mercredi 28 février 2018

Mercredi 28-2-18 : Mat 20, 17-28/ Jésus annonce sa mort et sa résurrection. La 1° place




Montant alors à Jérusalem, Jésus prit à part les Douze disciples et, en chemin, il leur dit : « Voici que nous montons à Jérusalem. Le Fils de l’homme sera livré aux grands prêtres et aux scribes, ils le condamneront à mort et le livreront aux nations païennes pour qu’elles se moquent de lui, le flagellent et le crucifient ; le troisième jour, il ressuscitera. »
Alors la mère des fils de Zébédée s’approcha de Jésus avec ses fils Jacques et Jean, et elle se prosterna pour lui faire une demande. Jésus lui dit : « Que veux-tu ? » Elle répondit : « Ordonne que mes deux fils que voici siègent, l’un à ta droite et l’autre à ta gauche, dans ton Royaume. » Jésus répondit : « Vous ne savez pas ce que vous demandez. Pouvez-vous boire la coupe que je vais boire ? » Ils lui disent : « Nous le pouvons. » Il leur dit : « Ma coupe, vous la boirez ; quant à siéger à ma droite et à ma gauche, ce n’est pas à moi de l’accorder ; il y a ceux pour qui cela est préparé par mon Père. » Les dix autres, qui avaient entendu, s’indignèrent contre les deux frères. Jésus les appela et dit : « Vous le savez : les chefs des nations les commandent en maîtres, et les grands font sentir leur pouvoir. Parmi vous, il ne devra pas en être ainsi : celui qui veut devenir grand parmi vous sera votre serviteur, et celui qui veut être parmi vous le premier sera votre esclave. Ainsi, le Fils de l’homme n’est pas venu pour être servi, mais pour servir, et donner sa vie en rançon pour la multitude. »
« Seigneur apprends-nous à servir nos frères avec toi ».
Qu’est ce que cet évangile nous montre sur JESUS ?
D’abord JESUS marche devant ses apôtres ; il est plein de courage. Aujourd’hui encore, il marche devant nous, il nous conduit, nous protège, et nous donne la force de DIEU.
JESUS est le fils de DIEU, il a la science du SAINT ESPRIT, il sait ce qui va lui arriver, il sait qu’il va beaucoup souffrir. Mais il accepte cela dans la paix. Car il sait que DIEU LE ressuscitera ; Il a confiance dans  son PERE.
JESUS nous aide, IL veut notre bonheur. Aujourd’hui encore, Il nous demande, comme à Jacques et à Jean : «  que voulez-vous que je fasse pour vous ? ». Et il nous dit que le PERE nous a préparé des places auprès de LUI  dans le ciel.
JESUS  dit encore : « le Fils de l’Homme lui-même n’est pas venu pour être servi, mais pour servir. Et pour donner sa vie, comme le prix pour libérer beaucoup d’hommes». IL l’a dit et IL l’a fait. Et IL nous aide à le faire nous aussi !
Que faire ?
JESUS nous demande, comme à Jacques et Jean : « pouvez-vous recevoir le baptême de souffrance, que je vais recevoir ? ». Nous Lui disons que nous sommes décidés à Le suivre dans toute notre vie, même au milieu de nos souffrances.
Nous réfléchissons aussi au comportement des apôtres. Jacques et Jean veulent avoir la première place à la droite et à la gauche de JESUS. Et les dix autres apôtres se mettent en colère contre eux. Cela arrive très souvent. Que faisons-nous dans ce cas-là?
Que faire pour nous mettre au service de nos frères et de nos sœurs, comme JESUS ? Pas seulement pour leur donner  des choses, mais pour donner notre vie : donner  notre temps, nos conseils et notre amitié, nous sacrifier pour eux… etc.
Dans notre société, comme le dit JESUS, le chef commande : «  les chefs commandent en maître, et les grands font sentir leur force ». Comment changer cela ? Pas tout seul, mais ensemble avec les autres. Pas seulement avec les organisations chrétiennes, mais aussi avec la société civile, et tous ceux qui veulent le respect et l’égalité entre les hommes, les ONG. De quoi les gens de notre pays ont-ils besoin, pour être vraiment libérés ?pauvres ? Qu’avons-nous déjà fait pour cela ?                                                              
« Seigneur vient nous libérer, donne-nous ta vie.»
 (20-28) Celui qui veut être grand, qu’il soit votre serviteur
La mère de Jacques et Jean, les fils de Zébédée, viennent auprès de Jésus. Ils lui disent : « Maître, nous voulons que Tu fasses pour nous, ce que nous allons te demander ». Jésus leur demande : « Que voulez-vous, que je fasse pour vous ? ».  Ils lui répondent : » Quand tu seras dans la gloire de Ton Royaume, permets-nous de nous asseoir à côté de toi, l’un à ta droite et l’autre à gauche ». Jésus leur dit : « Vous ne savez pas, ce que vous demandez. Est-ce que vous pouvez boire, le verre de souffrance que je vais boire ? Et recevoir le baptême de douleur, que je vais recevoir ? ». Ils lui répondent : « nous le pouvons ». Jésus leur dit : « C’est vrai, vous boirez le verre que je vais boire. Et vous recevrez le baptême, que je vais recevoir. Mais ce n’est pas à Moi de dire, qui sera à ma droite ou à ma gauche. Ces places sont à ceux, pour  qui Dieu les a préparées ».  Quand les dix autres apôtres entendent cela, ils se mettent en colère contre Jacques et Jean. Jésus les appelle tous. Il leur dit : « Vous le savez, les chefs des peuples commandent, comme des maîtres. Et les grands personnages font sentir leur pouvoir. Que cela ne se passe pas de cette façon, parmi  vous. Au contraire, si l’un de vous veut être grand, il doit être votre serviteur. Et si l’un de vous veut être le premier, il doit être l’esclave de tous. Car le Fils de l’homme lui-même, n’est pas venu pour se faire servir. Il est venu pour servir, et donner sa vie, comme le prix à payer pour libérer beaucoup d’hommes ».                   
« Seigneur apprends-nous à servir nos frères avec toi ».
Avant de réfléchir à cet Evangile, je ferme les yeux. Je revis l’histoire, en regardant le comportement des différentes personnes. Dans l’évangile d’aujourd’hui, Jésus nous fait comprendre que notre vraie gloire, la gloire de l’Apôtre et du disciple, c’est de partager les souffrances du Seigneur, dans la Foi et l’Espérance (boire à son verre de souffrance). Aujourd’hui, nous disons au Seigneur, que nous voulons être courageux, pour marcher sur le chemin de Dieu, construire son Royaume, et continuer son travail (sa mission).
Qu’est ce que cet évangile nous montre sur JESUS ?
La mère de Jacques et Jean dit à Jésus : « quand tu seras dans Ton Royaume ». Ils savent bien, que Jésus est vraiment le Fils de Dieu, et le Roi du monde. C’est pour cela qu’ils veulent être assis au ciel, à sa droite et à sa gauche. Etre avec Lui, offrir
JESUS  dit à Jacques et Jean : « que voulez-vous que je fasse pour vous? «. JESUS nous aide, IL veut notre bonheur. Aujourd’hui encore, Il nous dit que le PERE nous a préparé des places, auprès de LUI  dans le ciel. sus est toujours prêt à nous aider. Mais quels sont les désirs de notre cœur ? Est-ce qu’ils correspondent à la volonté de Dieu ? Nous demandons au Saint Esprit sa lumière, sa force, et son amour
 « Ces places sont à ceux, pour qui mon Père les a préparées ». Jésus se conduit toujours, comme le Fils du Père. Il reste à sa place, plein d’humilité. Et nous ? Vivons-nous dans l’humilité, devant Dieu, et devant les hommes ?  Vivons-nous en enfants de Dieu, pleins de confiance dans notre Père ? 
Nous remarquons le courage de Jésus. Jésus vient d’annoncer à ses apôtres qu’on va le tuer. Jacques et Jean viennent le voir. Il pouvait penser qu’ils venaient pour le consoler, et l’encourager. Au contraire, ils viennent se disputer, et chercher la première place. C’est décourageant. Malgré tout Jésus est patient. Il ne se met pas en colère contre eux. Il les accueille. Et Il cherche à leur faire comprendre l’Evangile, et la volonté de Dieu.
JESUS  dit encore : « le Fils de l’Homme lui-même, n’est pas venu pour être servi, mais pour servir. Pour donner sa vie. Et payer le prix, pour libérer beaucoup d’hommes». IL l’a dit et IL l’a fait.  Le jeudi saint, Il a lavé  les pieds de ses apôtres.  Il leur donne son propre corps. Et le vendredi, Il donne sa vie, dans un amour total. Il nous a vraiment libérés. Et IL nous aide à libérer nos frères,  nous aussi !
La Bonne Nouvelle : Par sa mort, Jésus vient nous libérer de tous nos péchés. Il vient nous sauver. Dans notre société, il y a trop de jalousie. Et tout le monde cherche le pouvoir. Jésus nous aide à construire une autre société, où il y a le respect, l’entente entre les gens, et le service. C’est cela qui peut nous faire vivre heureux, tous ensemble.
Que faire ? JESUS nous demande, comme à Jacques et Jean : « pouvez-vous recevoir boire le verre de souffrance, que je vais recevoir ? ». Nous Lui disons que nous sommes décidés à Le suivre, dans toute notre vie, même au milieu de nos souffrances. Et garder la foi dans  toute notre vie : la maladie, le chômage, jusqu’à la mort   Pour être heureux, et rendre les autres heureux
Nous réfléchissons aussi au comportement des apôtres. Jacques et Jean veulent avoir la première place, à la droite et à la gauche de JESUS. Et les dix autres apôtres se mettent en colère contre eux. Cela arrive très souvent. Que faisons-nous dans ce cas-là? Savons-nous rester humbles, sans être jaloux ?
Que faire pour nous mettre au service de nos frères et de nos sœurs, comme JESUS ? Pas seulement pour leur donner  des choses, mais pour donner notre vie : donner  notre temps, nos conseils et notre amitié, nous sacrifier pour eux… etc.
Dans notre société, comme le dit JESUS, le chef commande : «  les chefs commandent en maître, et les grands font sentir leur force ». Et dans l’Eglise ? (certains prêtres, mais aussi certains catéchistes, chefs de communauté ou de mouvement). Dans la famille ? (le chef de famille, les aînés avec les petits, les garçons avec les filles) Dans le quartier ? Et au travail ? Comment changer cela ? Pas tout seul, mais ensemble avec les autres. Pas seulement avec les organisations chrétiennes, mais aussi dans la société civile, avec tous ceux qui veulent le respect et l’égalité entre les hommes. Par exemple dans les entreprises : certains patrons avec leurs travailleurs. De quoi les gens de notre pays ont-ils besoin, pour être vraiment heureux et  libérés ? Qu’avons-nous déjà fait pour cela ?  Que faire ?
Jésus est clair : « Que le plus grand, soit votre serviteur. Que le premier, soit l’esclave de tous ». C’est seulement si nous nous mettons au service les uns des autres, et au service de l’Eglise et du pays, que nous pourrons vivre heureux. Et que notre société pourra avancer. Pour cela, il faut complètement changer nos idées. Comme le dit Jésus : « Ne faites pas, comme les chefs ». Avec Jésus c’est possible. Il nous a montré l’exemple, il nous a ouvert le chemin. Et il nous donne son amour, pour donner nos vies à sa suite, au service de nos frères. La 1° chose, ne pas chercher le pouvoir. Et ne pas écraser nos frères.                                        
« Seigneur merci de nous libérer, et de nous faire vivre de ta vie.»

mardi 27 février 2018

Mardi 27-2 (Mat 23,1-12) : Faisons attention aux enseignants de la loi et aux pharisiens




Jésus parle à la foule de ses disciples. Il dit : « Les enseignants de la loi et les pharisiens sont assis sur la chaise de Moïse. Donc, obéissez-leur,  et faites tout ce qu’ils vous disent. Mais ne vous conduisez pas comme eux. Parce que ce qu’ils enseignent, ils ne le font pas. Ils attachent des poids très lourds, et ils les mettent sur les épaules des hommes. Mais ils refusent de les aider à porter ces poids, même du bout de leurs doigts. Tout ce qu’ils font, ils le font pour que les hommes les regardent. Par exemple, ils attachent sur leur front ou sur leur bras, des paroles de Dieu dans des boîtes les plus grandes possibles. Ils ont des manteaux avec des bords très longs. Ils aiment les meilleures places dans les grands repas. Ils se mettent devant dans des grandes chaises dans les maisons de prière. Ils aiment qu’on les salue avec respect dans la rue, et que les gens les appellent ‘ maître ‘. Vous, ne vous faites pas appeler maître, car vous êtes tous frères. Et vous avez un seul Maître. N’appelez personne sur la terre : votre père. Car vous n’avez qu’un seul Père, celui qui est au ciel. Ne vous faites pas non plus appeler ‘chef’. Car vous n’avez qu’un seul Chef, le Messie, l’Envoyé de Dieu. Le plus grand parmi vous doit être votre serviteur. Celui qui s’élève sera abaissé. Et celui qui s’abaisse sera élevé ».
« Seigneur, aide-nous à vivre en frères, avec tous »
Jésus parle ici d’un problème, que nous rencontrons souvent. Nous voyons des prêtres, des catéchistes, et des responsables de communauté, de groupes ou de mouvements, qui nous enseignent la Parole de Dieu. Mais ils se conduisent mal. Bien sûr, cela nous décourage. Certains quittent même l’Eglise, à cause de cela. Jésus nous dit : « Ne faites pas ce qu’ils font, mais quand même, écoutez ce qu’ils vous enseignent. Et mettez-le en pratique »(3). Mais bien sûr, si nous avons une responsabilité dans l’Eglise, nous devons nous conduire le mieux possible. Car c’est notre exemple qui peut entrainer les autres, beaucoup plus que nos paroles. Et ce que nous enseignons, c’est d’abord à nous-mêmes, de le mettre en pratique.
Jésus est exigeant. Il n’a pas peur de faire des reproches aux scribes (ceux qui enseignaient la Parole de Dieu. Ce n’est pas par méchanceté mais c’est pour qu’ils changent, comme dit le proverbe : qui aime bien, châtie bien. Jésus cherche
Ou pour prendre la meilleure place aux fêtes et aux repas. Il peut encore moins accepter, que des gens se montrent comme des vrais croyants. Et que par derrière ils fatiguent les petits, et fassent souffrir les pauvres. Jésus nous aime, il aime les pauvres et les petits.
Qu’est-ce que Jésus reproche aux pharisiens ? D’abord « de mettre sur le dos des gens, des poids trop lourds ».  Jésus n’est pas venu fatiguer les gens. Jésus nous demande de libérer les gens, pas de les écraser. Et nous devons annoncer une Bonne Nouvelle, pas seulement des commandements.
Bien sûr, Dieu nous demande de nous conduire en chrétien, et d’apprendre aux autres à le faire. Mais ce que nous enseignons, nous aidons les autres à le mettre en pratique. Alors que « les maitres de la loi et les pharisiens refusent de les aider, même du bout des doigts. Et ils refusent de porter eux-mêmes,  les lourds bagages qu’ils mettent sur leur dos » (4).
-Ensuite Jésus leur reproche de se montrer devant les hommes. Cela arrive souvent. Il y a des gens qui se conduisent très bien. Ils font de très bonnes choses. Mais ils veulent se faire admirer. Comme le disait Jésus : « Ils ont déjà reçu leur récompense » (Matthieu 6, 16).
Il y a des gens qui vont à l’église avec de beaux habits, des grandes croix et de belles médailles, et un livre de prière à la main. Pour que les gens les regardent, et disent du bien d’eux. Ceux-là aussi, ils ont reçu leur récompense (Matthieu 6, 5). Et aussi, ceux qui veulent avoir la première place dans les réunions, les grands repas et les fêtes, et dans les églises. Jésus était très simple, Il se faisait petit. C’est Lui que nous voulons suivre.
-Il y a aussi un autre problème : des gens, comme des catéchistes, qui se font appeler ‘maitres’. Ou ‘berger’. Des responsables de communautés, qui se font appeler ‘chefs’. Des prêtres se font appeler ‘pères’. Bien sûr, cela peut s’expliquer, puisque nous vivons en société. Il nous faut donc une certaine organisation, et des titres. Mais sans doute vaudrait-il mieux laisser tout cela, dans l’Eglise. Et être beaucoup plus simples,  à l’exemple de Jésus. En tout cas, nous devons savoir que notre seul Chef, et notre seul Maitre, c’est Jésus. Et notre seul Père, c’est Dieu. Nous devons nous conduire comme un bon père, avec ceux dont nous avons la responsabilité. Comme Dieu lui-même envers ses enfants, et les petits de la société. Et nous conduire comme des frères les uns envers les autres. Puisque nous sommes tous frères et soeurs de Jésus Christ.
-Bien plus que cela, nous nous faisons les serviteurs de nos frères, comme Jésus  « s’est fait le serviteur de tous ». Il a lavé les pieds de ses apôtres. Il est mort, de la mort des esclaves sur la croix. Si nous voulons être avec Jésus, c’est à cette place que nous devons nous mettre. Et donner notre vie pour nos frères, comme Lui.
Jésus dit : « Celui qui s’abaisse sera élevé ». Si nous nous abaissons, ce n’est pas pour nous écraser, ou pour nous faire souffrir. Ce n’est même pas pour être relevé, et récompensé par Dieu. C’est pour  descendre ? au niveau de ceux qui sont écrasés. Alors, nous pourrons nous relever ensemble avec eux. Et grandir ensemble, dans la dignité des enfants de Dieu, et dans l’amour du Christ.
Que faire ? Nous devons réfléchir sérieusement aux reproches que Jésus fait aux scribes. Est-ce que nous aussi, nous ne nous servons pas parfois de la religion, pour notre propre intérêt ? Est-ce que nous ne cherchons pas parfois, à prendre la première place ? Même si pour cela, nous devons pousser nos frères et nos sœurs en arrière. Est-ce que, après avoir prié, nous ne profitons  pas des pauvres et des petits ? Et nous ne faisons pas souffrir, par exemple nos travailleurs ? En tout cas nous nous demandons : que faisons-nous vraiment pour aider ceux qui souffrent. Jésus voit notre cœur, il nous demande de l’aimer, et de le prier en vérité. Il veut la justice.
« Seigneur apprends-nous la justice et l’Amour « 
Pour mieux comprendre ce que JESUS dit aux pharisiens, nous pouvons lire la suite de cet Evangile (Mat 23,13-36. Ou Luc 11,37-42). Ses paroles peuvent nous sembler très dures. Est-ce que JESUS est méchant ? Pas du tout ! Mais comme le dit Saint Jean, JESUS savait ce qu’il y a dans le cœur de l’homme. IL savait que les pharisiens étaient enfermés dans leurs traditions. Ils étaient sûrs d’être des vrais croyants, à cause de leurs prières, et de leurs aumônes. Jésus devait donc  parler très fort, pour les réveiller, et les faire changer de vie. Qu’est-ce que JESUS  leur reproche ?
Les pharisiens donnaient 10% de ce qu’ils gagnaient (la dime). Par exemple, quand ils  vendaient les plantes de leurs jardins. Mais ils ne respectaient ni l’Amour ni la Justice. Ils ne payaient pas justement leurs travailleurs : ils profitaient d’eux, et les faisaient souffrir. Ils volaient les veuves (Marc 12,39). Ils ne pensaient pas aux pauvres, mais plutôt à gagner le plus d’argent possible. Et ils pensaient qu’en donnant 10% de leurs bénéfices au Temple de Jérusalem, DIEU allait leur pardonner toutes les mauvaises choses qu’ils faisaient. Et oublier leurs injustices. JESUS leur dit clairement : ce qui compte, c’est la justice, et l’Amour de nos frères. Nous-mêmes, est-ce que nous ne nous conduisons pas parfois, comme ces pharisiens ?
Les pharisiens priaient beaucoup, ils connaissaient très bien la Parole de DIEU. Mais Ils en profitaient pour se faire voir, et admirer par les autres hommes. JESUS ne peut pas accepter, qu’on se serve de la parole de DIEU, pour se faire honorer. Au contraire, nous  devons nous mettre au service de la parole de DIEU, et de son Royaume. JESUS les prévient : « vous voulez vous élever, mais les gens vont vous marcher dessus, sans même le savoir. Vous serez comme des tombeaux, que l’on ne voit même plus ». Un vrai croyant ne peut pas être orgueilleux. Sinon, il est déjà mort dans son cœur. Le Royaume de Dieu, c’est l’humilité. Comme Jésus, qui s’est abaissé pour venir nous sauver, Lui, le Fils Unique de Dieu lui-même ! Comment nous faire petits devant nos frères, à l’exemple de Jésus ? Comment nous mettre au service de la Parole de Dieu, au lieu de vouloir en profiter ?
Un maître de la loi se révolte en disant : « tu nous insultes, nous aussi ». Souvent, nous faisons la même chose. Nous disons : « ce n’est pas pour moi, je ne suis pas comme les autres, ce sont les mauvais qui se conduisent comme ça»…Aujourd’hui, prenons ces paroles pour nous-mêmes, et non pas pour les autres. Mettons-nous en face du Seigneur en vérité !
Qu’est-ce que JESUS reproche aux docteurs de la loi (n°46) ? C’est d’avoir fait de la religion, une chose lourde à porter. Et de demander aux autres de faire des choses, qu’ils ne font pas eux-mêmes. Alors que JESUS disait : « mon bagage est facile à porter. Ce que je demande est facile à faire. Car JE suis doux et humble de cœur » (Mt 11,29). Nous-mêmes, qu’avons- nous fait de notre religion ? Est-ce que nous n’en avons pas fait, quelque chose de lourd et de compliqué ? Comment être doux et humble de cœur, comme JESUS ? Comment aider nos frères et nos sœurs, à porter le poids de la vie, et les soutenir dans leurs difficultés ?
« Seigneur, merci de nous aider à vivre notre foi, dans la vérité, l’humilité, et l’amour des autres »

lundi 26 février 2018

Lundi 26-2 (Luc 6,36-38) : Etre bons




« Seigneur, apprends-nous à être bons, comme toi »
Jésus disait à ses disciples :« Soyez miséricordieux comme votre Père est miséricordieux.Ne jugez pas, et vous ne serez pas jugés ;ne condamnez pas, et vous ne serez pas condamnés.Pardonnez, et vous serez pardonnés. Donnez, et l’on vous donnera :c’est une mesure bien pleine, tassée, secouée, débordante,qui sera versée dans le pan de votre vêtement ;car la mesure dont vous vous servez pour les autresservira de mesure aussi pour vous. »   Acclamons la Parole de Dieu.
 « Soyez bons, comme votre Père est plein de bonté ». A nouveau, Jésus nous demande, de ne pas nous conduire comme les païens. Qu’est-ce que cela veut dire ?  C’est aimer tous  les hommes, même ceux qui ne nous aiment pas. Aimer nos ennemis, et prier pour eux, surtout s’ils nous font souffrir. Ce n’est pas facile. Cela va contre nos habitudes, et tout ce qu’on dit autour de nous. Cela nous demande  de vivre  autrement que les autres, c'est-à-dire de vivre vraiment en chrétien. Et pour cela, de changer nos idées. Et d’aimer vraiment nos frères et nos sœurs. Pas seulement leur faire l’aumône, ou leur donner des choses. Mais donner notre temps, nos connaissances, notre amitié et nos conseils. Et surtout, nous donner nous-mêmes.
Ce n’est pas facile d’être bon. Il nous faut du temps, et beaucoup d’efforts, pour y arriver. Mais avec Jésus, c’est possible. Ce qui peut nous aider, c’est de voir le visage du Christ, dans chacun de nos frères. Comme nous aimons le Christ, ce sera alors plus facile de les aimer. Malgré leurs défauts, et même leurs méchancetés. En tout cas, nous pensons comment Jésus a aimé. Et nous essayons d’aimer comme Lui.
Aujourd’hui, rendons plus forte notre volonté d’être chrétiens. Faisons naître à nouveau, notre désir d’être de vrais enfants de Dieu. A ce moment-là,  le Royaume de Dieu grandira parmi nous. Mettons en pratique, ces paroles de Jésus : » Ne condamnez pas les autres, et Dieu ne vous condamnera pas. Pardonnez aux autres, et Dieu vous pardonnera »
Jésus dit : « Donnez et on vous donnera ». Donnez aux autres, et Dieu vous donnera. Souvent, nous voulons avoir des choses. Nous cherchons à prendre. Nous regardons même parfois les autres, avec envie. Nous leur disons : « Donne-moi cela ». Jésus nous dit juste le contraire : non pas « prenez«,  mais « donnez ». Commençons donc à donner, les autres seront heureux. Et à leur tour, ils auront envie de partager avec vous.
De toute façon, Dieu Lui-même nous récompensera. Il nous donnera, plus que ce dont nous avons besoin. Il remplira notre tablier. En effet, de ce temps-là, quand les travailleurs avaient fini leur travail, ils venaient avec leur tablier. Il le tenait relevé, avec les 2 mains, pour faire une grande poche. Et on la remplissait de blé. C’est comme cela, qu’ils étaient payés. Mais  Jésus précise bien : « Dieu vous donnera, avec la même quantité que vous donnez aux autres ».
Bien sûr, si nous donnons ce que nous avons, ce n’est pas d’abord pour être récompensés. Ou pour qu’on nous rende une autre fois, ce que nous avons donné. Comme cela se fait par exemple, pour les fêtes traditionnelles, comme les baptêmes, les mariages coutumiers, les enterrements. Jésus nous demande de donner gratuitement, par amour. En effet, Dieu nous a tout donné gratuitement. Moïse disait (Deutéronome 7, 7) « Si Dieu vous a choisis, ce n’est pas parce que vous êtes le plus nombreux de tous les peuples. Au contraire, vous êtes le moins nombreux».  De même,  Jésus explique : «Dieu fait pleuvoir, sur les justes comme sur les injustes » (Matthieu 6, 45). C’est pour cela que nous aimons tout le monde. Saint Paul demande (1ère aux Corinthiens 4, 7) : « Qu’est-ce que tu as, que tu n’as pas reçu de Dieu ?». Alors ce que nous avons, nous le donnons à nos frères de tout notre cœur. Comme Dieu nous  l’a donné                                                      
« Seigneur, merci de nous permettre d’aimer comme toi ! »