dimanche 28 août 2016

Lundi 29 Août (Marc 6,17-29) :

La mort de Jean Baptiste
17 Car c’était lui, Hérode, qui avait donné l’ordre d’arrêter Jean et de l’enchaîner dans la prison, à cause d’Hérodiade, la femme de son frère Philippe, que lui-même avait prise pour épouse.
18 En effet, Jean lui disait : « Tu n’as pas le droit de prendre la femme de ton frère. »
19 Hérodiade en voulait donc à Jean, et elle cherchait à le faire mourir. Mais elle n’y arrivait pas
20 parce que Hérode avait peur de Jean : il savait que c’était un homme juste et saint, et il le protégeait ; quand il l’avait entendu, il était très embarrassé ; cependant il l’écoutait avec plaisir.
21 Or, une occasion favorable se présenta quand, le jour de son anniversaire, Hérode fit un dîner pour ses dignitaires, pour les chefs de l’armée et pour les notables de la Galilée.
22 La fille d’Hérodiade fit son entrée et dansa. Elle plut à Hérode et à ses convives. Le roi dit à la jeune fille : « Demande-moi ce que tu veux, et je te le donnerai. »
23 Et il lui fit ce serment : « Tout ce que tu me demanderas, je te le donnerai, même si c’est la moitié de mon royaume. »
24 Elle sortit alors pour dire à sa mère : « Qu’est-ce que je vais demander ? » Hérodiade répondit : « La tête de Jean, celui qui baptise. »
25 Aussitôt la jeune fille s’empressa de retourner auprès du roi, et lui fit cette demande : « Je veux que, tout de suite, tu me donnes sur un plat la tête de Jean le Baptiste. »
26 Le roi fut vivement contrarié ; mais à cause du serment et des convives, il ne voulut pas lui opposer un refus.
27 Aussitôt il envoya un garde avec l’ordre d’apporter la tête de Jean. Le garde s’en alla décapiter Jean dans la prison.
28 Il apporta la tête sur un plat, la donna à la jeune fille, et la jeune fille la donna à sa mère.
29 Ayant appris cela, les disciples de Jean vinrent prendre son corps et le déposèrent dans un tombeau.
« Seigneur, protège-nous des dangers du monde »
Avant de réfléchir à cet Evangile, je ferme les yeux. Je revis l’histoire, en regardant le comportement des différentes personnes. Puis je prends un temps de prière en silence, pour écouter le Saint Esprit dans mon cœur.
« Seigneur, apprends-nous à te connaître vraiment, et à te suivre »
1)Jésus : Autour de nous on raconte beaucoup de choses sur JESUS. Il y a beaucoup de sectes qui prennent l’Evangile, et qui l’expliquent à leur manière. Comme les gens qui disaient beaucoup de choses, au temps de Jésus. JESUS n’est ni Elie, ni aucun autre prophète, ni Jean Baptiste qui est revenu, comme le pensait Hérode (n°14-16). JESUS est le FILS DE DIEU LUI-MEME.
« Certaines personnes disent : Jean Baptiste est revenu à la vie » (14). Autour de nous, on parle souvent de revenants. Nous, nous savons que les morts sont dans les mains de Dieu. Ils ne peuvent pas venir nous faire du mal. Nous n’avons pas peur des morts. Au contraire, nous prions pour eux.  Les morts sont heureux, auprès de Dieu. Si nous voulons revoir, ceux que nous avons connus et aimés, la seule façon, ce n’est pas d’aller chez des magiciens, pour faire parler les morts. C’est de vivre dans la foi et l’amour, pour nous retrouver un jour avec eux.
Mais d’abord, nous vivons nos enterrements dans la foi, comme les disciples qui sont venus prendre le corps de Jean Baptiste, pour l’enterrer dans la prière, comme le veut. Nous avons beaucoup de choses à changer, dans la façon dont nous vivons nos enterrements et le temps du deuil.
« Hérode aimait écouter Jean» (n°20). Mais pourquoi voulait-il l’écouter ? C’était seulement par curiosité. Ce n’était pas pour changer sa vie. Au contraire, quand Jean Baptiste lui a reproché de prendre la femme de son frère Philippe, il lui a fait couper la tête. Et moi, est-ce que je cherche à connaître Jésus ? Est-ce que je cherche à vivre toute ma vie avec Lui ? Est-ce que je cherche à changer ma vie, pour vivre comme Jésus, l’aimer, et être fidèle à sa Parole ? Est-ce que je cherche à faire connaître Jésus et son amour, à ceux qui m’entourent ?
Hérode se demande si ce n’est pas Jean Baptiste qui est revenu. Parce qu’il a tué Jean Baptiste, et il le regrette. En effet, si tu fais le mal, tu ne peux pas l’oublier, tu vis dans la peur et le regret. Notre travail de chrétien, c’est aider les gens à changer, et à laisser le mal qu’ils ont fait. Pour vivre une vie nouvelle, s’ils l’acceptent bien sûr. Parce qu’Hérode, lui, n’a pas voulu changer de vie.
2)Jean-Baptiste. L’Evangile nous raconte comment il est mort. Jean-Baptiste était vraiment courageux. Il annonçait la Parole de Dieu, avec beaucoup de courage. Le Roi Hérode avait pris la femme de son frère Philippe. Jean-Baptiste n’a pas peur de lui faire des reproches. Pourtant il savait très bien, que c’était dangereux. La preuve, c’est qu’on l’a mis en prison. Et finalement, on l’a tué. Mais pour Jean-Baptiste, il fallait faire la volonté de Dieu sans peur, même si c’est très difficile et dangereux. Aujourd’hui encore, souvent les riches et les grands de la société font ce qu’ils veulent, parce qu’ils ont le Pouvoir et l’Argent. Beaucoup de gens se taisent, parce qu’ils ont peur. Jean-Baptiste nous demande d’avoir son courage, pour chercher le bien, et lutter pour la justice, même si c’est dangereux.
D’ailleurs, le Roi Hérode avait peur de Jean-Baptiste, « car il savait, que c’était un homme bon et saint » (20). De même, tout le peuple l’admirait : ils disaient qu’il était un Prophète. Nous sommes les Prophètes d’aujourd’hui. Nous préparons le chemin de Jésus, là où nous vivons.  A la suite de jean Baptiste, et selon son exemple. Nous aussi, Jésus nous appelle à nous mettre du côté du peuple. C'est-à-dire du côté des pauvres et des petits. Et ne jamais accepter, que les grands et les puissants fassent souffrir les pauvres et les petits, injustement.
Jean-Baptiste a été tué, parce que le Roi Hérode était saoul. C’est pourquoi, il a promis n’importe quoi. Beaucoup de gens font de mauvaises choses, à cause de l’alcool. Quand ils sont saouls, ils ne savent plus ce qu’ils font. La mort de Jean-Baptiste nous appelle à lutter contre l’alcool, la drogue, et tout ce qui nous fait perdre la tête aux gens.
Hérode a tué Jean-Baptiste, parce que la fille d’Hérodiade avait bien dansé, et l’avait excité. Beaucoup de jeunes et d’adultes se retrouvent dans des clubs et les soirées dansantes. Ils dansent sans respect. Ensuite, ils n’arrivent plus à maîtriser leur sexualité. Et ce sont les conséquences : l’exploitation de la femme, les relations sexuelles faites sans Amour, les grossesses indésirées et les maladies sexuelles…. Et cela va jusqu’à la prostitution, et même la pédophilie et l’homosexualité. La mort de Jean-Baptiste, à cause du désir sexuel d’Hérode pour la fille de la femme qu’il avait volée, nous demande de nous dominer. Et de vivre notre sexualité dans l’Amour et le Respect. Cela nous appelle aussi, à faire une véritable éducation sexuelle de nos enfants. Mais aussi des adultes qui sont autour de nous.
Nos frères musulmans eux aussi reconnaissent Jean-Baptiste comme un prophète (ils l’appellent Yahya). Comme nous, ils connaissent les autres prophètes : Abraham, Moïse, Jacob, David, Salomon, etc…  Hérode pensait que Jésus, c’était Jean-Baptiste qui était revenu (n°16). Nos amis musulmans pensent que Jésus est un simple prophète. Et que le dernier (le sceau) des prophètes, c’est Mohammed. Nous respectons leur foi. Mais nous, nous croyons que c’est Jean-Baptiste, qui est le dernier Prophète, celui qui a préparé le Chemin de Jésus. Jésus, Lui, n’est pas un simple prophète. Il est le Fils de Dieu Lui-même, vivant depuis toujours en Dieu. Il s’est fait homme,  pour nous sauver. C’est Lui qui reviendra à la fin du monde, pour juger tous les hommes, comme on le dit également dans le Coran. De même, JESUS a dit « je vous enverrai un défenseur » (Jean 14,16). Mais ce défenseur, ce n’est pas Mohammed, c’est l‘ESPRIT SAINT, qui est venu le jour de la Pentecôte.
Mais cet Evangile est un appel pour nous, à mieux nous connaître et à avancer ensemble. Que voulons-nous faire pour cela ?  

Nous nous rappelons les différentes étapes de la vie de Jean-Baptiste :

Déjà avant sa naissance, quand il a bougé de joie dans le ventre de sa mère, animé par le Saint Esprit, lorsque Marie est venue visiter Elisabeth (Luc 1, 44).
- Son enfance et son éducation dans la foi (Luc 1, 66 + 80),
- Son séjour au désert, dans la prière, pour se préparer à sa mission (Mat 3,1),
- Son refus de l’argent et du pouvoir : il est vêtu de peaux de bêtes et mange des sauterelles (Mat 3,4),
- Sa foi, qui lui fait reconnaître et annoncer Jésus : « Voici l’Agneau de Dieu, qui enlève le péché du monde » (Jean 1,16),
- Son obéissance, pour baptiser Jésus (Mat 3,15)
- Son humilité. Il dit de Jésus « Il faut qu’il grandisse, et que moi je diminue » (Jean 3, 30).
- Son courage pour conseiller les gens, sans peur, et les aider à se convertir (Luc 3) : les douaniers, les militaires, les pharisiens, tout le peuple,
_Sa force, son sens de la justice et l’amour de la vérité devant Hérode, qui le conduiront jusqu’à la mort (Marc 6,14).
Un autre jour, nous reviendrons sur le souci de Jean-Baptiste de connaître le Sauveur et la réponse de Jésus (Luc 7, 18-35).
Et sur le sérieux et l’engagement de Jean-Baptiste.
Son souci de conseiller les autres, et de les aider à changer leur vie.
 Sa volonté de faire connaître le Christ, qui nous libère et nous sauve.


samedi 27 août 2016

Dimanche 28-8-16 (Luc 14, 1 + 7-11) :


choisir une place, quand on est invité.
« Un jour de sabbat, Jésus va chez un chef des pharisiens pour manger. Ceux qui sont là regardent Jésus avec beaucoup d’attention. Jésus voit que les invités choisissent les meilleures places. Il dit alors à tous cette parabole : « Quand quelqu’un t’invite à un repas de mariage, ne va pas t’asseoir à la meilleure place. En effet, peut-être qu’une personne plus importante que toi, a été invitée. Celui qui vous a invité tous les deux viendra, et il te dira : ‘laisse-lui cette place’. Alors, tu auras honte. Et tu devras aller t’asseoir à la dernière place. Au contraire, si tu es invité, va t’asseoir à la dernière place. Alors, quand celui qui t’a invité viendra, il te dira : ‘mon ami, monte plus haut, va t’asseoir à une meilleure place’. Ce sera pour toi un honneur devant tous ceux qui seront à table avec toi. Car tout homme qui s’élève, il sera abaissé. Et celui qui s’abaisse, il sera élevé ».                                                                 « Seigneur, apprends-nous l’humilité »
Cette parole de Jésus-Christ est simple, et pleine d’intelligence. Elle nous montre encore une fois la Sagesse de Jésus, qui nous aide à bien vivre, et à réussir notre vie. Ce que Jésus a dit, on le voit souvent chez nous : les hommes cherchent à être devant, comme un invité d’honneur. Ils veulent être parrains, et que les choses se passent sous leur patronage, pour qu’on puisse les voir, que leur photo passe à la télévision, et que tout le monde les applaudissent. Jésus nous dit tout à fait le contraire.
Et d’abord, Jésus lui-même nous en donne l’exemple. Il est le Roi du monde, la Parole Eternelle de Dieu qui est au ciel. Il s’est abaissé, Il s’est fait homme, un pauvre homme comme nous. Il n’a pas eu honte de devenir une créature, Lui qui est le Fils de Dieu. Sur la terre, Il s’est fait petit. Il est né dans la brousse. Il n’y avait même pas de maison pour l’accueillir. Il a grandi dans un village qui était méprisé. Nathanaël le dit : « qu’est-ce qui peut sortir de bon, de ce village de Nazareth ? ». Jésus s’est fait petit, Il s’est mis au service de ses frères, surtout des plus pauvres, de ceux qui étaient chassés, et de ceux qui souffraient le plus. Il a lavé les pieds de ses apôtres, et Il est mort de la mort des esclaves. Jésus a voulu toujours prendre la dernière place. Donc ce qu’Il nous dit aujourd’hui, Il peut le dire en vérité, parce qu’Il est vraiment le Fils de Dieu.
Pourquoi Jésus a-t-il voulu prendre la dernière place ? C’est pour sauver tout le monde, y compris les plus petits, ceux qui sont le plus loin, ceux qui sont rejetés, humiliés. C’est ceux-là que Jésus est venu sauver en premier. Il s’est mis à la dernière place, pour ramener tous les hommes vers Dieu. C’est cela que Jésus veut nous faire comprendre. Si nous nous mettons à la dernière place, bien sûr c’est à cause de cette parole que Jésus a dite : « ceux qui s’élèvent seront abaissés, au contraire ceux qui s’abaissent seront élevés ». Jésus a lavé les pieds de ses disciples et Il le dit, dans la société ce sera comme ça : vous vous laverez les pieds les uns les autres. Voilà ce que Jésus nous demande de faire, nous mettre au service les uns des autres. Donc si nous nous mettons à la dernière place, si nous nous abaissons, c’est pour être à côté des pauvres et des petits, c’est pour rejoindre ceux qui souffrent le plus, ceux qu’on a rejeté au loin, ceux qui n’ont pas leur place dans la société, ceux qui sont abaissés, humiliés, ceux que l’on rejettent parce qu’ils n’ont pas d’argent, qu’ils ne parlent pas français, qu’ils n’ont pas de diplôme, tous ceux qui n’ont pas le droit à la parole. C’est avec ceux-là que nous devons vivre, c’est au milieu d’eux que nous devons être. Pas pour nous abaisser ou nous humilier inutilement. Mais pour être avec eux, et les conduire vers Dieu. Pour pouvoir les relever, et qu’ils aient eux aussi leur place dans la société, comme Jésus l’a fait. Pour que les pauvres soient accueillis, écoutés et respectés. Qu’ils retrouvent leur dignité, et qu’on leur donne des responsabilités, parce qu’ils sont les premiers, dans le Royaume de Dieu. Jésus l’a dit : « Heureux les pauvres de cœur, ceux qui acceptent leur pauvreté dans leur cœur, le Royaume de Dieu est à eux ».
C’est à cela que le Seigneur nous appelle, pour nous-mêmes : nous faire petits devant Dieu et devant les hommes pour être vrais, pour être heureux, et pour ne pas avoir honte comme Jésus nous l’a dit. Mais aussi nous faire petits pour être avec les petits, pour pouvoir les relever, les faire grandir et les conduire vers Dieu
« Seigneur, merci de t’être fait le dernier d’entre nous, pour nous faire tous grandir, et devenir des enfants de Dieu »
-Aujourd’hui c’est la fête de Saint Augustin, un grand saint d’Afrique du Nord. Nous le prions pour tous nos pays, en particulier les pays d’Afrique du Nord qui n’ont pas encore trouvé la paix. Et tous les pays d’Afrique, qui sont en guerre. Saint Augustin nous montre l’exemple de la conversion. Il vivait comme un païen, et faisait beaucoup de choses mauvaises à Rome, la capitale de l’Empire, où il était parti. Mais suite à la prière de sa mère, il a changé de vie. Il est revenu chez lui en Afrique. Il a été un évêque très humble, qui a donné toute sa vie pour son peuple. Il a été aussi un très grand théologien. Il nous a enseigné beaucoup de choses, en particulier sur la Trinité, la grâce et les sacrements. Il a expliqué longuement l’évangile de St Jean. Il nous montré le sens de l’histoire, qui va vers Dieu. Et du Royaume de Dieu, qui se construit autour de nous. Il nous a dit en particulier, que Dieu seul peut remplir la soif de vérité et d’amour, que tout homme porte dans son cœur : « tu nous as faits pour toi Seigneur, et notre âme ne peut pas trouver le repos, tant qu’elle ne repose pas en toi ». Il nous a expliqué ce qu’est l’Eglise : l’Eglise catholique  est vierge et mère, à l’image de Marie. C’est dans l’Eglise, que l’homme peut le mieux rencontrer Dieu. Car l’Eglise est le corps du Christ,  lui que Dieu a envoyé sur terre, pour nous sauver. Augustin a vécu de 354 à 435.

                            

vendredi 26 août 2016

Samedi 27 Août



Aujourd’hui, nous fêtons Sainte Monique. Monique est née en 332, dans une famille chrétienne d’Afrique du Nord, en Algérie. Elle fut mariée très jeune à un païen. Mais elle réussit grâce à son amour, à le convertir à la foi chrétienne. Son fils Augustin suivait un très mauvais chemin. Elle a beaucoup prié pour lui. Et grâce à ses prières, il s’est converti. Il est devenu un des plus grands saints africains, et un grand docteur de l’Eglise. Elle est morte en 387, à 55 ans. Quand elle a revu son fils Augustin, et qu’elle a vu qu’il s’était converti, elle a dit « je n’ai plus rien à faire sur la terre ! ».
 (Mat 25,14 30) : L’histoire des talents       14 « C’est comme un homme qui partait en voyage : il appela ses serviteurs et leur confia ses biens. 15 À l’un il remit une somme de cinq talents, à un autre deux talents, au troisième un seul talent, à chacun selon ses capacités. Puis il partit. Aussitôt,
16 celui qui avait reçu les cinq talents s’en alla pour les faire valoir et en gagna cinq autres.
17 De même, celui qui avait reçu deux talents en gagna deux autres.
18 Mais celui qui n’en avait reçu qu’un alla creuser la terre et cacha l’argent de son maître.
19 Longtemps après, le maître de ces serviteurs revint et il leur demanda des comptes.
20 Celui qui avait reçu cinq talents s’approcha, présenta cinq autres talents et dit : “Seigneur, tu m’as confié cinq talents ; voilà, j’en ai gagné cinq autres.”
21 Son maître lui déclara : “Très bien, serviteur bon et fidèle, tu as été fidèle pour peu de choses, je t’en confierai beaucoup ; entre dans la joie de ton seigneur.”
22 Celui qui avait reçu deux talents s’approcha aussi et dit : “Seigneur, tu m’as confié deux talents ; voilà, j’en ai gagné deux autres.”
23 Son maître lui déclara : “Très bien, serviteur bon et fidèle, tu as été fidèle pour peu de choses, je t’en confierai beaucoup ; entre dans la joie de ton seigneur.”
24 Celui qui avait reçu un seul talent s’approcha aussi et dit : “Seigneur, je savais que tu es un homme dur : tu moissonnes là où tu n’as pas semé, tu ramasses là où tu n’as pas répandu le grain.
25 J’ai eu peur, et je suis allé cacher ton talent dans la terre. Le voici. Tu as ce qui t’appartient.”
26 Son maître lui répliqua : “Serviteur mauvais et paresseux, tu savais que je moissonne là où je n’ai pas semé, que je ramasse le grain là où je ne l’ai pas répandu.
27 Alors, il fallait placer mon argent à la banque ; et, à mon retour, je l’aurais retrouvé avec les intérêts.
28 Enlevez-lui donc son talent et donnez-le à celui qui en a dix.
29 À celui qui a, on donnera encore, et il sera dans l’abondance ; mais celui qui n’a rien se verra enlever même ce qu’il a.
30 Quant à ce serviteur bon à rien, jetez-le dans les ténèbres extérieures ; là, il y aura des pleurs et des grincements de dents                      « Seigneur fais de nous, des bons serviteurs. Que nous entrions dans ta joie »
D’abord, cette histoire nous rappelle, que nous sommes les serviteurs de Dieu. Nous devons donc travailler pour Dieu, et pour son Royaume.
Jésus nous dit, à nous aussi : «  c’est bien, bon  et fidèle serviteur. Puisque tu as été fidèle dans des petites choses, je vais t’en donner des plus  grandes. Viens être heureux avec moi ! » (21). Car Dieu veut que nous soyons dans la joie. Il nous fait confiance. Si nous vivons notre foi dans les petites choses, Dieu nous confiera un bonheur plus grand. Et il nous rendra heureux, de sa joie à lui. Une joie totale, et qui ne finira jamais. Que faire pour cela ?
 Bien sûr, cet Evangile nous appelle à travailler, comme les 2 premiers serviteurs, qui ont gagné le double  de ce qu’ils avaient reçu. Mais il  nous demande surtout, de développer les qualités que Dieu nous a données. Au service  du Christ, et au service de nos  frères et sœurs : nos connaissances, notre force, le temps que nous donnons, notre amitié. Il ne s’agit pas de donner seulement de l’argent ou des choses, à ceux qui en ont besoin. Mais de nous  donner nous-mêmes.
Dieu ne donne pas les mêmes qualités à tout le monde. Mais il ne nous demande pas  les mêmes choses, non plus. Pourtant, il donne la même récompense, aussi bien à celui qui a gagné 5 pièces, qu’à celui qui en a gagné 2. Car il nous connaît chacun en particulier. Il regarde notre cœur et nos efforts. Il ne nous demande pas des choses impossibles. Mais ce que nous pouvons, chacun d’après ses possibilités. Pour faire grandir le Royaume de Dieu, là où nous vivons. C’est cela notre 1° travail. C’est pourquoi, nous ne faisons pas de comparaisons avec les autres. Quand nous voyons qu’ils font des meilleures choses que nous, nous ne sommes ni tristes, ni jaloux. Au contraire, nous disons merci à Dieu
Le problème, c’est avec celui qui n’a pas travaillé, et qui n’a rien gagné. Pourtant il a été sérieux. Il n’a pas volé son maitre. Et il rapporte l’argent qu’il a reçu. Mais ça ne suffit pas. Dieu ne nous demande pas des choses extraordinaires. Mais il nous demande seulement  d’être fidèles  dans les petites  choses, chaque jour de notre vie. Et de faire ce que nous pouvons, dans la patience, la confiance et l’humilité. Pour donner la joie de Dieu aux autres
Le serviteur qui enterre son bien c’est parce qu’il a peur, alors il ne fait plus rien. Les deux autres ont pris des risques. Le Royaume de Dieu demande de prendre des risques. Pourtant ce serviteur n’est pas un voleur, il est intelligent. Et même, il accuse son maître en lui disant : tu es trop dur (Matthieu 24, 37-41). Il ne suffit pas de prier, il faut être un vrai homme comme Jésus. Cela demande de l’imagination pour savoir que faire, pour aider ceux qui sont autour de nous. Et avoir les yeux ouverts et être attentifs pour saisir toutes les occasions et les possibilités qui se présentent à nous
« Seigneur, merci pour les qualités que tu nous as données. Merci pour le bonheur que tu nous prépares « 

jeudi 25 août 2016

Vendredi 26-8-15 (Matthieu 25, 1-13) :

 L’histoire des jeunes filles, demoiselles d’honneur au mariage
« Le Royaume des cieux ressemble à 10 jeunes filles qui prennent leurs lampes, et qui sortent pour rencontrer le nouveau marié. Cinq d’entre elles ne savent pas réfléchir, et cinq sont sages. Celles qui ne savent pas réfléchir prennent leurs lampes, mais elles n’amènent pas d’huile avec elles. Au contraire, celles qui sont sages emportent des bouteilles d’huile avec leurs lampes. Le marié est en retard. Les dix jeunes filles sont fatiguées, et elles s’endorment. A minuit, on entend un cri : voici le marié. Sortez, allez à sa rencontre. Alors les dix jeunes filles se réveillent, et elles préparent leurs lampes. Celles qui ne sont pas intelligentes disent aux sages : « donnez-nous un peu de votre huile, car nos lampes s’éteignent. Les sages répondent : « non, car il n’y aurait pas assez d’huile, pour nous et pour vous. Allez plutôt chez le commerçant, et achetez de l’huile pour vous. Les jeunes filles qui ne savent pas réfléchir vont donc acheter de l’huile. Mais pendant ce temps-là, le marié arrive. Les cinq jeunes filles qui sont prêtes, entrent avec lui dans la salle du mariage. Et on ferme la porte à clé. Plus tard, les autres jeunes filles arrivent. Elles disent : » maître, maître, ouvre-nous ». Mais le mari répond : » je vous le déclare, c’est la vérité,  je ne vous connais pas ». Et Jésus ajoute : « Veillez donc ! Car vous ne connaissez ni le jour, ni l’heure ».
« Seigneur apprend-nous à veiller dans la prière « 
Pour comprendre cet Evangile, rappelons-nous ce que Jésus nous a dit : Il est  notre mari, il a fait alliance avec nous dans l’Eglise. L’Eglise est sa femme. Et Jésus  nous invite à un grand mariage d’amour, un mariage avec Dieu lui-même. Nous le remercions, de nous avoir invités au repas de son Royaume.
D’abord, il faut répondre à son appel, comme l’ont fait ces dix jeunes filles (les demoiselles d’honneur). Sommes-nous prêts à répondre à l’appel du Seigneur ? Comment préparer nos cœurs, et changer nos vies pour cela ?
Mais il ne  suffit  pas de répondre à son appel. Ensuite, il nous faut rester réveillés, dans la prière. Sinon quand le Seigneur arrivera, nous serons absents. Comme les 5 jeunes filles qui n’avaient pas pris d’huile  dans leur lampe.  Cette huile, c’est quoi ? C’est la lumière de l’Evangile. C’est l’amour de Dieu dans notre  cœur. C’est cet amour qui nous fait vivre, et qui peut nous rendre vraiment heureux. Et qui nous permet d’éclairer nos frères. (Au temps de Jésus, il n’y avait pas de lampe à pétrole : c’étaient des lampes à huile)
Veiller, c’est  être prêt pour accueillir Jésus. Pas seulement le jour de notre mort, mais chaque jour de notre vie. Dans la prière, en écoutant ce qu’il nous dit dans notre coeur. C’est aussi accueillir Jésus chaque jour, dans nos frères. Comme disait Jésus « celui qui accueille un petit en mon nom, c’est moi qu’il accueille ». Vivons-nous avec Jésus, tous les moments de notre vie ? Sommes-nous prêts à accueillir Jésus dans nos frères ?
« Le mari  tarde à venir. Les 10 jeunes filles s’endorment » (5). Parfois, nous aussi nous trouvons que le Seigneur tarde à nous aider. Nous le prions, mais Il ne fait pas, ce que nous Lui demandons. Il nous faut apprendre à être patients, dans la foi et l’espérance. Et à ne pas nous endormir. Comment rester réveillés ? Comment réveiller nos frères, qui se sont endormis dans le chemin de Dieu ?
« Vous ne connaissez ni le jour, ni l’heure » (13). Il s’agit aussi de l’heure de notre mort. Sommes-nous prêts à mourir ? Que faisons-nous pour préparer nos frères et sœurs malades ou accidentés, à se préparer  à la mort ? Personnellement, et en communauté.
« Seigneur Jésus, merci de nous inviter dans ton Alliance d’amour, avec tous nos frères ».


mercredi 24 août 2016

Jeudi 25 Août ( Mat 24,42-51) :




Le serviteur fidèle.
42 Veillez donc, car vous ne savez pas quel jour votre Seigneur vient.
43 Comprenez-le bien : si le maître de maison avait su à quelle heure de la nuit le voleur viendrait, il aurait veillé et n’aurait pas laissé percer le mur de sa maison.
44 Tenez-vous donc prêts, vous aussi : c’est à l’heure où vous n’y penserez pas que le Fils de l’homme viendra.
45 Que dire du serviteur fidèle et sensé à qui le maître a confié la charge des gens de sa maison, pour leur donner la nourriture en temps voulu ?
46 Heureux ce serviteur que son maître, en arrivant, trouvera en train d’agir ainsi !
47 Amen, je vous le déclare : il l’établira sur tous ses biens.
48 Mais si ce mauvais serviteur se dit en lui-même : “Mon maître tarde”,
49 et s’il se met à frapper ses compagnons, s’il mange et boit avec les ivrognes,
50 alors quand le maître viendra, le jour où son serviteur ne s’y attend pas et à l’heure qu’il ne connaît pas,
51 il l’écartera et lui fera partager le sort des hypocrites ; là, il y aura des pleurs et des grincements de dents.
 « Seigneur, fais de nous des serviteurs fidèles, intelligents et responsables »
Avant de réfléchir à cet Evangile, je ferme les yeux. Je revis l’histoire, en regardant le comportement des différentes personnes. Puis je prends un temps de prière en silence, pour écouter le Saint Esprit dans mon cœur.
 Que nous dit Jésus? « Tenez-vous prêts ». Nous voulons être prêts à faire ce que Dieu nous demande, le mieux possible, en tout temps, et de tout notre cœur. Et prêts aussi à servir nos frères. Mais pour cela,  il faut être décidés à agir, tout de suite, sans attendre. Est-ce que je suis vraiment décidé à servir le Christ, et mes frères ? Si je ne suis pas décidé, je ne pourrai pas supporter les difficultés de la vie chrétienne. Ni déjà les difficultés de la vie ordinaire. Par exemple, devant les problèmes et les manques de compréhension dans mon mariage,  je ne pourrai pas rester fidèle. Il ne s’agit donc pas seulement, d’être prêts pour accueillir Jésus, au moment de notre mort. Il s’agit de l’accueillir, à chaque fois qu’Il vient à nous dans nos frères. Cela veut dire aussi que nous devons veiller dans la prière. Car c’est à chaque moment, que Jésus vient à nous par son Esprit Saint, dans la prière.
Nous sommes prêts aussi à écouter Jésus, dans les conseils de chacun de nos frères. Nous sommes prêts à accueillir Jésus, dans chacun de nos frères et de nos soeurs. En particulier ceux qui souffrent, qui sont découragés et rejetés. Pour les aider le mieux possible. Quand j’entends avec mes oreilles quelqu’un pleurer, Jésus me demande dans mon coeur : Comment vas-tu le consoler ? Quand je vois quelqu’un qui souffre, Jésus me demande : comment vas-tu l’aider ?
Jésus nous parle aussi dans la vie du monde. C’est pourquoi, il est très important de regarder autour de nous, pour voir ce qui se passe dans la société. Par exemple, les nouvelles responsabilités, avec l’acte 3 de la décentralisation. La lutte contre la pauvreté, avec les bourses familiales. Les actions contre le chômage, avec les projets pour les jeunes et les femmes. La protection pour la santé, avec la CMU : Couverture Médicale Universelle. Et beaucoup d’autres choses encore. Jésus nous appelle, à travers tout cela. C’est ce qu’Il appelait : savoir lire les signes des temps (Luc 12,56 ; Mat 16,2). Est-ce que nous le faisons ? Personnellement, dans nos CEB et dans  nos groupes et mouvements ?
-Jésus continue : « Le Seigneur nous a confié la charge de tous ses biens, et la responsabilité du Royaume de Dieu ». Sommes-nous prêts à prendre des responsabilités dans la famille de Dieu ? Et à nous occuper de nos frères et de nos sœurs, pour leur donner leur part de nourriture, et tout ce nous ils ont besoin ?
Le Seigneur nous de demande d’être des serviteurs « fidèles, mais aussi intelligents ». Pour tenir nos responsabilités dans l’Eglise et dans la société, il nous faut réfléchir, pour conduire nos frères dans le bon chemin. Il nous faut écouter le Saint Esprit, pour avoir la sagesse de Dieu. Il nous faut accepter d’apprendre, et continuer à nous former. Pour être compétent (capable).  Comment je me prépare à mieux servir Dieu et mes frères ? Est-ce que je me forme pour cela ?
Si nous faisons cela, nous serons vraiment heureux (n°47), du bonheur même de Dieu. Mais si nous passons notre temps à nous saouler, et à profiter des plaisirs du monde, nous allons souffrir. Nous devrons en supporter les conséquences.  Et aussi, si nous faisons souffrir les autres, au lieu de les aider. Et comme le dit Jésus, nous ne connaissons pas l’heure.
Nous avons la chance de connaître Jésus et son Evangile. Nous avons été baptisés, et nous avons le soutien de la communauté chrétienne. Nous avons reçu le Saint Esprit, qui nous donne l’amour et la sagesse de Dieu. C’est une grande chance : nous ne finirons jamais de dire merci à Dieu pour cela. Mais nous cherchons aussi à partager cette grande richesse, à ceux qui ne connaissent pas encore Jésus et son amour.
« Merci Seigneur pour tout ce que tu nous donnes. Et pour la confiance que tu nous fais »

mardi 23 août 2016

Mercredi 24-8-16 :

 Saint Barthélémy  (Jn 1, 45-51)
45 Philippe trouve Nathanaël et lui dit : « Celui dont il est écrit dans la loi de Moïse et chez les Prophètes, nous l’avons trouvé : c’est Jésus fils de Joseph, de Nazareth. »
46 Nathanaël répliqua : « De Nazareth peut-il sortir quelque chose de bon ? » Philippe répond : « Viens, et vois. »
47 Lorsque Jésus voit Nathanaël venir à lui, il déclare à son sujet : « Voici vraiment un Israélite : il n’y a pas de ruse en lui. »
48 Nathanaël lui demande : « D’où me connais-tu ? » Jésus lui répond : « Avant que Philippe t’appelle, quand tu étais sous le figuier, je t’ai vu. »
49 Nathanaël lui dit : « Rabbi, c’est toi le Fils de Dieu ! C’est toi le roi d’Israël ! »
50 Jésus reprend : « Je te dis que je t’ai vu sous le figuier, et c’est pour cela que tu crois ! Tu verras des choses plus grandes encore. »
51 Et il ajoute : « Amen, amen, je vous le dis : vous verrez le ciel ouvert, et les anges de Dieu monter et descendre au-dessus du Fils de l’homme. »
                                                                                              « Jésus tu es le Fils de Dieu, tu es le roi d’Israël »
Aujourd’hui c’est la fête de Barthélémy, que dans l’évangile on appelle Nathanael. Barthélémy (Nathanaël) venait du village de  Cana. Il fait partie des premiers  apôtres. Ami de Philippe, il était pécheur lui aussi (jean 21, 2). Nous ne savons pas où il est allé évangéliser les hommes, après le Résurrection de Jésus.

C’est Philippe qui va l’appeler. D’abord, cela nous montre que c’est à nous d’appeler nos frères, et de les conduire à Jésus. Pas en  faisant des discours, mais à partir de notre foi et de notre découverte personnelle de Jésus. Comme Philippe, qui dit à Nathanael : « Nous avons trouvé celui dont les prophètes  ont parlé : Jésus de Nazareth ». Nous leur disons, nous aussi « viens et vois ». La foi ce n’est pas une théorie, c’est une rencontre d’amour avec Jésus. Mais est-ce que nous avons trouvé le Seigneur. Car si nous ne l’avons pas rencontré, comment le faire connaitre aux autres ?
Nathanael commence par douter : « Qu’est-ce qui peut sortir de bon  de Nazareth ? ».  Cela arrive souvent autour de nous, que l’on méprise des gens des autres villages ou des autres  ethnies. Pourtant, c’est bien de  Nazareth, un petit village méprisé,  que le Sauveur du monde est venu. . Nous croyons que Jésus s’est abaissé, pour devenir un homme comme nous. Alors nous devons aimer tous les hommes, à cause de Jésus, même les plus petits.
Comme Jésus le dit Lui-même, Il est « Celui qui nous a ouvert le ciel pour nous. Et les anges montent et descendent  au -dessus de lui » (n°51). Nous croyons que Jésus est vraiment le Fils de Dieu, venu sur terre pour nous sauver. Il est  » celui dont les prophètes  ont parlé : Jésus de Nazareth ». Comme le dit Nathanael, » Il est le Fils de Dieu. Il est le roi d’Israel ».
Barthélémy est un saint, parce que « il n’y a rien de faux en lui » Est-ce qu’on peut en dire autant de nous ? Comment  être vrai, dans toute notre vie ?
Jésus dit à Nathanaël   «je t’ai vu sous le figuier ». Jésus nous connait, comme Il a connu Nathanael. Il est toujours avec nous. Nous pouvons lui faire confiance. C’est pourquoi  c’est important de vivre toute notre vie avec lui, sous son  regard.
Jésus lui dit encore : » Tu verras des choses encore plus grandes ! » (n°50). Et nous, savons-nous voir les grandes choses que Dieu fait dans notre vie ? Pour quelles grandes choses nous voulons lui dire merci ?


« Merci Seigneur, parce que tu nous aimes. Tu fais des grandes choses dans notre vie. Nous voulons être ton apôtre, comme Barthélémy »

lundi 22 août 2016

Mardi 23 Août (Mat 23, 23-26) :

 Purifier notre cœur et vivre dans la justice et la mmiséricorde
23 Malheureux êtes-vous, scribes et pharisiens hypocrites, parce que vous payez la dîme sur la menthe, le fenouil et le cumin, mais vous avez négligé ce qui est le plus important dans la Loi : la justice, la miséricorde et la fidélité. Voilà ce qu’il fallait pratiquer sans négliger le reste.
24 Guides aveugles ! Vous filtrez le moucheron, et vous avalez le chameau !
25 Malheureux êtes-vous, scribes et pharisiens hypocrites, parce que vous purifiez l’extérieur de la coupe et de l’assiette, mais l’intérieur est rempli de cupidité et d’intempérance !
26 Pharisien aveugle, purifie d’abord l’intérieur de la coupe, afin que l’extérieur aussi devienne pur.

« Seigneur, vient purifier mon cœur et ma vie, par ton amour »
Jésus continue ses reproches à ceux qui enseignent la Loi et aux pharisiens. Parce qu’ils donnent au Temple, 10 pour cent  de ce qu’ils gagnent, quand ils vendent les plantes de leur jardin (ce qu’on appelle la dime). Mais ils oublient ce qu’il y a de plus important : la justice, la bonté et la fidélité. C’est important de prier. C’est bon d’aider l’Eglise avec son argent. Mais il ne faut pas oublier de défendre les pauvres et les petits. Il ne suffit pas d’être juste soi-même. Il faut aussi lutter pour les droits de l’homme. Il faut enseigner nos frères, mais en étant bons pour eux. Par amour, et sans les forcer, ni les menacer. Les conseiller avec douceur, dans la bonté, comme Jésus. Etre fidèles à Dieu, mais aussi être fidèles à nos frères, à cause de Dieu, avec Jésus
Et pour expliquer cela, Jésus dit un proverbe : » Tu enlèves un moustique de ton eau, et  tu bois un chameau ! ». Jésus leur dit : » vous êtes des conducteurs aveugles. Vous allez faire tomber vos frères dans un trou ».
-Les juifs faisaient beaucoup d’ablutions, pour se purifier. Ils se lavaient toutes les parties du corps, avant de prier ou de manger. Mais ils ne lavaient pas leur cœur. Jésus leur dit : « vous êtes comme quelqu’un qui laverait l’extérieur d’un verre ou d’un plat, mais qui ne laverait pas l’intérieur ! Ce qu’il faut laver, ce n’est pas seulement votre corps, mais c’est  votre cœur. A quoi  cela sert de se laver avant de faire des prières, si votre cœur est plein de vols et de mauvais désirs ? ». Dieu regarde notre cœur. Avec l’aide de l’Esprit Saint, nous voulons lasser les mauvais désirs de notre cœur, pour changer notre vie.
A quoi, l’Evangile d’aujourd’hui nous appelle-t-il ? Comment Jésus nous aide-t-il à le vivre ? Comment ne pas être des pharisiens ?                                                  
    « Merci Seigneur, pour ta justice, ta bonté et ta fidélité »