mercredi 31 mai 2017

Jeudi 7° Pâques : 1-6-17 (Jean 17,20-26) « Que tous soient un »




Au moment de sa mort, Jésus priait son Père : » Je ne prie pas seulement pour ceux qui sont là, mais encore pour ceux qui, grâce à leur parole, croiront en moi. Que tous soient un, comme toi, Père, tu es en moi, et moi en toi. Qu’ils soient un en nous, eux aussi, pour que le monde croie que tu m’as envoyé. Et moi, je leur ai donné la gloire que tu m’as donnée, pour qu’ils soient un comme nous sommes UN : moi en eux, et toi en moi. Qu’ils deviennent ainsi parfaitement un, afin que le monde sache que tu m’as envoyé, et que tu les as aimés comme tu m’as aimé. Père, ceux que tu m’as donnés, je veux que là où je suis, ils soient eux aussi avec moi, et qu’ils contemplent ma gloire, celle que tu m’as donnée parce que tu m’as aimé avant la fondation du monde. Père juste, le monde ne t’a pas connu, mais moi je t’ai connu, et ceux-ci ont reconnu que tu m’as envoyé. Je leur ai fait connaître ton nom, et je le ferai connaître, pour que l’amour dont tu m’as aimé soit en eux, et que moi aussi, je sois en eux. »
«  Seigneur Jésus, montre nous ta Goire, et garde-nous dans l’unité ! » 
 Jésus prie pour nous. Et nous sommes sûrs que le Père L’écoutera. Jésus prie pour tous, car Il aime tous les hommes. Il nous sauve tous.
Il prie : » Qu’ils soient UN » : Autour de nous, il y a beaucoup de disputes, les gens ne s’entendent pas au travail ou dans les quartiers, même dans la Famille.
Que faire ?    Enseigner sa Parole qui nous éclaire. Faire connaître Jésus et son amour. Jésus prie aussi pour tous ceux qui croiront à la prédication des Apôtres. Jésus a prié pour nous. Il pense aussi à tous ceux qui croiront en Lui, grâce à notre Témoignage.
D’abord nous nous rappelons que Jésus a prié pour notre Unité (n°21). Cet Evangile ce sont ses Paroles aux Apôtres, avant de mourir. C’est la dernière chose, qu’il a eu à dire, son Testament. C’est la parole la plus importante, pas seulement pour les Apôtres, mais aussi pour nous qui Croyons en Lui.
Jésus ne veut pas n’importe quelle Unité, il veut que nous soyons unis, comme le Père et le Fils sont Unis. Nous croyons qu’avec Jésus c’est possible. Il a prié pour cela. D’abord nous sommes unis à Dieu et nous comptons sur Dieu.  Et nous prions, nous pensons, et  nous agissons comme Jésus, pour être unis entre nous.
23 Nous ne sommes pas seulement Unis entre nous, mais nous sommes Unis à Dieu lui-même, comme Jésus et son Père, et grâce à Lui : « Moi en Eux, et Toi en Moi ». Jésus nous a sauvé, il est toujours avec nous. Il nous a Unis à Lui et à son Père, pour toujours. Pour que nous soyons parfaitement Un. Nous croyons que, malgré toutes nos divisions, avec Jésus c’est possible. Que voulons-nous faire pour cela ?
Jésus nous parle aussi de l’Evangélisation : Jésus nous dit clairement : « Qu’ils soient un, pour que le Monde croie que Tu m’as envoyé ». (n°21). C’est cela la base de la Foi et de l’évangélisation : Notre Amour et notre Unité : Que le Monde reconnaisse que c’est le Père qui a envoyé Jésus. Et qu’Il nous Aime, comme Il Aime Jésus (n°23). A quoi cela nous appelle-t-il ? Comment nous aimer, comme le Fils et le Père s’aiment ? Comment faire grandir l’Union et l’Amour du Père entre nous ?
Il ne s’agit pas d’enseigner l’Evangile, comme une théorie de physique ou de philosophie, que l’on enseigne à l’école. Nous voulons faire connaître Dieu comme le meilleur des Père. Pour faire vivre les hommes dans l’amour de Jésus
Jésus nous unit au Père, il nous aime. Il nous envoie pour que le monde croie.  Pas seulement les apôtres d’autrefois, mais nous qui avons accueilli ses paroles, et qui croyons en lui. Pour que tous, nous puissions admirer la gloire de Dieu. La condition : être un, comme le Père et la Fils sont un.
La Gloire : aujourd’hui, nous nous arrêtons au mot « gloire ». Jésus dit à son Père : « Je leur ai donné la gloire que tu m’as donnée, pour qu’ils soient un comme nous sommes un (22). Père, je veux qu’ils voient ma gloire, celle  que tu m’as donnée avant la création du monde ». Pour les chefs de ce monde, montrer sa gloire, c’est montrer sa puissance et sa force. C’est  s’imposer aux autres. Pour les savants, les philosophes et les politiciens, montrer sa gloire, c’est montrer ses connaissances, souvent avec des mots que les gens ne comprennent même pas !
Quand Jésus a-t-il montré la gloire de Dieu ? C’est quand il est mort sur la Croix, par Amour, pour nous sauver.  La puissance de  Dieu,  c’est la force de l’Amour, du pardon,  de la bonté et de la miséricorde. Sa sagesse,  Dieu l’a fait connaitre aux petits, comme le disait Jésus : « Père, Seigneur du ciel et de la terre, je te remercie d’avoir fait connaitre ta sagesse aux petits, alors que tu l’as cachée aux sages  et aux gens instruits »  (Luc 10,21)
Jésus disait de même «  venez à moi, vous tous qui êtes écrasés. Car je suis doux et humble de cœur ». Jésus a été humble toute sa vie, depuis sa naissance à Bethléem dans une étable, jusqu’à sa mort. C’est pour cela qu’il est entré à Jérusalem sur un petit  âne, et non pas sur un cheval de  guerre. C’est cela notre gloire, à nous aussi.
La vie de Dieu en nous : « qu’ils soient un  comme nous sommes un, moi en eux et  toi en moi » Qu’est-ce que la vie chrétienne ?  C’est devenir de vrais enfants de Dieu, pour  que Dieu Père, Fils et Esprit habite en nous. Nous ne sommes plus de simples hommes, fils d’Adam, nous sommes devenus des enfants de Dieu.
Comment entrer dans la gloire de Dieu ? C’est nous faire petits devant nos frères comme Jésus. C’est accepter de souffrir pour nos frères, comme Jésus l’a fait sur la Croix. C’est  bâtir notre vie sur l’Evangile et la sagesse de Dieu, et non pas sur la sagesse des hommes. Et pour cela laisser non seulement  les idées païennes d’autrefois, mais aussi les idées modernes  qui nous séparent de l’amour de Dieu et de nos frères. Chercher à avoir les idées de Dieu, et en vivre dans toute notre vie. Pas les idées  des artistes et des chanteurs de la TV,  ni celles des  politiciens. Mais au contraire aider tous ces gens, et tous ceux avec qui nous vivons, à  avoir peu à peu  les idées de Dieu.
Comment y arriver ? Nous avons  l’Amour de Jésus, que nous recevons dans l’eucharistie et les sacrements. Nous avons l’Esprit Saint, qui parle dans  notre  cœur. Nous avons l’Evangile qui nous montre la route. Nous avons nos frères chrétiens et la communauté  chrétienne,  qui nous soutient. Nous avons l’exemple et la prière des saints. Nous avons les mérites de tous ceux qui souffrent pour l’Eglise et pour la  justice, et qui prient pour nous.
« Seigneur, merci de nous rassembler dans l’unité de ton amour »

mardi 30 mai 2017

Mardi 31-5-17 Visitation : Luc 1,39-56




En ces jours-là, Marie se mit en route et se rendit avec empressement vers la région montagneuse, dans une ville de Judée. Elle entra dans la maison de Zacharie et salua Élisabeth. Or, quand Élisabeth entendit la salutation de Marie, l’enfant tressaillit en elle. Alors, Élisabeth fut remplie d’Esprit Saint, et s’écria d’une voix forte : « Tu es bénie entre toutes les femmes, et le fruit de tes entrailles est béni. D’où m’est-il donné que la mère de mon Seigneur vienne jusqu’à moi ? Car, lorsque tes paroles de salutation sont parvenues à mes oreilles, l’enfant a tressailli d’allégresse en moi. Heureuse celle qui a cru à l’accomplissement des paroles qui lui furent dites de la part du Seigneur. » Marie dit alors : « Mon âme exalte le Seigneur, exulte mon esprit en Dieu, mon Sauveur ! Il s’est penché sur son humble servante ; désormais tous les âges me diront bienheureuse. Le Puissant fit pour moi des merveilles ; Saint est son nom ! Sa miséricorde s’étend d’âge en âge sur ceux qui le craignent. Déployant la force de son bras, il disperse les superbes. Il renverse les puissants de leurs trônes, il élève les humbles. Il comble de biens les affamés, renvoie les riches les mains vides. Il relève Israël son serviteur, il se souvient de son amour, de la promesse faite à nos pères, en faveur d’Abraham et sa descendance à jamais. » Marie resta avec Élisabeth environ trois mois, puis elle s’en retourna chez elle.

- Nous nous rappelons qui est Marie.
Souvent on montre Marie sur des images et des statues, debout les mains jointes, un chapelet à la main et faisant la prière. C’est vrai que Marie a beaucoup prié dans toute sa vie. Quand l’ange Gabriel est venu voir Marie, certainement qu’elle priait dans son cœur. Mais en même temps, elle était au travail. Marie n’était pas comme une statue, debout sans rien faire. C’était une femme de son village, une mère de famille, elle travaillait à la maison, elle s’occupait de son mari, elle éduquait son enfant, elle allait puiser de l’eau au puits avec ses voisines.
Et nous

Et c’est pour cela, qu’elle est une grande sainte. Marie n’a pas fait des miracles, Marie n’est pas partie avec Jésus, pour annoncer l’Evangile dans les villages. Elle est restée à la maison, simple mère de famille. Mais tout ce qu’elle a fait, son travail de femme, d’épouse, et de mère, elle l’a fait avec beaucoup d’amour. Elle vivait  en paix avec celles et ceux qui l’entouraient, elle rendait service. Elle faisait attention aux gens, comme elle a fait attention aux nouveaux mariés à Cana : elle a vu qu’ils n’avaient plus de vin, et qu’ils auraient honte. Alors, elle a été parler à Jésus. Marie était toujours proche de ceux qui souffraient. Mais elle leur rendait service sans se montrer, dans la simplicité. C’est pour cela que Marie n’a pas suivi Jésus, quand il annonçait l’Evangile et faisait des miracles. Mais elle était là au pied de la croix, quand Jésus a eu besoin d’elle, pour prier avec lui et le réconforter.

Dans cet Evangile d’aujourd’hui, nous retrouvons ces deux choses : d’abord la foi de Marie. Elisabeth lui dit :
 45 « Heureuse es tu, d’avoir cru à ce que le Seigneur t’a dit. Tu es bénie entre toutes les femmes, et l’enfant dans ton ventre est béni. »

39 Ensuite l’amour de Marie. Dès que Marie apprend de l’ange Gabriel, qu’Elisabeth sa vieille cousine qui n’a jamais accouché est enceinte, aussitôt elle se lève. Elle marche à pieds longtemps, dans les montagnes, pour venir la rejoindre et l’aider. Ce n’est pas l’ange qui lui a dit : va aider ta cousine Elisabeth. C’est elle-même, Marie, qui y a pensé dans son cœur. Marie faisait attention aux autres, elle les aidait de tout son cœur, elle était là chaque fois qu’ils en avaient besoin.
Pentecôte

-Dans le chant de Marie (Luc 1, 46 à 55), là aussi nous voyons la foi et la prière de Marie. Mais aussi son humilité.
48 : Elle chante « Il s’est penché sur sa petite servante ». Marie prie. Et dans sa prière, elle dit merci à Dieu. C’est cela qui lui permet de vivre dans la paix et dans la joie.46 +
                Nous pouvons reprendre chacune des  phrases de Marie, pour voir ce que cela veut nous dire.
·         50 L’amour de Dieu s’étend d’âge en âge sur ceux qui l’aiment.
·         51 Dieu renverse les orgueilleux et les puissants de leur trône, il élève les humbles. x 2
·         53 Dieu donne à manger à ceux qui ont faim, mais les riches Il les laisse repartir les mains vides.  X 2
·          
- Marie n’était pas une grande intellectuelle. C’était une femme du village, une « broussarde ». C’était une analphabète, mais elle avait la foi en Dieu, et elle vivait d’une manière digne. Cette fête de la Visitation  nous appelle donc à respecter toutes les femmes. A savoir que toutes les femmes sont filles de Dieu, et qu’elles ont leur dignité. En particulier les femmes des villages, les femmes des familles pauvres, celles qui doivent travailler de leurs mains et se débrouiller au marché pour nourrir leurs familles. Toutes les petites de la société qui n’ont pas une grande place, qui ne parlent pas français, qui n’ont pas eu le temps de faire des études. Comme par exemple, « les petites bonnes », les employées de maison. Car ce sont elles les premières, qui sont à l’exemple de Marie.

Nous ne pouvons pas aimer Marie, si nous n’aimons pas les femmes autour de nous, surtout celles qui ont besoin de notre soutien. Nous ne pouvons pas respecter Marie, si nous ne respectons pas les femmes qui sont autour de nous. C’est à cela que Dieu nous appelle.

-Nous repensons à toute la vie de Marie :
·         sa petite enfance dans la foi, au Temple,
·         l’annonciation : sa disponibilité pour faire ce que Dieu lui demande,
·         la visitation : Marie qui aime sa cousine Elisabeth, et qui va l’aider,
·         sa prière et son courage, au moment de Noël
·         son obéissance à Dieu au Temple, quand elle vient circoncire son Fils, pour respecter la loi de Dieu. Et sa force, quand le vieux Siméon lui dit : « un coupe-coupe va te transpercer le cœur »  
·         sa confiance en Dieu, quand elle retrouve Jésus au Temple. Elle ne comprend pas Jésus, quand il lui dit : » je dois être dans la maison de mon Père ». Et pourtant elle le laissera partir, en respectant sa liberté,
·         son attention aux autres et à leurs problèmes, par exemple à Cana,
·         sa discrétion dans la vie publique : elle laisse Jésus faire son travail, elle le laisse libre, elle ne s’impose pas à Lui,
·         son courage au pied de la croix : elle n’a pas honte de se montrer devant les hommes, et d’être traitée de mère du condamné à mort. C’est à cause de cela qu’elle est devenue notre Mère, comme Jésus lui-même le dit.
·         Sa foi et sa prière au moment de la Pentecôte : c’est grâce à Elle que les apôtres ont pu recevoir ensemble le Saint-Esprit, commencer l’évangélisation et construire l’Eglise.

C’est à tout cela que Marie nous appelle aussi aujourd’hui. Son exemple et sa prière nous aident à le faire.

-Marie est aussi connue chez les musulmans. Le Coran en parle très souvent. C’est pour cela que nous pouvons la fêter et la prier ensemble. Et essayer ensemble de suivre son exemple

lundi 29 mai 2017

Mardi 7° Pâques : 30-5- 17 (Jean 17, 1- 11 a) Jésus prie pour ses disciples





Jésus leva les yeux au ciel et dit : « Père, l’heure est venue. Glorifie ton Fils afin que le Fils te glorifie.Ainsi, comme tu lui as donné pouvoir sur tout être de chair, il donnera la vie éternelle à tous ceux que tu lui as donnés. Or, la vie éternelle, c’est qu’ils te connaissent, toi le seul vrai Dieu, et celui que tu as envoyé, Jésus Christ. Moi, je t’ai glorifié sur la terre en accomplissant l’œuvre que tu m’avais donnée à faire. Et maintenant, glorifie-moi auprès de toi, Père, de la gloire que j’avais auprès de toi avant que le monde existe. J’ai manifesté ton nom aux hommes que tu as pris dans le monde pour me les donner. Ils étaient à toi, tu me les as donnés, et ils ont gardé ta parole. Maintenant, ils ont reconnu que tout ce que tu m’as donné vient de toi, car je leur ai donné les paroles que tu m’avais données : ils les ont reçues, ils ont vraiment reconnu que je suis sorti de toi, et ils ont cru que tu m’as envoyé. Moi, je prie pour eux ; ce n’est pas pour le monde que je prie, mais pour ceux que tu m’as donnés, car ils sont à toi. Tout ce qui est à moi est à toi, et ce qui est à toi est à moi ; et je suis glorifié en eux. Désormais, je ne suis plus dans le monde ; eux, ils sont dans le monde, et moi, je viens vers toi. Père saint, garde-les unis dans ton nom, le nom que tu m’as donné, pour qu’ils soient un, comme nous-mêmes.                    
« Seigneur, apprends-nous à prier le Père comme Toi »

Dans l’Evangile d’aujourd’hui, d’abord Jésus prie son Père. D’abord, Jésus lève les yeux au ciel. Tout ce qu’Il vit, Il le vit avec son Père dans la foi ? Q qu’Il dit à son Père ? Jésus prie : « Père, glorifie ton Fils » (n° 1). Il dit « L’heure est venue ». Jésus est prêt à donner sa vie, parce qu’Il aime son Père. Il veut faire sa volonté jusqu’au bout. Il nous aime nous aussi. Il veut nous sauver.

Comment Dieu a-t-Il donné sa gloire à son Fils ? C’est en le ressuscitant. Dieu a montré ainsi, que Jésus est vraiment un homme juste et bon. Et plus que cela, qu’Il est vraiment son Fils, et le Sauveur du monde. Il veut donner  à tous «  la vie éternelle » (n° 2).

2 Nous pensons parfois que la vie éternelle est au ciel, où nous serons bien tous ensemble à chanter, sans aucune souffrance. Mais la vie éternelle, c’est déjà aujourd’hui, dans le monde.  Par le baptême, nous sommes ressuscités avec Jésus, nous vivons déjà de la vie de Dieu. La vie éternelle, ce n’est pas être toujours  content, riche, en bonne santé, avoir un belle maison et un bon travail. La vie éternelle, c’est de connaître Jésus, et son amour qui transforme toute notre vie

3 Jésus nous rappelle aujourd’hui, ce qui est le plus important « c’est de connaître le Père, le seul vrai Dieu. Et Celui qu’Il a envoyé, Jésus Christ ». La vie éternelle, c’est vivre avec Dieu. C’est pour cela, que nous pouvons commencer la vie éternelle déjà aujourd’hui, sur cette terre. Nous  n’avons pas à attendre le ciel, ni notre mort, pour cela (n° 3).

4  Comment rendre gloire à Dieu ? Comme Jésus, c’est en faisant notre travail jusqu’au bout. Et en étant fidèle dans les petites choses. En aimant nos frères comme Lui, et en donnant notre vie pour eux, nous aussi.

5 : Et ainsi « Jésus a reçu la gloire qu’Il avait auprès de Dieu, depuis le début du monde ». Car Jésus c’est le Fils de Dieu, le Verbe, la Parole de Dieu, la 2° personne de la Sainte Trinité. Il est depuis toujours auprès du Père. Il était déjà présent, au moment de la création du monde. Car c’est par le Verbe, que Dieu a créé l’univers. Par Lui, le Père jusqu’à  aujourd’hui continue à faire vivre le monde.

7 + 11 : Jésus prie ainsi le Père : « Tout ce qui est Moi est à Toi, et tout ce qui est à Toi est à Moi ». Le Père et le Fils partagent tout. Ils sont totalement unis l’un à l’autre, dans tout ce qu’Ils font. C’est à cela que Jésus nous appelle nous aussi : être le plus unis possible à Jésus et au Père. Mais aussi être le plus unis possible à tous nos frères, sans rejeter personne

9 Ensuite, Jésus prie pour ses disciples.  Jésus dit « Ce n’est pas pour le monde que je prie ». Pourtant Il venu sauver le monde et toute la création. Comment comprendre cette parole ? Pour Saint Jean, le monde c’est l’ensemble des hommes qui refusent Dieu, et qui font le mal. C’est le monde du péché. Comme Jésus le dit un peu plus loin (n° 14) « Le monde a pris mes disciples en haine, parce qu’ils ne sont pas du monde, comme Moi je ne suis pas du monde ». C’est dans ce sens, que Jésus dit déjà au n° 6 « Père, Tu as pris mes disciples dans le monde, pour me les donner ». C’est cela notre vocation. Nous vivons sur terre, mais Jésus nous a donnés à Dieu. Nous ne devons donc pas vivre, comme les gens du monde, ceux qui ne connaissent pas Dieu, ou qui ne suivent pas sa Parole.

Mais alors, est-ce que nous devons vivre seulement entre nous ? Absolument pas. Jésus le dit dans sa prière, un peu plus loin : « Père, Tu m’as envoyé dans le monde, et Moi aussi je les ai envoyés dans le monde » (n° 17). « Père je ne te demande pas de les enlever du monde, mais de les protéger de Satan et du mal » (n° 15). Jésus nous a dit : « vous êtes le sel de la terre. Vous êtes la lumière du monde » (Mat 5,13). Nous devons nous engager dans le monde, mais à la manière de Jésus. Avec ses idées, son comportement et son amour.  Pas avec les idées des hommes.

10 Et alors, la gloire de Jésus sera en nous. Sa lumière brillera dans  notre vie. Les hommes connaitront Jésus en nous voyons vivre. Et si nous sommes heureux, ils chercheront à Le suivre, comme nous.

-Qu’est-ce que Jésus dit des disciples ? « Père, Tu me les as donnés et ils ont gardé fidèlement ta Parole » (n° 6). « Ils ont reçu mes paroles, ils sont à Toi. Ils ont vraiment reconnu que Je suis venu de Toi, et que c’est Toi qui m’as envoyé » (n° 8). Est-ce que nous sommes de vrais disciples de Jésus ? Ce n’est pas facile, mais nous avons confiance. Car Jésus prie pour nous.                                                                                                 
« Merci Seigneur, de nous donner au Père »

Lundi 7° Pâques : 29-5-17 (Jn 16,29-33) Jésus est vainqueur du monde





Ses disciples lui disent : « Voici que tu parles ouvertement et non plus en images. Maintenant nous savons que tu sais toutes choses, et tu n’as pas besoin qu’on t’interroge : voilà pourquoi nous croyons que tu es sorti de Dieu. » Jésus leur répondit : « Maintenant vous croyez ! Voici que l’heure vient – déjà elle est venue – où vous serez dispersés chacun de son côté, et vous me laisserez seul ; mais je ne suis pas seul, puisque le Père est avec moi. Je vous ai parlé ainsi, afin qu’en moi vous ayez la paix. Dans le monde, vous avez à souffrir, mais courage ! Moi, je suis vainqueur du monde. »
« Seigneur, donne-nous la foi, donne-nous ton courage »

29 : Nous aussi, nous cherchons à comprendre Jésus, pour mieux croire en  Lui. Alors avec les apôtres, nous pouvons dire à Jésus (30) : « nous croyons que tu es venu de Dieu ». C’est cela la vraie vie. Nous ne sommes pas forcés. Nous acceptons librement et volontairement, que Jésus nous ramène à Dieu.

 31 Et Jésus nous demande : « vous croyez maintenant ? Et pourtant bientôt…  vous me laisserez seul » ( 32).  Notre foi est faible, nous sommes  fragiles. Mais si nous nous appuyons sur la force de Jésus et de l’Esprit Saint, cela ne nous décourage pas. Saint Paul disait : « c’est quand je suis faible, que je suis vraiment fort»,  grâce au Christ.

33 : Jésus veut que nous ayons la paix dans notre cœur, au milieu de toutes les difficultés de notre vie. Mais il dit bien « la paix, dans l’union avec moi ». Comment avoir la vraie paix ? C’est en restant unis à Jésus, en le priant, en pensant à lui, et en vivant comme Lui. Mais aussi en étant unis entre nous. Comme Jésus nous l’a dit : « Quand 2 ou 3 sont réunis en mon nom, Je suis au milieu d’eux » (Mt 18,20)..
Jésus est clair : il ne nous promet pas une vie heureuse, tranquille et  sans problème, au contraire : « vous serez tous dispersés, vous aurez à souffrir dans le monde. Mais soyez courageux » (N°33). Comment cela ? D’abord  en pensant comment Jésus a vécu sa mort,  pour avoir le même courage. Notre vie est difficile : La pauvreté, la maladie, le chômage, les histoires dans les quartiers, les gens qui sont contre nous au travail,  nos amis qui nous abandonnent et nous nous retrouvons seuls, jusque dans nos familles. Même notre communauté chrétienne est divisée (32). Jésus  a connu cela. C’est à ce moment-là, qu’il faut nous rappeler ces paroles de Jésus : «  Non, je ne suis pas vraiment seul, parce que le Père est avec moi ». Ces paroles sont vraies aussi pour nous.
Jésus ajoute aussitôt : j’ai vaincu le monde ». Jésus nous donne son propre courage. Un courage qui ne s’appuie pas sur nos petites forces humaines, mais qui se construit sur la mort et la résurrection de Jésus.
« Seigneur, merci pour le courage que tu nous donnes. Nous croyons que  tu as vaincu la mort ».