samedi 20 août 2016

Marc 12,28-34 reprend les mêmes paroles :



Un enseignant de la loi voit que Jésus a bien répondu aux saducéens. Alors il s’approche  de Lui. Il lui demande : « Quel est le plus important des commandements ? ». Jésus lui répond : « Voici le commandement le plus important : écoute Israël, le Seigneur notre Dieu est le seul Seigneur. Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme, de tout ton esprit et de toute ta force. Et voici le deuxième commandement : tu dois aimer ton prochain, comme toi-même. Il n’y a pas de commandement plus important que ces deux là ». Alors l’enseignant de la loi dit à Jésus : ‘Maître, très bien ! Ce que tu as dit est vrai. e Seigneur est le seul Dieu, et il n’y a pas d’autres dieux que Lui. L’homme doit donc aimer Dieu de tout son cœur, de tout son esprit et de toute sa force. Et il doit aimer son prochain, comme lui-même. C’est beaucoup mieux, que d’offrir à Dieu des animaux, qu’on brûle sur l’autel. Ou de lui offrir toutes sortes de sacrifices ». Jésus voit qu’il a répondu avec beaucoup d’intelligence. Alors Il lui dit : « Tu n’es pas loin du Royaume de Dieu ». Et après cela, personne n’ose plus l’interroger.
« Seigneur apprends-nous à aimer »

Nous notons qu’il y a quelques petites différences, ce qui nous montre bien que Matthieu et Marc ont écrit, en pensant à ce que vivait la communauté, pour laquelle ils écrivaient. Cela veut dire que nous aussi, nous devons appliquer la Parole de Dieu à notre culture, et aux conditions dans lesquelles nous vivons aujourd’hui.
Chez Matthieu, les pharisiens cherchent à faire tomber Jésus. Ici chez Marc, au contraire, le scribe cherche vraiment, quelle est la volonté de Dieu. Il cherche à la comprendre et à la mettre en pratique. « Parce qu’il a vu que Jésus a bien répondu aux saducéens ». Souvent les pharisiens et les enseignants de la loi étaient contre Jésus. Et pourtant Marc nous dit que celui-ci, il cherche vraiment la vérité. Cela nous montre qu’il ne faut jamais classer les gens. Ni juger tout un groupe, en disant : ils sont tous comme ça. Chaque personne est spéciale. Il faut apprendre à regarder les gens, Chacun personnellement, comme il est. Pour voir leurs qualités, les admirer et les accueillir. Comme Jésus, qui répond avec bonté à cet enseignant de la loi. Et qui lui dit à la fin : « Tu n’es pas loin du Royaume de Dieu ».

Ensuite, Jésus reprend ces paroles de Moïse : « Ecoute Israël ». Pour aimer en vérité, la première chose, c’est de connaître la Parole de Dieu. Et pour cela, écouter ces paroles dans notre cœur.

Matthieu nous demande « d’aimer Dieu de tout notre cœur, de toute notre âme, et de tout notre esprit ». Marc ajoute : « de toute notre force ». Aimer Dieu c’est agir, faire le travail de Dieu, et aider nos frères. Pas un peu, mais totalement. Et le mieux possible. De toute notre force.  Et donc en faisant tous les efforts nécessaires pour cela. Et en nous formant, pour apprendre à mieux aimer.

Aimer notre prochain comme nous-mêmes, cela commence dans le mariage, comme nous l’explique Saint Paul (Ephésiens 5, 28) : « Que les maris aiment leurs femmes, comme ils aiment leur propre corps. Celui qui aime sa femme, c’est lui-même qu’il aime. Personne n’a jamais refusé son propre corps. Au contraire, on le nourrit, et on en prend soin ». Pas un peu mais totalement. C’est pourquoi, Paul ajoute : « comme le Christ le fait pour l’Eglise, puisque nous sommes les membres de son corps ». Cet amour que nous vivons entre mari et femme, nous le partageons avec nos enfants et nos deux familles. Et nous l’apportons, à ceux qui sont autour de nous.

Ces 2 commandements nous ont été donnés par Moïse. Nos frères et nos sœurs musulmans, eux aussi, connaissent Moïse. Ils le reconnaissent comme un prophète. C’est ensemble, que nous voulons aller vers Dieu, dans l’amour. Nous pouvons leur dire, comme Jésus a dit à ce maître de la loi : « Tu n’es pas loin du Royaume de Dieu «. Car eux aussi, ils disent, comme cet enseignant de la Loi juive, et comme Jésus lui-même : « Le Seigneur est le seul Dieu. Et il n’y a pas d’autre Dieu que Lui ».

Nous sommes chrétiens. Nous prions. Nous venons offrir le sacrifice de la messe, chaque dimanche. Nous accueillons la Parole de ce docteur de la loi : « Aimer Dieu, et aimer tes frères et sœurs, c’est mieux que d’offrir toutes sortes de sacrifices ». Jésus disait : « Si tu viens présenter ton offrande à l’autel… va d’abord te réconcilier avec ton frère » (Matthieu 5, 25). Rappelons-nous aussi l’histoire du Bon Samaritain : commentaire du 15° dimanche C, dans le livre n° 2 : Trinité p.232. Dans cette histoire, Jésus reproche au prêtre et au serviteur du Temple, d’avoir laissé le blessé sur la route. Parce qu’ils allaient offrir un sacrifice au temple, et ils ne voulaient pas être impurs en touchant un mort. Le sacrifice de la messe, c’est très important. Mais il faut d’abord aimer tes frères et tes sœurs. Sinon, qu’est-ce que tu auras à offrir à Dieu ? 
 « SEIGNEUR, merci de nous donner  tes yeux et ton cœur, pour aimer nos frères ».


Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire