Jésus disait à la foule : Moi, je suis la vraie vigne, et mon Père est le vigneron. Tout sarment qui
est en moi, mais qui ne porte pas de fruit, mon Père l’enlève ; tout
sarment qui porte du fruit, il le purifie en le taillant, pour qu’il en porte
davantage. Mais vous, déjà vous voici purifiés grâce à la parole que je vous ai
dite. Demeurez en moi, comme moi en vous. De même que le sarment ne peut pas
porter de fruit par lui-même s’il ne demeure pas sur la vigne, de même vous non
plus, si vous ne demeurez pas en moi. Moi, je suis la vigne, et vous, les
sarments. Celui qui demeure en moi et en qui je demeure, celui-là porte
beaucoup de fruit, car, en dehors de moi, vous ne pouvez rien faire. Si
quelqu’un ne demeure pas en moi, il est, comme le sarment, jeté dehors, et il
se dessèche. Les sarments secs, on les ramasse, on les jette au feu, et ils
brûlent. Si vous demeurez en moi, et que mes paroles demeurent en vous,
demandez tout ce que vous voulez, et cela se réalisera pour vous. Ce qui fait
la gloire de mon Père, c’est que vous portiez beaucoup de fruit et que vous
soyez pour moi des disciples.
« Seigneur, aide-nous à porter des fruits»
Jésus nous dit : « Je suis la vraie vigne ». C’est Jésus qui nous porte dans
toute notre vie, comme l’arbre porte ses branches. C’est Jésus qui nous donne la vie, comme l’arbre donne aux branches
la sève, pour qu’elles vivent, grandissent et portent des bons fruits. Avec l’aide de Jésus, nous faisons porter du
fruit à nos enfants, mais aussi à tous ceux qui nous entourent. Et nous sommes
dans la joie.
Jésus nous dit : « La parole que je vous ai enseignée, vous a rendus purs ». Je
vous aime et je suis uni à vous.
Je suis avec vous dans toutes vos difficultés. « Sans moi, vous ne pouvez rien faire. »
Que faire ? Nous garder purs, pour pouvoir recevoir la Parole de Dieu. Dans
toute notre vie. Pas seulement dans la sexualité. Par le baptême, nous sommes
ressuscités à une vie nouvelle. Vivons comme des enfants de Dieu. Soyons
clairs, nets, et propres comme une vitre qui laisse passer la lumière.
Mais surtout être
unis à Jésus. C’est grâce à l’Amour de Jésus, que nous pouvons faire des
bonnes choses, dans le monde : grâce à la prière, qui nous rend purs. Et à
la Parole de Dieu, qui nous montre le chemin. Si nous nous séparons de Jésus,
si nous ne pensons plus à lui, si nous suivons notre chemin plutôt que le sien,
alors notre cœur devient sec. Et on nous jettera, au feu qui ne finit pas (n°6).
Si nous sommes unis à Jésus, nous serons heureux. Et à ce moment-là, Dieu
écoutera notre prière (n°7).
Si nous cherchons à faire le bien (à porter du fruit), ce
n’est pas d’abord pour nous montrer devant les gens : pour que les hommes
nous félicitent. Nous ne cherchons pas notre propre gloire, nous cherchons la gloire de Dieu (n°8), car
c’est grâce à Lui, que nous pouvons faire toutes ces bonnes choses. Porter du fruit, c’est faire le bien, mais
dans le silence et l’humilité. Comme les fruits qui mûrissent lentement sur
l’arbre, sans faire de bruit.
Souvent, nous nous demandons : »pourquoi je
souffre ainsi ? Je prie Dieu sans arrêt, mais je n’ai pas la chance.
Pourquoi Dieu m’envoie-t-il tous ces problèmes, et ces malheurs ? » Jésus
nous explique (n°2) : le cultivateur, c’est Dieu. La branche qui ne porte
pas de fruit, il la coupe. Car elle ne sert à rien. Celle qui porte du fruit,
il la coupe aussi, et il la nettoie. Mais c’est pour qu’elle porte davantage de fruit, et pour qu’elle fasse encore
plus de bonnes choses. Souvent la maladie et la souffrance nous obligent à
changer, et à réfléchir à notre vie. C’est l’occasion de laisser le mal que
nous faisions. Les difficultés de la vie nous obligent à chercher d’autres
chemins, et à mieux faire. Par tout cela, Dieu nous purifie. Comme le vigneron
coupe les branches de l’arbre, pour qu’il donne davantage de fruits.
Dans un arbre, il n’y pas qu’une seule branche. Et c’est
ensemble que les branches portent des fruits. Pour nous, c’est la même chose :
dans la famille, la communauté chrétienne, la paroisse, l’Eglise et la société
toute entière. C’est ensemble que nous
faisons de bonnes choses, en nous soutenant les uns les autres. Nous
faisons le bien, pas pour nous-mêmes, pas seulement pour les chrétiens, mais
pour tous les hommes. Comme Jésus. Dans la société toute entière. L’Eglise est
au service du monde, pour y construire le Royaume de Dieu. Et il y a
encore beaucoup de choses qui ne sont pas claires, dans la société.
« Seigneur, merci de nous porter, dans toute
notre vie »
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