L’ANIMATION DES ENFANTS DANS LA
RUE
Cette animation consiste d’abord à un suivi de ces jeunes, grâce à des contacts informels et des visites de
terrain chaque semaine, pour les connaître, créer des liens d’amitié, gagner
peu à peu leur confiance, sinon un travail en profondeur ne pourra jamais se
faire.
Il est nécessaire aussi de répondre
aux besoins de ces jeunes. Pour cela nous les accueillons à la paroisse
tous les mercredis, où ils peuvent se laver, laver leurs habits et se faire
soigner, au moins les premiers soins de santé dont ils ont souvent besoin. Ils
peuvent aussi rencontrer personnellement un éducateur qui les écoute. Ensuite,
nous tenons ensemble une rencontre de réflexion sur l’un ou l’autre de leurs
problèmes à partir de leurs réflexions, soit en partant des questions
spontanées, soit à partir de thèmes qu’ils ont choisis eux-mêmes : la drogue,
l’argent, le travail, etc. Ensuite nous leur offrons un repas. L’après-midi,
ils ont une activité sportive ou manuelle entre eux ou, si possible, avec les
jeunes du quartier. Ce qui leur permet de créer des liens et de se socialiser.
Nous n’avons pas de centre d’accueil où ils pourraient manger et être logés
en permanence. D’abord parce que nous n’en avons pas les moyens, mais aussi
parce que nous voulons rendre ces jeunes
responsables d’eux-mêmes : qu’ils acceptent les souffrances et les
difficultés de la vie dans la rue, dans la mesure où ils ont choisi cette façon
de vivre. Il faut qu’ils soient capables d’en supporter les conséquences.
Ensuite parce que ces jeunes font preuve de beaucoup de débrouillardise et
d’initiative. Nous ne voulons pas en faire des mendiants, ni des assistés. Cela
est très exigeant et il nous faut sans cesse maintenir un équilibre nécessaire
entre soutien et responsabilisation.
Nous offrons à ces jeunes trois
possibilités :
1. Retourner en famille. S’ils
l’acceptent, à ce moment-là nous cherchons à comprendre pourquoi le jeune a
quitté sa maison. Ensuite, un éducateur prend contact avec la famille pour
régler les problèmes afin que l’enfant soit bien accueilli et respecté et
puisse vivre à nouveau d’une façon épanouissante.
2. S’il n’est pas trop âgé et qu’il ne veut pas retourner en famille, nous
lui offrons la possibilité d’aller à
l’école. Nous sommes en contact avec un certain nombre de directeurs et
d’enseignants qui acceptent de suivre ces jeunes et de les former d’une façon
adaptée, en tenant compte de leur histoire passée et de leurs possibilités.
Certains peuvent aussi suivre des cours d’alphabétisation s’ils sont trop âgés
pour aller à l’école.
3. Pour les plus âgés ou ceux qui le veulent, nous proposons un temps d’apprentissage auprès d’un artisan pour
apprendre un métier.
Les filles sont assez peu nombreuses dans la rue, mais nous avons des
animateurs garçons et des animatrices filles. Le rôle de celles-ci étant très
important pour apporter une présence féminine, à ces jeunes loin de leurs
familles.
Nous travaillons avec d’autres ONG ou
associations et d’autres personnes prêtes à soutenir ces jeunes :
animateurs, adultes, familles d’accueil, enseignants, artisans, alphabétiseurs,
etc.
Nous regrettons cependant un manque
de coordination entre les différentes organisations travaillant pour les
jeunes dans la rue, et les possibilités trop limitées pour former nos animateurs, sans parler du manque de moyens. Mais
ce manque de moyen a au moins un aspect positif, dans ce sens qu’il oblige les
jeunes dans la rue aussi bien que ceux qui les aident, de compter d’abord sur
leurs propres moyens, et de chercher des possibilités d’actions simples, et donc adaptées aux réalités du pays.
Nous vous remercions pour le soutien que vous nous apportez.
Compte rendu réunion
Caritas 3-5-15
1)
En ce qui concerne les dons de Carême : Pour les
personnes à aider, choisir 2 musulmans
et 2 chrétiens pour chaque communauté ,
mieux
travailler pour faire vivre la charité en CEB, mouvement, paroisse durant les
temps de carême ,
être plus charitable envers les enfants de la rue les
talibés, prisonniers
Suggestion faire une réunion préparatoire en janvier pour mieux préparer le temps de carême
Notre dame et la pré catéchèse pour le moment aucune suite
2) revoir l’organisation de la journée Caritas :
manque de présence des jeunes et des mouvements,
mener une bonne
communication et une bonne information, insérer la journée Caritas dans le calendrier paroissial
3) Les projets dans les CEB : mener des projets,
travailler en collaboration avec les ONG, s’inscrire au niveau de nos
différents mairies
4) Lamine Touré nous a
sensibilisé en ce qui concerne les problèmes de la drogue : cibler
les personnes concernés pour les mettre en rapport avec l’association
SoppiDjiko,
les appuyer pour une réussite dans nos
quartiers : toutes les personnes dépendants sont bénéficiaires de la prise
en charge,
collaborer avec les services de santé et les
Associations de quartier
REFLEXIONS AU SUJET DE LA CARITAS
Nous devons remercier les personnes qui travaillent dans la Caritas, car
elles se sont engagées pour aider les pauvres et les nécessiteux. Mais cela ne
doit pas nous empêcher de réfléchir à l’orientation donnée à notre Caritas dans
le doyenné, ni aux façons de travailler. Il me semble qu’il y a une réflexion
en profondeur à opérer, car presque toutes
les actions de la Caritas sont orientées vers l’argent. Nous passons la
plus grande partie de nos réunions à organiser des fêtes (xawaré, ngel, yendoo,
concerts autres activités), et on ne s’engage pas dans la lutte contre la
pauvreté. On ne rencontre pas les pauvres, on discute dans nos bureaux. Et donc
on ne peut pas connaître leurs problèmes, ni les soutenir dans les actions
qu’ils veulent mener. La Caritas a encore l’idée que nous sommes au-dessus,
nous avons de l’argent et des moyens et nous nous abaissons vers les pauvres
pour les aider. Le résultat, c’est qu’on les humilie et qu’on les abaisse, au
lieu de leur faire prendre conscience de leur dignité. Et nous sommes les
premiers à y perdre, car les pauvres ont beaucoup de choses à nous enseigner.
De toutes façons, il ne s’agit pas de les aider d’après nos idées à nous, mais
de les rencontrer, de les accueillir, de les écouter, et de les soutenir dans
les actions qu’ils veulent mener eux-mêmes. Car ils connaissent les problèmes
de la pauvreté mieux que nous, puisque c’est eux qui vivent dans cette
situation, et non pas nous-mêmes. Mais ils ne sont pas présents dans nos équipes
Caritas.
Le deuxième problème, c’est le
problème de l’utilisation de l’argent. On fait des dons, par exemple 250
000 frs, dans les différentes paroisses de notre doyenné. Ce don est utilisé à
acheter des choses : du riz ou de l’huile, que l’on distribue. Quand on
n’emprunte pas de l’argent pour bénéficier de ces 250.000 fr, et on rembourse
l’emprunt sur cet argent, au lieu de l’utiliser comme on le devait. Tout est
consommé rapidement, quand ce n’est pas détourné. En tout cas cet argent ne sert
pas au développement du pays. Et il ne donne pas de moyens aux pauvres de s’en
sortir, et de prendre leur vie en mains. Pourtant ce proverbe chinois est bien
connu : « j’ai faim, ne me donne pas
à manger, mais apprends-moi à pêcher ». On doit bien constater que trop
souvent la Caritas, au lieu d’aider les gens à devenir indépendants, et de leur
donner les moyens de gagner leur vie dans la dignité, fait au contraire des
personnes aidées, des mendiants et des assistés. C’est tout le contraire de ce
que nous devrions faire. Cela entraîne beaucoup de mensonges, des gens qui
viennent demander de l’argent en inventant des faux problèmes, des gens qui
inventent des projets fictifs. Et ensuite, ils consomment tout l’argent
immédiatement.
Un autre problème, c’est qu’on n’a aucun
compte rendu des réunions mensuelles de la Caritas du doyenné. On ne sait
absolument pas ce qui s’y passe, on ne peut donc pas travailler dans le sens
indiqué. Et lorsque nous envoyons le compte rendu de notre Caritas paroissiale,
nous n’obtenons jamais de réactions, ni proposition, ni soutien. D’après les
échos que nous avons, la plupart des réunions du doyenné se passent en
recherche d’argent et en organisation de fêtes, et l’on ne sait jamais en quoi
cet argent est utilisé, car il n’y a pas de compte rendu financier. Il me
semble qu’une réunion de doyenné devrait consister d’abord à faire le tour des
différentes paroisses pour savoir les actions qu’elles ont menées, les évaluer
et les réorienter si nécessaire. Ensuite, voir les difficultés que les Caritas paroissiales
rencontrent, et chercher comment les aider à résoudre ces difficultés. Enfin,
proposer des formations et des projets à mener à la base, et en assurer le
suivi. Mais on n’entend jamais parler de cela.
Le quatrième point, c’est le problème
de la formation. Il n’y a aucune réunion de formation pour mieux comprendre
les problèmes de la société, et chercher comment y répondre d’une façon
adaptée. Ce manque de formation et de réflexion me semble également très grave.
Enfin il nous faut lutter encore contre la
mentalité de certains chrétiens, qui pense plus à profiter de la Caritas, qu’à la soutenir
pour aider les plus nécessiteux. Un seul exemple, pendant le Carême, des gens
ont fait des dons en argent, en habits, ils ont apporté de l’huile, du riz et
du sucre. Mais certains demandent que cela soit distribué dans les CEB,
uniquement aux chrétiens. Est-ce que les Caritas c’est pour aider les seuls, chrétiens,
ou est-ce l’action des chrétiens pour aider les nécessiteux ? Bien sûr il faut
aider les nécessiteux chrétiens mais aussi, et tout autant, les nécessiteux
musulmans, sans faire de différence. A l’image de Dieu notre Père, et à la
suite de Jésus Christ Lui-même. Nous ne regardons pas la religion des gens, pas
plus que leur ethnie, mais leurs problèmes. Au Sénégal, il y a au moins 90 % de
musulmans. Par conséquent lorsqu’on distribue ce que nous avons pour aider les
pauvres, 90 % devraient aller aux nécessiteux musulmans. C’est une question de
justice et d’égalité. Mais cela ne se fait jamais.
Quelques propositions d’actions
Trop souvent, la Caritas travaille toute seule avec ses petits moyens, au
moins au niveau paroissial, et également du doyenné. Le résultat c’est qu’il
n’y a pas d’actions efficaces. « Un
seul doigt ne peut pas ramasser un caillou par terre ».
Il nous semble donc essentiel de
travailler, d’abord avec les CEB. C’est pour cela que notre Comité
paroissial à Pikine se compose essentiellement des délégués à la charité de
chacune des CEB. C’est avec ces CEB que l’on peut voir des actions à mener.
Encore une fois, pas seulement des distributions, mais d’abord des projets. A
Pikine, nous avons demandé à chaque CEB de lancer un petit projet de
développement cette année (petit élevage de poulets, culture sur table…). Et
lorsque des nécessiteux viennent à la paroisse, avant de les aider, nous les
envoyons d’abord dans les CEB. C’est la CEB qui doit les aider en priorité. Si
le poids est trop lourd, lorsqu’ils ont d’abord fait quelque chose avec leurs
moyens, la Caritas paroissiale vient compléter et prolonger l’action. C’est
important, car nous ne pouvons pas connaître tous les gens qui viennent
demander de l’aide. Ni savoir s’ils disent la vérité. C’est pourquoi, nous les
adressons d’abord à la CEB de leur quartier.
Notre Caritas paroissiale cherche aussi à travailler avec la paroisse. Pas seulement pour les efforts de
carême, pour les xawaré ou pour récupérer l’argent, mais pour donner cette
dimension de la charité à toutes les activités paroissiales, conformément au 3°
Plan d’Action Pastoral. Ne pas seulement demander aux paroissiens de participer
aux activités qui rapportent de l’argent, comme les soirées de gala et de
kermesse. Mais aussi participer activement à la Journée des malades, aller
visiter et prier avec les malades et les personnes âgées, au dimanche de la
Miséricorde.
Nous cherchons à travailler aussi
avec les mairies. Par exemple, nous sommes intervenus auprès d’une mairie
pour qu’elle clôture le bassin de rétention, parce que plusieurs enfants
s’étaient noyés. Nous sommes également intervenus lorsque les agents municipaux
étaient en grève, suite à la mise en place de l’Acte 3 de la Décentralisation,
et que les élèves ne pouvaient plus avoir des documents pour les examens. Nous
sommes intervenus aussi, et nous avons travaillé avec les mairies pour les
assises foraines, afin de permettre aux enfants qui n’avaient pas de document
(actes de naissance, etc.) de pouvoir s’en procurer.
Enfin nous travaillons avec les ONG
présentes à Pikine et les différentes associations. Par exemple EQUITAS,
une ONG canadienne qui soutient la formation des femmes, ou Soppi Jikoo pour le
soutien aux drogués et à leurs familles. Nous travaillons avec la Maison de la
Femme et les boutiques de droit. Nous intervenons dans les formations, dans les
dispensaires et auprès des conseils municipaux de nos différentes mairies, sur
la question de la régulation des naissances, avec l’ONG Médecins du monde. Nous
avons envoyé des délégués à différents séminaires, en particulier sur les
violences faites aux femmes. Il nous semble que c’est cela le plus important,
dans le travail de la Caritas.
Cela n’empêche pas l’aide directe aux
nécessiteux. Pendant le carême, nous avons en particulier donné des
appareils, fauteuils, béquilles etc. à un certain nombre de handicapés, et pris
en charge à l’hôpital des opérations qui coûtaient très cher. Nous apportons
des soutiens aux personnes frappées par un décès n’ayant pas les moyens de
rapatrier le corps au village, aux prisonniers pour qu’ils puissent rentrer
chez eux, aux émigrés et aux étrangers pour qu’ils puissent avoir les papiers
nécessaires pour avoir un travail de gardien, sans parler de tous les problèmes
de logement, de nourriture, de maladies etc. Comme chaque année, nous avions
une marmite de carême où les gens pouvaient venir déposer leurs dons. Et en
plus, nous avons demandé aux chrétiens, chaque dimanche, d’apporter quelque
chose : un dimanche du riz, le suivant du sucre, le suivant de l’huile, le
suivant des habits. Ces choses sont remises aux CEB, pour aider les plus
nécessiteux des quartiers. Mais nous contrôlons les choses, et nous demandons
la liste des gens qui ont été aidées, en veillant à ce qu’il y ait un nombre de
musulmans parmi eux. Ce qui nous semble important, c’est que toutes les
personnes de bonne volonté puissent participer à cet effort. Nous avons
contacté également les écoles de notre paroisse, pour qu’elles proposent aux
élèves un soutien et une aide aux nécessiteux. Sans nous limiter à demander de
l’argent, mais en cherchant à faire comprendre ce qu’est la Caritas. Et à
éduquer les élèves, non seulement à la charité, mais aussi au développement..
A ce niveau il nous semblerait absolument nécessaire d’avoir un plan d’action de la Caritas pour le
doyenné, dans le cadre du 3ème Plan Pastoral. A Pikine, notre Caritas a
pris une place très active dans la mise en place du Plan Pastoral de la
paroisse.
Une chose qui nous semble manquer très souvent, ce sont les comptes rendus financiers. On fait des activités mais on ne
fait pas de compte rendu sur l’utilisation de cet argent, à ceux qui ont
participé à l’action, Cela est très grave, et décourage les bonnes volontés.
Il faudrait revoir aussi l’organisation
de la Journée Caritas. Trop souvent, tous les efforts et tout le temps sont
consacrés à la préparation du repas, qui permettra de gagner de l’argent. A
Pikine, nous avions prévu dans l’après-midi une journée culturelle, pour
expliquer ce qu’est vraiment la Caritas, avec des chants, des danses, des
sketchs etc. avec la participation des chorales et des mouvements d’action
catholique. Mais toutes les énergies ont été centrées sur le repas, et rien de
cela n’a été fait. Il a même fallu pousser les gens à préparer
une Eucharistie vivante et significative, pour cette journée là, et non pas se
contenter d’une messe « ordinaire ». Ceci est vraiment regrettable. Encore une
fois, on a perdu l’essentiel/ On ne sait plus ce qu’est une journée Caritas.
Il serait souhaitable que les membres du bureau du doyenné de la Caritas
fassent le tour des paroisses pour
voir ce qui s’y passe effectivement. Pour cela, il faudrait qu’ils soient
eux-mêmes formés et qu’ils aient vraiment compris ce que doit être la Caritas.
Je ne suis pas sûr que le message du Pape pour le carême a été effectivement
non seulement lu, mais réfléchi et travaillé dans les Caritas de notre doyenné.
Et que cela ait abouti à des actions concrètes. Pas plus d’ailleurs que le
message de janvier : « non plus
esclaves mais tous frères ».
Il est important de nous mettre au travail, tous ensemble. Dans l’amour
universel du Père, à la suite de Jésus, avec la force de l’Esprit. Bon courage
à nous tous !
Réunion
Caritas dimanche 01 février 2015
Réunion Caritas
dimanche 01 février 2015
|
En ce qui concerne Pencum Mariama, elles ont différentes commissions : traiteur en cas de mariage ou baptême, commerce : vente de miel, couture pour
les écoles qui ont besoin des blouses. Comme souhait : qu’elles travaillent
avec les mairies, pour plus de visibilité.
Pour les bassins de rétention, voir la mairie concernée pour les
sensibiliser sur les dangers et les risques du manque de protection des
bassins. Mais aussi parler avec les parents pour qu’ils veillent sur leurs
enfants à la maison.
Sur l’entente CadaCar, voir leur
programme de set setal(nettoyage du
quartier) dans les différentes mairies.
Demander des renseignements pour y participer.
Semaine des
malades : rendre
visite aux malades, prier avec eux, conseiller leurs familles , travailler avec
les accompagnateurs des malades, prier dans la maison d’un malade durant cette
semaine. Jeudi prochain : faire la réunion de la CEB chez un malade.
Mercredi 11 février : messe dans les 2 églises, et sacrement des malades. Pèlerinage
le 15 février à Popenguine.
La journée Caritas, le dimanche 01 mars avec comme thème : « Une seule famille humaine, de la nourriture pour
tous ». Faire une bonne information sur la journée. Repas
par les femmes, responsables :
Jeanne et Sileynie, boisson Lambert. Inviter les chorales pour un mini concert : Pour Thiaroye
Laurent et Lambert, pour Pikine Fernand
et Michel. Demander aux CV AV, Scouts et
Guides de présenter des sketches (théâtre)
sur le thème. Pour la
messe : prière universelle, voir Paul ; présentation d’un théâtre
religieux lors de la messe par les enfants de la catéchèse ; offertoire :
procession des délégués Caritas avec riz, médicaments, habits et outils,
responsables Emilie et Jeanne ; aux annonces : présentation des
actions et projets de la Caritas paroissiale. Animation des Messes : Thiaroye samedi et dimanche responsable Lambert. Pikine samedi et
dimanche Michel et Fernand
Propositions pour le Carême : Concert
Caritas, don de sang et consultation gratuite, Quête pour Caritas troisième
dimanche du mois à la paroisse, un pourcentage sur chaque activité au niveau du
centre,…
Offrandes de
Carême par les fidèles à l’offertoire : 1° Dimanche, 22-2 : argent
pour achat de médicaments. Riz. 1-3. Huile. 8-3. Sucre. 15-3. Habits.
22-3 :
Divers : payer obligatoirement les cartes du doyenné pour les CEB qui restent.
Travailler avec les mairies pour ce qui concerne les nécessiteux,
les projets, et pour avoir des badièni gox (marrraines) chrétiennes dans nos quartiers.
Lire la lettre envoyée aux CEB avec tous en réunion, et passer à l’action
Répondre aux questions préparatoires au Synode sur la famille (adultes, jeunes
et enfants) avant la fin du mois.
- Célébration diocésaine de la Journée Caritas, le 1er mars à Fadiouth
Célébration diocésaine de la Journée Caritas, le 1er
mars à Fadiouth « Le
dimanche 01er mars 2015, deuxième dimanche de carême, nous célébrons la Journée
Diocésaine de Caritas sur l’ensemble du territoire de l’Archidiocèse de Dakar,
avec comme point focal, la Paroisse Saint François Xavier de Fadiouth »,
informe le Directeur de Caritas Dakar, Abbé Alphonse Biram Ndour. Cette journée
de solidarité et de partage en faveur des plus démunis est placée sous le thème
: « Une seule famille humaine, de la nourriture pour tous ». Une neuvaine
préparatoire est initiée du 20 février au 1er mars 2015.
Plusieurs objectifs
sont placés au cœur de cette journée : la prière et la louange à Dieu pour tous
les biens dont il nous comble, la sensibilisation sur le devoir de charité et
de solidarité et la mobilisation de fonds pour mieux répondre aux besoins des
nécessiteux, une mission chère à l’Eglise.
« Chaque
jour, se pressent à nos portes à la Caritas nombre de personnes souffrant de
tout et qui espèrent, ne serait-ce qu’une solution partielle à leur souffrance
», écrit Abbé Alphonse Ndour dans une circulaire envoyée au curés de paroisses,
directeurs d’écoles et autres structures de l’archidiocèse.
Il souhaite
la mobilisation non seulement des paroisses mais aussi de toutes structures et
services d’église de l’archidiocèse, particulièrement les écoles, les collèges
et autres établissements « pour que des moments de sensibilisation et de
collectes de fonds soient organisés pendant ce temps de carême, en vue d’aider
la Caritas diocésaine à réaliser sa mission ».
Au cœur de
cette journée, si importante pour la Caritas diocésaine, son Directeur rappelle
le grave devoir de solidarité et de communion, signifiée par la quête impérée
de ce deuxième dimanche de carême et appelle à une « générosité qui traduise
notre foi et inventive ».
Pour cela,
enfin, la Caritas compte sur la mobilisation massive de tous les fidèles pour
participer activement aux activités organisées par les Caritas paroissiales à
l’occasion de cette journée. « Ces diverses activités tenues localement
permettront de soutenir la Caritas diocésaine et la continuité du secours
d’urgence pour les plus faibles au niveau paroissial », explique le Directeur
qui invite à privilégier cette journée de solidarité et de mobilisation en
faveur de la Caritas.
JOURNEE
CARITAS PAROISSIALE
|
Chères frères et sœurs en Christ, hommes et femmes de bonne
volonté. Cette journée Caritas paroissiale est célébrée ce dimanche 08 mars. Elle vise comme objectifs
principaux.
·
La sensibilisation des chrétiens et des hommes de
bonne volonté sur leur devoir de charité et de solidarité avec les frères dans
le besoin.
·
La levée de fonds pour l’appui au fonctionnement de
notre Caritas dans sa mission d’aide aux nécessiteux.
Le thème de
cette journée UNE SEULE FAMILLE HUMAINE DE LA NOURRITURE POUR TOUS.
UNE SEULE FAMILLE HUMAINE : Nous
devons la vivre dans le partage, la solidarité. Ainsi l’initiative qui a été
prise durant ce temps du carême tous les dimanches de faire la collecte de
l’argent pour l’achat des médicaments, de l’huile, du sucre, du riz, des habits
en vue de mieux soutenir nos nécessiteux.
LA NOURRITURE POUR TOUS : être
frère de tous, travailler avec les délégués de quartier, les imams, les mairies,
collaborer avec l’0.N.G équitas qui lutte
pour le respect des droits humains surtout les femmes vulnérables et la régularisation des actes de naissances,
formation et collaboration avec soppi jiko sur les drogues.
Comme
financement de projet menuiserie aluminium avec Laurent et Manu, l’appui pour la mise en place d’un restaurant à
quelque Centre-Africain, l’assistance à la naissance de Pentium Mariama qui
dans le domaine de traiteur, couture commerce.
Sensibilisation
pour une clôture des bassins de rétention mairie djiddah thiaroye kao.
Conscientisation
pour participation active de nos CEB dans les programmes de set – setal menées
par l’entente cadakar dans les mairies.
Participation
et collaboration avec les accompagnateurs
des malades lors de la messe des malades.
Merci de
votre attention
Comme
slogan : je participe en achetant un plat ou une bouteille
boisson pour donner à tous de la nourriture.
Compte-rendu
de la Réunion Caritas
Dimanche 21
décembre 2014
Ordre du
jour
I.
Compte rendu réunion des délégués
de la mairie
II.
Projets dans chaque CEB
III.
CMU / caisse de solidarité
IV.
Visite des délégués Caritas vers les imams, délégués de quartier, service
social
V.
Situation financière les cartes et t- shirt
VI.
Divers
Pour le compte rendu le délégué doit
participer à la réunion communautaire, et être au courant de
ce qui passe à la mairie. Les communautés doivent travailler avec les mairies
sur les points suivants
Savoir les activités
qui se font à la mairie
Participer aux différentes
actions qui se développent dans la
mairie
Proposer des projets et
demander s’il y a des formations pour y participer
Travailler avec les
services sociaux
En ce qui concerne les projets dans les CEB chercher un responsable pour chaque projet
pour une bonne réussite, sensibiliser les responsable des CEB, rendre visite
aux CEB qui ne participent pas aux réunions Caritas. Dans les programmes
d’activités, penser au projet de développement, et l’aide aux nécessiteux
Ensuite la CMU/ caisse de solidarité : les démarches sont effectuées, dans les paroisses comme Mbour ou
Martyrs. Pour avoir les papiers il faut une caisse de solidarité CMU création
d’une mutuelle
Pour les visites des délégués Caritas vers les imams et chefs de quartiers, le recensement
est en train de se faire mais aucune
action sur le terrain. Beaucoup de représentant Caritas ont souligné qu’il y a
de noimbreux délégués, d’où il leur a été signalé de rencontrer ceux qu’ils
peuvent le maximum voir.
Enfin pour les cartes nguel
doyenné et les t-shirt
l’assemblée tous à l’unamité ont demandé que les communautés restantes
s’acquittent de leurs dettes, mais aussi que l’ancien bureau fasse une situation claire de ces cartes et t-shirts.
PV DE LA REUNION DU 16/08/2014
ORDRE DU JOUR
A/Compte rendu des activités, réunions ou informations
portant sur nos rencontres.
B/Plan d’hivernage
C/Recherche de solution sur la violence pendant nos
rencontres
D/ Plan d’action 2014-2015
E/Divers (fête Patronale)
Début réunion 10
heures 05 avec 07 personnes parmi
lesquelles le Père Armel. La rencontre a commencée par une prière : Parole
Biblique ; la Multiplication du Pain opérée par le Christ.
Informations :
1) Visite de Déguène
DIOUF, envoyée par le Ministère de la Femme dans la Paroisse NDCV. L’entretien
porte sur le travail de la Caritas : les moyens financiers et humains, le
plan de travail de la Caritas, d’où provient l’aide.
2) Invitation de Luc
Baudoin GOMIS à la “ journée rencontre ATD Quart Monde“ qu’il organise le
Samedi 23/08/2014 à partir de 09 heures
3) le Projet « PENCUM
MARIAMA » appelle encore les femmes à les rejoindre. Adhésion 500F/ elles
s’investissent dans trois Domaines : Cuisine (pour les cérémonies ;
gâteaux et autres), Couture (tenues pour les écoles), Commerce (vente de
tissus et pagnes)… formation assurée.
4) Le projet de
Laurent MENDY et Emmanuel NDIAYE sera financé. Caritas exhorte Laurent et Emmanuel
à former des apprentis. Modalités de remboursement : début dans 06 mois (
à compter du mois d’Aout 2014) : 10 000Fr par mois soient 25 mois.
5) Léonard de la CEB
Gazelle souhaite lui aussi l’aide de Caritas : projet déjà déposé
B/Plan
hivernal
Faire le tour des
CEB pour recenser les lieux et maisons facilement inondables. Quant à l’utilisation du
motopompe : verser une caution de 2500 Fr pour l’entretien etles réparations,
trouver un moyen de transport de la motopompe (remorquer) et ensuite acheter le
carburant (gasoil).
Les différents délégués des CEB sont chargés chacun en ce qui le concerne d’informer les
élus de sa commune, de leur parler de la motopompe, et des modalités de son
utilisation.
C/ Recherche de
solutions sur la violence
Sensibiliser la
jeunesse sur le danger de l’utilisation des armes, et surtout de consommation
abusive de l’alcool pendant nos rencontres. Organiser des journées avec comme
thème : la non violence. Avertir sévèrement les gens par communiqué à l’approche de nos
événements : soirée, kermesse … risque de prison pour les responsable de
violences pendant nos manifestations.
D/ Plan d’action 2014-2015 : AJOURNE à la prochaine réunion
Rappel : Les
différents cas de nécessiteux à aider : les personnes doivent être aidées en
premier lieu dans nos CEB, avant de les porter au niveau paroissial.
Autre rappel :
penser aux rapports d’activités non déposés. Pour Caritas c’est déjà fait.
Le Père Jean Claude
Angoula liste les limites qui freinent la pastorale sociale de Caritas
|
Par SEDICOM | Apparu le:2013-12-11
|
Pour lui, ces limites sont essentiellement au niveau
des moyens humains, financiers et matériels. C’est ce qu’il a soutenu dans sa
communication dans le cadre du séminaire sur la pastorale sociale de l’église
organisé par Caritas Dakar, le mardi 10 décembre à Dakar.
|
Après avoir exposé sur les motivations évangéliques et les enseignements
du magistère de l’église catholique sur l'identité et la mission de Cariats,
le Père Angoula s’est penché sur les limites des activités de cet instrument
de la pastorale sociale de l'église.
Sur le plan humain, la principale limite se trouve à la fois sur la
position attentiste des agents de Caritas et l’indifférence des fidèles pour
s’engager dans ce projet pastoral de l’église. Pour lui les agents de Caritas
ne doivent pas "attendre que le pauvre s’adresse à eux ou demande une
aide mais plutôt aller vers eux, agir avec eux et non à leur place". Il
a également ajouté qu’il faut que les prêtres, les diacres et les religieux
et religieuses s’engagent davantage « même avec leurs exigences communautaires
et congrégationnelles ».
Sur le plan matériel et financier, il a déclaré : « Tout le monde sait
que les demandes sont supérieures aux ressources disponibles ».
Le Père Jean Claude a soulevé, en outre, d’autres difficultés, comme le
schéma pyramidal et clérical traditionnel qui fait que tout se décide à
partir du haut et que le clergé monopolise à la fois le savoir, le savoir et
le pouvoir de Caritas. Il suggère de revenir au schéma communautaire et à la
communion interpersonnelle.
Le conférencier aussi soulevé la question de l’absence de critères
suffisants selon lesquels on peut apporter ou refuser une aide à certains
nécessiteux. Il a expliqué qu’« il existe dans nos paroisses, dans les
quartiers et villages, des catégories de nécessiteux qui ne bénéficient pas
d’aide de la part des communautés chrétiennes ou de Caritas ».
Le manque de coordination des actions au niveau des communautés
ecclésiales de base et niveau de la paroisse, constitue à ses yeux un
handicap. Surtout que, selon lui, les dimensions des paroisses peuvent être
un handicap à l’action de Caritas parce qu’on ne « voit les besoins de ceux
qui ne sont pas proche des paroisses ou ne viennent pas à la paroisse ».
Le Père Angoula s’est montré convaincu que la Caritas est « victime du
langage de vérité », tenu dans les coulisses mais qui n’arrive pas aux
instances décisionnelles pour provoquer le changement.
Il a enfin dénoncé le mythe créé autour de Caritas et formulé à l’endroit
de l’assistance la recommandation suivante : « Il faut reconnaître le poids
de nos propres résistances qui contribuent à bloquer les dynamiques
entrepreneuriales de Caritas par des pratiques gestionnaires où les exigences
de régulation pastorale, les visées de promotion humaine disparaissent
derrière les stratégies visant à renforcer les querelles interpersonnelles ».
Pour « guérir » la Caritas de ces limites, le père Jean Claude pense que
chaque chrétien doit se sentir acteur de la pastorale sociale de l’église : «
Il faut se dire une chose : tout chrétien est acteur de la pastorale sociale
de l’église, et aussi de ses œuvres. Tout chrétien est concerné par Caritas
», a-t-il déclaré. Toutefois, « nous ne devons pas nous confondre aux
fonctionnaires véreux qui n’ont aucun risque à courir dans les bureaux
administratifs. Avec Caritas, la crédibilité et le pertinence du message
évangélique sont soumises à ride épreuve », a-t-il conclu.
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Comment travailler
dans la Caritas et les commissions ?
L’année dernière, nous avons cherché à mettre en place les
Commissions dans chacune de nos paroisses. Cette année, nous avons élaboré des
plans d’action. Mais il nous reste à voir maintenant : comment mettre en
pratique ces plans d’action. Car trop souvent nous en restons à la théorie et
aux idées générales.
Dans une paroisse, la Commission de Pastorale sociale (Caritas) a décidé comme action pour le mois
de mars d’agir contre l’insalubrité. C’est une très bonne idée, car il ne
suffit pas d’aller donner de la nourriture ou de l’argent aux malades. Il faut
lutter contre les causes des maladies et agir pour que les gens soient en bonne
santé.
L’action prévue a été expliquée à tous les paroissiens au
moment des annonces. Ce qui est absolument nécessaire. Ce ne sont pas les seuls
membres de la Caritas ou des Commission qui doivent agir, c’est tout le monde.
Ce sont tous les chrétiens qui doivent chercher à aimer leurs frères comme
Jésus.
Ensuite, cette action a été discutée en CEB (ou CCB = Communautés de village ou de
quartier), ce qui est normal. C’est la CCB qui est la base de la vie
chrétienne, comme l’indique son nom : « Communauté Chrétienne de Base ». Mais
tout de suite, les problèmes se sont posés.
Pourquoi ? Parce qu’on s’est contenté de choisir un thème
d’action, sans préciser les actions concrètes à réaliser, les méthodes à
utiliser, les moyens à notre disposition, les personnes ressources sur qui nous
appuyer, etc…
Donc, on est resté à la
théorie, sans pratique et sans passage à l’action.
Les gens ont dit : On veut bien nettoyer nos cours et la rue
devant nos maisons, mais où va-t-on mettre les saletés ? Si on va les jeter sur
le tas d’ordures, on ne fait qu’augmenter la pollution.
On veut bien nettoyer les caniveaux, mais dès le lendemain
les gens vont recommencer à y jeter leurs ordures, parce qu’ils ne sont pas
éduqués.
Nous, les chrétiens,
nous sommes trop peu nombreux. Même si nous nettoyons nos maisons, les autres
ne vont pas le faire.
C’est à toutes ces questions qu’il aurait fallu d’abord
réfléchir en réunion, pour proposer des
moyens d’actions précis :
Comment mobiliser
notre quartier ? Par exemple, pour cela, passer par le chef de quartier et
les autorités locales, contacter les différentes associations du quartier, en
particulier les jeunes.
Où trouver les outils nécessaires pour cela : en utilisant
ceux que nous avons déjà.
Sur quelles personnes influentes du quartier nous appuyer
pour faire comprendre aux gens l’importance de cette action ? Quelles méthodes
utiliser pour les convaincre ? Et d’abord que chacun des membres de la CEB en
comprenne l’utilité et en parle à ses voisins.
Qui va contacter les services de voirie et de nettoyage,
pour venir enlever les ordures ? Etc…
Le même problème
s’est posé pour la Commission « Justice et Paix ».
Un de leurs membres a été mordu par un chien. Ils ont alors
décidé de lancer une action contre les chiens errants. C’est une bonne idée,
qui est partie d’un problème concret qui s’est posé dans la Communauté.
Mais la Commission s’est contentée de dire aux annonces : «
Ce mois-ci, nous allons lutter contre les chiens errants ». Mais elle n’a pas
prévu comment expliquer l’importance de cette action dans les réunions de CCB
ou de Mouvements : comment faire pour responsabiliser les autres personnes,
avec qui agir, quels moyens utiliser, etc…Par exemple, contacter les chefs de
quartier, les imams, le service vétérinaire…
Les gens ont dit : «
On veut attraper ces chiens, mais qu’est-ce qu’on va en faire ? Est-ce que nous
n’aurons pas des problèmes ? » ... Et ils n’ont rien fait. Une bonne idée est
restée lettre morte. C’est vraiment très dommage !
Comment faire une réflexion en
Caritas?
1. On commence par faire la liste des souffrances et manques
de charité dont nous sommes témoins autour de nous.
1° Réunion :
ACTION
1)voir : On
choisit un seul exemple parmi toutes les situations qu’on a trouvées :
une chose précise et concrète, qui nous touche directement
et sur laquelle nous pouvons agir.
On en cherche les causes et les conséquences
2. Réfléchir à partir de la Parole de Dieu : On se
demande
1) que nous dit la
Parole de Dieu et l’enseignement de l’Eglise sur cette question ?
2) si Jésus était là, que ferait-il (à partir de ce que nous
savons de sa vie) ?
3. Agir : qu’allons-nous faire, nous-mêmes, avec les
petits moyens que nous avons, pour enlever cette souffrance et apporter la
charité ? Avec quelles personnes (chrétiennes ou non) allons-nous agir ?
2° Réunion :
EVALUATION
1. Qu’avons-nous fait ? Nous l’expliquons le plus
complètement possible.
2. Quels changements cela a amené dans le cœur et dans la
vie des gens ? Changements de mentalité (les idées) et changement de vie (les
comportements). Quelle aide concrète avons-nous apportée (à tous les niveaux)
3. En quoi le Royaume de Dieu a grandi par notre action : Le
Royaume de Dieu est un Royaume d’amour et de partage, de justice et de paix, de
vérité et de respect,
: A chaque fois que nous faisons grandir l’amour et le partage, la justice, la paix,
l’amour, la charité et le respect, la vérité et la joie, le Royaume de Dieu
grandit.
4. En quoi notre action a continué le travail de Jésus ?
5. Comment allons-nous continuer notre action pour la rendre
meilleure et en faire profiter davantage de gens ?
N.B. Si nous n’avons rien fait, pourquoi ? (Action trop
difficile, mal préparée, paresse, manque
d’entente…). ?Comment allons-nous commencer ?
3° Réunion
: On choisit un autre problème et on suit le programme de la 1° réunion. La
réunion suivante, on fait l’évaluation (comme à la 2° réunion), etc.
Nous cherchons des gens intéressés dans les autres groupes
et paroisses pour qu’ils commencent aussi leur action pour
la charité, l’accueil et le soutien des pauvres.
Comment mettre en place une Caritas paroissiale ?
1. Prévenir le curé et le conseil paroissial à
l’avance, pour que la rencontre soit annoncée la semaine
précédente à la messe. Demander à chaque CCB et groupe
/association de choisir un délégué pour cette rencontre (chorale, scouts,
femmes catholiques...)
- Le dimanche choisi (par
le responsable diocésain):
a) Au moment des annonces, présenter la Caritas en cinq
(5) minutes (à partir du document) pour que tout le monde soit informé.
Annoncer une rencontre ouverte à tous après la messe.
b) Après la messe, réunion des délégués de chaque groupe,
avec les volontaires. En effet, la Caritas paroissiale se compose d’un délégué
de chacun de ces groupes, pour que la communication puisse passer directement à
la base, et que chaque groupe participe immédiatement à l’action.
Réponse aux questions et explications
On écrit le nom des délégués
et des volontaires, avec leurs contacts (Email, téléphone, adresse)
Après la rencontre : Chaque délégué va
demander à son groupe de faire une enquête pour répondre aux 3 questions
posées -Quelles
sont les personnes qui souffrent dans notre quartier?
-Que pouvons-nous faire
pour les aider?
-Avec quels moyens?
On choisit la date
de la prochaine réunion : dans trois (3) semaines.
1ème Réunion
(au niveau paroissial):
1. chaque
délégué lit les réponses de son groupe aux questions.
2. On
fait la liste des problèmes.
3. On
choisit une action importante et
urgente, pour laquelle on peut vraiment
agir avec les autres (pas tout seuls).
Chaque délégué fait le compte-rendu à son groupe :
tout le monde agit, sur le problème choisi.
2°
réunion : Au bout d’un mois, nouvelle réunion de la Caritas
paroissiale: chaque délégué dit ce que son groupe a fait, pendant tout le mois
:
on voit comment continuer cette action en la confiant à
quelques uns plus motivés qui vont continuer l’action avec le maximum de
personnes qui ne sont pas dans l’équipe Caritas (pour les mettre à l’action,
selon leur intérêt et leurs possibilités)
et on choisit une nouvelle action pour le mois qui vient,
à partir de la liste des problèmes.
Et ainsi de suite, en alternant : 1° réunion = choix
d’une action. 2° réunion=évaluation de
l’action et continuation
Pour des actions plus importantes ou plus compliquées, on
prendra davantage de temps
Au
maire et à son conseil
Monsieur,
Madame,
Suite à notre passage à votre mairie, je voudrais par
cette lettre, préciser ce qui pourrait être la base de notre collaboration,
avec votre approbation. En effet, nous sommes les uns les autres au service des
citoyens, chacun à notre niveau. Il est donc important que nous travaillions
ensemble pour le bien du pays et des citoyens.
De notre côté, dans l’Eglise catholique, nous souhaitons
que les chrétiens participent activement à la vie de la société, dans le
respect des autorités.
Comme je vous l’ai expliqué lors de mon passage, je
suis plus spécialement responsable dans la paroisse Notre Dame du Cap Vert de
Pikine, de la Caritas, de la Commission Justice, Paix et Respect de
l’Environnement, et de la Commission de la famille.
Au sujet de la Caritas que vous connaissez déjà bien,
nous vous remercions pour le soutien que vous apportez aux familles
nécessiteuses, spécialement au moment de Pâques. Mais nous ne voudrions pas
nous contenter de distribution de nourriture ou d’habits. Nous voulons donner
aux personnes les moyens de se prendre en main et de travailler par
elles-mêmes, spécialement en lançant des petits projets de développement et des
actions génératrices de revenus (AGR). Nous sommes prêts à participer pour cela
à toutes les activités de formation que vous pourrez initier.
Au sujet de la Commission Justice Paix et
Environnement, comme son nom l’indique, il s’agit
1.
De voir les
situations d’injustice qui existent dans les quartiers, de lutter pour le
respect des personnes et de soutenir celles qui sont traitées injustement.
2.
Ensuite de
travailler à la paix dans les quartiers et à la réconciliation dans les
familles et entre voisins. Plus largement, de veiller à la sécurité de tous.
3.
Enfin, de
chercher des solutions aux problèmes d’environnement qui se posent dans les
quartiers : pollution, ordures, inondations etc. et de travailler pour
l’hygiène et la propreté. Pour cela également, nous voulons participer aux
efforts de la mairie et travailler dans la collaboration. Déjà nous avons reçu
une pompe pour lutter contre les inondations l’année prochaine.
A l’occasion des élections locales, la Commission
Justice et Paix travaillera activement comme elle l’a déjà fait pour les
élections présidentielles et législatives, à l’éducation citoyenne et au bon
déroulement de ces élections.
Pour assurer de bonnes relations et la bonne
coordination de nos activités, nous allons nommer quelqu’un qui sera notre
représentant officiel, qui se maintiendra en contact régulier avec vous pour
éviter les incompréhensions, ou que des gens mal intentionnés interviennent
sans autorisation.
Nous vous remercions à nouveau de votre accueil et
vous assurons de nos sentiments respectueux, en attendant l’occasion de vous
rencontrer à nouveau et de travailler ensemble.
Père
Armel
Paroisse Notre Dame du Cap Vert de
Pikine,
Responsable de la Caritas,
de la
Commission Justice, Paix et Environnement
et de la
Commission de la Famille
Rencontre de la Caritas paroissiale, le dimanche 1° Décembre à Thiaroye
-Premièrement : Prise de parole du président pour souhaiter la
bienvenue au nouveaux délégués, et celle
du Père aumônier pour souligner
l’importance des réunions, ainsi que l’organisation du travail de la Caritas au
niveau de tous les groupes, mouvements, associations et communautés de la
paroisse sans exception (chorales, groupes de prières, amicales…)
Présentation
des différents délégués Caritas, et rôle de ces responsables à la
charité. Il a été signalé
l’absence des représentants de quelques groupes. Pour la Caritas comme pour Justice & Paix, nous rappelons
que tous les groupes doivent envoyer un délégué, pas seulement les CEB.
Qu’est-ce que Caritas – Compte-rendu de la dernière réunion
du doyenné
-Deuxième point : Nous avons
revu le plan d’action de l’année. D’abord le planning des réunions : tous les 2 mois, en faisant passer l’annonce à
l’église 2 à 3 semaines à l’avance, en alternant Pikine et Thiaroye. En cas d’urgence, on convoque une réunion dans
le mois
Le jumelage avec la Caritas de Rufisque s’est
bien passé, mais le comité de pilotage pour le suivi n’a pas joué leur rôle, pour la poursuite de
l’activité. On a demandé qu’on fixe des objectifs précis, du suivi et de l’évaluation
pour la bonne réussite.
Volet formation : les délégués ont signalé leur
besoin d’être formés, pour jouer pleinement leur rôle en commençant par des
formations internes entre agents Caritas des différentes CEB et groupes..
Au niveau des moyens, pour subvenir aux besoins de la Caritas.
Lors de la réunion du conseil des
affaires économiques, il a été proposé que pour toutes les activités qui se
feront dans le centre, et pour toutes les activités lucratives des différents
groupes (fêtes, xaware, concerts des chorales… ), une somme soit prélevée pour
la Caritas.
La journée
Caritas aura lieu le 16 mars 2014,
deuxième dimanche du carême. Le xawaré du doyenné le dimanche 11 Mai 2.014
après la messe de 10 h à Pikine.
Pour l’aide aux nécessiteux, les communautés de quartier (CEB)
doivent les soutenir et les aider à se prendre en charge, par exemple en leur donnant un petit fonds de démarrage ou
en leur trouvant du travail. Par exemple, de l’argent pour acheter de la farine
et de l’huile et aller vendre des beignets au marché. Ou des cartes de
téléphone et aller les vendre….L’argent de la caisse paroissiale sera réservé
au soutien de projets de développement, en particulier pour lutter contre le
chômage des jeunes ou pour soutenir les veuves et femmes chefs de famille (AGR,
GIE...). Et aussi pour des actions plus importantes, comme la prévention des
inondations, aménagement du quartier…
D’où l’importance d’être en contact avec les ONG et les mairies. L’aumônier a déjà rencontré les
maires des 8 mairies d’arrondissements de notre paroisse, accompagné d’un
chrétien conseiller municipal, et d’un délégué du conseil paroissial, de la
commission Justice et Paix et de la Caritas.
La même chose doit être faite maintenant au niveau de chaque CEB, pour
rencontrer les délégués de quartier, les imams, les ASC (Associations Socio
Culturelles) et autres associations de leurs quartiers. Ensuite, ils doivent
travailler ensemble. Et d’abord envoyer quelqu’un aux réunions des conseils
municipaux.
Nous avons longuement
réfléchi, sur notre façon d’aider les gens. La 1° chose, c’est de bien les
accueillir. Ensuite de les écouter, et essayer de comprendre leurs problèmes
avec notre cœur. Puis nous cherchons à les conseiller et à les encourager. Nous
pouvons prier avec eux, même s’ils sont musulmans (d’une manière adaptée, en
respectant leur foi).
Nous ne pouvons pas
attendre de recevoir des dons de l’étranger à distribuer, pour aider les gens.
Ni nous contenter des offrandes pendant le Carême. Nous pensons trop souvent
qu’aider les gens, c’est leur donner de l’argent, de la nourriture, des habits
ou des médicaments. Bien sûr, si nous pouvons le faire, nous le faisons. Mais
il nous faut aussi trouver d’autres moyens. Par exemple, pur un infirme âgé
trouver un emploi de journalier au marché pour son fils, et d’employée de
maison pour sa fille. Pour un malade, aller au dispensaire pour le faire
soigner. Et aller avec lui se faire inscrire sur la liste des nécessiteux à la mairie. Il va
falloir réfléchir sérieusement à toutes les manières possibles d’aider les
gens.
-Troisième point sur le questionnaire Caritas : Nous attendons toujours les réponses au questionnaire
qui a été envoyé :
-Quelles sont les personnes qui souffrent
dans notre quartier?
-Que pouvons-nous faire pour les aider?
-Avec quels moyens?
Seulement deux compte-rendus
ont été reçus. Il a été demandé aux autres communautés et groupes de les traiter, dès leur prochaine
rencontre, réunion de prière ou de groupe.
-Quatrième point : Comment travailler
dans les CEB, pour la charité ? (nous avons travaillé la feuille sur
les CEB, 3° réunion) :
3°REUNION :
l’engagement dans le quartier.
1)
Justice, paix et environnement (dirigé par le responsable Justice et Paix)
-Qu’avions-nous décidé de faire, le mois dernier ?
L’avons-nous fait ? Si non, pourquoi ?
- Quelles sont les personnes traitées injustement dans le
quartier (méprisées et humiliées, exploitées et utilisées, isolé es et
mises à l’écart…) ? Que pouvons-nous faire pour les aider ?
- Quelles personnes, dont les droits ne sont pas respectés,
connaissons-nous ? Qu’allons-nous faire pour les défendre ?
- Quelles sont les choses qui ne
vont pas dans le quartier (saletés et ordures, inondations, canaux
ensablés ou cassés, dispensaires et autres bâtiments sales et en mauvais état,
insécurité, vol, drogue, prostitution…). Que pouvons-nous faire contre
cela, ensemble avec les autorités du
quartier, les amis musulmans (voir les imams), les autres jeunes (ASC et autres
organisations) ? Comment allons-nous nous organiser?
- Si la commission paroissiale ou
diocésaine a proposé une action, comment allons-nous-y participer ?
- Quels contacts avons-nous eu
avec les ONG, les syndicats, les partis politiques, et les autres organisations
(droits de l’homme…) ?
- Nous commençons à penser aux
élections locales et régionales : Qu’est-ce que l’acte 3 de la
décentralisation ? Les inscriptions sur les listes électorales.
L’importance de participer à la vie du pays. Quelles sont les personnes qui
veulent se présenter ? Quel est leur programme ?...
2) Entr’aide, actions humanitaires et de
développement (dirigé par le
responsable Caritas)
- Qu’avons-nous décidé de faire
le mois dernier ? Qu’avons-nous fait ? Si non, pourquoi ?
-Quelles personnes en difficultés
avons-nous rencontrées ? Que pouvons-nous faire pour les aider ?
- Chômage : quelles
personnes peuvent former ou fournir du travail à ceux qui en cherchent ?
- A quelles personnes pouvons-nous donner un
fonds, pour qu’elles commencent une activité (fabriquer des beignets, vendre
des cartes de téléphone…)
-Quel petit projet de
développement (GIE, groupement, AGR..) pouvons-nous mettre en place dans notre
quartier ? Qui peut nous soutenir ?
- Comment chercher des fonds (ensemble avec le trésorier)
- Si la Caritas paroissiale ou
diocésaine a proposé une action, comment allons-nous y participer ?
3) Engagement des jeunes dans le
quartier (dirigé par le
responsable des jeunes)
- Notre participation aux réunions de quartier, pour
connaître les activités qui sont prévues ? Comment allons-nous y
participer ?
-Avec quelle ASC ou autre
association de jeunes allons-nous travailler ? Qu’allons-nous faire
ensemble ?
NB. La prière finale sera faite à partir de
toutes ces intentions
-Enfin pour les divers, une formation se tiendra le
15 décembre 2013 sur le thème :
qu’est ce que la Caritas, comment travailler dans la Caritas, et comment monter
un projet ?
La création
d’un mail pour les communautés et groupes, ou responsabiliser un membre qui a
déjà une adresse mail, pour recevoir les informations et les
documents.
Prévention des
inondations : Utilisation de la
pompe et conditions
Compte-rendu de la visite
des mairies et des contacts avec les imans
Rencontre de Kaolack sur les dépôts-ventes :
Participation à l’action mondiale de
la Caritas Internationale contre la faim et la pauvreté
Compte-rendu
financier et remboursement des cartes.
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