mercredi 20 juillet 2016

Vendredi 22-07-2016 (Jean 20, 1+ 11-18) :

 fête de Marie Madeleine.
01 Le premier jour de la semaine, Marie Madeleine se rend au tombeau de grand matin ; c’était encore les ténèbres. Elle s’aperçoit que la pierre a été enlevée du tombeau.
11 Marie Madeleine se tenait près du tombeau, au-dehors, tout en pleurs. Et en pleurant, elle se pencha vers le tombeau.
12 Elle aperçoit deux anges vêtus de blanc, assis l’un à la tête et l’autre aux pieds, à l’endroit où avait reposé le corps de Jésus.
13 Ils lui demandent : « Femme, pourquoi pleures-tu ? » Elle leur répond : « On a enlevé mon Seigneur, et je ne sais pas où on l’a déposé. »
14 Ayant dit cela, elle se retourna ; elle aperçoit Jésus qui se tenait là, mais elle ne savait pas que c’était Jésus.
15 Jésus lui dit : « Femme, pourquoi pleures-tu ? Qui cherches-tu ? » Le prenant pour le jardinier, elle lui répond : « Si c’est toi qui l’as emporté, dis-moi où tu l’as déposé, et moi, j’irai le prendre. »
16 Jésus lui dit alors : « Marie ! » S’étant retournée, elle lui dit en hébreu : « Rabbouni ! », c’est-à-dire : Maître.
17 Jésus reprend : « Ne me retiens pas, car je ne suis pas encore monté vers le Père. Va trouver mes frères pour leur dire que je monte vers mon Père et votre Père, vers mon Dieu et votre Dieu. »
18 Marie Madeleine s’en va donc annoncer aux disciples : « J’ai vu le Seigneur ! », et elle raconta ce qu’il lui avait dit.

 « Seigneur, fais de nous des apôtres de ta résurrection, et de l’amour du PERE »
Avant de réfléchir à cet Evangile, je ferme les yeux. Je revis l’histoire, en regardant le comportement des différentes personnes. Puis je prends un temps de prière en silence, pour écouter le Saint Esprit dans mon cœur.
Nous avons déjà lu cet évangile le mardi de Pâques, nous pouvons en relire le commentaire.
-Aujourd’hui c’est la fête de Marie Madeleine. Nous pensons à tout ce qu’elle a fait. D’abord, elle était possédée par sept démons (Mc 16, 09). Elle était très malade dans sa tête et dans son cœur, mais JESUS a chassé ces démons. Cette fête nous rappelle que JESUS vient nous délivrer de tout ce qui nous fait souffrir et nous écrase, dans notre corps, mais aussi dans notre esprit et dans notre cœur.
-Certains disent aussi que Marie Madeleine, c’est cette femme pècheresse, que JESUS a accueilli dans la maison de Simon le pharisien, la prostituée (Luc 7, 40). Nous pensons à ce que JESUS lui a dit ce jour-là. IL nous le dit aussi à  nous, aujourd’hui : « tes nombreux péchés sont pardonnés, parce que tu as beaucoup aimé ».
Jésus nous aime. Il nous pardonne toujours. Il  nous  aide à changer de vie. Et il nous défend quand nous sommes attaqués, comme Il a défendu cette prostituée devant Jésus.
Nous redisons au Seigneur, que nous l’aimons de tout notre cœur. Nous savons qu’IL nous pardonne nos péchés, et qu’IL nous aide à commencer  une vie nouvelle, comme cette femme, dans l’amour et la confiance.
JESUS nous dit aussi : «  ta foi t’a sauvé ». Nous redisons à JESUS,  que nous croyons en LUI.
Enfin, JESUS nous dit : « va en paix !». Cette paix que nous avons reçue de DIEU, nous voulons la partager avec nos frères et nos soeurs.
-Quand Marie Madeleine a été guérie, elle a suivi JESUS. Elle faisait partie du groupe des femmes, qui l’aidaient dans son travail (Luc 8,03). Elles soutenaient le groupe des apôtres avec leur argent, et tous les services qu’elles pouvaient leur rendre, pour les aider à annoncer l’Evangile. Marie Madeleine nous appelle nous aussi, à suivre JESUS dans toute notre vie, à agir dans la communauté chrétienne, et à nous mettre au service du Royaume et de l’Evangile. Chacun selon les possibilités qui sont les siennes
C’est important d’accueillir les femmes, de les respecter, de travailler ensemble avec elles, et de leur donner des responsabilités, comme Jésus l’a fait avec les femmes de son groupe.
-Bien sûr, à cause de son grand amour pour JESUS, Marie Madeleine l’a suivi jusqu’au bout, même quand c’était très difficile, au moment de sa mort. Elle n’a pas eu peur des prêtres juifs, ni des soldats romains. Elle était au pied de la croix, quand on a tué JESUS (Jean 19,25). Nous aussi nous vivons nos souffrances dans la foi. Et nous partageons les souffrances de nos frères. Même si c’est difficile, ou dangereux.
Et quand JESUS est enterré, elle ne veut pas rester chez elle, elle reste assise auprès du tombeau (Mat 27,61). Comme elle, nous voulons accompagner les malades et tous ceux qui souffrent. Nous voulons être à côté de ceux qui sont en train de mourir. Nous allons nous asseoir auprès de ceux qui sont en deuil, pour les encourager. Et nous les conseillons pour qu’ils gardent la foi, dans ces moments difficiles de leur vie. A cause de tout cela, ce n’est pas étonnant que ce soit à Marie Madeleine, que JESUS apparaisse en premier. Comme nous le montre notre évangile d’aujourd’hui.
Aujourd’hui, Jésus nous dit, comme Il  l’a dit à Marie Madeleine : Pourquoi pleures-tu ? Jésus nous console. Il nous aide dans toutes nos difficultés.
Il nous demande : « Qui cherches-tu ? » Est-ce que  nous cherchons Jésus de tout notre coeur, dans toute notre vie 
Il dit : »Mariama ». Il nous appelle chacun par notre nom. Il nous aime personnellement
Nous lui répondons, pleins  d‘amour : » Rabbuni » : Notre Seigneur, notre Grand frère
-Nos frères orthodoxes disent, que Marie Madeleine est « l’apôtre des apôtres ». Parce que c’est elle, qui a été annoncer la résurrection de JESUS aux apôtres. Cela nous montre, toute la place que doivent prendre les femmes dans l’Eglise. Il faut agir tout de suite pour cela, sans attendre. Et changer nos habitudes.
Les femmes ne sont pas au service des prêtres, elles sont au service de JESUS CHRIST, et du Royaume. Elles doivent conseiller les prêtres, sans crainte, sans honte et sans hésiter,  pour les pousser à mieux faire leur travail. Comme Marie Madeleine a permis aux apôtres, de croire que JESUS est vraiment ressuscité, et d’aller annoncer l’Evangile dans le monde entier. Les femmes ont leur propre rôle et leur responsabilité, dans l’Eglise et dans le Royaume de DIEU. Un rôle que personne ne peut jouer à leur place.
Si je suis une femme, est ce que je prends mes responsabilités, dans l’Eglise et dans la société ? Avec mes qualités, et avec courage. Mais dans la bonté, et sans agressivité
Si je suis un homme, est-ce que je respecte les femmes ? Est-ce que je les laisse prendre leur place dans la famille, dans le quartier, dans le travail, et partout où elles vont ?
-Enfin Jésus nous dit : Dieu, qui est mon Père, est aussi votre Père. Nous sommes ressuscités avec Jésus, pour vivre en vrais enfants de Dieu, dans l’amour du Père.

« Merci Jésus pour ton amour »

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