Jésus appelle Matthieu
09 Jésus partit de là et vit, en
passant, un homme, du nom de Matthieu, assis à son bureau de collecteur
d’impôts. Il lui dit : « Suis-moi. » L’homme se leva et le
suivit.
10 Comme Jésus était à table à la maison, voici que
beaucoup de publicains (c’est-à-dire des collecteurs d’impôts) et beaucoup de
pécheurs vinrent prendre place avec lui et ses disciples.
11 Voyant cela, les pharisiens disaient à ses
disciples : « Pourquoi votre maître mange-t-il avec les publicains et
les pécheurs ? »
12 Jésus, qui avait entendu, déclara : « Ce
ne sont pas les gens bien portants qui ont besoin du médecin, mais les malades.
13 Allez apprendre ce que signifie : Je veux la
miséricorde, non le sacrifice. En effet, je ne suis pas venu appeler des
justes, mais des pécheurs. »
« Seigneur apprend nous à aimer, et à respecter tous nos frères, dans
ton amour »
Jésus avait déjà des apôtres, en particulier les quatre pêcheurs disciples
de Jean Baptiste (Mat 4, 18). Aujourd’hui, il appelle Matthieu. Jusqu’à aujourd’hui, Jésus continue d’appeler des
hommes, pour le suivre et travailler au
Royaume de Dieu.
Matthieu ramassait les impôts pour les romains. Donc les juifs
considéraient que c’était un pécheur. D’abord parce qu’il travaillait pour le
colonisateur. Ensuite parce qu’avec tout cet argent, c’était certainement un
voleur. Pourtant Jésus n’a pas peur de lui dire
« suis-moi ». Et Matthieu
le suit aussitôt sans hésiter. Jésus
nous rend plus heureux que l’argent
et que Rome (le pouvoir).
Avant de laisser son travail, Matthieu fait un repas d’adieu, il invite ses amis. Ce sont des récolteurs d’impôts
comme lui, et des gens qui vivent mal.
Jésus s’assoit avec eux. Bien sûr, les pharisiens ne sont pas contents. Ils n’ont pas compris la Parole et l’amour
de Jésus. Pour eux, être saint, c’est refuser les autres, pour ne pas
tomber dans le péché. (pharisien veut dire : séparé)
Ils n’osent pas parler directement à Jésus. Alors ils
parlent par derrière. Cela se fait
souvent autour de nous. Si nous avons QUELQUE CHOSE A DIRE, CHERCHONS LE
COURAGE DE LE DIRE CLAIREMENT, EN FACE, A LA PERSONNE ELLE-MËME.
La réponse de Jésus est claire : » ce sont les malades qui ont besoin du médecin ». Jésus est venu
pour nous sauver, c’est d’abord aux
pécheurs qu’il s’intéresse. Nous sommes
tous pêcheurs, mais nous avons confiance en Jésus
-Et nous, quel
est notre comportement, envers les gens qui se conduisent mal ? Est-ce que
parfois, nous ne faisons pas comme les pharisiens ? Nous pensons que nous sommes de bons chrétiens, et nous
rejetons ceux qui font le mal. Mais alors, qui
va les aider à changer ?
D’abord, est-ce que nous ne sommes pas tous pécheurs, et
malades dans notre cœur ? Et
pourtant, chaque dimanche, est-ce que nous ne venons pas à la table du
Seigneur, manger avec Jésus Christ ?
Est-ce que nous sommes prêts à tout laisser, pour servir l’Evangile,
comme Matthieu ? Car la parole de
Dieu est claire : « ce que je désire, ce ne sont pas les sacrifices,
mais la bonté «. Chaque dimanche nous offrons le sacrifice de la
Messe. Mais si nous ne sommes pas bons, et si cela ne nous amène pas vers
les pécheurs, cela ne sert à rien. Si nos
sacrifices ne nous poussent pas à lutter pour la justice de Dieu, ils
sont inutiles.
« Seigneur apprend-nous à aimer nos frères
comme toi ».
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