Ses disciples lui disent : « Voici que tu
parles ouvertement et non plus en images. Maintenant nous savons que tu sais
toutes choses, et tu n’as pas besoin qu’on t’interroge : voilà pourquoi
nous croyons que tu es sorti de Dieu. » Jésus leur répondit :
« Maintenant vous croyez ! Voici que l’heure vient – déjà elle est
venue – où vous serez dispersés chacun de son côté, et vous me laisserez
seul ; mais je ne suis pas seul, puisque le Père est avec moi. Je vous ai
parlé ainsi, afin qu’en moi vous ayez la paix. Dans le monde, vous avez à
souffrir, mais courage ! Moi, je suis vainqueur du monde. »
« Seigneur, donne-nous la foi, donne-nous ton courage »
29 : Nous aussi, nous cherchons à comprendre Jésus,
pour mieux croire en Lui. Alors avec les
apôtres, nous pouvons dire à Jésus (30) : « nous croyons que tu es venu de Dieu ». C’est cela la vraie
vie. Nous ne sommes pas forcés. Nous acceptons librement et volontairement, que
Jésus nous ramène à Dieu.
31 Et Jésus nous
demande : « vous croyez
maintenant ? Et pourtant bientôt…
vous me laisserez seul » ( 32).
Notre foi est faible, nous
sommes fragiles. Mais si nous nous
appuyons sur la force de Jésus et de l’Esprit Saint, cela ne nous décourage
pas. Saint Paul disait : « c’est
quand je suis faible, que je suis vraiment fort», grâce au Christ.
33 : Jésus veut que nous
ayons la paix dans notre cœur, au milieu
de toutes les difficultés de notre vie. Mais il dit bien « la paix, dans l’union avec moi ».
Comment avoir la vraie paix ? C’est en restant unis à Jésus, en le priant,
en pensant à lui, et en vivant comme Lui. Mais aussi en étant unis entre nous.
Comme Jésus nous l’a dit : « Quand
2 ou 3 sont réunis en mon nom, Je suis au milieu d’eux » (Mt 18,20)..
Jésus est clair : il ne nous promet pas une vie
heureuse, tranquille et sans problème,
au contraire : « vous serez
tous dispersés, vous aurez à souffrir dans le monde. Mais soyez courageux » (N°33). Comment
cela ? D’abord en pensant comment
Jésus a vécu sa mort, pour avoir le même
courage. Notre vie est difficile :
La pauvreté, la maladie, le chômage, les histoires dans les quartiers, les gens
qui sont contre nous au travail, nos
amis qui nous abandonnent et nous nous retrouvons seuls, jusque dans nos
familles. Même notre communauté chrétienne est divisée (32). Jésus a connu cela. C’est à ce moment-là, qu’il
faut nous rappeler ces paroles de Jésus : « Non, je ne suis pas vraiment seul, parce que le Père est avec moi ».
Ces paroles sont vraies aussi pour nous.
Jésus ajoute aussitôt : j’ai vaincu le monde ». Jésus nous donne son propre courage.
Un courage qui ne s’appuie pas sur nos petites forces humaines, mais qui se
construit sur la mort et la résurrection de Jésus.
« Seigneur, merci pour le courage que tu nous donnes. Nous croyons
que tu as vaincu la mort ».
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