile d’aujourd’hui, Jésus nous fait comprendre que
notre vraie gloire, grandeur, dignité,
la gloire de l’Apôtre et du disciple, pas riche, c’est de partager les
souffrances du Seigneur, dans la Foi et l’Espérance (boire à sa coupe).
Aujourd’hui, nous disons au Seigneur, que nous voulons être courageux, pour marcher sur le chemin de
Dieu, construire son Royaume, et continuer son travail (sa mission).
Qu’est ce que cet évangile nous montre sur JESUS ?
JESUS dit à la mère
des fils de Zébédée : « que
désires-tu ? ». Jésus est toujours prêt à nous aider. Mais quels sont les désirs de notre cœur ?
Est-ce qu’ils correspondent à la volonté de Dieu ?
Ensuite, Jésus dit : « le Fils de l’Homme n’est pas venu pour être servi, mais pour servir. Et
pour donner sa vie, comme le prix à payer pour libérer beaucoup d’hommes».
IL l’a dit et IL l’a fait. Et IL nous aide à le faire nous aussi !
« Ces places sont pour ceux à qui mon Père les a
préparées ». Jésus vit toujours comme le Fils du Dieu, il reste à sa
place, plein d’humilité. Et nous ? Vivons-nous
en enfants de Dieu, pleins de confiance dans notre Père ?
Que faire ?
JESUS nous demande, comme à Jacques et Jean : « pouvez-vous recevoir le baptême de
souffrance, que je vais recevoir ? ». Nous Lui disons que nous sommes décidés à Le suivre, dans
toute notre vie, même au milieu de nos souffrances. Notre baptême nous appelle
à vivre dans la foi, les souffrances de toute notre vie. Et à accepter aussi de
souffrir pour rendre les autres heureux.
Nous réfléchissons aussi au comportement des apôtres.
Jacques et Jean veulent avoir la
première place, à la droite et à la gauche de JESUS. Et les dix autres
apôtres se mettent en colère contre eux. Cela arrive très souvent. Que
faisons-nous dans ce cas-là? Savons-nous rester humbles, et non pas jaloux de
ceux qui font mieux, ou qui ont plus de chance que nous ?
Que faire pour nous
mettre au service de nos frères et de nos sœurs, comme JESUS ? Pas
seulement pour leur donner des choses,
mais pour donner notre vie : donner
notre temps, nos conseils et notre amitié, nous sacrifier pour eux… etc.
Dans notre société, comme le dit JESUS, le chef
commande : « les chefs
commandent en maître, et les grands
font sentir leur force ». Dans l’Eglise ? Famille, Quartier ? La société : Comment
changer cela ? Pas tout seul, mais ensemble avec les autres. Pas seulement
avec les organisations chrétiennes, mais
aussi dans la société civile, avec tous ceux qui veulent le respect et
l’égalité entre les hommes. De quoi les gens de notre pays ont-ils besoin, pour
être vraiment libérés ? Qu’avons-nous déjà fait pour cela ? Que faire encore ? Avec qui pouvons-nous
agir pmour cela ?
« Seigneur vient nous libérer, donne-nous ta vie.»
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