dimanche 31 janvier 2016

Lundi 1° février 2016 (Marc 5,1-20)


01 Ils arrivèrent sur l’autre rive, de l’autre côté de la mer de Galilée, dans le pays des Géraséniens.
02 Comme Jésus sortait de la barque, aussitôt un homme possédé d’un esprit impur s’avança depuis les tombes à sa rencontre ;
03 il habitait dans les tombeaux et personne ne pouvait plus l’attacher, même avec une chaîne ;
04 en effet on l’avait souvent attaché avec des fers aux pieds et des chaînes, mais il avait rompu les chaînes, brisé les fers, et personne ne pouvait le maîtriser.
05 Sans arrêt, nuit et jour, il était parmi les tombeaux et sur les collines, à crier, et à se blesser avec des pierres.
06 Voyant Jésus de loin, il accourut, se prosterna devant lui
07 et cria d’une voix forte : « Que me veux-tu, Jésus, fils du Dieu Très-Haut ? Je t’adjure par Dieu, ne me tourmente pas ! »
08 Jésus lui disait en effet : « Esprit impur, sors de cet homme ! »
09 Et il lui demandait : « Quel est ton nom ? » L’homme lui dit : « Mon nom est Légion, car nous sommes beaucoup. »
10 Et ils suppliaient Jésus avec insistance de ne pas les chasser en dehors du pays.
11 Or, il y avait là, du côté de la colline, un grand troupeau de porcs qui cherchait sa nourriture.
12 Alors, les esprits impurs supplièrent Jésus : « Envoie-nous vers ces porcs, et nous entrerons en eux. »
13 Il le leur permit. Ils sortirent alors de l’homme et entrèrent dans les porcs. Du haut de la falaise, le troupeau se précipita dans la mer : il y avait environ deux mille porcs, et ils se noyaient dans la mer.
14 Ceux qui les gardaient prirent la fuite, ils annoncèrent la nouvelle dans la ville et dans la campagne, et les gens vinrent voir ce qui s’était passé. 
15 Ils arrivent auprès de Jésus, ils voient le possédé assis, habillé, et revenu à la raison, lui qui avait eu la légion de démons, et ils furent saisis de crainte.
16 Ceux qui avaient vu tout cela leur racontèrent l’histoire du possédé et ce qui était arrivé aux porcs.
17 Alors ils se mirent à supplier Jésus de quitter leur territoire.
18 Comme Jésus remontait dans la barque, le possédé le suppliait de pouvoir être avec lui.
19 Il n’y consentit pas, mais il lui dit : « Rentre à la maison, auprès des tiens, annonce-leur tout ce que le Seigneur a fait pour toi dans sa miséricorde. »
20 Alors l’homme s’en alla, il se mit à proclamer dans la région de la Décapole ce que Jésus avait fait pour lui, et tout le monde était dans l’admiration.
« Seigneur viens nous libérer et nous guérir »
Voici un nouveau miracle de Jésus, que Marc nous explique en détail. Jésus est vraiment le Fils de Dieu. Il commande aux esprits mauvais. D’ailleurs, le possédé le dit clairement : » Que me veux-tu Jésus, Fils du Dieu Très Haut ? » (N° 7) Mais surtout Jésus est bon. Il a pitié de cet homme qui souffre. A chaque fois qu’Il voit quelqu’un qui souffre, Jésus fait tout pour l’aider. Il aime tout le monde. Pas seulement les gens de son ethnie, ou de sa religion. Au contraire, Il va de l’autre côté du lac de Galilée, dans le territoire des Géraséniens (des païens), qui d’ailleurs ensuite vont le chasser.
Souvent, autour de nous, on traite les gens de fous, de mauvais ou même de sorciers. Pourtant, ils ne sont pas mauvais. Ils ont seulement des problèmes, comme cet homme de l’Evangile.  Regardons ce que Jésus a fait pour cet homme. Car Il continue à le faire pour les hommes de maintenant. Aujourd’hui encore, il nous libère. Car, même si nous ne sommes pas possédés par des esprits mauvais, nous avons tous des problèmes.
Tous nous avons parfois des mauvaises idées dans notre esprit. Tous nous avons tous des mauvaises habitudes. Nous sommes pris par le démon de l’argent, de la soif du pouvoir, ou de la sexualité mal vécue. Et peut-être même par le démon de la drogue ou de l’alcool. Tous, nous avons besoin d’être libérés du péché et de Satan.
Quand Jésus a chassé les esprits mauvais, l’homme se tient assis, tranquille. Il a mis des habits. C'est-à-dire qu’il a retrouvé sa dignité. Il peut retourner vivre au milieu des hommes, dans son village. Il a retrouvé son esprit. Et Jésus lui a rendu la paix (n° 15).  C’est cela, que Dieu nous demande de faire aujourd’hui : libérer nos frères. Apporter la paix, là où nous vivons. Défendre la dignité de ceux qui sont abaissés, humiliés, moqués, écrasés et chassés. Et leur permettre de vivre à nouveau en paix, dans la société.
Mais Jésus ne force personne. Il nous laisse libres. Et quand les gens du village Lui demandent de partir, Il s’en va, sans faire d’histoires. Nous aussi, Jésus nous laisse libres. Sommes-nous décidés à le suivre volontairement, sans être forcés, et de tout notre cœur ?
-Le possédé : Cet homme est possédé par un grand nombre d’esprits mauvais. Il crie, la nuit comme le jour. Il vit au milieu des tombes. C’est pourquoi, les gens ont peur de lui. Ils ont cherché à l’attacher, mais à chaque fois il se détache. Cette peur des gens les empêche d’avoir pitié. Pourtant cet homme souffre beaucoup, et c’est d’abord à lui-même qu’il se fait mal, plus qu’aux autres : « Il se blesse même avec des pierres » (n° 5). Et il dit à Jésus : « Je t’en supplie, ne me fais pas souffrir ». Ces gens, on les fait trop souffrir jusqu’à maintenant. On les traite de fou, d’homme ou de femme mauvais, d’homme de la nuit et de sorcier. Souvent aujourd’hui encore les gens ont peur des fous ou des handicapés, et de tous ceux qui ne sont pas comme les autres. On dit qu’ils sont possédés par un rab ou un esprit mauvais. Jésus ne dit rien de tout cela. Il n’accuse pas cet homme. Au  contraire, Il l’accueille et Il le libère, en lui rendant la paix. Nous aussi, au lieu d’avoir peur d’eux, est-ce qu’il ne vaudrait pas mieux avoir pitié d’eux. Car ce sont des gens qui souffrent beaucoup. Avons-nous oublié que nous sommes dans l’Année de Miséricorde ? Comment la vivons-nous ? Ces gens que l’on traite d’anormaux, ils ont besoin de notre pitié, comme le dit le possédé lui-même à Jésus « Je t’en supplie, au nom de Dieu, ne me punis pas » (n° 7).
Cet homme vit au milieu des tombeaux. Certainement que les gens l’accusent d’être sorcier, d’homme de la nuit. Chez nous, comme chez les juifs, quand quelqu’un ne se conduit pas comme les autres, on l’accuse. On dit qu’il est possédé par un esprit mauvais, un djinn, un génie, ou qu’il est sorcier. Pourtant Dieu nous a bien dit déjà, depuis Moïse : « Tu ne feras pas de faux témoignages ». C’est-à-dire : tu n’accuseras pas quelqu’un, pour des choses qui ne sont pas sûres. Même si c’est le charlatan, le marabout, le devin ou le féticheur qui l’a dit, est-ce que c’est vrai. Il le croit. Mais est-ce qu’il ne se trompe pas lui-même ?   Jésus nous dit : » Aimez même vos ennemis, pour être les enfants de votre Père, qui est au ciel ». Et aussi : » que ta parole soit oui, si c’est oui. Non, si c’est non. Tout ce que tu dis en plus vient de Satan ».
L’homme guéri veut rester avec Jésus. Mais Jésus lui dit « Retourne plutôt chez toi. Et dit à ta famille, tout ce que le Bon Dieu a fait pour toi, dans sa bonté. Et l’homme va le raconter à tout le monde» (n° 19). C’est cela aussi notre vocation. Il y a des missionnaires qui partent au loin, annoncer l’Evangile. Ils ont été appelés par Dieu pour cela. Mais pour la plupart d’entre nous, ce que Dieu nous demande, c’est d’annoncer sa Parole à nos parents et à nos amis, là où nous vivons. Et de dire toutes les bonnes choses, que Dieu fait pour nous, et dans le monde. Pour que « tous soient remplis d’étonnement, et qu’ils disent merci à Dieu ». Et qu’ils soient heureux de suivre Jésus. Comme nous, et avec nous. Nous sommes les témoins de la Miséricorde de Dieu, dans notre société d’aujourd’hui ;
-Les gens du village : regardons leur comportement. Même quand cet homme est guéri, ils ont encore peur. Et surtout, au lieu d’être heureux qu’il soit guéri, et de dire merci à Dieu, ils pensent aux porcs qu’ils ont perdus. Est-ce qu’un seul homme n’est pas plus important, que tout un troupeau de cochons ? Le fondateur de la J.O.C. (Jeunesse Ouvrière Chrétienne), le Père Cardjin, disait : « Un jeune travailleur vaut plus, que tout l’or du monde ». Comme disait Jésus, aux gens qui n’étaient pas contents, quand Il est descendu manger chez Zachée : « Est-ce que cet homme n’est pas aussi fils d’Abraham ? » (Luc 19, 1 à 7). Un autre jour, quand Jésus guérit une femme, possédée par un démon, il dit : « Cette femme, Satan l’a tenue attachée pendant 18 ans. Est-ce qu’elle n’est pas fille d’Abraham ? Est-ce qu’il ne fallait pas la délivrer, même un jour de sabbat ? » (Luc 13, 16). Jésus nous appelle à connaitre notre dignité de Fils de Dieu, et à reconnaitre la dignité de tous ceux qui nous entourent. Et de défendre ceux qui ne sont pas respectés. C’est pour cela que l’Eglise a mis en place en particulier, les commissions Justice et Paix, depuis le Concile de Vatican 2. Car comme disait Saint Irénée « La gloire de Dieu, c’est l’homme vivant ». Mais y a-t-il une commission Justice et Paix dans notre paroisse ? En faisons-nous partie ?
Par ailleurs, nous nous rappelons que les porcs pour les juifs, c’étaient des animaux impurs. Et donc, il ne fallait pas en élever. C’est pourquoi Jésus y envoie les démons. Mais depuis que Jésus nous a sauvés, nous sommes tous purifiés. Il n’y a plus de choses, d’animaux ou d’hommes impurs. C‘est pour cela que nous devons  aimer tout le monde.
Les gens ont perdu leurs porcs, ils demandent à Jésus de partir. Mais alors, ils vont tout perdre : pas seulement leurs porcs. Mais surtout tout le bien, que Jésus allait faire pour eux. Cela arrive encore souvent aujourd’hui : à cause de leurs troupeaux, de leur argent ou des choses auxquelles ils sont attachés, des gens refusent Jésus. Comme nous le dit par exemple la parabole des invités, qui refusent de venir au mariage du Fils de Dieu : parce qu’ils ont acheté une paire de bœufs, qu’ils viennent de se marier, ou qu’ils ont une maison neuve (Luc 14, 15-24 et Matthieu 22, 1-14). Ces gens pensent avoir tout gagné, mais ils ont tout perdu. Et comme disait Jésus à cet homme, content d’être riche, mais qui ne savait pas réfléchir : « Aujourd’hui même, on va te demander ton âme « (Luc 12, 13 à  21).   Est-ce que mon âme est prête ? Est-ce que je l’ai libérée des mauvais esprits, des mauvaises idées, et des mauvaises habitudes ?
En cette année de la Miséricorde, nous avons 3 choses à faire : 1) Accueillir la Miséricorde de Dieu.  2) Etre miséricordieux comme le Père, envers tous nos frères et soeurs. 
 3°) Mais aussi, apprendre aux autres à être miséricordieux. Pour ensemble construire un pays de Miséricorde.
« Merci Seigneur de nous libérer, et de nous rendre notre dignité »
                                                                                                                                                                                       Mardi 2-2 : Présentation du Seigneur   (Luc  2,22- 40)
22 Quand fut accompli le temps prescrit par la loi de Moïse pour la purification, les parents de Jésus l’amenèrent à Jérusalem pour le présenter au Seigneur,
23 selon ce qui est écrit dans la Loi : Tout premier-né de sexe masculin sera consacré au Seigneur.
24 Ils venaient aussi offrir le sacrifice prescrit par la loi du Seigneur : un couple de tourterelles ou deux petites colombes.
25 Or, il y avait à Jérusalem un homme appelé Syméon. C’était un homme juste et religieux, qui attendait la Consolation d’Israël, et l’Esprit Saint était sur lui.
26 Il avait reçu de l’Esprit Saint l’annonce qu’il ne verrait pas la mort avant d’avoir vu le Christ, le Messie du Seigneur.
27 Sous l’action de l’Esprit, Syméon vint au Temple. Au moment où les parents présentaient l’enfant Jésus pour se conformer au rite de la Loi qui le concernait,
28 Syméon reçut l’enfant dans ses bras, et il bénit Dieu en disant :
29 « Maintenant, ô Maître souverain, tu peux laisser ton serviteur s’en aller en paix, selon ta parole.
30 Car mes yeux ont vu le salut
31 que tu préparais à la face des peuples :
32 lumière qui se révèle aux nations et donne gloire à ton peuple Israël. »
33 Le père et la mère de l’enfant s’étonnaient de ce qui était dit de lui.
34 Syméon les bénit, puis il dit à Marie sa mère : « Voici que cet enfant provoquera la chute et le relèvement de beaucoup en Israël. Il sera un signe de contradiction
35 – et toi, ton âme sera traversée d’un glaive – : ainsi seront dévoilées les pensées qui viennent du cœur d’un grand nombre. »
36 Il y avait aussi une femme prophète, Anne, fille de Phanuel, de la tribu d’Aser. Elle était très avancée en âge ; après sept ans de mariage,
37 demeurée veuve, elle était arrivée à l’âge de quatre-vingt-quatre ans. Elle ne s’éloignait pas du Temple, servant Dieu jour et nuit dans le jeûne et la prière.
38 Survenant à cette heure même, elle proclamait les louanges de Dieu et parlait de l’enfant à tous ceux qui attendaient la délivrance de Jérusalem.
39 Lorsqu’ils eurent achevé tout ce que prescrivait la loi du Seigneur, ils retournèrent en Galilée, dans leur ville de Nazareth.
40 L’enfant, lui, grandissait et se fortifiait, rempli de sagesse, et la grâce de Dieu était sur lui.

« Seigneur,  bénis nos familles, que nous vivions comme Joseph et Marie, avec Jésus « 
-Marie et Joseph ont la foi. Ils veulent faire tout ce que Dieu leur demande. C’est pourquoi, ils viennent au Temple pour donner leur enfant à Dieu, comme Moise l’a demandé. Et ils y vont ensemble, Joseph et Marie. C’est cela que nous voulons vivre aussi  dans nos familles, pour être heureux : vivre ensemble mari  et femme dans l’amour, et conduire nos enfants à Dieu.
Mais avant ils ont circoncis l’enfant (n° 21). Nous aussi, nous connaissons la circoncision. Mais souvent, nous la faisons sans aucune prière. Si nous sommes chrétiens, il est important que nous apprenions à célébrer la circoncision dans la foi, comme toutes les autres cérémonies traditionnelles : la grossesse, la  naissance (sans attendre le sacrement de Baptême),   le mariage coutumier (traditionnel, dans la famille, sans attendre le sacrement de mariage), les rencontres familiales, et toutes les autres cérémonies traditionnelles. En particulier au moment de la mort.
Marie et Joseph n’ont pas pu avoir un bœuf, ni même  un mouton, pour l’offrir en sacrifice. Ils apportent l’offrande des pauvres : deux petits oiseaux. Mais Dieu regarde leur cœur. Il accueille les pauvres, aussi bien que les riches. Cela doit nous faire réfléchir. D’abord pour aimer les pauvres. Mais aussi dans  nos prières. En effet, il y a des gens qui dépensent beaucoup d’argent, pour se montrer. Par exemple quand ils célèbrent le sacrement de mariage. Souvent, après cela, ils souffrent beaucoup. Ils n’arrivent pas à payer les dettes qu’ils ont faites,  pour ce grand mariage. Ils n’ont plus d’argent s’ils tombent malades, et même pour manger.  Mais en plus, ils découragent les autres, et les empêchent de se marier à l’église. En effet, ceux qui n’ont pas beaucoup d’argent, ils ont honte et ils n’osent plus se marier, par manque de moyens. Le sacrement devient une affaire d’argent. C’est très grave. C’est un grand manque de foi, et une grande déformation de la religion. Et c’est la même chose, pour les trop grandes dépenses que l’on fait au moment des baptêmes, des 1° communions, des confirmations et même des enterrements.
-Siméon : L’évangile nous donne l’exemple d’un autre croyant : un homme juste et religieux, qui attend la consolation d’Israël. C’est cela être croyant : pas seulement prier et garder les commandements de Dieu, mais vivre toute sa vie avec Dieu. Le chrétien, c’est ….quelqu’un  qui espère, et qui attend la venue de Dieu qui vient nous consoler. Quelqu’un qui sait reconnaitre Dieu, qui vient dans notre vie à travers nos frères. Et aussi, qui sait reconnaitre Dieu, qui est présent dans les événements  de la société, et dans tout ce qui se passe dans le monde. L’espérance chrétienne,  c’est beaucoup plus que être optimiste (voir les choses du bon côté). C’est croire que nous sommes  sauvés,  et attendre avec  persévérance,  le Seigneur qui vient. C’est regarder ce qui nous arrive, dans la foi, avec les yeux de Dieu. Et continuer à avancer, malgré les difficultés. C’est aussi prendre le risque de vivre  l’Evangile, au lieu de rester assis dans une petite vie tranquille.
L’Esprit Saint était sur Siméon. L’Esprit Saint est aussi sur nous, depuis notre Baptême. Mais  est- ce que nous l’écoutons dans notre cœur ? Est- ce que nous nous laissons conduire par lui ?  Est-ce que nous faisons ce qu’il nous demande ? C’est l’Esprit Saint qui nous permet, de voir Dieu dans nos frères. Comme Siméon a  reconnu le Fils de Dieu, dans ce petit bébé d’une famille pauvre.
N° 28 : Dieu nous demande comme Siméon, de prendre les enfants dans nos bras, et de les offrir à Dieu. Quelle éducation donnons-nous à nos enfants ?  Est-ce que notre exemple (pas seulement nos paroles)  les conduit vers Dieu et nos frères ? Ou bien vers l’argent,  les amusements, l’égoïsme, l’orgueil  et la puissance. Est-ce que nous éduquons nos enfants, pour qu’ils grandissent et deviennent forts,  « qu’ils soient remplis de la Sagesse de Dieu, et que la bénédiction de Dieu soit sur eux »,  comme Jésus (N° 40).
N° 34 : Siméon prévient Marie, au nom de Dieu, que Jésus relèvera beaucoup de personnes. Mais aussi, qu’il en fera tomber beaucoup en Israël. Il sera un signe de division. A nous de choisir : est-ce que nous voulons vivre avec Dieu, ou bâtir notre vie  tout seuls ? Est-ce que nous sommes prêts  à supporter les attaques, les critiques et les oppositions, à cause de Jésus ? Alors, notre cœur sera transpercé par un coupe- coupe, comme Marie. Nous souffrirons beaucoup. Mais c’est justement quand nous sommes attaqués, que nous pouvons dire notre foi, en expliquant pourquoi nous agissons ainsi. Comme le disait  Saint Pierre : « Soyez toujours prêts, à rendre compte de l’espérance qui est en vous. Mais faites le toujours, avec douceur et respect » (1° Pi 3,15 et 16).
Que dit le chant de Siméon ? D’abord que Dieu nous donne la paix (N°29), dans toute notre vie. Même au moment de la mort. Comme Siméon qui est heureux de mourir, pour aller rejoindre Dieu.
Siméon chante aussi  que Dieu nous sauve (30). Et le Salut de Dieu est pour tous les peuples(31), pour éclairer les nations païennes (32). C’est extraordinaire, qu’un juif de ce temps ait compris cela. Mais nous-mêmes, l’avons-nous vraiment  compris ?  Et alors, comment être lumière pour nos frères ? Comment apporter la Bonne Nouvelle de l’Evangile qui nous libère, à ceux qui ne sont pas chrétiens ? Comment apporter le Salut et la paix de Dieu, à tout notre peuple, pour que notre pays devienne un peu plus, le Royaume de Dieu ? Comme Marie et Joseph qui retournent à leur village de Nazareth, pour vivre avec leur frères, quand ils ont fini de faire, ce que la Loi de Dieu leur demande (39).
N° 23 – Moïse avait dit : « Tout garçon premier né, sera mis à part pour le Seigneur ». Jésus est le premier né de toutes les créatures, comme le dit Saint Paul (Rom 8,29). Il est la Parole, par qui tout a été créé. Il a été vraiment mis à part, pour nous sauver. Et Siméon ajoute : « Dieu a choisi cet enfant, pour relever et faire tomber, beaucoup de gens en Israël. Il sera un signe, devant lequel beaucoup de gens s’opposeront. Il fera apparaitre les pensées de beaucoup, en pleine lumière ». Et c’est bien cela qui est arrivé. Aujourd’hui aussi, nous devons choisir. Est-ce que nous allons être pour Jésus, ou contre Lui ? Est-ce que nous allons relever nos frères, ou les faire tomber ? En tout cas, à nous de changer nos pensées, pour avoir les pensées de Jésus. Car Jésus mettra nos pensées en pleine lumière !
-Anne : Un 2ème témoin de la foi, c’est Anne, une femme. Car bien sûr, les femmes sont témoins de la foi, tout autant que les hommes. Elle a 84 ans, elle est donc un signe de fidélité à Dieu, pendant toute une vie. Et nous, sommes nous prêts à aller jusqu’au bout  de notre vie, et  de notre foi, comme elle ?
Nous voyons que « si nous servons Dieu jour et nuit,  dans le jeûne et la prière », comme Anne, ce n’est pas seulement pour dire merci à Dieu. Mais aussi pour nous approcher de nos frères et de nos sœurs, en ayant faim, comme les pauvres qui n’ont pas à manger. Comme Anne s’est approchée de Marie et Joseph. C’est pour reconnaître Dieu, dans nos frères, comme Anne a reconnu le Fils de Dieu, dans Jésus. C’est pour faire connaitre Jésus notre Sauveur, à tous  ceux qui attendent que Dieu les délivre.
Anne avait 84 ans. Siméon lui  aussi, était âgé. Cet évangile nous appelle à aimer les personnes âgées. A les respecter, et à bien nous occuper d’eux, s’ils n’ont plus de forces. Et aussi à écouter leurs conseils, car ils ont vécu beaucoup de choses. Ils peuvent aussi nous faire grandir dans la foi, comme Anne et Siméon. Beaucoup en ville
Anne est un modèle de vie, spécialement pour les veuves (voir 1° Cor 7,39-40 et 1° Tim 5,3-16). Mais nous-mêmes, savons-nous respecter les droits des veuves, et les aider ? (Voir Dt 14,29 – 24,17 et 27,19).
N° 32 – « Anne parle de l’enfant à tous ceux qui attendent, que Dieu délivre Jérusalem ». C’est cela aussi notre responsabilité : annoncer la Parole de Dieu, pas seulement aux chrétiens, mais à tous ceux qui attendent d’être délivrés, tous ceux qui ont besoin de liberté et de soutien.
-« Quand les parents de Jésus ont fait tout ce que la loi du Seigneur demande, ils retournent dans leur village de Nazareth » (n°39). Comme eux, nous aussi, nous voulons faire ce que Dieu nous demande. Mais notre foi, nous ne la vivons pas seulement dans l’église (au Temple). Nous la vivons dans notre ville ou notre village, dans toutes les activités de notre vie.

« Jésus grandissait dans son corps, mais aussi en sagesse » (n°40). C’est pourquoi, Il plaisait à Dieu. Il est vraiment notre modèle. Et d’abord le modèle des enfants, pour qu’ils grandissent comme Lui : en prenant leur place dans la famille, en cherchant à prier et à suivre le chemin de Dieu. Et déjà, en faisant le travail de Dieu, selon leur âge et selon leurs possibilités.

Pour les parents, c’est un appel à éduquer leurs enfants ensemble, comme Marie et Joseph ont éduqué Jésus. Les aider à découvrir les choses de Dieu. Prendre soin de leurs enfants, pour tous leurs besoins. Pas seulement dans leur corps, mais surtout en sagesse, et devant  Dieu. Pas seulement par nos conseils, mais d’abord par l’exemple de notre vie, et de notre amour entre mari et femme.
Nous tous, nous cherchons à grandir, pas seulement dans notre corps, mais aussi en sagesse. Pour plaire aux hommes, mais aussi à Dieu. Tous ensemble, avec ceux qui nous entourent

 « Seigneur, merci pour ton Esprit Saint, qui nous fait vivre notre vie de famille dans la foi »


vendredi 29 janvier 2016

31-1-16 (Luc 4, 21-30) : 4° Dimanche O - JESUS EST REJETE A NAZARETH


21 Alors il se mit à leur dire : « Aujourd’hui s’accomplit ce passage de l’Écriture que vous venez d’entendre. »
22 Tous lui rendaient témoignage et s’étonnaient des paroles de grâce qui sortaient de sa bouche. Ils se disaient : « N’est-ce pas là le fils de Joseph ? »
23 Mais il leur dit : « Sûrement vous allez me citer le dicton : “Médecin, guéris-toi toi-même”, et me dire : “Nous avons appris tout ce qui s’est passé à Capharnaüm ; fais donc de même ici dans ton lieu d’origine !” »
24 Puis il ajouta : « Amen, je vous le dis : aucun prophète ne trouve un accueil favorable dans son pays.
25 En vérité, je vous le dis : Au temps du prophète Élie, lorsque pendant trois ans et demi le ciel retint la pluie, et qu’une grande famine se produisit sur toute la terre, il y avait beaucoup de veuves en Israël ;
26 pourtant Élie ne fut envoyé vers aucune d’entre elles, mais bien dans la ville de Sarepta, au pays de Sidon, chez une veuve étrangère.
27 Au temps du prophète Élisée, il y avait beaucoup de lépreux en Israël ; et aucun d’eux n’a été purifié, mais bien Naaman le Syrien. »
28 À ces mots, dans la synagogue, tous devinrent furieux.
29 Ils se levèrent, poussèrent Jésus hors de la ville, et le menèrent jusqu’à un escarpement de la colline où leur ville est construite, pour le précipiter en bas.
30 Mais lui, passant au milieu d’eux, allait son chemin.
Jésus est vraiment le Fils de Dieu, le Tout Puissant. Les gens de Nazareth veulent le tuer ? Mais Lui il passe au milieu d’eux, et Il s’en va. Personne ne peut l’attraper. Et cela ne le décourage pas. Il va continuer à annoncer l’Evangile, à aider tous ceux qui souffrent, et à sauver le monde.
Jésus a eu des problèmes avec ses parents, et les gens de son village. Au début, ils l’admirent beaucoup. Mais quand Jésus leur explique la Parole de Dieu en vérité, et qu’Il leur demande de changer leurs pensées et leur façon de vivre, alors ils le rejettent. Cela nous arrive à nous aussi. Souvent lorsque nous disons la vérité de Dieu, lorsque nous demandons à nos parents et à nos amis de suivre le chemin de Jésus, ils nous rejettent. Ils ne veulent plus nous écouter, alors que nous étions amis avant. Cela ne doit pas nous décourager. Nous continuons comme Jésus.  
Les gens de Nazareth minimisent Jésus. Ils ne veulent pas reconnaître en Lui le Fils de Dieu, ni même écouter sa parole. Ils disent : » est-ce qu’il n’est pas le fils de Joseph ? Nous le connaissons bien, il a été un enfant parmi nous ». Nous ne minimisons pas ceux qui nous entourent. Au contraire, nous respectons ceux qui sont autour de nous. Nous voyons les bonnes choses qu’ils font. Nous en disons merci à Dieu, Pas jaloux et nous essayons de faire la même chose.
Comme Dieu l’a fait par les prophètes d’autrefois, nous aidons les veuves, les malades et tous ceux qui souffrent. Nous luttons contre la famine, la maladie et le sous-développement de toutes les façons possibles. Avec les moyens que Dieu nous donne, et avec les moyens de notre société.
Dieu aime tous les hommes, car ils sont tous ses enfants. Avec l’aide de Jésus, nous ne nous laissons pas enfermer dans notre famille, ou notre communauté chrétienne. Seulement entre eux
Nous pensons surtout aux gens des autres ethnies, des autres religions, ceux qui ne se conduisent pas comme nous, ceux qui sont différents de nous. C’est à eux que Dieu nous envoie en premier, comme Il a envoyé Elie vers la veuve de Sarepta, et Elisée chez Naaman le Syrien (et nous pensons à la Syrie, et à toutes les souffrances des syriens aujourd’hui). Nous prions pour eux.
« Seigneur, merci d’être venu nous délivrer »

2 février :  journée mondiale de la vie consacrée (les religieux et religieuses). C’est aussi l’anniversaire de la mort du 2° fondateur des spiritains, le père François Libermann.

Samedi 30-1 (Marc 4,35-41)


35 Ce jour-là, le soir venu, il dit à ses disciples : « Passons sur l’autre rive. »
36 Quittant la foule, ils emmenèrent Jésus, comme il était, dans la barque, et d’autres barques l’accompagnaient.
37 Survient une violente tempête. Les vagues se jetaient sur la barque, si bien que déjà elle se remplissait.
38 Lui dormait sur le coussin à l’arrière. Les disciples le réveillent et lui disent : « Maître, nous sommes perdus ; cela ne te fait rien ? »
39 Réveillé, il menaça le vent et dit à la mer : « Silence, tais-toi ! » Le vent tomba, et il se fit un grand calme.
40 Jésus leur dit : « Pourquoi êtes-vous si craintifs ? N’avez-vous pas encore la foi ? »
41 Saisis d’une grande crainte, ils se disaient entre eux : « Qui est-il donc, celui-ci, pour que même le vent et la mer lui obéissent ? »
 « Seigneur augmente notre foi, libère-nous de la peur »
- Jésus avait la foule autour de lui. Il était bien avec  eux, et les gens l’écoutaient. Il aurait pu rester tranquillement avec eux. Mais qu’est-ce  qu’il fait ? Il passe de l’autre côté du lac. Pourquoi ? Parce que Jésus veut sauver tous les hommes, pas seulement son propre peuple. Il ne veut pas toujours rester au milieu de  ses frères de même religion,  il va chez les païens.
Et Il arrête la tempête,  pour mettre la paix dans le monde et arrêter toutes les forces mauvaises  qui s’y trouvent. Il va vers les géraséniens : des païens et un homme possédé par  des esprits mauvais. Comme Marc l’explique un peu plus loin, au chapitre 5. (Évangile de lundi prochain). Il arrête la tempête dans nos cœurs.
 -Jésus dort en pleine tempête. Cela montre bien qu’il est très fatigué. Il s’est donné totalement, et il est épuisé : Jésus nous aime totalement, il fait le travail de son Père jusqu’au bout. Mais dès qu’on le réveille, Jésus se lève. Malgré sa fatigue, il reste toujours disponible, L’appeler
Jésus commande au vent  et à la mer,  et tout redevient calme. Qu’est-ce que cela veut dire ? Jésus est le Fils  de Dieu, il a la puissance de Dieu, il est le Maitre du monde. Il peut nous apporter la paix, aussi bien dans la société, que dans notre cœur.
Pour les juifs, la mer était dangereuse, c’était le lieu où habitent  les démons, les génies et toutes les forces  mauvaises. Et dans le vent, il y avait tous les mauvais esprits. Quand Jésus calme les eaux et le vent, ce n’est pas seulement une tempête qu’il arrête. Il vient commander tous les esprits, les génies et les forces mystérieuses  (les rab, les pangols, les sorciers…), qui nous font peur. Il vient apporter sa paix dans le monde.
Jésus nous dit, à nous aussi : » Pourquoi avez-vous peur ? »  Bien sûr, même si nous sommes chrétiens, nous pouvons avoir des accidents et des malheurs. Nous ne sommes pas protégés plus que les autres  des inondations, des tremblements de terre ou même des orages. Et nous ne pouvons pas  demander à Dieu, de faire sans cesse des miracles, pour nous protéger. Jésus disait à Satan, quand il   est venu l’attaquer dans le désert : « tu n’essaieras pas le Seigneur ton Dieu »  (tu ne le tenteras  pas, tu ne le mettras pas à l’épreuve). Mais dans toutes les difficultés de notre vie, nous savons et nous croyons, que Jésus est avec nous. Comme il était avec ses apôtres dans la barque. Nous savons que, quels que soient nos accidents et nos malheurs, nous sommes déjà sauvés pour  toujours. Et le salut de Dieu, personne ne pourra jamais nous l’enlever.
Et même si nous avons  des problèmes, pas peur,  nous n’allons pas chez les voyants, les magiciens, les féticheurs, les devins ou les marabouts, pour nous protéger. Comme les apôtres, nous nous tournons vers JESUS, sans avoir peur de le réveiller. Même si nous avons l’impression qu’il dort.
Mais Jésus nous dit aussi aujourd’hui : « N’avez-vous pas la foi ? ». Pratiquement  Comment augmenter notre foi ?
« Seigneur, merci d’être avec nous, dans toutes nos difficultés »


jeudi 28 janvier 2016

Vendredi 29-1 (Marc 4,26-34)




26 Il disait : « Il en est du règne de Dieu comme d’un homme qui jette en terre la semence :
27 nuit et jour, qu’il dorme ou qu’il se lève, la semence germe et grandit, il ne sait comment.
28 D’elle-même, la terre produit d’abord l’herbe, puis l’épi, enfin du blé plein l’épi.
29 Et dès que le blé est mûr, il y met la faucille, puisque le temps de la moisson est arrivé. »
30 Il disait encore : « À quoi allons-nous comparer le règne de Dieu ? Par quelle parabole pouvons-nous le représenter ?
31 Il est comme une graine de moutarde : quand on la sème en terre, elle est la plus petite de toutes les semences.
32 Mais quand on l’a semée, elle grandit et dépasse toutes les plantes potagères ; et elle étend de longues branches, si bien que les oiseaux du ciel peuvent faire leur nid à son ombre. »
33 Par de nombreuses paraboles semblables, Jésus leur annonçait la Parole, dans la mesure où ils étaient capables de l’entendre.
34 Il ne leur disait rien sans parabole, mais il expliquait tout à ses disciples en particulier.
 « Seigneur Jésus, donne-nous la foi et le courage pour faire grandir Ton Royaume »
Jésus continue ses paraboles. Aujourd’hui, Il nous explique le Royaume de Dieu (voir la note plus haut). Le Royaume de Dieu, c’est comme la graine qui pousse toute seule… ou plutôt que Dieu fait pousser, pendant que nous dormons. Le royaume c’est le Royaume de Dieu. C’est Lui qui le fait grandir dans le cœur des hommes. C’est pourquoi, nous le prions. Et nous cherchons à faire sa volonté  Notre Père : travailler comme Il veut, et non pas d’après nos idées à nous. Dieu a mis la foi dans notre cœur, alors nous pouvons produire des bons fruits. C’est-à-dire faire des bonnes choses, avec la grâce de Dieu. Et là encore, en nous appuyant sur la force de Dieu.
La graine de moutarde : c’est la plus petite des graines. Souvent nous voudrions, que Dieu montre sa force et sa puissance. Et avec l’aide de Dieu, nous voudrions faire de grandes choses, nous aussi. Mais Jésus nous dit : le Royaume de Dieu commence tout petit, dans les petites choses de la vie de chaque jour, dans la simplicité et l’humilité. Comme Jésus, qui est né tout petit, dans la brousse à Bethléem. Et comme l’Eglise qui a commencé toute petite, le jour de la Pentecôte, avec seulement 12 apôtres. Mais ensuite, bien sûr, il nous faut faire grandir ce Royaume, par les bonnes actions que nous faisons : par nos gestes d’amour, surtout pour les petits et pour ceux qui souffrent.
Le Royaume pas nous-mêmes. Si nous cherchons à grandir, ce n’est pas pour nous-mêmes. C’est pour apporter notre amour et notre soutien à nos frères, comme l’arbre qui envoie ses branches. Pas pour lui, mais pour que les oiseaux viennent y faire leur nid. Le Royaume de Dieu est pour tous, car Jésus est mort pour tous. Et Dieu est le Père de tous. Nous les chrétiens, nous ne pouvons pas rester entre nous. Nous allons vers les autres, pour leur apporter la Parole de Dieu, l’amour de Jésus et la Force du Saint Esprit.Tous  force  habiter avec vous
Si nous sommes les disciples de Jésus, petits frères, nous cherchons à toujours mieux comprendre la Parole de Dieu, pour grandir dans son amour. Comme Jésus expliquait les paraboles en particulier, à ses apôtres. Comment grandir dans la foi ? Comment grandir, dans l’amour de Dieu et de nos frères ?
« Seigneur, merci de faire grandir Ton Royaume au milieu de nous »

mercredi 27 janvier 2016

Jeudi 28-1 (Marc 4,21-25)


21 Il leur disait encore : « Est-ce que la lampe est apportée pour être mise sous le boisseau ou sous le lit ? N’est-ce pas pour être mise sur le lampadaire ?
22 Car rien n’est caché, sinon pour être manifesté ; rien n’a été gardé secret, sinon pour venir à la clarté.
23 Si quelqu’un a des oreilles pour entendre, qu’il entende ! »
24 Il leur disait encore : « Faites attention à ce que vous entendez ! La mesure que vous utilisez sera utilisée aussi pour vous, et il vous sera donné encore plus.
25 Car celui qui a, on lui donnera ; celui qui n’a pas, on lui enlèvera même ce qu’il a. »
 « Seigneur, fais-nous entrer dans ta lumière. Apprends-nous à t’écouter, et à faire ta volonté »
Aujourd’hui, Luc reprend une parole de Jésus chez Saint Matthieu « On met la lampe en hauteur, sur le porte lampe, pour que ceux qui entrent voient la lumière ». Mais il en tire d’autres conclusions. Jésus insiste sur ce que nous devons être, nous-mêmes et notre communauté.
1) D’abord, nous devons être clairs dans notre vie. Parfois, quand nous voulons faire une chose mauvaise, nous avons envie de dire : « Ce n’est pas grave, personne ne le saura ». Jésus nous avertit : »Tout ce qui est caché, sera connu, et mis en pleine lumière ». Cette pensée peut beaucoup nous aider, pour faire le bien, et pour laisser le mal.
2) Jésus dit : » on ne met pas la lampe, sous un seau, ou sous le lit ! ». Cela est vrai pour notre maison. Mais aussi pour notre Eglise et notre communauté chrétienne. Est-ce qu’elles sont bien éclairées, de la lumière de Jésus ? Est-ce que ceux qui viennent chez nous, trouvent la lumière ? Que faire pour cela ? Est-ce que trop souvent, nous n’avons pas caché la Parole de Dieu, par paresse ou parce qu’elle nous demande des choses  difficiles ? Est-ce que nous ne gardons pas la Parole pour nous, entre chrétiens, sans avoir le courage de l’apporter aux autres ?
Mais dans tout cela, nous n’oublions pas que c’est Jésus, qui est la lumière du monde. C’est lui qui nous remplit de la lumière de Dieu, pour que nous puissions à notre tour éclairer nos frères et nos sœurs. C’est pourquoi, comme la lampe, nous vivons branchés sur le Christ. Et nous faisons tout pour protéger la lumière que nous avons reçue au Baptême. Sinon,  elle va s’éteindre.
3) »Ecoutez bien, si vous avez des oreilles ». Savons-nous écouter Dieu, qui nous parle ?
-Dans la prière, savons-nous nous taire, pour écouter le Saint Esprit qui nous parle dans notre cœur (la méditation) ? Ou bien, récitons-nous seulement des prières, sans nous arrêter de parler, et sans écouter Dieu ?
-Dans la Parole de Dieu : est-ce que nous lisons personnellement cette Parole, au moins de temps en temps ? Ou bien, seulement à la messe ? Est-ce que nous lisons et partageons la Parole de Dieu, dans nos CEB, et dans nos autres réunions de groupes et de mouvements ? Et d’abord en famille ? Pas de morale, BN, joie
-Dans les conseils de nos camarades ? Car Dieu nous parle aussi, par la bouche de nos frères et de nos sœurs. Mais acceptons-nous de les écouter ?
-Dans les évènements de notre vie. Un appel  Rappelons-nous ce que Jésus nous dira à la fin du monde : »J’avais faim, et vous m’avez donné à manger…. » (Mat 25, 31-46). Quand je vois quelqu’un qui a faim ou qui est pauvre, je le vois avec mes yeux. Mais Dieu me demande dans mon coeur : »que vas-tu faire pour l’aider ? ». Quand je vois quelqu’un qui est seul, ou un étranger qui arrive dans le quartier, Dieu me demande : »Vas-tu l’accueillir ? ». Quand je vois quelqu’un qui est triste, Dieu me demande : » Que vas-tu faire pour le consoler ? ». Dans tout ce qui m’arrive, il y a un appel de Dieu. Est-ce que je l’entends ?
4) « Celui qui a quelque chose, recevra davantage ». Quand Jésus me regarde, qu’est-ce qu’il trouve dans mon cœur, et dans ma vie ? Qu’est-c e que je voudrais, qu’il y ajoute ? Est-ce que je le lui demande ?
5) Pour que la lumière de Dieu, éclaire tout le pays.

« Merci Seigneur de nous faire entrer dans ta lumière. Et de nous parler dans toute notre vie ».

mardi 26 janvier 2016

Mercredi 27-1 (Marc 4,1-20)




01 Jésus se mit de nouveau à enseigner au bord de la mer de Galilée. Une foule très nombreuse se rassembla auprès de lui, si bien qu’il monta dans une barque où il s’assit. Il était sur la mer, et toute la foule était près de la mer, sur le rivage.
02 Il leur enseignait beaucoup de choses en paraboles, et dans son enseignement il leur disait :
03 « Écoutez ! Voici que le semeur sortit pour semer.
04 Comme il semait, du grain est tombé au bord du chemin ; les oiseaux sont venus et ils ont tout mangé.
05 Du grain est tombé aussi sur du sol pierreux, où il n’avait pas beaucoup de terre ; il a levé aussitôt, parce que la terre était peu profonde ;
06 et lorsque le soleil s’est levé, ce grain a brûlé et, faute de racines, il a séché.
07 Du grain est tombé aussi dans les ronces, les ronces ont poussé, l’ont étouffé, et il n’a pas donné de fruit.
08 Mais d’autres grains sont tombés dans la bonne terre ; ils ont donné du fruit en poussant et en se développant, et ils ont produit trente, soixante, cent, pour un. »
09 Et Jésus disait : « Celui qui a des oreilles pour entendre, qu’il entende ! »
10 Quand il resta seul, ceux qui étaient autour de lui avec les Douze l’interrogeaient sur les paraboles.
11 Il leur disait : « C’est à vous qu’est donné le mystère du royaume de Dieu ; mais à ceux qui sont dehors, tout se présente sous forme de paraboles.
12 Et ainsi, comme dit le prophète : Ils auront beau regarder de tous leurs yeux, ils ne verront pas ; ils auront beau écouter de toutes leurs oreilles, ils ne comprendront pas ; sinon ils se convertiraient et recevraient le pardon. »
13 Il leur dit encore : « Vous ne saisissez pas cette parabole ? Alors, comment comprendrez-vous toutes les paraboles ?
14 Le semeur sème la Parole.
15 Il y a ceux qui sont au bord du chemin où la Parole est semée : quand ils l’entendent, Satan vient aussitôt et enlève la Parole semée en eux.
16 Et de même, il y a ceux qui ont reçu la semence dans les endroits pierreux : ceux-là, quand ils entendent la Parole, ils la reçoivent aussitôt avec joie ;
17 mais ils n’ont pas en eux de racine, ce sont les gens d’un moment ; que vienne la détresse ou la persécution à cause de la Parole, ils trébuchent aussitôt.
18 Et il y en a d’autres qui ont reçu la semence dans les ronces : ceux-ci entendent la Parole,
19 mais les soucis du monde, la séduction de la richesse et toutes les autres convoitises les envahissent et étouffent la Parole, qui ne donne pas de fruit.
20 Et il y a ceux qui ont reçu la semence dans la bonne terre : ceux-là entendent la Parole, ils l’accueillent, et ils portent du fruit : trente, soixante, cent, pour un. »
 «Seigneur, ouvre nos cœurs à ta parole »
D’abord, nous prenons le temps de regarder JESUS, assis tranquillement dans la pirogue, plein de paix. Et qui enseigne la foule, avec beaucoup d’AMOUR. Et nous, savons-nous aussi nous asseoir avec nos amis, pour « parler de beaucoup de choses » ? Est-ce que nous cherchons à mettre nos amis à l’aise ? Comme Jésus, qui monte dans la pirogue, pour que tout le monde puisse bien l’entendre, mais aussi le voir. Car il ne suffit pas d’entendre seulement la Parole de Dieu. Il faut le voir, et l’aimer.
Jésus connaît très bien le travail de la terre. On voit qu’il a lui-même travaillé. Etre chrétien, ce n’est pas seulement prier. C’est d’abord travailler. Comme Dieu le veut. Pas seulement pour soi et sa famille, mais aussi pour les autres.
Le semeur bien sûr, c’est JESUS. IL a semé la joie et la Bonne Nouvelle de l’Evangile : nous LUI disons MERCI, pour sa Parole, et cet AMOUR qu’IL a mis dans nos cœurs.
Mais la semence a besoin d’une bonne terre, pour pousser. La terre, c’est mon cœur, qui doit accueillir LA PAROLE et l’AMOUR DE JESUS. Mais c’est aussi ma famille, et la communauté chrétienne. Car c’est ensemble, que nous devons accueillir cette semence, en nous soutenant les uns les autres, dans la FOI. Et en nous aidant les uns les autres, à ouvrir notre cœur à la parole et à L’AMOUR DE DIEU.
Il faut aussi, que la parole DE DIEU s’enracine dans la société. Cela passe par des petites choses : dans mon groupe d’amis, les associations et organisations dont je fais partie, mon école, mon atelier ou mon bureau …etc.
La semence ne donne pas de fruits en un seul jour ; le paysan est patient. C’est important d’avoir la même patience, pour continuer à faire grandir le Royaume de DIEU. Sans nous décourager, et aussi avec beaucoup de FOI. En sachant lire les signes des temps, comme l’a dit JESUS. (Voir Luc 12,56 et Mat 12,39). En sachant voir les bonnes choses qui se vivent autour de nous, pour dire merci à DIEU, même si ce sont de petites choses. Comme dit un proverbe : » un arbre qui tombe fait beaucoup de bruit. Mais un arbre qui pousse ne fait pas de bruit ». Pourtant, c’est cela qui est important !
-Voyons maintenant les explications de Jésus : elles sont claires, et faciles à comprendre : le chemin, les pierres, les herbes et la bonne terre. Naturellement, comme nous sommes chrétiens, nous pensons toute de suite, que nous sommes la bonne terre. Alors qu’il y a encore beaucoup de choses, à changer dans notre vie. En fait, selon les moments, ou selon les différentes parties de notre vie, nous sommes : le chemin, ou bien la pierre, ou bien les épines, ou bien la bonne terre.
Nous relisons les explications de Jésus une par une, pour voir en quoi elles nous concernent. Et qu’est ce que nous avons encore à changer dans notre vie ? Pour que Satan n’enlève pas de nos cœurs, la Parole de Dieu. Pour que nous ayons le courage de supporter les difficultés de la vie. Pour ne pas oublier Dieu, à cause des soucis de notre vie, des plaisirs et de l’argent, etc.…
« Les uns produisent cent graines, d’autres soixante, et d’autres trente ». Nous ne sommes pas tous pareils, Dieu ne demande pas tous de faire la même chose (voir la parabole des talents : Mat 25,14-30). Ne nous décourageons pas, si nous n’arrivons pas à faire tout le bien que nous voulons. Et nous n’abaissons pas les autres, s’ils n’arrivent pas à faire tout le bien qu’ils veulent. Dieu nous comprend. Ce qui est important c’est de faire notre possible. Et de répondre de tout notre cœur à son Appel.
Jésus parle en paraboles : « beaucoup entendent, mais sans vraiment comprendre » (n°12). Nous, comme les apôtres, nous avons la chance que Jésus nous explique tout cela, dans l’Eglise. Nous avons la chance d’avoir la foi, et d’être chrétiens. Que faire ? D’abord, dire merci à Dieu. Ensuite, enseigner cette Parole de Dieu, et continuer le travail de Jésus, comme les apôtres. Mais aussi comprendre ce que veut dire cette Parole de Dieu, pour nous, aujourd’hui. Pas seulement l’apprendre par cœur, mais la mettre en pratique, dans notre monde d’aujourd’hui, et dans notre vie de tous les jours, ensemble avec les autres. C’est pour cerla, que Jésus nous a envoyé son Esprit Saint.
« Seigneur, merci pour ta Parole qui éclaire notre vie »