vendredi 29 juin 2018

Jeudi 28-6-18 : LES VRAIS DISCIPLES (Mat 7, 21-29)



Ce n’est pas en me disant : “Seigneur, Seigneur !” qu’on entrera dans le royaume des Cieux, mais c’est en faisant la volonté de mon Père qui est aux cieux. Ce jour-là, beaucoup me diront : “Seigneur, Seigneur, n’est-ce pas en ton nom que nous avons prophétisé, en ton nom que nous avons expulsé les démons, en ton nom que nous avons fait beaucoup de miracles ?” Alors je leur déclarerai : “Je ne vous ai jamais connus. Écartez-vous de moi, vous qui commettez le mal !” Ainsi, celui qui entend les paroles que je dis là et les met en pratique est comparable à un homme prévoyant qui a construit sa maison sur le roc. La pluie est tombée, les torrents ont dévalé, les vents ont soufflé et se sont abattus sur cette maison ; la maison ne s’est pas écroulée, car elle était fondée sur le roc. Et celui qui entend de moi ces paroles sans les mettre en pratique est comparable à un homme insensé qui a construit sa maison sur le sable. La pluie est tombée, les torrents ont dévalé, les vents ont soufflé, ils sont venus battre cette maison ; la maison s’est écroulée, et son écroulement a été complet. » Lorsque Jésus eut terminé ce discours, les foules restèrent frappées de son enseignement, car il les enseignait en homme qui a autorité, et non pas comme leurs scribes.
« Seigneur, c’est sur toi que nous voulons bâtir notre vie »
1) Jésus continue son enseignement d’hier : il y a des gens qui enseigne la parole de Dieu et qui parlent très bien (par exemple dans les groupes de prière charismatiques). Ils disent même qu’ils font des rêves, et que Dieu leur parle. D’autres chassent les esprits mauvais, au nom  de Jésus. Ils font même des miracles. Mais tout cela ne prouve pas, qu’ils sont de vrais prophètes. Ce qu’il faut, c’est regarder ce qu’ils font. Est-ce qu’ils vivent, comme Dieu le veut ? Sinon Jésus leur dira : « je ne vous connais pas, allez loin de moi. Vous qui faites le mal »-
-Cela est vrai aussi pour nous. Nous n’avons pas à chercher des choses extraordinaires, à avoir des visions, ou que Dieu fasse des miracles pour nous. Jésus disait aux pharisiens (Mat 12,39) : »Dieu ne vous donnera aucun signe (ne fera aucun miracle), sauf celui de Jonas », c’est-à-dire le miracle de la Résurrection de Jésus, qui a passé 3 jours dans le tombeau, comme Jonas a passé 3 jours dans le ventre du poisson. Le 3° jour, Il est ressuscité. Nous n’avons pas besoin d’autres signes.
-L’épître aux hébreux explique (1,1) : « Autrefois, Dieu a parlé à nos ancêtres. Il a parlé par les prophètes plusieurs fois, et de toutes les manières. Mais dans ces jours qui sont les derniers, Dieu nous a parlé définitivement par son Fils». Nous avons toutes les paroles de Dieu qu’il nous faut, par Jésus, le chemin, la vérité et la vie. Nous avons l’Evangile, la Bonne Nouvelle qui nous rend heureux. Pourquoi aller chercher ailleurs ?
Nous n’avons même pas à faire de grands discours. Ce qui compte,  c’est de faire la volonté de Dieu notre Père, comme Jésus. Alors il sera avec nous, pendant toute notre vie. Et il nous reconnaitra, pour nous faire entrer dans le Royaume de Dieu.
2) Nous devons construire notre vie avec intelligence, comme celui qui construit une maison ; il faut des fondations solides. La fondation sur laquelle nous voulons construire notre vie, c’est Jésus Christ. 1° Pierre 2 Comment réussir notre vie ? C’est d’écouter la Parole de Dieu et de la mettre en pratique. Nous rencontrerons des tempêtes, nous aurons beaucoup de problèmes, de difficultés et de souffrances. Mais avec la force du Saint Esprit, nous pourrons résister. Mais est-ce que notre vie n’est pas construite sur le sable ? Comment aider ceux qui nous entourent, à construire leur vie sur la pierre solide de Jésus Christ ?
« Seigneur, tu es notre rocher. Merci de nous rendre solides dans la vie »
Donc à nous d’être intelligent, de l’intelligence de Dieu et de construire notre vie sur la pierre et non pas sur le sable. Qui est cette pierre sur laquelle nous voulons construire notre vie ? Nous le savons bien, c’est Jésus. Saint Pierre nous dit « Jésus est la pierre principale de la fondation de la maison que Dieu a construite »(1ère de Pierre 2, 7).  Comme nous le chantons souvent dans les psaumes : « Le Seigneur est mon Rocher ». Et Pierre continue : « … Approchez-vous de Dieu vous aussi comme des pierres vivantes, pour servir à la construction spirituelle de Dieu. Car vous êtes la race choisie de Dieu, les prêtres du Grand Roi, le peuple saint, la nation qui appartient à Dieu. Vous avez été choisi pour annoncer les grandes actions de Dieu qui vous a appelés à passer de la nuit à Sa lumière merveilleuse car Dieu a eu pitié de vous ». Dieu nous appelle donc à être, à la suite de Jésus, des pierres vivantes sur lesquelles nos frères et nos sœurs pourront construire leur vie. N’est-ce pas pour cela que Jésus a changé le nom de Simon en Pierre.
3) Matthieu 7, 28 : Jésus est vraiment le Sage et le Maitre. Il ne connait pas la Parole de Dieu, Il est lui-même cette Parole. C’est pour cela qu’Il n’enseigne pas comme les maitres de la Loi. Il parle de lui-même, de ce qu’Il est et de ce qu’Il a au plus profond de son cœur. Mais, est-ce que parfois, nous ne prenons pas l’Evangile comme un simple enseignement, comme un livre de sagesse parmi beaucoup d’autres ? Est-ce que nous nous laissons encore étonner par l’Evangile, est-ce que nous ne sommes pas trop habitués aux paroles de Jésus au point de ne plus avoir toute la force de chercher à les mettre en pratique ? Vivre sa Parole ?
 « Seigneur, merci d’aimer les pêcheurs, et de nous donner ta sagesse »

mardi 26 juin 2018

Mercredi 27-6-18 (Mat 7, 15-20) : L’arbre et ses fruits



Jésus dit à la foule : » Méfiez-vous des faux prophètes qui viennent à vous, déguisés en brebis. Au-dedans ce sont des loups qui mangent les autres. C’est à leurs fruits que vous les reconnaîtrez. Va-t-on cueillir du raisin sur des épines, ou des figues sur des chardons ? C’est ainsi que tout arbre bon donne de beaux fruits, et que l’arbre qui pourrit donne des fruits mauvais. Un arbre bon ne peut pas donner des fruits mauvais, ni un arbre qui pourrit donner de beaux fruits. Tout arbre qui ne donne pas de beaux fruits est coupé et jeté au feu. Donc, c’est à leurs fruits que vous les reconnaîtrez.        « Jésus protège –nous des faux prophètes »

Dans le monde, il y a plusieurs religions, mais il y a aussi de plus en plus  de faux prophètes : Des gens qui se lèvent et font leur propre groupe  religieux. Il y a de plus  en plus de sectes : ils prennent la parole de Dieu, mais ils la déforment et ils l’arrangent à leur manière. Ils trompent beaucoup de gens avec leurs cérémonies, et ils les conduisent dans des mauvais chemins. Et même parfois, ils s’imposent aux gens en leur faisant peur, pour prendre leur argent. Jésus savait tout cela. C’est pourquoi, il nous prévient. En même temps, il nous a donné le moyen de reconnaître  les vrais et les faux prophètes :nous les reconnaissons à leurs actions. Car « un mauvais arbre ne  peut pas produire de bons fruits ». Donc  à nous d’être intelligents. Quand les gens viennent nous parler de Dieu, regardons comment ils se  conduisent, et  quels conseils ils nous donnent. S’ils nous apportent  la paix et l’amour, alors ils viennent de Dieu. Car c’est cela, le fruit de l’Esprit Saint (tu peux relire Gal 5,22-24)
 Mais cet évangile s’adresse aussi à nous. Nous devons être les prophètes de nos frères, nous devons les conduire dans le chemin du Christ. Mais  pour cela il faut que nous portions de bons fruits, c'est-à-dire que nous nous conduisions comme Jésus. Et que nous aidions ceux qui souffrent, comme Jésus l’a fait.
« Merci Seigneur de nous faire porter du fruit »

lundi 25 juin 2018

Mardi 26-6-18 (Matthieu 7, 6 + 12-14) : Demandez et cherchez.



Jésus dit à la foule : « Ne donnez pas aux chiens ce qui est sacré ; ne jetez pas vos perles aux cochons, de peur qu’ils vous marchent dessus, puis se retournent pour vous déchirer. « Donc, tout ce que vous voudriez que les autres fassent pour vous, faites-le pour eux, vous aussi : voilà ce que disent la Loi et les Prophètes. « Entrez par la porte étroite. Elle est grande, la porte, il est large, le chemin qui conduit à la perdition ; et ils sont nombreux, ceux qui s’y engagent. Mais elle est étroite, la porte, il est resserré, le chemin qui conduit à la vie ; et ils sont peu nombreux, ceux qui le trouvent.
Jésus nous aime, il veut nous sauver. C’est pourquoi, il nous montre le chemin de la vie. Jésus dit : «Ne donnez pas ce qui est saint aux chiens sinon ils vont se retourner contre vous et vous dévorer. Ne jetez pas vos perles devant les porcs sinon ils vont marcher dessus ». Ces paroles semblent très dures. Il faut les comprendre à partir de l’histoire du peuple d’Israël. Il s’agit des viandes sacrées qui étaient offertes à Dieu au temple, en sacrifice et que les autres personnes ne pouvaient pas manger. Elles étaient réservées aux prêtres. Il ne faut donc pas les donner à manger aux chiens.
On sait aussi que les juifs ne mangeaient pas de porc. Les porcs se sont donc les païens. Ils ne peuvent pas comprendre la Parole de Dieu parce qu’ils n’ont pas été éduqués dans la foi. Ils ne connaissent pas l’Alliance de Dieu. Dans le Livre de l’Ecclésiastique (Si 22, 9-10) « Enseigner un homme qui n’est pas intelligent, c’est comme vouloir recoller les morceaux d’une bouteille cassée, c’est comme réveiller un homme très fatigué et qui dort. Quand tu auras fini de parler, il te demandera qu’est-ce que tu as dit»
Respecter les choses de Dieu. Pour cela, la première chose, c’est de savoir la grandeur de Dieu, de son amour et de sa parole. Il nous faut donc les respecter entièrement, et en toutes occasions. C’est pour cela Jésus  nous dit : « ne donnez pas les choses saintes aux chiens ».
LA REGLE D’OR : 12 : C'est pourquoi, tout de suite après avoir parlé du respect de Dieu, JESUS nous parle de l'Amour envers nos frères: "faites pour les autres, tout ce que vous voulez qu'ils fassent pour vous". C'est ce qu'on appelle la règle d'or. C'est la base de toutes les religions. C'est cela que nous devons faire ensemble: nous aimer les uns les autres, quelle que soit notre ethnie, ou notre religion. Nous mettre ensemble, pour aider ceux qui souffrent. A ce moment là, nous serons heureux ensemble, et nous nous entendrons. Nous vivrons dans la paix. Nous ne nous disputerons plus, parce que nous serons unis pour faire de bonnes choses.».  Moise disait : « aime ton prochain comme toi-même ».Cette loi est connue dans toutes les religions.C’est justement cela qui nous permet de nous entendre, avec les gens de toutes les autres religions, dans la paix. Et d’aimer tous les hommes. Car nous sommes tous enfants de Dieu.
LES 2 CHEMINS  n° 13-14  Mais il faut vraiment être décidé, pour entrer dans le Royaume de Dieu, car la porte est petite. Mais c’est la porte du Royaume de Dieu, la porte de la vie.
« Seigneur apprend-nous à aider nos frères, pour  aller vers toi »

dimanche 24 juin 2018

Lundi 25-6-18 (Mat 7,1-5) : La paille et la poutre



Jésus dit à la foule : « Ne jugez pas, pour ne pas être jugés ; vous serez jugés,de la manière dont vous jugez, on vous mesurera, de la mesure dont vous mesurez. Quoi ! Tu regardes la paille dans l’œil de ton frère ; et la poutre qui est dans ton œil, tu ne la remarques pas ? Ou encore : Comment vas-tu dire à ton frère : “Laisse-moi enlever la paille de ton œil”, alors qu’il y a une poutre dans ton œil à toi ? Hypocrite ! Enlève d’abord la poutre de ton œil ; alors tu verras clair pour enlever la paille qui est dans l’œil de ton frère ».
NE PAS JUGER : « Enlève d’abord la poutre de ton œil ». Avant de vouloir conseiller les autres, et de les aider à changer de vie, commençons par nous-mêmes ! Nous voyons facilement le mal chez les autres, mais nous ne le voyons pas en nous-mêmes. Nous voyons leurs défauts et les mauvaises choses qu’ils font, plutôt que leurs qualités et leurs bonnes actions. Avant de vouloir changer les autres, c’est notre façon de regarder les autres qu’il faut complètement changer. Et d’abord  la façon dont nous  nous regardons nous-mêmes comme Jésus. Nous prions pour que le Saint Esprit  nous apprenne à regarder nos frères en vérité, comme Jésus.
Naturellement, nous voyons plus facilement les défauts des autres que leur qualité, et même nous leur donnons facilement des mauvaises intentions et nous pensons qu’ils ont de mauvaises idées contre nous. L’homme est créé par Dieu et Dieu est plus fort que Satan. Par conséquent, le bien est plus fort que le mal. L’homme est bon. Mais c’est notre regard à nous qui est souvent mauvais. Il faut donc nous forcer à voir les qualités des autres, à regarder les bonnes choses qu’ils font.Ne pas en être jaloux, mais au contraire dire merci à Dieu. Au début c’est difficile. Mais si nous le faisons, peu à peu notre regard va changer et nous prendrons l’habitude de regarder nos frères comme Jésus.
Bien plus, il s’agit de reconnaitre Jésus dans nos frères. Jésus a été très clair à ce niveau. Il disait à ses apôtres : « Celui qui vous accueille, c’est Moi qu’il accueille... Tout ce que tu fais au plus petit de tes frères, c’est à Moi que tu le fais » (Matthieu 25, 35). Ce n’est pas toujours facile de nous entendre avec nos frères et nos sœurs, mais si nous arrivons à reconnaitre le Christ en eux alors nous arrivons à les aimer et à voir le bon côté de la personne.
Bien sûr cela ne nous empêche pas d’être intelligent et de reconnaitre le mal là où il est, ni de lutter de toutes nos forces contre l’injustice mais toujours avec bonté et amour, sans abaisser les gens et sans condamner. Car nous luttons contre le mal, mais pas contre les personnes. Pour cela, il nous faut faire attention à la façon dont nous parlons qui, souvent, écrase les gens et les découragent et les empêche de changer. Nous disons : c’est un voleur, c’est un drogué, c’est une prostituée. Ce n’est pas un voleur, c’est une personne qui a volé, c’est une personne qui s’est droguée ou qui se prostitue. Mais d’abord c’est une personne. Et quelque soit le mal qu’il a fait, il reste une personne, il reste fils ou fille de Dieu. Il est capable de changer et de recommencer sa vie.
Jésus nous dit « Ne jugez pas ». Le mot JUGER a deux sens : réfléchir ou bien condamner. Jésus ne nous empêche pas de réfléchir ni d’être intelligent, mais Il nous demande de ne pas condamner nos frères. Il faut juger les choses mais pas les personnes (pas les condamner). Les personnes il faut les regarder d’une façon positive, voir le bien  et ce qu’ils font pour les faire grandir. Donc Jésus nous dit « Ne jugez pas (les autres) et vous ne serez pas jugés (par Dieu) ». Un proverbe bambara dit : » Quand tu montres quelqu’un du doigt, n’oublies pas que tu as trois doigts qui sont tournés vers toi ». Saint Jacques explique (4, 12) : « Ne dites pas du mal les uns des autres. Qui es-tu pour juger ton frère ? »                                                               
« Seigneur, merci de changer  mon regard et mon cœur »

samedi 23 juin 2018

Dimanche 24-6-18 : 11° 0: Naissance de Jean Baptiste (Luc 1,57-66+80)



Quand fut accompli le temps où Élisabeth devait enfanter, elle mit au monde un fils. Ses voisins et sa famille apprirent que le Seigneur lui avait montré la grandeur de sa miséricorde, et ils se réjouissaient avec elle. Le huitième jour, ils vinrent pour la circoncision de l’enfant. Ils voulaient l’appeler Zacharie, du nom de son père. Mais sa mère prit la parole et déclara : « Non, il s’appellera Jean. » On lui dit : « Personne dans ta famille ne porte ce nom-là ! » On demandait par signes au père comment il voulait l’appeler. Il se fit donner une tablette sur laquelle il écrivit : « Jean est son nom. » Et tout le monde en fut étonné. À l’instant même, sa bouche s’ouvrit, sa langue se délia : il parlait et il bénissait Dieu. La crainte saisit alors tous les gens du voisinage et, dans toute la région montagneuse de Judée, on racontait tous ces événements. Tous ceux qui les apprenaient les conservaient dans leur cœur et disaient : « Que sera donc cet enfant ? » En effet, la main du Seigneur était avec lui. L’enfant grandissait et son esprit se fortifiait. Il alla vivre au désert jusqu’au jour où il se fit connaître à Israël.
« Seigneur, merci pour la vie que tu nous donnes »
 Jean Baptiste : Nous nous rappelons tout ce que nous savons de lui : Sa naissance miraculeuse avec Zacharie son père, la visite de Marie à sa mère Elisabeth, sa mort : tué par Hérode qui était saoul, pendant une fête, à cause d’une danseuse, etc.
Jean Baptiste est vraiment le plus grand des prophètes. C’est important que nous écoutions aussi sa Parole, et que nous cherchions à vivre comme lui. Jean Baptiste nous a donné beaucoup de conseils. Puis il nous a fait connaître. C’est Jésus qui peut nous aider vraiment à changer notre vie et à le suivre. C’est Jésus qui nous donne la force de vivre d’une vie nouvelle. Jean Baptiste est venu annoncer Jésus.

-Cet évangile nous montre la puissance et la bonté de Dieu, car les deux vont toujours  ensemble. Dieu a montré sa bonté à Elisabeth et Zacharie, en leur donnant un  enfant (58), eux qui étaient âgés et stériles.  Dieu est toujours proche de ceux qui souffrent. Il écoute nos prières. C’est pour cela que Zacharie dit merci à Dieu (64). Et à ce moment-là,  il peut parler  à nouveau.
Souvent nous disons dans la prière : « Dieu, écoute ma prière, Seigneur  vient à mon aide ». Nous croyons que Dieu nous écoute. Et que la puissance du Seigneur est sur nous,  comme elle était en Jean-Baptiste.
Que faire ? Comme Elisabeth et Zacharie nous vivons dans la foi, nous prions. Nous  suivons notre religion, comme Elisabeth et Zacharie qui ont circoncis leur enfant. Nous le servons  dans toute notre vie, dans l’action de grâce.
« L’enfant grandissait et son esprit se fortifiait » : c’est cela notre travail de parents, par rapport à nos enfants. Nos propres enfants, mais aussi les autres enfants qui sont autour de nous.
Comme Jean Baptiste, nous nous préparons dans la prière, pour annoncer la Parole de Dieu à nos frères,  et leur faire connaître Jésus.  Et pourprendre nos responsabilités dans notre peuple. (80)
« Seigneur, nous voulons être les prophètes d’aujourd’hui »
« Seigneur, aide-nous à vivre la naissance de nos enfants dans la foi, avec nos amis »
Aujourd’hui, nous  remarquons la bonté et la miséricorde de Dieu pour Elisabeth, en lui donnant un enfant. Nous relevons la fidélité de Dieu à sa promesse envers Zacharie. Et son amour pour Jean-Baptiste (« la main de Dieu était sur lui »). Nous disons merci à Dieu qui écoute nos prières, et qui nous fait grandir dans nos corps et nos esprits, comme Jean-Baptiste. Et qui est avec nous, dans toute notre vie.

Conclusions pratiques : Nous voyons l’importance de partager les peines, mais aussi les joies des autres, comme l’ont fait les voisins de Zacharie et Elisabeth.
Les gens disent à Elisabeth : »Personne ne s’appelle Jean dans votre famille….Mais Zacharie écrit : son nom est Jean ». N’est-ce pas un appel à ouvrir notre cœur et notre vie à tous ? Et à ne pas rester enfermés dans notre famille ? Depuis  notre baptême, nous sommes entrés dans la famille de Dieu. Nous sommes les frères et les sœurs de tous, sans refuser personne. Mais est-ce que beaucoup de chrétiens ne pensent pas surtout à leurs parents, en oubliant les autres ?
Nous réfléchissons à notre vie de couple et de famille, à partir de l’exemple de Zacharie et Elisabeth. Et à l’éducation des enfants. Comment ? Sans oublier les souffrances des couples stériles.
Zacharie et Elisabeth font circoncire leur enfant. Nos ancêtres nous ont laissé la circoncision, eux aussi. Et des cérémonies au moment de la naissance, et du 8° jour. Nous réfléchissons à nos coutumes et à nos traditions. Comment les vivre dans la foi, maintenant que nous sommes chrétiens ? Quelles coutumes garder, et quelles coutumes laisser ? Celles que nous gardons, comment les vivre dans le monde moderne ? Et quelles bonnes choses prendre dans la civilisation et la culture actuelle, pour pouvoir avancer ?
Dans nos CEB (communautés chrétiennes de base), est-ce que nous allons prier, fêter et conseiller nos frères et soeurs, dans leurs maisons, au moment des cérémonies traditionnelles, pour les rendre meilleures et les évangéliser : naissances, circoncisions, mariage traditionnel, enterrement et temps du deuil, levées de deuil, etc… ? Ou bien, est-ce que nous restons prier dans nos réunions, sans descendre dans le quartier ? Ou seulement à l’église, et en attendant jusqu’au moment des sacrements, après plusieurs années et quand c’est trop tard ? Jésus nous dit bien « Vous êtes le sel de la terre. Vous êtes la lumière du monde….Vous êtes la levure dans la pâte »
« Tous se mettaient à réfléchir » (n°66). Et nous, savons-nous réfléchir à notre vie ? Savons-nous voir les actions de Dieu dans le monde, pour lui dire merci ? Et les signes qu’Il nous adresse, pour mieux vivre notre foi ?
Enfin, rappelons-nous que les musulmans eux aussi, reconnaissent Jean-Baptiste comme un prophète (ils l’appellent Yahya). Comme nous, ils connaissent également les autres prophètes : Abraham, Moïse, Jacob, David, Salomon, etc…  Cet Evangile est un appel pour nous, à mieux nous connaître, et à avancer ensemble.
Nous voyons le sérieux et l’engagement de Jean-Baptiste. Son souci de conseiller les autres et de les aider à changer leur vie. Sa volonté de faire connaître le Christ qui nous libère et nous sauve.
Nous nous rappelons les différentes étapes de la vie de Jean-Baptiste :
•Déjà avant sa naissance, quand il a bougé de joie dans le ventre de sa mère, animé par le Saint Esprit, lorsque Marie est venue visiter Elisabeth (Luc 1, 44)..Reconnu Jésus
•Son enfance et son éducation dans la foi (Luc 1, 66 + 80),
•Son séjour au désert, dans la prière, pour se préparer à sa mission, 
 force et courage pour annoncer la Parole
•Son refus de l’argent et du pouvoir : il est vêtu de peaux de bêtes et mange des sauterelles,
•Sa foi qui le fait reconnaître, et annoncer Jésus : « Voici l’Agneau de Dieu, qui enlève le péché du monde »,
•Son obéissance pour baptiser Jésus,
•Son humilité. Il dit de Jésus « Il faut qu’il grandisse et que moi je diminue » (Jean 3, 30).   Vérité : pas moi
•Son courage pour conseiller les gens, sans peur, et les aider à se convertir (Luc 3) : les douaniers, les militaires, les pharisiens, tout le peuple,
•Sa force, son sens de la justice et l’amour de la vérité devant Hérode, qui le conduiront jusqu’à la mort.
•Son souci d’être sûr que Jésus est bien le Sauveur, promis par Dieu (Luc 7, 18-23)
« Seigneur, merci pour la vie que tu nous donnes »