mardi 30 septembre 2014

Commentaires d’Evangile du mois de septembre:Mardi 30-9 (Luc 9,51-56)

Un village de Samarie refuse de recevoir Jésus
Les jours où Jésus doit monter au ciel s’approchent. Il décide avec courage, de se rendre à Jérusalem. Il envoie des apôtres devant Lui. Ceux-ci s’en vont. Ils entrent dans un village de Samarie, pour préparer tout ce qu’il faut. Mais les habitants ne veulent pas recevoir Jésus, parce qu’Il va à Jérusalem. Quand les apôtres Jacques et Jean voient cela, ils demandent à Jésus : « Seigneur, veux-tu que nous commandions au feu, de descendre du ciel, et de les brûler ? ». Jésus se tourne vers eux, et Il leur fait des reproches. Puis ils vont dans un autre village.
Pendant qu’ils sont en route, un homme dit à Jésus : « je te suivrai partout où tu iras ». Jésus lui dit : « Les renards ont des trous, et les oiseaux ont des nids. Mais le Fils de l’homme n’a même pas un endroit, où Il peut se coucher pour se reposer ». Jésus dit à un autre homme : « Suis-moi ». Et l’homme répond : « Maître, laisse-moi d’abord, aller enterrer mon père ». Jésus lui dit : « Laisse les morts enterrer leurs morts. Toi, va annoncer le Royaume de Dieu ». Un autre homme lui dit encore : « Maître je te suivrai, mais donne-moi d’abord la permission, de dire au revoir à ma famille».  Jésus lui répond : « Celui qui commence à labourer, et qui regarde en arrière, il ne peut pas travailler pour le Royaume de Dieu ».
« Seigneur rend nous patients et bons, pour  servir ton Royaume « 
D’habitude dans l’Evangile, on dit : Jésus monte à Jérusalem, où Il va mourir. Aujourd’hui, Luc dit : (51) « Jésus doit être élevé au ciel ». Jésus est vraiment le Fils de Dieu. Il vit aujourd’hui auprès du Père, Il est parti nous préparer une place, pour que nous vivions pour toujours, avec Lui. Avec le Père, et avec le Saint Esprit.
Jésus envoie des apôtres devant Lui, pour préparer ce qu’il faut. Aujourd’hui, c’est nous que Jésus envoie, pour préparer sa venue parmi les hommes. Qu’allons-nous faire, pour être des vrais et des bons envoyés de Jésus ? Mais d’abord, est-ce que parfois nous ne sommes pas comme ces habitants de Samarie, qui refusent d’accueillir les envoyés de Jésus ? A ce moment-là, c’est Jésus Lui-même que nous rejetons.
Cela nous est certainement  arrivé, quand nous étions en voyage, que  des gens refusent de nous accueillir. Et aussi que des gens nous rejettent, parce que nous sommes chrétiens. Cela ne doit pas nous décourager. La même chose est arrivée à  Jésus : on l’a rejeté, parce qu’il allait en pèlerinage à Jérusalem. Et que les samaritains  ne s’entendaient pas avec les juifs. Jacques et Jean veulent brûler leur village, pour les punir.  Jésus leur fait des reproches. Pourquoi ? Parce que Jésus est venu pour sauver les hommes, de toutes les races et de toutes les religions. Il  aime tous les hommes. Et moi, est-ce que j’essaie d’ouvrir mon cœur à tous ? Au contraire, est-ce que parfois je ne me mets pas en colère contre les autres ? Et même, je veux les punir et me venger. Jésus n’est pas d’accord avec cela.
Jésus est bon et courageux. Ces samaritains ont refusé de le recevoir. Il ne se met pas en colère. Il refuse de les punir. Mais Il ne se décourage pas. Il va dans un autre village. Et Il continue sa marche vers Jérusalem, où il sait qu’Il va être tué. Et moi, comment je me conduis, quand je rencontre des difficultés ?
Dans la deuxième partie de cet évangile, des hommes veulent suivre Jésus. Ce n’est pas étonnant ! Jésus est tellement bon et intéressant. Le problème, c’est que pour suivre Jésus, il faut être vraiment décidé, courageux, et prêt à accepter les conditions pour cela. Quelles sont ces conditions ?
Au premier, Jésus dit : « Le Fils de l’homme n’a même pas un endroit, où poser sa tête pour dormir ». Pour suivre Jésus, il faut laisser l’argent, et tout ce qu’on a. Mais en plus, il faut être sans cesse sur la route. Et accepter d’être traité comme un vagabond. Donc à être humilié et rejeté par certains, au lieu d’être accueilli et respecté.
Jésus dit au deuxième : « Laisse les morts, enterrer leurs morts ». Qu’est-ce que cela veut dire ? Le père de cet homme est mort physiquement, dans son corps. Bien sûr, si ton père est mort, tu vas assister à son enterrement. Mais Jésus parle ici, de ceux qui sont morts dans leur cœur, parce qu’ils refusent la Parole de Dieu. C’est pour cela qu’Il dit : va annoncer le Royaume. Jésus nous demande de quitter cette société de morts. Pas seulement une société de violence et de méchanceté, où on tue les gens avec des coupe-coupe. Mais aussi, où l’on tue les vieux qui n’ont plus de force, par l’euthanasie. Et les bébés innocents et sans défense, et qui n’ont rien fait de mal, avant même leur naissance, par l’avortement. Une société où les enfants meurent, avant d’avoir vécu leur vie, à cause de la pauvreté. Où les gens meurent à cause de la faim et de la maladie, parce qu’ils n’ont pas de quoi manger. Ni les moyens de se soigner. Une société où les gens sont des morts vivants, à cause du péché et de leurs mauvais comportements. Jésus dit : « Toi, va annoncer le Royaume de Dieu ». Mets-toi au service de Jésus le Vivant, le Ressuscité. Pour faire vivre tes frères et tes sœurs, de la vie même de Dieu, dans l’amour. Et pour construire avec tes frères, une société de la vie.

Jésus dit au troisième, qui veut aller dire au revoir à sa famille « Celui qui a mis la main à la charrue, pour labourer son champ », c’est-à-dire celui qui a commencé le travail de Dieu, mais « qui regarde en arrière ». Cela veut dire qu’il n’est pas décidé, à faire le travail de Dieu jusqu’au bout. Si Dieu t’appelle, ne regrette rien. Laisse ta famille s’il le faut. Avance dans le chemin de Dieu, dans la paix, la joie, et la confiance.

Jésus disait un autre jour : « Celui qui aime son père ou sa mère plus que Moi, il ne mérite pas de venir avec Moi » (Luc 14,26). Jésus veut des disciples, prêts à supporter les souffrances et les difficultés, pour annoncer la Parole de Dieu. Des gens décidés et courageux, prêts à suivre le Christ dans toute leur vie. Sommes-nous décidés à le faire ? Pas pour de l’argent, pas pour le pouvoir, pas pour avoir des tas de choses, ni une vie facile. Mais pour le Royaume de Dieu.
 « Seigneur rend nous forts et heureux pour  servir ton Royaume »
Cela nous est certainement  arrivé, quand nous étions en voyage, que  des gens refusent de nous accueillir. Et aussi que des gens nous rejettent, parce que nous sommes chrétiens. Cela ne doit pas nous décourager. La même chose est arrivée à  Jésus : on l’a rejeté, parce qu’il allait en pèlerinage à Jérusalem. Et que les samaritains  ne s’entendaient pas avec les juifs.  Jacques  et Jean veulent brûler leur village, pour les punir.  Jésus leur fait  des reproches. Pourquoi ? Parce que Jésus est venu pour  les hommes de toutes les  races et de toutes les religions. Il est venu sauver tous les hommes, et il aime tous les hommes. Et moi, est-ce que j’essaie d’ouvrir mon cœur à tous ?
Jésus est bon et courageux. Ces samaritains ont refusé de le recevoir. Il ne se met pas en colère. Il refuse de les punir. Mais Il ne se décourage pas. Il va dans un autre village, et Il continue sa marche vers Jérusalem, où il sait qu’Il va être tué. Et moi, comment je me conduis, quand je rencontre des difficultés ?

«Merci Seigneur, pour l’exemple et le courage, que tu nous donnes ». 

dimanche 28 septembre 2014

Commentaires d’Evangile du mois de septembre: Lundi 29-9 : Jean 1, 47-51 : Saints anges Michel, Gabriel et Raphael

 « Jésus tu es le Fils de Dieu, tu es le roi d’Israël »
 Les anges  Aujourd’hui, nous fêtons les anges, que Dieu a donnés à chacun d’entre nous, pour nous garder. Jésus nous donne ainsi une autre raison de respecter les enfants : «Leurs Anges sont toujours devant Dieu » (n° 10). Nous avons tous un ange gardien, qui nous garde et nous protège. Est-ce que nous essayons de vivre, comme il nous le demande ? Car il ne suffit pas d’avoir un Ange gardien, il faut suivre son exemple et l’écouter. En effet, les anges présentent à Dieu, les bonnes choses que nous faisons sur la terre.
Nous pouvons nous rappeler tout ce qu’on nous dit des anges, dans la Bible. D’abord, les anges qui servent Jésus, quand il lutte contre Satan pendant 40 jours, au désert. Et qu’il jeûne, au milieu des bêtes sauvages (Marc 1,13). Et l’ange qui vient encourager Jésus, au moment de sa mort, au jardin des oliviers (Luc 22,43). Mais aussi, les anges qui apparaissent à Isaïe et aux autres prophètes, pour les envoyer en mission, et faire le travail de Dieu. L’ange Raphael, qui accompagne Tobie, tout au long de son voyage, jusqu’à ce que son père aveugle soit guéri. Et que lui-même trouve le bonheur, dans son mariage avec Sarah. L’ange qui a libéré Paul de la prison. Et surtout l’ange Gabriel, qui est venu annoncer à Marie, qu’elle serait la mère du Sauveur. Sans oublier L’archange Michel qui a vaincu  Satan, et l’a chassé du Paradis (Apoc 20,1). Et tous les anges qui chantent la gloire de Dieu au ciel (Apoc 4,8). C’est tout cela que les anges veulent faire aussi pour nous, aujourd’hui. C’est pourquoi, nous écoutons leurs conseils dans notre cœur. Par exemple, Apoc 14,6-12 : « Adorez Dieu…soyez patients ».
Jésus nous dit : »Le plus grand dans le Royaume des cieux, c’est celui qui s’abaisse, et qui devient comme un enfant ». Le Royaume de Dieu, c’est quand on se met au service des autres. Et quand on s’abaisse, au lieu de faire l’orgueilleux. Pour que tout le monde soit respecté et ait sa place, aussi bien dans la famille et la communauté chrétienne, que dans la société. A l’exemple de Jésus, le Fils éternel de Dieu, qui s’est abaissé : Il s’est fait homme, pour nous servir et nous sauver. Quand nous nous abaissons, nous nous retrouvons à côté de Jésus. Lui qui s’est abaissé jusqu’à faire le travail de l’esclave, en lavant les pieds de ses apôtres. Et qui a dit : « Je ne suis pas venu pour être servi, mais pour servir ».
Si nous nous abaissons, nous ne perdons pas notre dignité. Ce n’est pas pour nous mépriser. C’est pour nous mettre à la hauteur, de tous ceux qui sont humiliés et écrasés. Alors, nous pouvons nous relever ensemble. Car il y a beaucoup de gens, qui veulent aider les petits et les humbles. Mais ils le font en se mettant au-dessus, et en les regardant de haut. Ca ne peut pas marcher !
Notre responsabilité, c’est de construire une société, où tous les hommes se sentiront à l’aise. Où chacun sera reconnu, pour ses qualités et ses valeurs. Une société où la dignité d’enfant de Dieu de tous les hommes, sera respectée. En particulier, celles des pauvres et des petits, des analphabètes et des villageois, des handicapés et des étrangers, des femmes et des enfants. Car Dieu ne veut pas : « qu’un seul de ces petits ne se perde » (n°14).
« Seigneur, merci de venir à nous, dans les enfants, les petits et ceux qui se sont abaissés »
 Barthélémy (Nathanaël) venait du village de  Cana. Il fait partie des premiers  apôtres. Ami de Philippe, il était pécheur lui aussi (jean 21, 2). Nous ne savons pas où il est allé évangéliser les hommes, après le Résurrection de Jésus.
 C’est Philippe qui va l’appeler. D’abord, cela nous montre que c’est à nous d’appeler nos frères, et de les conduire à Jésus. Pas en  faisant des discours, mais à partir de notre foi et de notre découverte personnelle de Jésus. Comme Philippe, qui dit à Nathanael : «  Nous avons trouvé celui dont les prophètes  ont parlé : Jésus de Nazareth ». Nous leur disons, nous aussi « viens et vois ». La foi ce n’est pas une théorie,  c’est une rencontre d’amour avec Jésus. Mais est-ce que nous avons trouvé le Seigneur. Car si nous ne l’avons pas rencontré, comment le faire connaitre aux autres ?
Nathanael commence par douter : « Qu’est-ce qui peut sortir de bon  de Nazareth ? ».  Cela arrive souvent autour de nous, que l’on méprise des gens des autres villages ou des autres  ethnies. Pourtant, c’est bien de  Nazareth, un petit village méprisé,  que le Sauveur du monde est venu : « Celui qui nous a ouvert le ciel. Et les anges montent et descendent  au -dessus de lui » (n°51). Nous croyons que Jésus est vraiment le Fils de Dieu, venu sur terre pour nous sauver. Nous croyons que Jésus s’est abaissé, pour devenir un homme comme nous. Alors nous devons aimer tous les hommes, à cause de Jésus, même les plus petits.
Barthélémy est un saint, parce que « il n’y a rien de faux en lui » Est-ce qu’on peut en dire autant de nous ? Comment  être vrai, dans toute notre vie ?
Jésus dit à Nathanaël   «je t’ai vu sous le figuier ». Jésus nous connait, il est toujours avec nous. Nous pouvons lui faire confiance. C’est pourquoi  c’est important de vivre toute notre vie avec lui, sous son  regard.
Jésus lui dit encore : » Tu verras des choses encore plus grandes ! »(n°50). Et nous, savons-nous voir les grandes choses que Dieu fait dans notre vie ? Pour quelles grandes choses nous voulons lui dire merci ?

 « Merci Seigneur, parce que tu nous aimes. Tu fais des grandes choses dans notre vie". 

samedi 27 septembre 2014

Commentaires d’Evangile du mois de septembre :Dimanche 28-9 : 26ème Dimanche A – (Matthieu 21, 28-32)

L’histoire des deux fils
 Jésus demande : Que pensez-vous de ceci ? Un homme a deux fils. Il va voir le premier. Il lui dit : « mon fils, va travailler aujourd’hui dans ma vigne ». Le fils lui répond : » je ne veux pas ». Mais ensuite, il regrette, et il va travailler à la vigne. Le père va parler avec le deuxième fils. Il lui dit la même chose. Celui-ci lui répond : « oui mon père ». Mais il ne va pas au travail. Lequel des deux a fait ce que son père voulait ? Ils répondent : « le premier ». Alors Jésus leur dit : « Je vous le déclare, c’est la vérité. Les gens qui récupèrent les impôts et les prostituées, arriveront avant vous dans le Royaume de Dieu. Car Jean Baptiste est venu chez vous. Il vous a montré le chemin de la justice. Mais vous ne l’avez pas cru. Ceux qui récupèrent les impôts pour les romains, et les prostituées, eux, ils ont cru en lui. Et même quand vous avez vu cela, vous n’avez pas changé votre cœur, pour croire en lui ».

« Seigneur, aide-nous à faire ta volonté. Et à changer notre vie »
Aujourd’hui, Jésus nous interroge sérieusement sur notre comportement. Trop souvent, nous disons que nous voulons vivre comme des chrétiens. Mais en fait, nous ne faisons pas ce que nous avons promis : par manque de foi, par paresse, par peur, ou par manque de courage. De toutes façons, le résultat est le même : nous n’avons pas fait la volonté de Dieu.
Jésus nous donne au contraire l’exemple des prostituées, et de ceux qui récupéraient les impôts pour les Romains. On disait que c’étaient tous des voleurs. Mais certains ont réfléchi à ce qu’ils vivent, et ils ont changé leur comportement. C’est cela qui est important. Pour eux, et aussi pour nous.  Même si nous avons fait le mal, nous pouvons toujours regretter, et changer notre vie. Et faire ce à quoi Dieu nous appelle. Ce n’est jamais trop tard. Aujourd’hui, nous nous demandons : qu’est-ce que j’ai refusé de faire jusqu’à aujourd’hui ? Comment arriver à le faire ? Nous nous disons : que faire par amour pour Jésus ?
Autour de nous, il y a aussi des gens qui se conduisent mal. C’est notre responsabilité de les conseiller et de les aider à changer, pour qu’ils fassent ce que Dieu leur demande. Mais pour cela, il faut d’abord les aimer. Et leur parler avec amitié et bonté, pour qu’ils écoutent nos paroles, comme Jésus nous l’a demandé. Sinon ils ne pourront pas écouter nos conseils.
Jésus ajoute quelque chose de très important : « Vous avez vu ceux qui demandent l’impôt pour les Romains, et les prostituées : ils ont changé de vie, avec les conseils que JEAN Baptiste leur a donnés. Mais  même quand vous avez vu cela, vous, vous n’avez pas changé » (32). C’est important de voir autour de nous, les gens qui écoutent la Parole de Dieu, et qui font de bonnes choses. D’abord pour dire merci à Dieu, qui change les cœurs des hommes. Mais aussi, pour avoir le courage de faire comme eux. Et pour changer notre vie, nous aussi. Saint Jacques disait : « Tu dis que tu as la foi. Montre-moi ce que tu fais ! ». La foi n’est pas seulement dans notre cœur, elle est dans notre vie. Elle demande que nous fassions de bonnes actions, pour la mettre en pratique.
-Arrêtons-nous un peu à cette parole de Jésus : « Ceux qui ramassent les impôts et les prostituées, arriveront avant vous dans le Royaume de Dieu » (31). Peut-être que nous n’avons pas fait attention à cette parole, extraordinaire et très forte. Cela nous arrive souvent. Nous avons l’habitude d’entendre les paroles de l’Evangile. Et nous ne faisons plus attention, à ce qu’elles veulent dire. Normalement, nous pensons que les voleurs et les prostituées iront en enfer. C’est même ce qu’on nous a enseigné au catéchisme. Comment Jésus peut-Il dire, qu’ils entreront dans le Royaume de Dieu avant nous ? Pourtant nous sommes chrétiens, nous prions et nous faisons tout ce que Dieu nous demande. Est-ce que Jésus est d’accord avec le vol et avec la prostitution ? Bien sûr que non. Mais Jésus ne regarde pas les mauvaises choses que les gens font. Il voit leur cœur. Leur volonté de changer, et d’aimer Dieu à nouveau. Comme Jésus dit à Simon le Pharisien, qui est un vrai croyant. Il lui montre la prostituée : « Dieu lui pardonnera beaucoup, parce qu’elle a beaucoup aimé ». Et Il dit à la femme : « Va en paix ! ». Jésus nous demande de changer complètement, notre façon de regarder les autres. Souvent nous voyons le mal qu’ils font. Mais nous ne voyons pas leurs efforts, ni ce qu’ils cherchent dans leur cœur. A cause de cela, au lieu de les aider, nous les condamnons. Nous les empêchons de changer. Bien plus, nous les enfonçons dans leurs péchés. Même un voleur ou une prostituée restent des enfants de Dieu. Ils ont leur dignité. Nous devons les respecter. Ils sont capables de changer. C’est à nous de les aider. Et non pas de les condamner et de les rejeter.
                                                                                                                       

« Seigneur, merci pour ton amour, qui nous permet de changer de vie"

Commentaires d’Evangile du mois de septembre: Samedi 27 septembre (Luc 9,43-45)

 « Seigneur, donne-nous ton courage et ton amour, dans les difficultés de notre vie »
Cet Evangile continue celui de hier. JESUS est vraiment l’envoyé de DIEU (le MESSIE et notre SAUVEUR). Mais même ses apôtres ne LE comprennent pas, quand IL parle. IL vient nous sauver du péché, et de tout le mal qu’il y a dans le monde. Mais les disciples cherchent seulement un chef politique, qui viendra chasser les romains. Mais ce ne sont pas  les romains que JESUS est venu chasser, c’est Satan lui-même.
Mais cela ne se fera pas par des miracles, ou des actions extraordinaires. Pour nous sauver, JESUS doit passer par la souffrance et la mort. Et cela aussi, ses apôtres ne le comprennent pas. Eux ce qui les intéresse, c’est d’avoir la première place dans le Royaume de DIEU. Un Royaume qu’ils ne comprennent pas non plus, d’ailleurs. Ils ne sont pas encore prêts à passer par la souffrance et la mort, pour le Royaume de Dieu. Ils le feront plus tard. Mais il leur faudra du temps pour cela. Et que Jésus ressuscité leur envoie le Saint Esprit, à la Pentecôte.
« Les disciples ont peur d’interroger Jésus ». Et Jésus n’insiste pas. Car il sait qu’ils ne sont pas encore capables, d’accepter que Jésus meure, pour nous sauver. Cela nos frères musulmans ne l’acceptent pas non plus : ils disent que Jésus est un prophète. Il était trop bon, pour que Dieu laisse les hommes le tuer. C’est un autre qui est mort à sa place.
Et nous, croyons-nous vraiment, que Dieu nous aime tellement, qu’Il nous a donné son propre Fils pour nous sauver ? Croyons-nous que Jésus nous a aimés, jusqu’à la mort. Comme il le disait lui-même : » Le plus grand amour, c’est de donner sa vie pour ses amis ». Dans l’Evangile, est-ce qu’il n’y a pas encore des choses, que nous ne comprenons pas ? Des choses sur lesquelles, nous aussi, nous avons peur d’interroger Jésus. Parce que cela nous demanderait trop d’efforts. Et trop de choses à changer dans notre vie. Est-ce qu’il n’y a pas encore des choses que notre foi nous demande, mais que nous n’arrivons pas à faire ? Que décidons-nous de faire ?

 « SEIGNEUR merci d’avoir donné TA VIE pour nous, pour que nous vivions d’une vie nouvelle, et que nous nous mettions avec toi au service de nos frères».

jeudi 25 septembre 2014

Commentaires d’Evangile du mois de septembre: Vendredi 26-9 : Luc 9, 18-22

Pierre annonce que Jésus est l’Envoyé de Dieu
 Jésus va dans la région, près de la ville de Césarée de Philippe. Il demande à ses apôtres : « Qu’est-ce que les gens disent, au sujet du Fils de l’Homme ? ». Les apôtres répondent : « certains disent que Tu es Jean Baptiste, d’autres que Tu es Elie, et d’autres encore que Tu es Jérémie, ou bien un autre prophète. Jésus leur demande : « Et vous, que dites-vous que je suis ? Pour vous, qui je suis ? ». Simon-Pierre lui répond : « Tu es le Messie, le Fils du Dieu vivant ». Alors Jésus lui dit : « Tu es heureux Simon, fils de Jean ! Car ce n’est pas une personne humaine, qui t’a fait connaitre cette vérité. Mais mon Père, qui est dans les cieux. Et moi je te le dis, tu es Pierre. Je construirai mon Eglise, sur cette pierre. La mort elle-même ne pourra rien contre elle. Je te donnerai les clés du Royaume des cieux. Tout ce que tu attacheras sur la terre, sera attaché dans le ciel. Et tout ce que tu détacheras sur la terre, sera détaché dans le ciel ». Puis Jésus commande à ses apôtres, de ne dire à personne, qu’Il est le Messie l’Envoyé de Dieu.

 « Seigneur, apprends-nous à nous mettre au service du Royaume, dans ton Eglise ».
Avant de réfléchir à cet Evangile, je ferme les yeux. Je revis l’histoire, en regardant le comportement des différentes personnes. Puis je prends un temps de prière en silence, pour écouter le Saint Esprit dans mon cœur.
-Jésus demande : « que disent  les  gens à mon sujet ? ». Pour les musulmans qui nous entourent, Jésus est aussi un prophète. Et  nous les respectons, parce qu’ils croient en Dieu, et qu’ils respectent Jésus.
Mais à nous, Jésus demande : « et vous,  que pensez-vous ? Qui je suis pour vous ? « Il s’agit de répondre personnellement à cette question. Pas seulement de réciter les réponses du catéchisme. Jésus veut que nous l’aimions personnellement. Chacun d’après ce que nous sommes. Et à partir de ce qu’Il fait, dans notre vie à nous.
-De plus, Jésus reste humble : il ne veut pas se montrer devant les hommes,  ni faire l’orgueilleux. Il prévient seulement ses apôtres, parce qu’Il les aime. Et Il ne veut pas qu’ils soient découragés,  quand on va le tuer. Il ne veut pas en  parler avec les autres. Pourquoi ? Parce que les gens ne comprendraient ni sa mort, ni sa résurrection. Ce que le peuple  attendait, c’était un chef politique. Alors que Jésus est venu nous sauver, dans toute notre vie.

Comme Jésus, cela nous arrive souvent, de ne pas pouvoir partager entièrement notre foi, avec les autres. Parce qu’ils ne sont prêts à accueillir l’Evangile. Et aussi avec les musulmans : ils ne peuvent pas accepter qu’il y a 3 personnes en Dieu, et que Dieu est une famille. Ni que Jésus est le Fils de Dieu. Que faire, dans ce cas-là ? Nous ne les forçons pas. Nous ne cherchons pas à discuter avec eux. Simplement, nous partageons avec eux, ce qu’ils peuvent accepter, pour le moment. Comme Jésus l’a fait avec ses apôtres, et avec les autres hommes. Et surtout, nous travaillons ensemble, pour construire une société meilleure pour tous. En faisant cela, nous leur permettons de vivre les qualités de Jésus, et les  valeurs de l’Evangile, même s’ils ne croient pas que Jésus est le Fils de Dieu. Et ne deviennent pas chrétiens.

Jésus est vraiment le Fils de Dieu. Il veut nous sauver, totalement et pour toujours (Jean 10,10). Jésus nous sauve dans notre cœur pour le rendre pur, et enlever nos péchés. Il nous sauve dans notre esprit pour que nous ayons les idées de Dieu, et non pas les idées des hommes, surtout pas les idées païennes du monde d’aujourd’hui,  ou les traditions païennes d’autrefois. Jésus nous sauve dans notre âme, pour y mettre la vraie foi. Il nous sauve aussi dans notre corps, pour que nous soyons à l’aise et en bonne santé. Jésus ne vient pas nous délivrer seulement du péché, Il nous délivre de tout mal. Il ne sauve pas seulement les hommes, Il sauve le monde tout entier, toute la création, tout l’univers.

-Si nous croyons en Jésus, que devons-nous faire ?
-Jésus nous demande de le suivre dans tout ce que nous faisons. Il ne s’agit pas de dire seulement avec la bouche : tu es le Fils de Dieu. Il s’agit de le montrer dans toute notre vie. Il s’agit de croire avec toute notre personne : Avec nos têtes, pour avoir les idées de Jésus. Laisser les idées païennes d’autrefois, et les pensées modernes qui ne sont pas bonnes. Nous croyons en Jésus avec nos mains,  pour aider nos frères. En voyant Jésus, présent  dans chacun de nos frères, et de nos soeurs. Avec nos pieds,  pour aller leur annoncer l’Evangile. Mais surtout avec notre cœur, pour aimer Jésus et pour aimer nos frères. Si nous croyons en Jésus, il s’agit de vivre comme lui, dans toute notre vie.
-Jésus dit à Pierre : « Tu es heureux Pierre, fils de Jean » (17). Si nous croyons vraiment en Jésus, nous serons profondément heureux. Si nous suivons Jésus dans toute notre vie, nous aurons une joie profonde, que personne ne pourra nous enlever. Quelles que soient nos maladies, nos souffrances, nos problèmes et nos difficultés. Mais sommes-nous heureux de connaître, et d’aimer Jésus ? Est-ce que notre bonheur est visible pour les autres ?
Jésus dit encore à Pierre : « Ce n’est pas un homme qui t’a fait comprendre cette vérité, mais mon Père qui est au ciel ». Nous cherchons les connaissances des hommes. Mais surtout nous écoutons Dieu dans notre cœur, dans la prière. Alors, nous serons heureux, et nous serons sauvés.
-Jésus sait bien que Pierre va le trahir. Malgré cela, Jésus le choisit, pour être celui sur lequel Il va bâtir son Eglise. Et Il lui donne le pouvoir, « d’attacher et de détacher les choses, sur la terre », en son  nom. Jésus nous fait confiance. Il ne regarde pas nos péchés, ni notre manque de foi et de forces. Il regarde notre cœur, et voit ce que nous voulons faire. Et Il est avec nous, pour nous aider à le faire.
Jésus ajoute »les forces de la mort elles-mêmes, ne pourront rien contre l’Eglise ». Croyons-nous vraiment en l’Eglise ? Croyons-nous, qu’elle est la famille de Dieu, et pas seulement une association comme les autres ? Que faisons-nous pour la servir ? Et pour la rendre meilleure ?
Jésus dit à Pierre, le rocher de l’Eglise : »Je te donnerai les clés du Royaume ». Il ne dit pas : les clés de l’Eglise. Qu’est-ce que cela nous montre ? Cela veut dire en  particulier, que l’Eglise ne doit pas travailler pour elle-même. Elle ne doit pas chercher son propre intérêt. Elle est au service du Royaume de Dieu. Elle est au service de tous les hommes, sans oublier personne. Elle est au service de l’amour, de la justice et de la paix.

« Seigneur, nous sommes heureux de te connaître, et de vivre dans l’Eglise »

mercredi 24 septembre 2014

Commentaires d’Evangile du mois de septembre: JEUDI 25 SEPTEMBRE (LUC 9,7-9)

 « Seigneur apprends-nous à te connaître vraiment et à te suivre »
Autour de nous on raconte beaucoup de choses sur JESUS. Il y a beaucoup de sectes qui prennent l’Evangile, et l’expliquent à leur manière. JESUS n’est ni Jean Baptiste qui est revenu, ni Elie, ni aucun autre prophète. JESUS est le FILS DE DIEU LUI-MEME.
Autour de nous les musulmans disent que JESUS est un prophète, mais que Mohamed est le dernier des prophètes. Pour nous, le dernier des prophètes c’est Jean Baptiste, celui qui a annoncé JESUS. Car JESUS n’est pas seulement un prophète, IL est le FILS DE DIEU LUI MEME. De même, JESUS a dit « je vous enverrai un défenseur » (Jean 14,16). Mais ce défenseur, ce n’est pas Mohamed, c’est l‘ESPRIT SAINT, qui est venu le jour de la Pentecôte.
« Hérode cherchait à voir JESUS ». Mais pourquoi voulait-il le voir ? C’était seulement par curiosité. Ce n’était pas pour suivre JESUS, mais pour lui demander de faire des tours de magie (voir Luc 23,8). Ce n’était pas pour changer sa vie. Au contraire, quand Jean Baptiste lui a reproché de prendre la femme de son frère Philipe, il lui a fait couper la tête. Et moi, est-ce que je cherche à voir Jésus ? Est-ce que je cherche à vivre toute ma vie avec Lui ? Est-ce que je cherche à changer ma vie, pour vivre comme Jésus, l’aimer, et être fidèle à sa Parole ? Est-ce que je cherche à faire connaître Jésus et son amour, à ceux qui m’entourent ?
« Certaines personnes disent : Jean Baptiste est revenu à la vie ». Autour de nous, on parle souvent de revenants. Nous, nous savons que les morts sont dans les mains de Dieu. Ils ne peuvent pas venir nous faire du mal. Nous n’avons pas peur des morts. Au contraire, nous prions pour eux.  Les morts sont heureux, auprès de Dieu. Si nous voulons revoir, ceux que nous avons connus et aimés, la seule façon, ce n’est pas d’aller chez des magiciens, pour faire parler les morts. C’est de vivre dans la foi et l’amour, pour nous retrouver un jour avec eux, auprès de Dieu.

« Merci Seigneur, d’être venu  nous sauver »

Commentaires d’Evangile du mois de septembre : Mercredi 24-9 (Luc 9,1-6)

 «  Seigneur fait de nous des messagers de ton Evangile »
Avant de réfléchir à cet Evangile, je ferme les yeux. Je revis cette histoire, en regardant le comportement des différentes personnes. Puis je prends un temps de prière en silence, pour écouter le Saint Esprit dans mon cœur.
Aujourd’hui,  Jésus  nous explique comment être de vrais apôtres. Et comment annoncer la Bonne Nouvelle de l’Evangile.
D’abord « Jésus réunit les 12 disciples. Il leur donne la force et l’autorité, de chasser tous les esprits mauvais, et de guérir les malades ». Jésus ne veut pas travailler seul. Il veut travailler ensemble, avec ses amis. Et Il ne garde pas son pouvoir pour Lui tout seul : Il partage sa force reçue de Dieu, avec eux. Nous faisons la même chose, avec nos frères et sœurs chrétiens : nous vivons en amitié avec tous, car on ne peut pas être chrétien tout seul. Et nous partageons avec tous, les qualités et le pouvoir, que nous avons reçus de Dieu.
Cet Evangile nous montre aussi, qu’avant d’aller annoncer la Parole de Dieu, nous devons faire 2 choses. D’abord, nous réunir autour de Jésus, pour recevoir son amour, et sa Parole. Ensuite nous former, pour annoncer la Parole de Dieu, le mieux possible. C’est important, il faut bien s’y préparer. Que faisons-nous pour mieux connaître et aimer le Christ, pour grandir dans la foi, et pour nous former dans la vie chrétienne ?
Jésus envoie ses disciples « annoncer le Royaume de Dieu ». Quand le Royaume de Dieu s’approche-t-il de nous ? C’est quand nous faisons grandir l’Amour et la Vérité, le pardon,  la justice  et la Paix autour de nous. C’est cela notre travail de chrétien. Pour tous et avec tous.
Pour construire le Royaume de Dieu, Jésus nous demande d’annoncer la Bonne Nouvelle de l’Evangile. Mais aussi : « de guérir les malades ». La Bonne Nouvelle, c’est que Dieu nous aime : nous ne pouvons pas annoncer la Parole de Dieu, si nous n’aimons pas nos frères. Et si nous ne faisons pas tout notre  possible, pour les aider : dans la maladie et dans tout ce qui les fait souffrir. Bien sûr, nous ne  pouvons pas faire des miracles  pour guérir les malades,  comme Jésus. Mais nous pouvons les soutenir, accompagner leur famille, leur parler,  pour qu’ils  vivent leur maladie dans la foi, tout faire pour les aider, et  répondre à leurs besoins : nourriture, médicaments, argent, etc…
 « chasser les esprits mauvais », ce n’est pas seulement chasser les revenants et les génies. C’est aussi chasser toutes les pensées mauvaises  qu’il y a dans notre tête, et les mauvais désirs qu’il y a dans  notre cœur. C’est aussi refuser les mauvaises idées : aussi bien celles qui nous viennent du monde païen, que celles qui nous viennent aujourd’hui du monde moderne. C’est chasser l’esprit de jalousie et de méchanceté, l’esprit de mensonge et d’orgueil, et toutes les mauvaises pensées qu’il y a dans notre esprit.
Les conditions pour cela :
Laisser l’amour de l’argent. Pourquoi ? D’abord, parce que Jésus nous a dit : « vous ne pouvez pas servir à la fois Dieu et l’argent » (Mat 6,24). Mais surtout,  parce que la parole de Dieu  ne se vend pas, la vie de Dieu ne s’achète pas, et l’amour n’a pas de prix (Mat 6,19). Le Royaume de Dieu n’est pas une question de publicité comme, à la Télévision ou la radio. Ni de machines, de technique ou de grands moyens. C’est une question d’amour. Il s’agit de toucher  les cœurs des gens, pas seulement de chercher à leur plaire. Encore moins de leur faire des cadeaux pour les attirer.
« Ne prenez pas de sac ni une  2ème chemise, même pas de bâton ». Pourquoi ?  Parce que l’Evangile    s’adresse d’abord aux pauvres et aux petits de la société. Ce  sont eux que Dieu aime en premier. Ce sont les pauvres, qui ont le plus besoin du Royaume de Dieu. C’est à eux d’abord, que nous devons penser. Si nous allons vers eux comme des riches, ils ne seront pas à l’aise pour nous écouter. La 1° chose pour les aider à sortir de leur misère, c’est de partager leur pauvreté, pour être au même niveau, et pouvoir agir ensemble avec eux.  Car il ne s’agit pas seulement de leur faire l’aumône, mais de les aider à prendre leur vie en main. Et aussi, les écouter, recevoir leurs idées, et accueillir tout ce qu’ils ont à nous dire. Car ils peuvent nous apprendre beaucoup. Mais pour cela, il faut que nous soyons à égalité. Et donc que nous vivions nous-mêmes, comme des pauvres.
« Restez dans la même maison ». Je ne peux pas enseigner la Parole de Dieu aux gens, si  d’abord, je ne partage pas leur vie. « Restez dans la maison où l’on vous reçoit ».  Pourquoi cela ? Parce que Dieu est amour. Et le Royaume de Dieu c’est  l’amitié. C’est cela que nous devons vivre en premier. D’ailleurs, si nous ne sommes pas  amis avec les gens,  comment leur annoncer la Parole de Dieu ? Ils ne nous écouteront pas.
Luc va reprendre ces paroles d’une façon beaucoup plus détaillée dans 10,1-9 (voir le commentaire du 3-10). Nous avons ici une façon un peu différente de dire, ce que Matthieu a dit dans Mat 10,7-13 (voir Mardi 11/6  et Jeudi 11- 07). Pourquoi ces différences ? C’est parce que Matthieu s’adresse aux juifs, tandis que Luc s’adresse aux païens. Nous avons quatre évangiles, qui nous parlent tous les quatre de JESUS. Pourquoi quatre évangiles ? Cela nous montre que nous devons appliquer la PAROLE DE JESUS, aux différentes situations de notre vie, et aux différentes personnes à qui nous nous adressons. C’est ce qu’on appelle l’inculturation.
« Merci Seigneur, de nous guérir de nos maladies, et de nous libérer des esprits mauvais »
« Seigneur >Jésus, je veux être ton apôtre, aujourd’hui. Envoie-moi »
Cet évangile est très  facile à comprendre, mais il est aussi très important. Nous le relisons  lentement  une deuxième fois, puis nous essayons de  le comprendre Jésus envoie ses 12 apôtres en mission Jésus envoie ses 12 apôtres en mission Jésus envoie ses 12 apôtres en mission « phrase par phrase :
6. « Jésus enseigne dans tous les villages de la région ». Cela veut dire que nous devons enseigner la Parole de  Dieu, partout et à tous les hommes, quels  que soient leur ethnie, leur religion, ou leur  place  dans la société. Car le Royaume de Dieu est pour tous. Et il touche tous les domaines de la vie : pas seulement la religion, mais aussi la vie de famille  et de quartier, le travail, les questions  économiques, culturelles,  politiques, sociales, etc..
7. »Jésus appelle ses 12 apôtres, et Il les envoie ». Qu’est-ce que cela veut dire ? Cela veut dire  que c’est notre responsabilité à nous tous, de faire grandir le Royaume de Dieu. Jésus ne veut pas travailler tout seul. Il veut que nous travaillions avec Lui, pour faire venir son Royaume.
7. « Jésus les envoie 2 par 2 «. Cela veut dire, que l’on ne peut pas être chrétien tout seul. On est chrétien ensemble, les uns avec les autres, en communauté. Jésus nous demande de nous soutenir, et de nous conseiller. Dans notre  apostolat, et dans tout ce que nous faisons : « Une seule main ne peut pas applaudir ».
8 – « Ne prenez ni pain, ni argent, ni sac ».  Pourquoi cela ? Parce que Jésus nous  envoie d’abord vers les pauvres. Ce sont eux qui ont le plus besoin du Royaume de Dieu. Si nous allons vers eux comme des riches, ils ne seront pas à l’aise pour nous écouter. Mais si nous ne prenons  pas d’argent, c’est surtout parce que le Royaume de Dieu n’est pas une question de publicité, comme à la Télévision ou la radio. Ni de machines et de technique. C’est une question d’amour. Il s’agit de toucher  les cœurs des gens, pas seulement de chercher à leur plaire. Encore moins de leur faire des cadeaux pour les attirer. Enfin, si nous annonçons aux gens la Parole de Dieu, ils seront heureux. Et c’est eux qui nous donneront à manger. Nous vivrons alors l’amitié et le partage.
10. «  Restez dans la maison où l’on vous invitera ».  Pourquoi cela ? Parce que Dieu est amour. Et le Royaume de Dieu c’est  l’amitié. C’est cela que nous devons vivre en premier. D’ailleurs, si nous ne sommes pas  amis avec les gens,  comment leur annoncer la Parole de Dieu ? Ils ne nous écouteront pas. Pour annoncer l’Evangile, il faut du temps. Il ne faut pas passer en vitesse, mais d’abord partager la vie des gens, pour bien les comprendre et les aimer.
11 «Secouez la poussière de vos pieds ». Jésus  respecte notre liberté, il  ne force personne. Si les gens  ne veulent pas nous écouter, nous secouons la poussière de nos pieds, pour ne rien emporter de leur village….. Mais sans  méchanceté, ni agressivité. Cela pourra les aider à réfléchir, et à changer de vie
Note 4
13.Mais il ne s’agit d’aider seulement  les malades. Les malades, c’est le signe de tous ceux qui souffrent, dans leur corps mais aussi  dans leur cœur. Ce sont  tous les hommes que nous devons     accompagner et aider : les malades et les handicapés, mais aussi  les  pauvres et les petits, les étrangers  et tous ceux qui sont mis à l’écart, rejetés ou écrasés. C’est quand nous avons fait cela, que nous pouvons dire : «  le Royaume de Dieu s’est approché de vous ».
Nous trouvons cet Evangile plus détaillé en  (Luc 10,1-12 + 17-20)

« Merci Seigneur, de nous appeler au service de nos frères »

Commentaires d’Evangile du mois de septembre: Mardi 23-9 (Luc 8,19-21)

« Seigneur, je suis ton petit frère, je suis ta petite sœur, je veux faire ta volonté »
Avant de réfléchir à cet Evangile, je ferme les yeux. Je revis l’histoire, en regardant le comportement des différentes personnes. Puis je prends un temps de prière en silence, pour écouter le Saint Esprit dans mon cœur.
Ces paroles de JESUS peuvent nous étonner. Mais JESUS met en pratique, ce qu’IL enseigne aux apôtres : « celui qui aime son père et sa mère plus que MOI, il n’est pas digne de MOI ». JESUS nous appelle, à nous mettre totalement au service de DIEU, comme Lui.
Ces paroles sont aussi une très bonne nouvelle pour nous : nous sommes les frères et sœurs de JESUS. C’est une grande joie pour nous. Et nous la faisons connaître, à ceux qui nous entourent : nous sommes les enfants de Dieu, et les petits frères et sœurs de Jésus.
Mais bien sûr, nous nous demandons : « comment faire la volonté de notre PERE ?». Nous pensons aux différents secteurs de notre vie : la prière, l’engagement dans l’Eglise, dans ma famille, dans le quartier, au travail, avec mes amis, dans les loisirs etc.…
Cette parole de JESUS n’est absolument pas, un rejet de sa mère. Au contraire, c’est le plus beau compliment, qu’IL peut LUI donner. Si Marie est la mère de DIEU, ce n’est pas seulement, parce qu’elle a formé le corps de JESUS, pendant sa grossesse. C’est parce qu’elle a fait la volonté de DIEU, tout au long de sa vie, avec un très grand amour.
Pour les frères de JESUS, ils ne croyaient pas en LUI, comme le dit Saint Jean (7,5) : ils voulaient le ramener au village, et l’empêcher de faire son travail, de FILS DE DIEU ET de SAUVEUR DES HOMMES. Bien sûr, JESUS n’accepte pas. Et nous, que faisons-nous, quand nos parents veulent nous empêcher, de suivre le chemin de DIEU ?
Cela veut dire aussi, que nous tous qui cherchons à faire la volonté de DIEU, Jésus nous demande de faire de notre communauté chrétienne, une vraie famille. Et de vivre ensemble, comme des frères et sœurs de JESUS. Pas seulement entre chrétiens d’ailleurs, mais aussi avec tous les autres croyants, et tous les autres hommes.

« Seigneur, merci de faire de nous tes frères et tes sœurs »

lundi 22 septembre 2014

Commentaires d’Evangile du mois de septembre: Lundi 22-9 : (Luc 8,16-18)

 « Seigneur, fais-nous entrer dans ta lumière. Apprends-nous à t’écouter, et à faire ta volonté »
Aujourd’hui, Luc reprend une parole de Jésus chez Saint Matthieu « On met la lampe en hauteur, pour que ceux qui entrent voient la lumière ». Mais il en tire d’autres conclusions. Jésus insiste sur ce que nous devons être, nous-mêmes et notre communauté.
1) D’abord, nous devons être clairs dans notre vie. Parfois, quand nous voulons faire une chose mauvaise, nous avons envie de dire : ‘Ce n’est pas grave, personne ne le saura’. Jésus nous avertit : »Tout ce qui est caché, sera connu, et mis en pleine lumière ». Cette pensée peut beaucoup nous aider, pour faire le bien, et pour laisser le mal.
2) Jésus dit : » on allume la lampe…pour que tous ceux qui entrent voient la lumière ». Cela est vrai pour notre maison. Mais aussi pour notre église et notre communauté chrétienne. Est-ce qu’elles sont bien éclairées, de la lumière de Jésus ? Est-ce que ceux qui viennent chez nous, trouvent la lumière ? Que faire pour cela ? Est-ce que trop souvent, nous n’avons pas caché la Parole de Dieu, par paresse ou parce qu’elle nous demande des choses  difficiles ? Est-ce que nous ne gardons pas la Parole pour nous, entre chrétiens, sans avoir le courage de l’apporter aux autres ?
Mais dans tout cela, nous n’oublions pas que c’est Jésus, qui est la lumière du monde. C’est lui qui nous remplit de la lumière de Dieu, pour que nous puissions à notre tour éclairer nos frères et nos sœurs. C’est pourquoi, comme la lampe, nous vivons branchés sur le Christ. Et nous faisons tout pour protéger la lumière que nous avons reçue. Sinon,  elle va s’éteindre.
3) »Ecoutez bien, si vous avez des oreilles ». Savons-nous écouter Dieu, qui nous parle ?
-Dans la prière, savons-nous nous taire, pour écouter le Saint Esprit qui nous parle dans notre cœur (la méditation) ? Ou bien, récitons-nous seulement des prières, sans nous arrêter et sans écouter Dieu ?
-Dans la Parole de Dieu : est-ce que nous lisons personnellement cette Parole, au moins de temps en temps ? Ou bien, seulement à la messe ? Est-ce que nous lisons et partageons la Parole de Dieu, dans nos CEB, et dans nos autres réunions de groupes et de mouvements ? Et d’abord en famille ?
-Dans les conseils de nos camarades ? Car Dieu nous parle aussi, par la bouche de nos frères et de nos sœurs. Mais acceptons-nous de les écouter ?
-Dans les évènements de notre vie. Rappelons-nous ce que Jésus nous dira à la fin du monde : »J’avais faim, et vous m’avez donné à manger…. » (Mat 25, 31-46). Quand je vois quelqu’un qui a faim ou qui est pauvre, Dieu me demande dans mon coeur : »que vas-tu faire pour l’aider ? ». Quand je vois quelqu’un qui est seul, ou un étranger qui arrive dans le quartier, Dieu me demande : »Vas-tu l’accueillir ». Quand je vois quelqu’un qui est triste, Dieu me demande : » Que vas-tu faire pour le consoler ? ». Dans tout ce qui m’arrive, il y a un appel de Dieu. Est-ce que je l’entends ?
4) « Celui qui a quelque chose, recevra davantage ». Quand Jésus me regarde, qu’est-ce qu’il trouve dans mon cœur, et dans ma vie ? Qu’est-c e que je voudrais, qu’il y ajoute ? Est-ce que je le lui demande ?
-Quand on est dans la lumière, on reste éveillé. Restons éveillés, dans toute notre vie. Par exemple, en ce moment, nous nous préparons aux élections locales. L’engagement politique, c’est une course de fond. Et c’est difficile de rester chrétien, dans ce milieu. C’est pourquoi, beaucoup de nos frères et sœurs engagés se sont découragés. Il est donc important de soutenir les chrétiens engagés dans la politique, …même si nous ne sommes pas du même parti, et ne votons pas pour eux. C’est nécessaire aussi, de se préparer à l’engagement politique (se former intellectuellement mais aussi spirituellement), et de garder le sens du service. L’Eglise, nous demande d’agir dans la société. C’est important aussi de parler avec les candidats, pour les aider à entrer dans la lumière de Dieu. Et faire la lumière sur leurs programmes.

« Merci Seigneur de nous faire entrer dans ta lumière. Et de nous parler dans toute notre vie »

samedi 20 septembre 2014

Commentaires d’Evangile du mois de septembre: Dimanche 21-9 : 25° Dimanche A – (Matthieu 20, 1-16)

  Les ouvriers de la vigne
Jésus disait : « Voici à quoi ressemble le Royaume des cieux. Un patron sort le matin, chercher des ouvriers pour travailler à sa vigne (son jardin). Il se met d’accord avec eux, pour leur payer ce qu’on donne normalement : une pièce d’argent par jour. Ensuite, il les envoie travailler dans sa vigne. Il sort de nouveau à 9 heures du matin. Il voit d’autres travailleurs, qui se tiennent sur la place, sans rien faire. Il leur dit : « Allez vous aussi travailler dans ma vigne. Je vous donnerai l’argent pour votre travail, avec justice. Ils partent au travail. Le patron sort encore à midi, puis à 3 heures de l’après-midi, et il fait la même chose. Enfin vers 5 heures du soir, il sort à nouveau. Il trouve encore d’autres hommes, qui se tiennent sur la place. Il leur demande : « Pourquoi êtes-vous restés ici toute la journée, sans rien faire ? Ils répondent : parce que personne ne nous a pris pour travailler. Alors il leur dit : « Allez vous aussi, travailler dans ma vigne ». Quand le soir est arrivé, le propriétaire de la vigne dit à son aide : « Appelle les travailleurs. Donne-leur leur argent. Commence par ceux qui ont été appelés les derniers, et termine par ceux qui ont commencé les premiers. Ceux qui ont commencé le travail à 5 heures du soir viennent. Ils reçoivent chacun, une pièce d’argent. Ceux qui ont été appelés les premiers arrivent. Ils pensent qu’ils vont recevoir plus d’argent. Mais on leur remet aussi à chacun, une pièce d’argent. Quand ils reçoivent cet argent, ils se mettent en colère contre le patron. Ils disent : « ces travailleurs ont été appelés les derniers. Ils ont travaillé seulement une heure. Et tu les  payes comme nous, qui avons supporté la fatigue d’une journée entière de travail, sous un soleil qui nous brûlait. Le patron répond à l’un d’eux : « Mon ami, je ne t’ai pas trompé. Tu as été d’accord avec moi, pour travailler pour une pièce d’argent par jour. Alors prends l’argent auquel tu as droit, et va-t-en. Maintenant, je veux donner à cet homme que j’ai appelé en dernier, autant qu’à toi. Est-ce que je n’ai pas le droit de faire ce que je veux, avec mon argent ? Ou bien, est-ce que tu es jaloux, parce que je suis bon ?». Jésus ajoute : « C’est de cette façon-là, que les derniers seront les premiers. Et que les premiers seront les derniers »
 «  Seigneur, apprend à nous à aimer tous nos frères, selon leurs besoins »
Cette parabole peut nous étonner : aucun patron ne paierait un travailleur,  qui a travaillé seulement une heure, autant qu’un autre qui a travaillé sous le soleil toute la journée. Mais l’Evangile n’est pas un livre de commerce : il nous parle de l’amour du Père. Et Dieu ne fait pas de différence entre les hommes : il aime tous les hommes,  il appelle tout le monde.
Dieu ne regarde pas le travail que les gens font, mais leurs besoins. Tous ont besoin de vivre. C ‘est pourquoi Dieu aide tout le monde. Sans doute que dans notre société, ce serait bon que l’on fasse la même chose. Que l’on ne regarde pas d’abord la force de travail, l’intelligence ou les diplômes des gens, mais que l’on partage plus justement les richesses du pays : pour que tous aient de quoi vivre heureux, dans la dignité. Car la richesse du pays est pour tous. Et si tu as eu la chance de faire des études, ce n’est pas pour en profiter tout seul. Mais pour aider les autres. D’ailleurs, si tu as fait des études, n’est-ce pas grâce à ta famille ? Et aussi grâce aux écoles et autres organisations de l’état ? Donc tu dois en retour, te mettre au service pas seulement de ta famille, mais aussi de l’état et de tous les citoyens.
Aujourd’hui, nous accueillons cette  parole du Maitre : «  Pourquoi es-tu jaloux, parce que je suis bon ? » (15). Il y a tellement de jalousie autour de nous. Et  même parfois dans notre cœur. Que faire pour lutter contre toutes ces jalousies ?
Bien sûr, la vigne c’est le Royaume de Dieu. Cette parabole  nous montre que Dieu appelle tout le monde : il veut que tous les hommes  soient sauvés. Que tous les hommes aient de quoi vivre, et soient heureux. Mais pour cela,  il nous faut travailler. Dans les champs (à la vigne), mais aussi pour le Royaume de Dieu.
On peut aussi appliquer cette parabole de Jésus à l’Eglise. Parfois les vieux chrétiens, ceux qui ont travaillé longtemps dans l’Eglise, ne veulent pas donner leur place aux nouveaux baptisés. Au lieu de leur donner des responsabilités dans la communauté, ils veulent au contraire les commander. Pour garder leur pouvoir et leurs titres de chefs. Alors, souvent, ces nouveaux catéchumènes se découragent, et on le les voit plus. Dans l’Eglise, il ne doit pas avoir de différence entre nous : entre les prêtres et les laïcs, entre les hommes et les femmes, entre les responsables et les autres chrétiens, entre les anciens chrétiens et les nouveaux baptisés. Nous sommes tous enfants de Dieu.
-Cet évangile nous montre aussi la bonté de Dieu. Quand le premier travailleur n’est pas content, le maître ne lui fait pas de reproches, il lui parle avec douceur. Il lui dit : » Mon ami ». C’est ainsi que nous devons parler nous aussi, avec nos frères. Même s’ils ne sont pas d’accord avec nous.
Dieu dit à ce travailleur : « Est-ce que je n’ai pas le droit de faire ce que je veux, avec mon argent ?». Dieu est notre Créateur, il est notre Maître, comme nous le dit l’Evangile d’aujourd’hui. Bien sûr Il est très bon, Il est aussi notre Père. Mais parfois, nous voudrions commander à Dieu. Et Lui dire ce qu’Il doit faire pour nous. Et s’Il ne le fait pas, nous disons : « Dieu m’a oublié », ou même : « Dieu est contre moi ». Pourtant Jésus nous a appris à prier, en disant : « Père, que Ta Volonté soit faite ». Comment prions-nous ? Est-ce que nous savons accepter ce qui nous arrive, par amour pour Dieu ? Et bien sûr, en travaillant. Et en faisant nous-mêmes, tout ce que nous pouvons. Car Dieu ne fera pas le travail à notre place.

Dieu cherche à donner du travail à tous les hommes. Il sort cinq fois pendant la journée. Il demande aux derniers « Pourquoi êtes-vous restés toute la journée, sans travailler ? ». Cet évangile nous appelle à travailler sérieusement. Un chrétien ne peut pas être un paresseux. Il nous appelle aussi, à lutter contre le chômage. Et à chercher du travail pour ceux qui n’en ont pas, en les formant, et en les organisant pour cela. Cela n’est pas possible à chacun, personnellement. Mais nous pouvons le faire, au moins au niveau de nos Caritas et de nos paroisses.

Nous accueillons cette parole de Jésus : «  les premiers seront les derniers ». Cela nous demande d’être humbles. Et de ne pas chercher  la première place,  surtout pas en écrasant les autres. Ne pas toujours chercher  à être les premiers, et à commander les autres. Mais au contraire, à rester à notre place. Et à nous mettre au service de l’autre.
 Jésus dit aussi, « les derniers seront les premiers ». C’est à nous de défendre ceux qui sont abaissés, et ceux qui sont mis  à l’écart et en arrière, pour leur redonner leur dignité. Pour leur donner leur place, dans l’Eglise et dans la société. Et leur permettre de vivre à l’aise, au milieu de leurs frères. Jésus est venu mettre les choses à l’envers : il veut que ce soient les petits de la société, qui aient la première place : ceux qui sont méprisés et écrasés, ceux qui sont rejetés et humiliés. DIEU nous appelle à changer complètement notre société pour cela.
« Seigneur Jésus, merci de faire passer les derniers en premier »