dimanche 31 juillet 2016

Lundi 1 Août (Matthieu 14, 13-21)

Jésus nourrit 5.000 hommes.
13 Quand Jésus apprit cela, il se retira et partit en barque pour un endroit désert, à l’écart. Les foules l’apprirent et, quittant leurs villes, elles suivirent à pied.
14 En débarquant, il vit une grande foule de gens ; il fut saisi de compassion envers eux et guérit leurs malades.
15 Le soir venu, les disciples s’approchèrent et lui dirent : « L’endroit est désert et l’heure est déjà avancée. Renvoie donc la foule : qu’ils aillent dans les villages s’acheter de la nourriture ! »
16 Mais Jésus leur dit : « Ils n’ont pas besoin de s’en aller. Donnez-leur vous-mêmes à manger. »
17 Alors ils lui disent : « Nous n’avons là que cinq pains et deux poissons. »
18 Jésus dit : « Apportez-les moi. »
19 Puis, ordonnant à la foule de s’asseoir sur l’herbe, il prit les cinq pains et les deux poissons, et, levant les yeux au ciel, il prononça la bénédiction ; il rompit les pains, il les donna aux disciples, et les disciples les donnèrent à la foule.
20 Ils mangèrent tous et ils furent rassasiés. On ramassa les morceaux qui restaient : cela faisait douze paniers pleins.
21 Ceux qui avaient mangé étaient environ cinq mille, sans compter les femmes et les enfants.

« Jésus, apprends-nous à aider ceux qui ont faim »


1°) Qui est Jésus ?
D’abord dans cet Evangile, Jésus  traverse la mer. Il est souvent question de la mer dans l’Evangile. En effet, la mer pour les juifs, c’est le séjour des esprits mauvais et des génies. Elle est donc dangereuse. Quand Jésus traverse la mer, c’est le signe qu’Il est missionnaire. Mais c’est aussi le signe qu’Il est le Fils de Dieu, en qui nous pouvons mettre notre confiance. Il est plus fort que tous les esprits, les génies et les forces mystérieuses.
1.      Jésus prie : Il se rend seul dans un endroit isolé, pour parler à son Père. Jésus fait tout, uni totalement à son Père, pour faire sa volonté.
2.      Jésus a le cœur tout rempli de pitié pour ces gens : Jésus est bon. II fait attention aux gens. Il voit leurs problèmes et il a pitié d’eux.
3.      Jésus guérit les malades : Jésus a le pouvoir de Fils de Dieu. Mais ce pouvoir il le met au service de tous ceux qui souffrent, et qui ont des problèmes. Parce qu’Il nous aime. Il aime tous les hommes, sans rejeter personne. Jésus fait tout ce qu’il peut pour aider les gens, et enlever leurs souffrances.  C’est seulement après cela, qu’il les enseigne. Mais d’abord, Il les libère et Il les sauve. Avant d’annoncer l’Evangile, Jésus commence toujours par aider les gens : Il donne à manger à la foule qui a faim, avant de lui parler du Pain de la Vie éternelle
4.      Jésus enseigne : Il a la sagesse de Dieu. Personne n’a jamais enseigné comme lui. Nous n’aurons jamais fini de le remercier, pour sa Parole qui nous éclaire. Il est la Parole du Dieu vivant, descendue du ciel. Il est le Fils de Dieu lui-même.
5.      Jésus répond à nos besoins concrets : La foule a faim, Il lui donne à manger. Jésus nous aide dans notre vie de tous les jours. Jésus est avec nous dans chacune de nos difficultés. Il nous aide concrètement et réellement.
6.      Jésus lève les yeux au ciel : Dans tout ce qu’Il fait, Jésus commence par prier. Il vit toujours avec Dieu. Et quand Il prie, ce n’est pas d’abord pour demander, c’est pour dire merci. Il nous appelle à l’action de grâce.
7.      Jésus dit « Ramassez les restes » : Jésus ne veut pas que les choses se perdent. Il ne veut pas de gaspillage. Il pense à tous ceux qui ont faim.
8.       Jésus ne fait rien tout seul. Il agit toujours avec ses apôtres.

.
Que faire ?
1.      Croire en Jésus, comme la foule a cru en Lui.
Prier le Père comme Jésus, dans l’action de grâces. Reconnaître tout ce que Dieu fait pour nous. Jésus ne fait rien sans son Père. Prenons-nous le temps de nous retirer dans le silence de notre coeur, pour rencontrer Dieu et l’écouter ? Cherchons-nous à tout faire avec le Père ?
Nous voulons vivre avec Jésus comme les apôtres, mais aussi vivre en communauté. On ne peut pas être chrétien tout seul.
2.      Continuer l’action de Jésus. Enseigner sa Parole dans la vie de tous les jours, pour que les gens puissent vivre dans la joie (l’Evangile est une Bonne Nouvelle). Mais d’abord, aider les gens qui souffrent, et répondre à leurs vrais besoins : tous ceux qui ont faim, pas seulement de pain, mais aussi de soutien, de présence, de compréhension et d’amour.
3.      Lutter contre le gaspillage, et veiller à partager avec tous.
4.       Comme Jésus, nous cherchons à aider nos frères et nos sœurs qui ont faim, qui sont malades et qui ont besoin de soutien. Mais il ne s’agit pas seulement de faire l’aumône et des cadeaux. Nous devons mettre les gens à l’action, pour qu’ils agissent par eux-mêmes, avec les petits moyens qui sont les leurs. Comme Jésus qui dit aux apôtres : »Ce n’est pas la peine qu’ils aillent ailleurs. Donnez-leur vous-mêmes à manger ! »
Par exemple le rôle de la Caritas, ce n’est pas seulement de distribuer des choses aux pauvres, et surtout pas d’attendre des dons venus d’Europe. C’est d’organiser les gens, et de faire des projets avec eux. Pour qu’ils prennent leur vie en mains, et deviennent responsables.
Donner à manger à la foule, ce n’est pas seulement faire l’aumône à quelques-uns, ou partager son repas avec ses voisins. Il s’agit de permettre à tous et à chacun de pouvoir manger, et de vivre dans la paix. Cela signifie mettre en place des projets de développement et des activités génératrices de revenus. Mais en veillant à un vrai développement, qui ne se limite pas aux questions matérielles (voir la lettre de Paul 6 sur le progrès des peuples : développer tout l’homme (dans toute sa personne) et tous les hommes. Un développement intégral qui comprend en particulier le respect et la sauvegarde de la création (le respect de la nature et de notre environnement).
5.      Nous engager dans la politique. En effet nous ne sommes pas Jésus. Notre rôle n’est pas de sauver le monde, lui seul peut le faire, mais de construire le monde avec Lui. Construire la société, en particulier dans les réalités politiques. Mais bien sûr à la suite du Christ, et à partir de la Parole de Dieu.

N.B : La prière de Jésus aboutit dans l’action.
·         Jésus parle avec ses disciples, ils réfléchissent ensemble.
·         Ce n’est pas avec de l’argent que Jésus a nourri la foule, mais avec sa foi, à partir de sa confiance en Dieu.
·         Le Christ attend notre participation.
·         A chaque fois que nous partageons la nourriture avec nos voisins, ou avec des étrangers qui n’étaient pas prévus, c’est le miracle de la multiplication des pains qui se continue. Alors, il y a une très grande communion entre le Christ et son Père. Mais aussi entre le Christ et nous.
·         Regardons l’humilité de Jésus. Très souvent nous attendons une récompense, quand nous faisons le bien, et que nous aidons les autres.


samedi 30 juillet 2016

Dimanche 31-7-16 (Luc 12,13-21) :


Histoire du riche, qui ne sait pas réfléchir.
Quelqu’un dans la foule dit à Jésus : « Maître, dis à mon frère de partager avec moi les biens, que notre père nous a laissés ». Jésus lui répond : « Mon ami, qui m’a choisi pour régler vos affaires, ou pour partager vos biens ? ». Puis Il dit à tous : « Faites attention à l’amour des richesses. Car la vraie vie d’un homme ne dépend pas de ce qu’il a, même s’il est très riche ». Alors Jésus raconte cette histoire : Un homme a beaucoup de terres, qui lui donnent de grandes récoltes. Il réfléchit et se demande en lui-même : « Qu’est-ce que je vais faire ? Car je n’ai pas assez de place, pour garder toutes mes récoltes ». Puis il se dit : « Voilà ce que je vais faire. Je vais casser mes greniers. Je vais en construire de plus grands, et je mettrai dedans, tout mon blé et tout ce que j’ai. Ensuite je me dirai à moi-même : mon cher, tu as beaucoup de choses, pour de nombreuses années. Repose-toi, mange, bois et amuse-toi ». Mais Dieu lui dit « Tu n’es pas intelligent. Cette nuit même, tu vas arrêter de vivre. Et alors, qui va avoir, tout ce que tu as gardé pour toi ? ». Jésus ajoute « C’est la même chose, pour celui qui ramasse beaucoup de richesses pour lui—même. Mais qui n’est pas riche aux yeux de Dieu ».
« Seigneur rend- nous riches, pour Toi et pour nos Frères »
                                 
Avant de réfléchir à cet Evangile, je ferme les yeux. Je revis l’histoire, en regardant le comportement des différentes personnes. Puis je prends un temps de prière en silence, pour écouter le Saint Esprit dans mon cœur.
Aujourd’hui, Jésus nous fait réfléchir à l’argent. Autour de nous, beaucoup de gens disent : «Mange, bois, et amuse toi ». Pourtant un proverbe dit bien : » l’argent ne fait pas le bonheur ». Et Jésus nous dit : »la vraie vie d’un homme ne dépend pas de ce qu’il a, même s’il est très riche »(15).
Est-ce que nous ne connaissons pas des gens qui sont pauvres, mais qui sont heureux malgré tout ? Et des riches qui ont tout ce qu’ils veulent, et qui ne sont pas heureux ?
L’histoire du riche qui n’est pas intelligent est claire (16). Quelles conclusions en tirons-nous, pour notre vie personnelle, et pour notre vie avec les autres ? Pour nos responsabilités dans l’Eglise, et pour nos engagements dans le pays ?

Jésus nous dit : « Ne vous laissez pas prendre, par l’amour des richesses ». Comment éviter cela ? C’est en remplaçant l’amour des richesses, par l’amour de Jésus. Et par l’amour de nos frères et de nos sœurs. Si nous les aimons vraiment, nous les ferons passer avant l’amour de l’argent, dans toutes les occasions. Le fondateur de la JOC disait : » un jeune travailleur vaut plus que tout l’or du monde »
-Est-ce que Jésus est contre l’argent ? Pas du tout. Mais il nous demande d’être « Riches aux yeux de Dieu, mais pas pour nous-mêmes» (n°21). Qu’est-ce que cela veut dire : être riche pour Dieu ?
L’argent est nécessaire. On a besoin d’argent pour vivre, et faire vivre sa famille.
L’argent est bon. C’est avec l’argent qu’on peut aider les autres. Pas seulement pour faire l’aumône, mais aussi par exemple, pour ouvrir un atelier. Et ainsi donner du travail, à des apprentis et des ouvriers. Et pour participer au développement du pays.
Mais il ne faut pas être riche pour soi. C'est-à-dire ne pas penser seulement à soi-même. Ne pas être égoïste. Ne pas utiliser l’argent seulement pour soi.
Etre riche pour Dieu, c’est utiliser mon argent, comme Dieu le veut. Pas seulement au service de l’Eglise, mais aussi pour les pauvres, et pour faire avancer le pays. C’est utiliser notre argent avec Amour, et pour Aider les Autres. Un proverbe dit : « Celui qui donne aux pauvres, c’est Dieu qui le lui rendra ». Car le pauvre, lui, il ne peut pas te rembourser. C’est pourquoi nous aidons les autres gratuitement, et de tout notre cœur.
- Dieu dit au riche sans intelligence : « cette nuit-même, tu vas cesser de vivre». La mort ne prévient pas. Est-ce que je vis, comme si je devais mourir aujourd’hui ? Comment aider ceux qui m’entourent, à réfléchir à la façon dont ils vivent ?
- Jésus donne cet enseignement, à partir d’une histoire d’héritage. Nous savons qu’au moment de la mort, il y a souvent des disputes et des accusations. Pas seulement pour l’héritage, mais aussi à cause de la veuve et des orphelins, de la sorcellerie, et de beaucoup d’autres choses. Jésus dit à cet homme : » mon ami, qui m’a donné le pouvoir de régler vos affaires (14)». A nous de régler nos problèmes, aussi bien au moment de la mort, que pour les autres affaires d’argent. Jésus ne le fera pas à notre place. Mais nous le faisons, à partir de la sagesse que nous ont laissée nos ancêtres. Et surtout à partir de l’Evangile. Et du Saint  Esprit, qui nous parle au plus profond de notre cœur.

«  Merci Seigneur, de nous avoir donné la vraie richesse : ton amour et ton Evangile »

vendredi 29 juillet 2016

Samedi 30-7-16 (Mat 14,1-12) :



 La mort de Jean Baptiste
01 En ce temps-là, Hérode, qui était au pouvoir en Galilée, apprit la renommée de Jésus
02 et dit à ses serviteurs : « Celui-là, c’est Jean le Baptiste, il est ressuscité d’entre les morts, et voilà pourquoi des miracles se réalisent par lui. »
03 Car Hérode avait fait arrêter Jean, l’avait fait enchaîner et mettre en prison. C’était à cause d’Hérodiade, la femme de son frère Philippe.
04 En effet, Jean lui avait dit : « Tu n’as pas le droit de l’avoir pour femme. »
05 Hérode cherchait à le faire mourir, mais il eut peur de la foule qui le tenait pour un prophète.
06 Lorsque arriva l’anniversaire d’Hérode, la fille d’Hérodiade dansa au milieu des convives, et elle plut à Hérode.
07 Alors il s’engagea par serment à lui donner ce qu’elle demanderait.
08 Poussée par sa mère, elle dit : « Donne-moi ici, sur un plat, la tête de Jean le Baptiste. »
09 Le roi fut contrarié ; mais à cause de son serment et des convives, il commanda de la lui donner.
10 Il envoya décapiter Jean dans la prison.
11 La tête de celui-ci fut apportée sur un plat et donnée à la jeune fille, qui l’apporta à sa mère.
12 Les disciples de Jean arrivèrent pour prendre son corps, qu’ils ensevelirent ; puis ils allèrent l’annoncer à Jésus.
Avant de réfléchir à cet Evangile, je ferme les yeux. Je revis l’histoire, en regardant le comportement des différentes personnes. Puis je prends un temps de prière en silence, pour écouter le Saint Esprit dans mon cœur.
L’Evangile nous raconte comment Jean-Baptiste est mort. Il était vraiment courageux. Il annonçait la Parole de Dieu avec beaucoup de courage. Le Roi Hérode avait pris la femme de son frère Philippe. Jean-Baptiste n’a pas peur de lui faire des reproches. Pourtant il savait très bien, que c’était dangereux. La preuve c’est qu’on l’a mis en prison. Et finalement, on l’a tué. Mais pour Jean-Baptiste, il fallait faire la volonté de Dieu sans peur, même si c’est très difficile. Aujourd’hui encore, souvent les riches et les grands de la société font ce qu’ils veulent, parce qu’ils ont le Pouvoir et l’Argent. Beaucoup de gens se taisent, parce qu’ils ont peur. Jean-Baptiste nous demande d’avoir son courage, pour chercher le bien, et lutter pour la justice, même si c’est dangereux.
D’ailleurs, le Roi Hérode avait peur de Jean-Baptiste. Au contraire, tout le peuple l’admirait : ils disaient qu’il était un Prophète. Nous aussi, Jésus nous appelle à être des Prophètes. Et à nous mettre du côté du peuple. C'est-à-dire du côté des pauvres et des petits. Et ne jamais accepter, que les grands et les puissants fassent souffrir les pauvres et les petits injustement.
Jean-Baptiste a été tué, parce que le Roi Hérode était saoul. C’est pourquoi, il a promis n’importe quoi. Beaucoup de gens font de mauvaises choses, à cause de l’alcool. Quand ils sont saouls, ils ne savent plus ce qu’ils font. La mort de Jean-Baptiste nous interpelle à lutter contre l’alcool, la drogue, et tout ce qui nous fait perdre la tête aux gens.
Hérode a tué Jean-Baptiste, parce que la fille d’Hérode avait bien dansé, et l’avait excité. Beaucoup de jeunes et d’adultes se retrouvent dans des clubs et les soirées dansantes. Ils dansent sans respect. Ensuite, ils n’arrivent plus à maîtriser leur sexualité. Et ce sont les conséquences : l’exploitation de la femme, les relations sexuelles faites sans Amour, les grossesses et les maladies sexuelles…. Et cela va jusqu’à la prostitution, et même la pédophilie et l’homosexualité. La mort de Jean-Baptiste, à cause du désir sexuel d’Hérode pour la fille de la femme qu’il avait volée, nous demande de nous dominer, et de vivre notre sexualité dans l’Amour et le Respect. Cela nous appelle à faire une véritable éducation sexuelle de nos enfants. Mais aussi des adultes qui sont autour de nous.
Quand Jean-Baptiste à été tué, aussitôt les disciples sont allés le dire à Jésus. Et nous, quand nous avons des problèmes ou des difficultés, est-ce que nous allons le dire à Jésus dans la Prière ? (n°12).
Nous fêtons Jean-Baptiste. Nos frères musulmans eux aussi reconnaissent Jean-Baptiste comme un prophète (ils l’appellent Yahya). Comme nous, ils connaissent les autres prophètes : Abraham, Moïse, Jacob, David, Salomon, etc…  Hérode pensait que Jésus, c’était Jean-Baptiste qui était revenu (n°1). Nos amis musulmans pensent que Jésus est un simple prophète. Et que le dernier des prophètes c’est Mohammed. Nous, nous croyons que c’est Jean-Baptiste qui est le dernier Prophète, celui qui a préparé le Chemin de Jésus. Jésus, Lui, n’est pas un simple prophète. Il est le Fils de Dieu Lui-même, vivant depuis toujours en Dieu. Il s’est fait homme,  pour nous sauver. C’est Lui qui reviendra à la fin du monde, pour juger tous les hommes. Cette fête est un appel pour nous à mieux nous connaître et à avancer ensemble : comment mieux nous comprendre et mieux vivre ensemble ?
Nous sommes les Prophètes d’aujourd’hui, nous préparons le chemin de Jésus, là où nous vivons.  A la suite de jean Baptiste et selon son exemple.
Nous nous rappelons les différentes étapes de la vie de Jean-Baptiste :

- Déjà avant sa naissance, quand il a bougé de joie dans le ventre de sa mère, animé par le Saint Esprit, lorsque Marie est venue visiter Elisabeth (Luc 1, 44).
- Son enfance et son éducation dans la foi (Luc 1, 66 + 80),
- Son séjour au désert, dans la prière, pour se préparer à sa mission,
- Son refus de l’argent et du pouvoir : il est vêtu de peaux de bêtes et mange des sauterelles,
- Sa foi qui lui fait reconnaître et annoncer Jésus : « Voici l’Agneau de Dieu, qui enlève le péché du monde »,
- Son obéissance pour baptiser Jésus,
- Son humilité. Il dit de Jésus « Il faut qu’il grandisse et que moi je diminue » (Jean 3, 30).
- Son courage pour conseiller les gens, sans peur, et les aider à se convertir (Luc 3) : les douaniers, les militaires, les pharisiens, tout le peuple,
- Sa force, son sens de la justice et l’amour de la vérité devant Hérode, qui le conduiront jusqu’à la mort.
Un autre jour, nous reviendrons sur le souci de Jean-Baptiste de connaître le Sauveur et la réponse de Jésus (Luc 7, 18-35).
Et sur le sérieux et l’engagement de Jean-Baptiste. Son souci de conseiller les autres, et de les aider à changer leur vie. Sa volonté de faire connaître le Christ, qui nous libère et nous sauve.

jeudi 28 juillet 2016

Vendredi 29-7-16 (Jean 11,19-27)



 Fête de sainte Marthe : La résurrection et la vie
19 beaucoup de Juifs étaient venus réconforter Marthe et Marie au sujet de leur frère.
20 Lorsque Marthe apprit l’arrivée de Jésus, elle partit à sa rencontre, tandis que Marie restait assise à la maison.
21 Marthe dit à Jésus : « Seigneur, si tu avais été ici, mon frère ne serait pas mort.
22 Mais maintenant encore, je le sais, tout ce que tu demanderas à Dieu, Dieu te l’accordera. »
23 Jésus lui dit : « Ton frère ressuscitera. »
24 Marthe reprit : « Je sais qu’il ressuscitera à la résurrection, au dernier jour. »
25 Jésus lui dit : « Moi, je suis la résurrection et la vie. Celui qui croit en moi, même s’il meurt, vivra ;
26 quiconque vit et croit en moi ne mourra jamais. Crois-tu cela ? »
27 Elle répondit : « Oui, Seigneur, je le crois : tu es le Christ, le Fils de Dieu, tu es celui qui vient dans le monde. »
« Seigneur je crois que tu es le Messie, le Fils de Dieu »
Avant de réfléchir à cet Evangile, je ferme les yeux. Je revis l’histoire, en regardant le comportement des différentes personnes. Puis je prends un temps de prière en silence, pour écouter le Saint Esprit dans mon cœur.
-Jésus est vraiment le Fils de Dieu tout puissant. Il est plus fort que la mort. Et cela parce que Jésus est le Fils du Père et Il vit toujours avec son Père. Il le prie sans arrêt, Il fait toujours ce que Dieu lui demande. C’est pour cela qu’Il peut dire à son Père « Tu m’écoutes toujours »
-Nous voyons aussi,  au début de cet évangile, que Jésus est toujours avec ses apôtres. Il veut vraiment leur donner tout ce qu’Il peut. Si nous marchons ensemble avec Jésus, comme les apôtres, nous aussi nous serons dans la lumière.
-Cet évangile nous demande d’aller à la rencontre de Jésus comme Marthe. Savoir nous lever, laisser notre tristesse et nos habitudes. Nous mettre debout et marcher,  malgré notre tristesse et les difficultés. Pas seulement en cas de deuil, mais dans toutes les souffrances de la vie.
Dire nos soucis à Jésus, et le prier avec confiance.
Jésus dit : » Si tu crois tu verras les œuvres de Dieu ». Quelles sont les œuvres que Dieu fait dans notre monde aujourd’hui ? Est-ce que nous savons les voir, pour Lui dire merci ? Et quelles sont les belles choses que Jésus fait dans ma vie ? Comment les continuer ?
Jésus a vraiment la vie de Dieu en lui-même. Celui qui croit, il a cette vie. Comment vivre en enfant de Dieu, avec Jésus ?
-Le deuil : Jésus prie son Père. Et nous, est-ce que nous prions vraiment au moment des enterrements. Est-ce que parfois pendant la prière ou la veillée,  nous ne passons pas notre temps à parler entre nous, sans même penser au mort ?
Jésus pleure. Il aime vraiment son ami Lazare. Il nous aime vraiment de la même façon et pour toujours. Jésus est un vrai ami, il est bon et il aime vraiment les gens. Il est ami de Lazare. Quand celui-ci meurt, Jésus va voir sa famille, pour les condoléances. Il veut consoler Marie et Marthe.
Marthe croit que son frère Lazare revivra, à la fin du monde, au moment de la résurrection des corps. Mais Jésus Lui, va beaucoup plus loin. Il dit : « Je suis la Résurrection et la vie ». Qu’est-ce que cela veut dire ? Bien sûr, nous croyons qu’il y a une vie après la mort. Et que celui qui croit en Jésus vivra, même s’il est mort. Mais c’est beaucoup plus que cela : nous pouvons commencer une vie nouvelle et éternelle déjà aujourd’hui. Car depuis notre baptême, nous sommes déjà ressuscités avec le Christ. A nous de vivre en enfants de Dieu ressuscités, chaque jour avec lui.
Aujourd’hui, c’est l’occasion aussi de réfléchir à la façon dont nous vivons le deuil. Nous passons beaucoup de temps dans les enterrements : la veillée le soir, l’enterrement, les condoléances dans la famille, le repas, les visites les jours suivants. Bien sûr, cela est bon. C’est important de soutenir nos frères et sœurs en deuil, comme l’a fait Jésus. Mais est-ce que nous ne devrions pas revoir nos façons de faire ? Pendant une journée entière, nous abandonnons toutes nos activités, nos engagements et même notre travail. Pourtant, Jésus disait à celui qui voulait le suivre : « Laisse les morts enterrer les morts. Toi viens et suis-moi ».
 D’abord, nous faisons beaucoup trop de dépenses. Et ensuite, la famille n’a plus d’argent. Ce sont la veuve et les orphelins qui souffrent. Nous faisons une belle tombe à notre parent qui est mort.  Mais est-ce vraiment par amour, ou par peur que les morts nous punissent ? Nous trouvons cet argent, mais pendant qu’il était malade, nous n’avions pas d’argent pour le soigner. Est-ce normal ?
Nous passons beaucoup de temps aux enterrements, mais ensuite, nous abandonnons les familles, dans leur tristesse, mais aussi leur tentation de chercher qui est responsable de cette mort et de retourner aux habitudes païennes, avec toutes les accusations et disputes que cela entraîne. Est-ce que notre CEB ne peut pas envoyer au moins une ou deux personnes les jours qui viennent, pour parler avec la famille en deuil, les encourager et les conseiller ? Pour les soutenir, et les aider à vivre ce temps du deuil dans la foi ?
 Souvent la veuve et des orphelins manquent de soutien. Pourtant, ce sont nos enfants, ils sont de notre famille. Parfois, on prend même ce qui leur appartient et on les chasse.
On fait  beaucoup souffrir les veuves avec tous les interdits, les pratiques traditionnelles et même les accusations. Est-ce que nous les chrétiens nous ne devons pas laisser tout cela ? Et l’enseigneur aussi aux autres. Jésus disait : »Je ne suis pas venu supprimer les coutumes, mais les rendre meilleures » (Mat 5,17). Comment vivre nos coutumes, dans la foi et dans l’amour ? Dans certaines paroisses, on a commencé des réunions de veuves et de veufs pour cela. Il y a aussi des veuves qui abandonnent toutes leurs activités et leurs engagements, par peur de ce que les autres vont dire. Etre fidèle à son mari, ce n’est pas rester enfermée à la maison à ne rien faire. C’est continuer à vivre comme il le voulait, et continuer les actions qu’on a commencé ensemble, dans la famille, dans le quartier et dans la communauté. Si la veuve ne travaille pas, comment va-t-elle nourrir les orphelins ? Et payer le loyer, l’eau et l’électricité ?
Il y a aussi les disputes au moment de partager l’héritage. N’est-ce pas pour toutes ces choses-là, qu’ils auraient besoin de nos conseils et de nos soutiens ? Les jours qui suivent l’enterrement, pourquoi ne pas envoyer à tour de rôle un ou deux membres de notre Est-ce normal ? Ne devraient-elles pas continuer au contraire, ce qu’elles faisaient quand leur mari était vivant,  par respect et par amour pour lui ?       « Seigneur, aide-nous à vivre le deuil dans la foi et l’espérance »
« Merci Jésus, pour la vie, l’amour et la foi que tu nous donnes »

mercredi 27 juillet 2016

Jeudi 28-7-16_ (Mat 13,47-53)



 La parabole du filet
Le Royaume des cieux ressemble aussi, à un filet qu’on a jeté dans la mer, et qui attrape toutes sortes de poissons. Quand il est plein, les pêcheurs le tirent, pour le ramener au bord de l’eau. Puis ils s’assoient, pour choisir les poissons. Ils mettent les bons poissons, dans des paniers. Et les poissons qui ne valent rien, ils les rejettent à la mer. Ca sera la même chose, à la fin du monde. Les anges viendront séparer les hommes méchants d’avec les bons, et ils les jetteront dans le feu de l’enfer. C’est là qu’ils pleureront, et qu’ils claqueront des dents ». Jésus leur demande : « Est-ce que vous avez bien compris tout cela ? ». Ils répondent : « oui ». Alors Jésus ajoute : « C’est pourquoi, tout enseignant de la loi qui devient disciple du Royaume de Dieu, il ressemble à un propriétaire, qui tire de son trésor des choses nouvelles, et des choses anciennes ».

« Seigneur, fais-nous comprendre ta Parole et à la mettre en pratique »

 La parabole du filet nous rappelle les mêmes choses sur le Royaume de Dieu, d’une nouvelle manière. Dans la mer, il y a des bons poissons et des mauvais. Nous devons apprendre à vivre dans le monde, où il y a le mal à côté du bien. En même temps, à la fin du monde, les choses seront jugées définitivement. Si nous voulons être sauvés, il faut vraiment choisir le bien. Sinon nous pleurerons (50). Nous devons réfléchir à notre vie. Car à la fin de notre vie, Dieu va nous juger. Chacun selon les actions qu’il aura faites, bonnes ou mauvaise. Nous cherchons à changer peu à peu   avec l’aide du Saint Esprit, sans nous décourager.
Jésus nous fait comprendre, que le Royaume de Dieu est ouvert à tous les hommes. Les mauvais, comme les bons. Par conséquent, nous ne jugeons pas nos frères. Nous ne rejetons personne. Au contraire, nous conseillons nos frères et nos sœurs, pour qu’ils réfléchissent à la façon dont ils vivent.
A nous de jeter les filets, comme l’a fait Saint-Pierre. Avec courage et patience, sans choisir les poissons que Jésus nous envoie.
Comme le sage dans le Royaume de Dieu, qui tire du trésor de l’Evangile des choses anciennes et des choses nouvelles. En gardant les bonnes traditions des anciens, et en accueillant les bonnes choses qui nous viennent de l’extérieur.  Mais tout cela, à la lumière de l’Evangile, dans la foi en Dieu et l’amour de Jésus Christ. Nous sommes dans la Nouvelle Alliance de Dieu avec les hommes. Nous devons apprendre à faire du nouveau, et à être créatifs
« Seigneur, merci de nous faire entrer dans Ton Royaume, avec tous nos frères »