jeudi 31 décembre 2015

Vendredi 1er janvier (Luc 2, 16-21) Ste Marie, Mère de Dieu. Journée mondiale de prière pour la paix


Les bergers se disent les uns aux autres : « Allons jusqu’à Bethléem, pour voir ce qui est arrivé, que le Seigneur nous a fait connaître. Ils se dépêchent d’y aller. Ils trouvent Marie et Joseph avec le bébé, couché là où on donne à manger aux animaux. Quand ils les ont vus, ils vont raconter ce que l’ange leur a dit, au sujet de ce petit enfant. Et tous ceux qui entendent les bergers, sont étonnés de ce qu’ils disent. Marie elle, garde tout cela dans son cœur. Elle y pense en elle-même. Puis les bergers prennent le chemin du retour. Ils chantent la grandeur de Dieu. Et ils disent merci, pour tout ce qu’ils ont entendu,  et ce qu’ils ont vu. Car tout s’est passé, comme l’ange le leur avait dit.
Nous sommes le 8ème jour après Noël, nous restons dans la joie de la naissance de notre Sauveur, nous vivons cette joie avec les bergers ; c’est pourquoi nous nous dépêchons de marcher dans la foi à la rencontre de notre Sauveur (16). Nous racontons à tous les hommes autour de nous ce que nous savons de cet enfant (17) et nous disons merci à Dieu qui nous envoie un tel Sauveur (20)
Mais qu’est-ce que  les bergers ont vu ? Ils n’ont pas vu Dieu, car Dieu personne ne peut le voir. Ils ont vu seulement un homme et une femme  pauvres, qui n’ont même pas eu de place dans la case de passage pour accoucher. Il voit seulement  un bébé comme les autres qu’on a mis dans la caisse  dans laquelle les animaux mangent (la crèche). C’est cela  le Dieu en qui nous croyons, un Dieu qui s’est fait tout petit, pour qu’il soit avec les petits de la société, un Dieu pauvre parce qu’il veut défendre  les pauvres, un Dieu bébé  pour que nous puissions vivre toute notre vie avec lui  depuis notre naissance ; un Dieu chassé par les hommes parce qu’il n’y a pas de place pour lui et qui est proche  de tous ceux qui sont chassés, rejetés,  abaissés, et mis à l’écart. Voila le Dieu dans lequel nous croyons, ce n’est pas un Dieu tout puissant, qui fait le chef et nous écrase. Au contraire,  c’est un Dieu qui se fait  le plus petit des hommes pour relever tous les hommes jusqu’aux plu : quels  faibles et aux  plus méprisés. Dignité   bergers
Que fait Marie ? : Elle garde tout cela dans son cœur, elle pense à  Parole de Dieu (elle médite),   c’est cela la foi : Avons-nous cette foi de Marie ? Car c’est en écoutant le St Esprit dans notre cœur, que nous connaitrons le chemin à suivre et que nous réussirons notre vie. Comme Marie
(21)  Jésus est le  Fils de Dieu, il est venu pour tous les hommes mais il est vraiment un fils de son peuple, il est Jésus c'est-à-dire Dieu sauve. Mais il se fait circoncire comme tous les enfants de son peuple. Nous sommes chrétiens, nous voulons suivre le Christ, mais c’est dans notre culture que nous devons vivre notre foi,  en gardant les valeurs (les qualités) de notre culture et les bonnes choses que nos  anciens nous ont enseignées (voir plus haut).
Nous n’oublions pas qu’aujourd’hui c’est la fête de Sainte Marie Mère de Dieu. Voir nos différents commentaires sur Marie
C’est la fête de la nouvelle année : quels vœux faisons-nous? Argent ? Quelle prospérité ? Quel  succès ? Quel bonheur ?
 C’est aussi la journée mondiale de la Paix. Vous pouvez me demander le message du pape François : Gagne sur l’indifférence et remporte la paix !​
Merci Jésus, tu es notre paix


mercredi 30 décembre 2015

Jeudi 31/12 (Jean 1,1-18)


01 AU COMMENCEMENT était le Verbe, et le Verbe était auprès de Dieu, et le Verbe était Dieu.
02 Il était au commencement auprès de Dieu.
03 C’est par lui que tout est venu à l’existence, et rien de ce qui s’est fait ne s’est fait sans lui.
04 En lui était la vie, et la vie était la lumière des hommes ;
05 la lumière brille dans les ténèbres, et les ténèbres ne l’ont pas arrêtée.
06 Il y eut un homme envoyé par Dieu ; son nom était Jean.
07 Il est venu comme témoin, pour rendre témoignage à la Lumière, afin que tous croient par lui.
08 Cet homme n’était pas la Lumière, mais il était là pour rendre témoignage à la Lumière.
09 Le Verbe était la vraie Lumière, qui éclaire tout homme en venant dans le monde.
10 Il était dans le monde, et le monde était venu par lui à l’existence, mais le monde ne l’a pas reconnu.
11 Il est venu chez lui, et les siens ne l’ont pas reçu.
12 Mais à tous ceux qui l’ont reçu, il a donné de pouvoir devenir enfants de Dieu, eux qui croient en son nom.
13 Ils ne sont pas nés du sang, ni d’une volonté charnelle, ni d’une volonté d’homme : ils sont nés de Dieu.
14 Et le Verbe s’est fait chair, il a habité parmi nous, et nous avons vu sa gloire, la gloire qu’il tient de son Père comme Fils unique, plein de grâce et de vérité.
15 Jean le Baptiste lui rend témoignage en proclamant : « C’est de lui que j’ai dit : Celui qui vient derrière moi est passé devant moi, car avant moi il était. »
16 Tous nous avons eu part à sa plénitude, nous avons reçu grâce après grâce ;
17 car la Loi fut donnée par Moïse, la grâce et la vérité sont venues par Jésus Christ.
18 Dieu, personne ne l’a jamais vu ; le Fils unique, lui qui est Dieu, lui qui est dans le sein du Père, c’est lui qui l’a fait connaître.

Dans ce dernier jour de l’année, Fête = prière en famille et en communauté.  Pardon – Merci - Réfléchir à notre vie et à l’année qui vient.
St Jean nous donne le résumé de notre foi. Ce texte nous parle de Jésus,  la Parole éternelle de Dieu, puis de Jean Baptiste, et enfin de ce que nous devons faire.
Qui est Jésus ? : C’est la Parole de Dieu qui s’est fait homme pour nous sauver. La Parole de Dieu est auprès de Dieu ; bien plus, elle est Dieu lui-même, c’est le Fils,  il vit  avec Dieu le Père  depuis le commencement ; c’est par sa Parole que Dieu a tout créé « et rien n’a été fait sans lui »  (3) que ce soit au début du monde,  dans  toute l’histoire des hommes et jusqu’à maintenant
 la Parole de Dieu qui s’est fait homme pour nous sauver il est notre Vie et notre Lumière (4)  et ni la nuit, ni le mal, ni Satan ne peuvent l’arrêter ( 5). La Parole de  Dieu éclaire tous les hommes,  pas seulement les chrétiens.
Mais le Verbe, la Parole de Dieu ne s’est pas contentée d’éclairer le cœur des hommes depuis le ciel. Il est devenu homme  lui-même, il s’est fait l’un d’entre nous, il a partagé toute notre vie, lui qui est plein  de grâce et de vérité (14) ; c’est lui qui nous fait connaitre Dieu en  vérité (16) ; c’est lui qui peut nous conduire vers Dieu ; c’est pourquoi nous avons confiance parce qu’il  est le Fils Unique, qui vit en Dieu plein de grâce et de vérité (19)
Jean Baptiste : C’est le fils de Zacharie et d’Elisabeth mais c’est Dieu qui l’a  envoyé. Il ne s’est pas contenté de parler mais il a rendu témoignage à la Lumière par toute sa vie pour que les hommes croient en Dieu(7).
Comme lui « nous ne sommes pas la lumière » mais Dieu nous appelle à rendre témoignage  à la Lumière. Mais d’abord  est-ce que nous savons accueillir cette lumière. D’abord nous sommes l’un des siens (11), nous sommes de la famille de Jésus, nous sommes ses petits frères et ses petites sœurs. Si nous croyons en lui,  nous sommes vraiment  enfants de Dieu (12). Baptisés nous sommes nés de Dieu ; à ce moment là,  ce ne sont pas les idées des hommes qui doivent nous conduire, ce ne sont pas les désirs humains (la chair et le sang)  ….qui doivent nous guider dans notre vie (13), c’est l’Esprit Saint. Mais croyons- nous vraiment que nous partageons la richesse de Dieu (sa plénitude) et  que Dieu nous donne grâce après grâce chaque jour (16).
Jean ajoute « nous avons vu sa Gloire ». Pouvons- nous dire cela en vérité ? Est-ce que nous savons voir les belles choses que Dieu fait dans notre vie,  dans la vie de nos frères et dans le  monde entier ? Cette année finie….
Après la loi que Moïse  nous a  donné (les 10 commandements), Jésus nous a apporté la grâce et la vérité, c’est pourquoi nous ne finirons jamais de lui dire merci. C’est pourquoi également  il ne suffit pas pour nous de garder les 10 commandements de Dieu, il s’agit de vivre dans la  joie, (dans l’action de grâce) ;
 éclairés : être juste en toute notre  vie  pour  vivre dans la vérité
et nous laisser transformer par l’amour de Jésus dans  toutes choses pour pouvoir aimer comme lui . Toute cette année
C’est Jésus qui nous fait connaitre Dieu et qui nous conduit vers le Père. : vivons toute cette année avec Lui
« Seigneur merci pour ta  lumière, ta grâce et ta vérité »

Bonne année à tous

mardi 29 décembre 2015

mercredi 30/12 : (Luc 2,36-40)


Il y a là aussi une femme prophète, appelée Anne. C’est la fille de Phanuel, de la tribu d’Aser. Elle est très âgée. Elle a vécu sept ans avec son mari, quand elle était jeune, puis elle est devenue veuve. Elle est arrivée à l’âge de 84 ans. Elle ne quitte pas le Temple. Elle sert Dieu, jour et nuit. Elle jeûne, et elle prie. Elle arrive à ce même moment. Elle dit merci à Dieu. Et elle parle de l’enfant, à tous ceux qui attendent, que Dieu vienne délivrer Jérusalem.
-Anne : Un 2ème témoin de la foi, c’est Anne, une femme. Car bien sûr, les femmes sont témoins de la foi, tout autant que les hommes. Place  Femmes
Elle a 84 ans, elle est donc un signe de fidélité à Dieu, pendant toute une vie. Et nous, sommes-nous prêts à aller jusqu’au bout  de notre vie, et  de notre foi, comme elle ? Dans les petites choses
Nous voyons que « si nous servons Dieu jour et nuit,  dans le jeûne et la prière », comme Anne.
 dire merci à Dieu.
Mais aussi pour nous approcher de nos frères et de nos sœurs. Car les deux vont ensemble. Comme Anne s’est approchée de Marie et Joseph. C’est pour reconnaître Dieu, dans nos frères, comme Anne a reconnu le Fils de Dieu, dans Jésus.
Pas seulement pour nous
C’est pour faire connaitre Jésus notre Sauveur, à tous  ceux qui attendent que Dieu les délivre.
Anne est un modèle de vie, spécialement pour les veuves (voir 1° Cor 7,39-40 et 1° Tim 5,3-16).
Mais nous-mêmes, savons-nous respecter les droits des veuves,
 et les aider ? (Voir Dt 14,29 ; 24,17 et 27,19). Quelle place leur donnons-nous, dans notre communauté ?


« Merci pour Anne»

lundi 28 décembre 2015

Mardi 29-12 (Luc 2,22-25)


A ce moment là, il y a à Jérusalem un homme, appelé Siméon. Cet homme est bon. Il respecte Dieu. Il attend celui qui doit venir sauver Israël. Le Saint Esprit est avec lui. Dieu lui a dit qu’il ne mourrait pas, avant d’avoir vu le Messie (le Sauveur), envoyé par Dieu. Siméon vient dans le Temple, conduit par l’Esprit Saint. Quand les parents de Jésus amènent le bébé, pour faire ce que la loi de Moïse demande, Siméon le prend dans ses bras. Il dit merci à Dieu, en disant : » Maintenant Seigneur, ce que Tu as promis est arrivé. Tu peux laisser ton Serviteur mourir dans la paix. Car j’ai vu de mes propres yeux ton salut, que Tu as préparé devant tous les peuples. C’est la lumière, qui te fera connaître à tous les peuples du monde entier. Et qui donnera de la gloire, à Israël ton peuple ».
Le père et la mère de Jésus sont très étonnés, de ce que Siméon dit de l’enfant. Siméon les bénit. Il dit à Marie, la mère de Jésus : « Dieu a choisi cet enfant, pour faire tomber et relever beaucoup de monde en Israël. Il sera un signe de Dieu, au sujet duquel les hommes vont s’opposer. Il fera aparaître en pleine lumière, les pensées qui sont cachées dans le cœur de beaucoup. Et toi, femme, la souffrance transpercera ton cœur, comme un couteau ».
-Siméon : L’évangile nous donne l’exemple d’un autre croyant : un homme juste et religieux, qui attend, que Dieu vienne consoler Israël. C’est cela être croyant : pas seulement prier, et garder les commandements de Dieu, mais vivre toute sa vie avec Dieu. Le chrétien, c’est quelqu’un  qui espère. Et qui attend la venue de Dieu, qui vient nous consoler. Quelqu’un qui sait reconnaitre Dieu, qui vient dans notre vie à travers nos frères. Et aussi, qui sait reconnaitre Dieu, qui est présent dans les événements  de la société, et dans tout ce qui se passe dans le monde. L’espérance chrétienne,  c’est beaucoup plus que être optimiste (voir les choses du bon côté). C’est croire que nous sommes  sauvés. Et attendre avec  courage et persévérance,  le Seigneur qui vient changer toute notre vie. C’est regarder ce qui nous arrive, dans la foi, avec les yeux de Dieu. Et continuer à avancer, malgré les difficultés. C’est aussi  continuer à vivre  l’Evangile, même si c’est difficile. Au lieu de rester assis, dans une petite vie tranquille. Sans effort
L’Esprit Saint était sur Siméon. L’Esprit Saint est aussi sur nous, depuis notre baptême. Mais  est- ce que nous l’écoutons dans notre cœur ? Est- ce que nous nous laissons conduire par lui, comme Siméon ?  Est-ce que nous faisons ce qu’il nous demande ? C’est l’Esprit Saint qui nous permet, de voir Dieu dans nos frères. Comme Siméon a  reconnu le Fils de Dieu, dans ce petit bébé d’une famille pauvre. Beaucoup de monde…Et nous, reconnaître J
Dieu nous demande comme Siméon, de prendre les enfants dans nos bras, et de les offrir à Dieu. Tous les enfants  Enfants de la rue,  talibés     Quelle éducation donnons-nous aux enfants ?  Est-ce que notre exemple (pas seulement nos paroles) / Pour les conduire vers Dieu et les autres ? Nos propres enfants Ou bien vers l’argent,  les amusements, l’égoïsme, l’orgueil  et la puissance (école) ? Est-ce que nous éduquons nos enfants, comme Marie et Joseph ont éduqué Jésus ? Pour qu’ils grandissent et deviennent forts,  « qu’ils soient remplis de la Sagesse de Dieu, et que la bénédiction de Dieu soit sur eux »,  comme Jésus.
Siméon prévient Marie, que Jésus relèvera beaucoup de personnes. Mais aussi, qu’il en fera tomber beaucoup en Israël. Il sera un signe de division. A nous de choisir : est-ce que nous voulons vivre avec Dieu, ou bâtir notre vie  tout seuls ? Est-ce que nous sommes prêts  à supporter les attaques, les critiques et les oppositions, à cause de Jésus ? Alors, notre cœur sera transpercé par un coupe- coupe, comme Marie. Nous souffrirons beaucoup. Mais c’est justement quand nous sommes attaqués, que nous pouvons nous dire notre foi, en expliquant pourquoi nous agissons ainsi. Comme le disait  St Pierre : « Soyez toujours prêts, à expliquer l’espérance qui est en vous. Mais faites le toujours, avec douceur et respect » (1° Pi 3,15 et 16).
Que dit le chant de Siméon ? D’abord que Dieu nous donne la paix. Que Dieu nous sauve (30). Et que  le Salut de Dieu est pour tous les peuples,
pour éclairer les nations païennes. C’est extraordinaire, qu’un juif de ce temps-là, ait compris cela. Mais nous-mêmes, l’avons-nous vraiment  compris ?  Comment être lumière pour nos frères ? Comment apporter la Bonne Nouvelle de l’Evangile qui nous libère, à ceux qui ne sont pas chrétiens ? Comment apporter le Salut et la paix de Dieu, à tout notre peuple, pour que notre pays ressemble un peu plus, le Royaume de Dieu ?
Paix dans la société ?  Avec Jésus, possible
Comme Marie et Joseph qui retournent à leur village de Nazareth, pour vivre avec leurs frères, quand ils ont fini de faire, ce que la Loi de Dieu leur demande.
« Seigneur, merci pour ton Esprit Saint, qui nous fait vivre notre vie  dans la foi »


dimanche 27 décembre 2015

28 décembre Les Saints Innocents : Mat 2, 13-18


Hérode fait tuer les enfants de Bethléem
Les savants païens qui sont venus adorer Jésus sont partis. Un ange du Seigneur apparaît à Joseph, dans un rêve. Il lui dit : » Lève-toi. Prends l’enfant et sa mère, et pars en Égypte Reste là-bas, jusqu’à ce que je te dise de revenir. Car le roi Hérode va chercher l’enfant, pour le tuer. Joseph se lève, il prend l’enfant et sa mère. Il part avec eux dans la nuit, pour l’Égypte Et il y reste, jusqu'au jour où Hérode meurt. Cela se passe, pour que la parole arrive, que le Seigneur avait dite par le prophète : « J’ai appelé mon Fils, depuis l’Égypte ».

« Seigneur aide-nous à sauver les enfants qui souffrent, et qui meurent aujourd’hui »
Figure 39: nouveau né
Hérode a tués ces bébés, pour garder son pouvoir. C’est ce que le prophète Jérémie avait annoncé, et qui est arrivé à Rachel. Cela se passe encore aujourd’hui. D’abord bien sûr, Dieu ne peut pas être d’accord avec cela. C’est pourquoi, Il a sauvé son Fils Jésus de la mort, en envoyant un ange à Joseph. Cela nous demande à notre tour, de sauver les bébés qui sont en danger de mort, dans le monde d’aujourd’hui. Que pouvons-nous faire pour cela ?
Figure 40: protégeons les bébés
Il y a beaucoup de bébés qui meurent, pendant les guerres. Il faut à tout prix arrêter cela. Nous savons que la guerre naît dans le cœur des hommes. Elle vient de l’orgueil des hommes, de la méchanceté, et de ceux qui veulent garder leur pouvoir et leur argent, comme le roi Hérode. La fête d’aujourd’hui nous appelle donc en premier, à faire grandir la paix. D’abord en nous-mêmes. Ensuite dans nos familles, nos communautés chrétiennes, nos quartiers, et nos lieux de travail et de loisirs. Et à changer nos cœurs, pour laisser toutes les pensées mauvaises, qui nous poussent à faire le mal.

D’autres bébés meurent, même avant leur naissance, à cause des avortements. Comme on n’ose plus parler directement d’avortement, on parle d’IVG, pour que les gens ne se rendent pas compte de ce dont il s’agit vraiment : on supprime une vie humaine qui a commencé. Donc on tue un être, qui allait devenir un enfant. Dans certains pays, on va  même jusqu’à parler du droit de la femme à avorter. Comme si on pouvait avoir le droit de tuer quelqu’un. Surtout un tout petit, qui n’a pas la force de se défendre, et qui n’a fait aucun mal. Comme si l’enfant n’avait pas le droit à la vie, qui est le premier droit, le plus important, et valable pour tous. Bien sûr, certaines femmes enceintes sont dans des situations très difficiles. Il nous faut à tout prix les accueillir et les aider. Mais pas par n’importe quel moyen. Est-ce que tuer un enfant peut être une solution, pour aider une personne, même si elle est dans de très grandes difficultés ?

Il y a aussi tous les bébés qui meurent de la faim, de la maladie, et du sous développement. Et qui n’ont pas le temps de vivre leur vie. Nous ne pouvons pas fêter aujourd’hui les Saints Innocents, si nous ne luttons pas efficacement, et de tout notre cœur, contre tout ce qui fait mourir les enfants innocents d’aujourd’hui.  Cette fête nous pousse à tout faire, pour permettre aux bébés de vivre, et de vivre heureux
Figure 41: permettons aux bébés de vivre heureux
Au niveau de la foi, autrefois, certains avaient peur, pour les enfants qui meurent sans être baptisés. Ils se demandaient : est-ce qu’ils pourront aller au ciel ? La réponse de l’Église d’aujourd’hui est claire : les Saints Innocents n’ont pas été baptisés. Ils n’ont pas eu le temps de prier Dieu, ni de pratiquer leur foi. Pourtant, ce sont des saints, les Saints Innocents. Ils sont aujourd’hui auprès de Dieu pour toujours. Nous n’avons donc pas à avoir peur, pour les bébés qui meurent sans être baptisés. Mais bien sûr, si nous sommes chrétiens, nous faisons baptiser nos bébés.

« Merci Seigneur pour l’amour que tu portes aux petits et à tous ceux qui sont traités injustement 


samedi 26 décembre 2015

Dimanche 27-12 La Sainte Famille C (Luc 2, 41 à 52)


Jésus à douze ans, reste dans le Temple
Chaque année, les parents de Jésus vont à Jérusalem, pour la fête de Pâques. Quand Jésus a douze ans, ils vont à la fête, comme d’habitude. Quand la fête est terminée, ils repartent. Mais l’enfant Jésus reste à Jérusalem. Ses parents ne s’en aperçoivent pas. Ils pensent que Jésus est avec les autres gens, qui voyagent avec eux. Ils marchent toute une journée. Puis ils commencent à chercher Jésus, parmi leurs parents et leurs amis. Mais ils ne le trouvent pas. Ils retournent à Jérusalem, en le cherchant partout. Le troisième jour, ils le trouvent dans le Temple. Jésus est assis, au milieu des enseignants juifs. Il les écoute, et il leur pose des questions. Et tous ceux qui l’entendent sont très étonnés, de son intelligence, et des réponses qu’il donne. Quand ses parents le voient, ils sont très étonnés, eux aussi. Sa mère lui dit : « mon enfant, pourquoi tu nous as fait cela ? Ton père et moi, nous avions très peur, en te cherchant partout ». Jésus leur répond : « Pourquoi me cherchez-vous ? Est-ce que vous ne savez pas, que je dois être dans la maison de mon Père ? » Mais ils ne comprennent pas, ce que Jésus leur dit. Jésus retourne avec eux à Nazareth. Il leur obéit. Sa mère se rappelle dans son cœur, tout ce qui s’est passé. Jésus grandit, dans son corps et en sagesse. Et il plaît à Dieu, et aux hommes.
Figure 89: Jésus discute avec les sages
Qui est Jésus ?
Jésus a voulu être homme comme nous, et partager toute notre vie, depuis la naissance. Il n’est pas descendu du ciel comme un adulte, mais comme un enfant, et même un bébé.
Jésus grandissait dans son corps, mais aussi en sagesse. Il plaisait à Dieu et aux hommes. Il est vraiment notre modèle. Et d’abord le modèle des enfants, pour qu’ils grandissent comme Lui.
Jésus est croyant : il prie avec sa famille, et avec tout son peuple. Dès l’âge de 12 ans, il va au pèlerinage à Jérusalem.
En même temps, Jésus a compris sa mission. Il doit être dans la maison de son Père. Car il est venu, pour sauver tous les hommes
Jésus répond et interroge les sages juifs. Il a la sagesse de Dieu. Il est vraiment le Fils de Dieu.
En même temps, Jésus reste humble. Il obéit à ses parents. Il accepte de revenir à Nazareth, quand ceux-ci le lui demandent.
Figure 90: Jésus est un modèle pour les enfants
Quelle est la Bonne Nouvelle ?
Jésus nous montre vraiment le chemin pour réussir notre vie, et être heureux. Pas seulement pour les enfants, mais aussi pour les adultes. Il nous rappelle que Dieu est un Père, pour Lui et pour nous tous.
-Cette fête nous montre aussi l’amour de Marie. Marie aime son Fils, de tout son cœur. Elle le fait grandir dans la foi. Elle l’amène avec elle, au pèlerinage de Jérusalem. Quand Jésus est perdu, avec Joseph, elle souffre. Elle a peur. Elle cherche Jésus, pendant 3 jours entiers. Mais quand elle le retrouve, elle ne le frappe pas, elle ne se met même pas en colère. Elle demande seulement : » Pourquoi nous as-tu fait cela ? »
Ensuite, à Nazareth, elle continue à éduquer Jésus. Et Jésus lui obéit. Elle le fait grandir, pas seulement dans son corps, mais surtout en sagesse. Devant Dieu et devant les hommes.
Ce que Marie a fait pour Jésus, elle le fait pour chacun d’entre nous: elle nous aime, elle nous conduit dans le chemin de Dieu. Elle nous fait grandir dans la foi.
Et elle le fait pour tous les hommes. Elle est notre Mère qui nous aime tous.
« Marie apprends nous à aimer Jésus, comme toi »
Figure 91: icône Marie
Que faire ?
Pour les enfants, grandir comme Jésus, en prenant leur place dans la famille. En cherchant à prier, et à suivre le chemin de Dieu. Et déjà, en faisant le travail de Dieu, selon leur âge, et selon leurs possibilités.
Pour les parents, éduquer les enfants comme Marie et Joseph ont éduqué Jésus. Les aider à découvrir les choses de Dieu. Prendre soin de nos enfants, savoir où ils sont et ce qu’ils font. Comme Marie et Joseph sont partis à la recherche de Jésus qui était perdu. Leur montrer amour et protection.
Figure 92: leur apporter amour et protection
Laisser les enfants libres, et les aider à répondre à l’appel de Dieu. Nos enfants ne sont pas pour nous, ils sont pour Dieu.
Aimer nos enfants de tout notre cœur.
C’est très difficile d’être parents. Souvent nous ne comprenons pas nos enfants, surtout quand ils grandissent. Comme Marie : on nous dit, qu’elle n’a pas compris la réponse de Jésus. C’est pourquoi, elle lui demande : « pourquoi nous as-tu fait cela ?». Nous supportons ces difficultés de l’éducation de nos enfants, dans la foi et la prière, comme Marie, « qui se rappelait tout cela dans son cœur ».
Dans le couple, que la femme prenne ses responsabilités, dans tous les domaines. Quand Joseph et Marie retrouvent Jésus, ce n’est pas Joseph qui parle, mais Marie. La femme doit avoir toute sa place dans la famille. Et aussi dans la société.
Pour nous tous, avoir les qualités de Jésus : la sagesse mais aussi l’humilité.
Nous aussi nous devons être aux affaires de notre Père, comme Jésus.
Nous tous nous devons grandir, pas seulement dans notre corps, mais aussi en sagesse. Et plaire aux hommes, mais aussi à Dieu.
Figure 93: fais grandir en nous ton Amour
« Seigneur fait grandir ton amour dans nos familles, à l’exemple de Joseph, Marie et Jésus »
-Nous pouvons aussi lire cet Evangile, du côté de Saint Joseph.  Joseph nous montre comment doivent se conduire les pères de familles, envers leur femme et leurs enfants. Comme le dit Saint Paul, le plus important, c’est l’amour. Mais l’amour, ça se protège, ça s’entretient, ça se nourrit. Sinon, c’est comme le feu, il meurt. La 1° chose, c’est de se parler, pour se dire ce que nous avons dans le cœur : entre mari et femme, mais aussi entre parents et enfants. Il faut savoir prendre un temps spécial pour cela, au moins chaque semaine. La 2° chose, c’est de se pardonner.
Quelle éducation donnons-nous à nos enfants ?  Est-ce que notre exemple (pas seulement nos paroles)  les conduit vers Dieu et nos frères ? Ou bien vers l’argent,  les amusements, l’égoïsme, l’orgueil  et la puissance ? Est-ce que nous éduquons nos enfants, pour qu’ils grandissent et deviennent forts,  « qu’ils soient remplis de la Sagesse de Dieu, et que la bénédiction de Dieu soit sur eux »,  comme Jésus (Luc 2,40).

 « Merci Seigneur de nous donner Joseph et Marie, qui nous montrent comment nous aimer  » 

vendredi 25 décembre 2015

Samedi 26-12 : Saint Etienne (Mat 10,17-22)


17 Méfiez-vous des hommes : ils vous livreront aux tribunaux et vous flagelleront dans leurs synagogues.
18 Vous serez conduits devant des gouverneurs et des rois à cause de moi : il y aura là un témoignage pour eux et pour les païens.
19 Quand on vous livrera, ne vous inquiétez pas de savoir ce que vous direz ni comment vous le direz : ce que vous aurez à dire vous sera donné à cette heure-là.
20 Car ce n’est pas vous qui parlerez, c’est l’Esprit de votre Père qui parlera en vous.
21 Le frère livrera son frère à la mort, et le père, son enfant ; les enfants se dresseront contre leurs parents et les feront mettre à mort.
22 Vous serez détestés de tous à cause de mon nom ; mais celui qui aura persévéré jusqu’à la fin, celui-là sera sauvé.

« Seigneur apprends-nous à écouter ton Esprit, qui nous donne ta force »
Après avoir dit aux apôtres ce qu’ils doivent faire, JESUS les avertit. IL est clair, IL ne leur cache pas les choses : c’est difficile d’annoncer l’Evangile. Les gens seront contre nous, même nos parents et nos amis (n° 21). Cela ne doit pas nous décourager. Jésus Lui aussi a été amené au tribunal, le tribunal de son peuple devant ses propres chefs religieux, et le tribunal du gouverneur, le colonisateur romain. On l’a frappé, on l’a humilié, et on a finit par le tuer. Quand on nous fait souffrir, nous pensons à Jésus. Comme Lui, nous gardons la paix dans notre cœur, et nous gardons confiance en Dieu. Et nous ne nous laissons pas prendre par la colère, la méchanceté ou le désir de vengeance.
Jésus nous dit même, que c’est une bonne chose qu’on nous traîne au tribunal. « Nous pourrons apporter le témoignage de notre foi, devant notre peuple, et devant les non croyants » (18). Nous serons alors des vrais témoins de la Parole et de la Vérité de Dieu, comme Jésus. Et Jésus ajoute : « celui qui tiendra bon jusqu’au bout, celui-là sera sauvé ».
Ce ne sont pas seulement des chrétiens qui annoncent l’Evangile, que l’on fait souffrir. Mais aussi tous ceux qui travaillent pour la paix, la justice, et pour faire grandir l’AMOUR dans le monde. C’est tous ceux-là, que nous devons soutenir.  C’est avec tous ceux qui luttent pour les droits de l’homme, que nous devons travailler. Et prier pour eux.
Que faire ? D’abord nous comptons sur le SAINT ESPRIT : « l’Esprit parlera en vous ». Pour cela, il nous faut apprendre à écouter le SAINT ESPRIT dans notre cœur. Pas seulement réciter des prières, mais nous tenir en silence devant DIEU, et l’écouter, pour savoir ce qu’IL nous demande de faire. C’est le SAINT ESPRIT qui nous donnera la force de tenir jusqu’au bout, et alors nous serons sauvés.
Aujourd’hui, nous fêtons Saint Etienne. Lui aussi a beaucoup souffert, pour être un vrai témoin de l’Evangile. Au milieu de ses souffrances, il priait : »Seigneur Jésus, reçois mon esprit ». Et comme Jésus, il a dit au moment de mourir : »Seigneur, les tiens pas pour coupables de ce péché ». Etienne est le 1° martyr. Son exemple nous entraîne, et nous encourage beaucoup.
« Jésus, merci d’être avec nous, au milieu de nos souffrances 


jeudi 24 décembre 2015

Vendredi 25 /12 : Noel (Luc 2,15-20)

  messe du jour (aurore)
Les anges quittent les bergers, et retournent au ciel
Les bergers se disent les uns aux autres : « Allons jusqu’à Bethléem, pour voir ce qui est arrivé, que le Seigneur nous a fait connaître. Ils se dépêchent d’y aller. Ils trouvent Marie et Joseph avec le bébé, couché là où on donne à manger aux animaux. Quand ils les ont vus, ils vont raconter ce que l’ange leur a dit, au sujet de ce petit enfant. Et tous ceux qui entendent les bergers, sont étonnés de ce qu’ils disent. Marie elle, garde tout cela dans son cœur. Elle y pense en elle-même. Puis les bergers prennent le chemin du retour. Ils chantent la grandeur de Dieu. Et ils disent merci, pour tout ce qu’ils ont entendu,  et ce qu’ils ont vu. Car tout s’est passé, comme l’ange le leur avait dit.
Voici la lettre d’un aumônier de prison :
Fêter  Jésus, pauvre, né loin de sa maison, refusé à la maison de passage de Bethléem, et qui naît dans un trou dans la terre, cela veut dire quelque chose pour des prisonniers. Eux qui sont également loin de leurs familles, dans un grand état de misère, rejetés et abaissés. L’un d’entre eux a dit, pendant la célébration : «Nous sommes comme les bergers de ce temps-là : pauvres, mis à l’écart et méprisés. C’est donc à nous en premier, que les anges s’adressent, quand ils disent : «  Un Sauveur est né pour vous ». La prison m’a obligé à réfléchir à ma vie, et à me convertir. Maintenant je suis devenu moi aussi, un homme de bonne volonté. Cette fête de Noël vient vraiment m’annoncer une bonne nouvelle : le Christ est venu me sauver en prison ».
Un deuxième ajoute : « C’est vrai, cette prison est vraiment un lieu de conversion, pour réfléchir et changer notre vie, et accueillir Jésus qui nous sauve, si nous le voulons ».
Un autre explique : « Dieu a envoyé des anges aux bergers. Nous croyons que les anges nous protègent encore aujourd’hui, ici, dans ce Camp Pénal, comme ils ont protégé Jésus qui est né dans la brousse, à l’écart de la société ».
Nous avons lu les textes de la messe de l’aurore du jour de Noël et nous avons partagé chacune des trois lectures, dans nos différentes langues. D’abord Isaïe qui nous dit (62, 11-12) : « Le Salut arrive ; tu as reçu le salaire de tes actes, maintenant tu vas recevoir ta récompense ». Dans ce Camp pénal, nous formons une communauté et une famille. Nous aussi nous sommes un peuple saint, le peuple des rachetés. Dieu vient à notre recherche, Il ne nous a pas abandonnés, nous sommes une maison « non délaissée ». Après avoir reçu le salaire de nos actes (la prison), nous espérons aussi recevoir la récompense (la liberté).
Et Paul nous dit, comme à Tite (3,4-7) : « Aujourd’hui, la bonté du Seigneur pour les hommes est apparue dans cette prison, et son amour ». Dieu ne regarde pas les injustices que nous avons faites. Il nous sauve dans sa bonté, par le baptême et l’Esprit Saint  (d’ailleurs plusieurs des prisonniers suivent la catéchèse, et se préparent au baptême). Cet Esprit Saint, « Dieu l’a fait descendre en grande abondance sur nous, par Jésus-Christ. Le Christ nous rend justes, par sa grâce. Pour que nous vivions à nouveau, une vraie vie ».

-Nous avons vu ensuite, comment mettre en pratique cet Evangile (Luc 2, 15 à 20) : « Quand les anges quittent les bergers, ceux-ci se lèvent aussitôt. Ils marchent jusqu’à l’enfant : Ils l’adorent et lui apportent leurs cadeaux : des petits moutons, fruits de leur troupeau et de leur travail. »
Il n’est donc pas question pour nous de rester assis à pleurer, à penser à l’extérieur, et à nous décourager. Noël nous appelle à nous mettre debout, et à marcher. Pour avancer dans la vie, et aller ensemble vers Dieu, et vers les hommes nos frères. Puisqu’en ce jour, Dieu se fait homme, et Il vient partager la vie de tous les hommes. Nos frères, notre prochain, c’est d’abord ceux avec qui nous vivons, dans cette prison.
 Ensuite, « les bergers vont annoncer la bonne nouvelle de la naissance d’un Sauveur, aux habitants des villages, tout autour «. Nous nous sommes demandés : comment annoncer cet Evangile, et apporter la paix et le salut, à ceux qui vivent avec nous, dans cette prison. Pour qu’ils retrouvent sinon la joie, au moins l’espérance et le courage. Et que, eux aussi puissent dire merci à Dieu.
 La plupart de ceux qui sont avec nous sont musulmans. Mais les musulmans eux aussi connaissent Jésus. Ils  le reconnaissent comme un grand Prophète : le Coran en parle de nombreuses fois, de même que de Marie. Tous, chacun selon sa foi, comme Marie, « nous gardons ces paroles, et le souvenir de cette fête, dans nos cœurs ». Et nous y repensons dans la prière.                                       

A la fin de la messe, chaque prisonnier est venu prier personnellement, en silence devant la crèche. Ce fut un moment très fort de notre célébration. Dieu seul sait ce qu’ils ont pensé, et dit dans leur cœur, à ce moment-là.
Voir aussi le commentaire du 1° Janvier, sur ce même Evangile

JOYEUX NOEL A TOUS
                        

mercredi 23 décembre 2015

Jeudi 24 /12/2015 : le chant de Zacharie (Luc 1, 67-79)


67 Zacharie, son père, fut rempli d’Esprit Saint et prononça ces paroles prophétiques :
68 « Béni soit le Seigneur, le Dieu d’Israël, qui visite et rachète son peuple.
69 Il a fait surgir la force qui nous sauve dans la maison de David, son serviteur,
70 comme il l’avait dit par la bouche des saints, par ses prophètes, depuis les temps anciens :
71 salut qui nous arrache à l’ennemi, à la main de tous nos oppresseurs,
72 amour qu’il montre envers nos pères, mémoire de son alliance sainte,
73 serment juré à notre père Abraham de nous rendre sans crainte,
74 afin que, délivrés de la main des ennemis,
75 nous le servions dans la justice et la sainteté, en sa présence, tout au long de nos jours.
76 Toi aussi, petit enfant, tu seras appelé prophète du Très-Haut ; tu marcheras devant, à la face du Seigneur, et tu prépareras ses chemins
77 pour donner à son peuple de connaître le salut par la rémission de ses péchés,
78 grâce à la tendresse, à l’amour de notre Dieu, quand nous visite l’astre d’en haut,
79 pour illuminer ceux qui habitent les ténèbres et l’ombre de la mort, pour conduire nos pas au chemin de la paix. »

 « Seigneur, viens libérer ton peuple »
L’Evangile d’aujourd’hui est l’un des grands chants de la Bible, pour dire merci à DIEU. Comme Luc le dit, Zacharie l’a chanté parce qu’il a été rempli du Saint ESPRIT. Ce sont vraiment des paroles de prophète.
D’abord, Zacharie commence par dire merci à DIEU. C’est toujours cela que nous devons faire, quand nous prions.
Pourquoi Zacharie dit merci à DIEU ? Parce que DIEU a visité son peuple.  IL ne reste pas tout seul et tranquille au ciel, à penser à LUI-MEME, IL nous a envoyé des prophètes, comme Jean-Baptiste. Mais surtout, IL nous  envoie Son propre FILS JESUS. Il est venu Lui-même parmi nous.
DIEU ne vient pas seulement pour nous dire bonjour, il vient nous libérer ! Il ne nous libère pas seulement un par un,  dans notre vie personnelle, IL nous libère tous ensemble. IL libère tout son peuple, et toute notre société. Il ne nous libère pas seulement du péché, IL nous libère de tout mal. Comme IL a libéré son peuple de l’esclavage autrefois en l’Egypte, au temps de Moïse. Et comme IL a libéré son peuple de l’exil à Babylone, au temps des prophètes. DIEU nous libère de la maladie, de la faim, du sous-développement, et de tout ce qui nous fait souffrir. Il nous libère des mauvaises habitudes, et des traditions qui nous écrasent. C’est cela que JESUS a fait, quand IL a nourri la foule, quand IL a guéri les malades, et quand Il a chassé les esprits mauvais. Comme Zacharie le chante un peu plus loin (n°71) : « DIEU nous délivre de nos adversaires. IL nous libère de la main de tous nos ennemis ».
N°69  « DIEU a fait lever une force qui nous sauve, dans la maison de David son serviteur ». Nous sommes la maison de David aujourd’hui. Croyons-nous vraiment, que DIEU nous donne une force qui nous sauve ? Que faisons –nous de cette force, que DIEU nous donne ?
Ensuite ce chant nous montre qui est vraiment DIEU : « Il a montré sa miséricorde ».  DIEU est bon, il nous aime, IL nous pardonne, IL a pitié de nous, IL est avec nous dans toute les difficultés de notre vie.  DIEU a fait Alliance avec nous, IL a fait de nous ses enfants (la famille de David), et ses amis (une alliance sainte). DIEU nous aime pour toujours, même si nous sommes infidèles, et que nous tombons dans le mal, DIEU ne nous oublie pas, IL a promis de nous arracher de la main de nos ennemis, de Satan notre grand ennemi.  IL l’a fait par JESUS. DIEU est fidèle, IL est sûr, nous pouvons compter sur LUI, IL ne nous trompe pas.
N°74: « Et nous permettre de le servir sans peur ».  DIEU nous libère de la peur, IL nous donne de vivre dans la paix pour que nous puissions LE prier dans la sécurité, la confiance et l’espérance.
N°76-80 : Dans la deuxième partie de son chant, Zacharie dit merci à DIEU pour son fils, le grand prophète Jean-Baptiste. C’est lui qui a marché devant JESUS, pour préparer son chemin. C’est lui qui  nous a fait comprendre, que JESUS est venu nous sauver, et qu’IL nous pardonne tous nos péchés. C’est JESUS qui nous montre la tendresse de DIEU, de notre DIEU : un Amour tendre, et bon comme celui d’une mère. IL est l’étoile qui est descendu du ciel, pour nous sauver.  IL est venu chez ceux qui étaient dans la nuit et l’ombre de la mort, pour les sauver. Pour faire entrer la lumière de DIEU dans le monde, et que tous les hommes  vivent d’une vie nouvelle. Il nous conduit tous vers le chemin de la paix : ceux qui sont morts et enterrés, mais aussi ceux qui sont dans la nuit ici sur terre.
Ce chant nous dit donc beaucoup de choses, sur l’Amour de DIEU et sur JESUS. Mais en même temps c’est un engagement pour chanter, ce chant en vérité. Nous devons donc faire ce qu’il dit, et le mettre en pratique.
68, d’abord dire merci à Dieu et le bénir en tout temps.
Ensuite, tout faire pour visiter nos frères qui souffrent ou qui sont seuls, travailler pour libérer notre peuple.
69, avec la force de Jésus, sauver nos frères de tout mal, et de tout ce qui les écrase.
70, lire les prophètes et la Parole de Dieu, pour faire ce qu’ils nous demandent. Nous rappeler l’Alliance que Dieu a faite avec nous (n° 72 depuis Abraham)
72, montrer la miséricorde et la bonté de Dieu, à tous ceux qui sont fatigués, découragés, qui souffrent ou qui pleurent.
75, servir Dieu, dans toute notre vie. Et pour cela être justes et saints, dans ce que nous faisons.
76, marcher devant le Seigneur et préparer son chemin, comme Jean Baptiste. Pas seulement le faire connaitre à ceux qui nous entourent, mais les aider à ouvrir leur cœur à Dieu.
77, ne pas annoncer un Dieu qui est loin au ciel, mais un Dieu qui est près de nous, qui nous sauve et nous pardonne.
78, ne pas annoncer un Dieu méchant et qui punit, mais faire connaitre la tendresse du cœur de notre Dieu.
79, avec Jésus nous voulons rejoindre, ceux qui sont assis dans la nuit de la mort : dans la maladie et la pauvreté, le découragement et le chômage, la faim et le sous-développement. Et ceux qui sont mis à l’écart, écrasés, humiliés, rejetés. Tous les petits, dont on ne respecte pas les droits.
79 b), et aussi mettre la paix dans nos familles et dans nos communautés. Apporter la paix de Jésus Christ dans nos quartiers et nos lieux de travail. Réconcilier tous ceux qui ne s’entendent pas. Bâtir ensemble un pays de paix.

Si nous faisons cela, nous serons heureux. Et nous ferons entrer nos frères dans la joie de Dieu. C’est cela la joie de Noël, que nous allons fêter ce soir.

« Merci Seigneur, de venir nous sauver »


Noël, messe de minuit – (Luc 2, 1-14)  La naissance de Jésus
En ce temps-là, l’empereur Auguste commande à tous les habitants de l’empire romain d’aller faire écrire leurs noms. C’est le premier recensement qui a  lieu, pendant que Quirinius est gouverneur de la province de Syrie. Tous les gens se font inscrire, en allant chacun dans sa propre ville. Jésus part de la ville de Nazareth en Galilée, pour aller en Judée, dans la ville appelée Bethléem, où est né le roi David. En effet, Joseph est un descendant de David. Il va se faire inscrire avec Marie, sa fiancée. Elle attend un enfant. Pendant qu’ils sont à Bethléem, le moment arrive, où son bébé doit naître. Elle met au monde un fils, son premier né. Elle l’enveloppe dans un pagne. Elle le couche, là où on donne à manger aux animaux. Parce qu’il n’y a pas de place pour eux, dans la maison de passage.
Dans cette même région, il y a des bergers qui passent la nuit dans les champs, pour garder leur troupeau. Un ange du Seigneur leur apparaît. La gloire du Seigneur brille autour d’eux. Et alors, ils ont très peur. L’ange leur dit : « N’ayez pas peur. Je vous apporte une bonne nouvelle, qui donnera la joie à tout le peuple. Cette nuit, dans la ville de David, votre Sauveur est né. C’est le Christ, le Seigneur. Et voilà le signe pour le reconnaître : vous trouverez un bébé, enveloppé dans un pagne. Et couché, là où on donne à manger aux animaux ». Tout d’un coup, une très nombreuse troupe d’anges du ciel viennent autour de l’ange. Ils chantent Dieu en disant « Gloire à Dieu au plus haut du ciel. Et paix sur la terre, aux hommes que Dieu aime ».
Vœux pour cette année, à partir de l’Evangile de Noël (Luc 2,1-20)


« Joseph part à Bethléem. L’Empereur Auguste a donné l’ordre à tous les habitants de l’empire romain, de se faire inscrire» : Je vous souhaite, comme Joseph, d’être de bons citoyens, engagés dans la société, et faisant votre devoir. Sans oublier de vous faire recenser, si nécessaire, pour les élections qui viennent.

« Joseph part de la ville de Nazareth en Galilée, avec Marie sa fiancée, qui attend un enfant « : Joseph va marcher à côté de Marie, tout le long de la route, pour la soutenir et l’encourager. Que pendant cette année, nous sachions marcher à côté de nos frères et sœurs, pour les soutenir. Que nous soyons attentifs à leurs souffrances, et à leurs difficultés.

« Il n’y a pas de place pour eux, dans la maison de passage « : Aujourd’hui encore, il y a des tas de gens, qui sont rejetés. Il n’y a pas de place pour eux, dans la société : les analphabètes qui n’ont pas été à l’école et ne parlent pas français, les réfugiés, les handicapés, les prisonniers, les personnes qui ont des problèmes psychologiques et qu’on traite de fous, les veuves et les orphelins, les étrangers et les « vagabonds », les personnes qui se droguent ou qui se prostituent, les enfants de la rue, les malades du Sida, d’Ebola, et tous les autres malades, les homosexuels, les paysans et les pauvres, et beaucoup d’autres encore. Saurons-nous les accueillir, en reconnaissant en eux Jésus-Christ ? Est-ce qu’il y aura de la place pour eux dans notre maison, et surtout dans notre cœur ?

« Marie met au monde son fils premier-né. Elle l’enveloppe dans des bouts de pagne. Puis elle le couche, là où on donne à manger aux animaux » : Jésus aurait pu être le fils d’Hérode, le fils de l’Empereur ou le fils du Grand Prêtre. Il a voulu naître pauvre, pour être du côté des pauvres. Et nous comment vivons-nous ? Est-ce que nous sommes du côté des pauvres ? Est-ce que nous savons lutter contre la société de consommation, et les dépenses inutiles ? Cette année, que nous sachions partager ! Et surtout, que nous cherchions à donner aux pauvres, la formation et les moyens de s’en sortir, par eux-mêmes ?

« Un ange du Seigneur apparaît aux bergers. Et la gloire du Seigneur brille autour d’eux » : Dieu n’a pas envoyé son ange chez les riches, les puissants et les forts. Il l’a envoyé à des bergers, qui étaient considérés comme des paresseux et des voleurs. Et surtout des mauvais croyants. Puisque, à cause de leur travail, ils ne pouvaient pas garder tous les commandements de la loi juive, ni assister aux prières. Pourtant, c’est à eux que Dieu envoie son ange, pour annoncer la naissance d’un sauveur.  Et nous, à qui sommes-nous envoyés ? Quel message de Dieu, et quelle lumière allons-nous leur apporter, tout au long de cette année ?

« Les bergers dormaient dans les champs, en pleine nuit » : Il y a encore beaucoup de gens qui dorment ou qui trainent dans les rues, la nuit, autour de nous : les enfants de la rue, les clochards et SDF qui n’ont pas de maisons, ceux qui ont des problèmes sociaux ou psychologiques, les prostituées, les délinquants... Que nous soyons l’ange de Dieu pour eux, pour leur apporter un peu d’espoir et de paix !

L’ange dit aux bergers : « N’ayez pas peur » : Que nous sachions redonner confiance à nos frères, chaque jour de cette année qui commence ! Que nous les aidions à se libérer de toutes les peurs : la peur de l’avenir, pauvreté, la peur des autres, la peur des sorciers et des esprits mauvais….

L’ange dit : « Je vous apporte une bonne nouvelle » : Dieu nous demande cette année, d’être nous aussi des anges, qui apportent une bonne nouvelle à nos frères. Et qui leur apportent le Salut. Que nous soyons des apôtres de la joie, tout au long de cette année !

« Je vous apporte une bonne nouvelle, qui réjouira tout le peuple » : L’Evangile est pour tous. Mais il y a trop de divisions, de séparations et d’oppositions dans notre société. Que nous soyons ouverts à tous, pour dépasser le racisme, l’égocentrisme, le népotisme, les divisions entre les classes sociales, entre gens de la ville et gens de la campagne… Que la Bonne Nouvelle soit pour tous ! Que nous sachions nous engager, avec le souci de notre peuple tout entier. Pour faire avancer notre pays. Et construire « une terre nouvelle où la justice habitera » (2° Pi 3,13)

« Cette nuit, dans la ville de David, un Sauveur est né. C’est le Christ, le Seigneur » : Le nom de Jésus veut dire «Dieu sauve ». Que nous continuions son action de salut, pour sauver nos frères  et sœurs avec Lui. Et pour relever tous ceux qui sont découragés, écrasés, opprimés ! Comme Jésus le disait lui-même « L’Esprit de Dieu repose sur moi ….» (Luc 4, 14 à 21 et Luc 7, 18 à 23).

« Une troupe nombreuse d’anges du ciel arrive, en louant Dieu et en disant : « Gloire à Dieu au plus haut des cieux » : Que toute cette année qui vient, soit une louange à Dieu. Par nos chants d’action de grâces. Mais d’abord par nos actions, faites pour Dieu et avec Lui !

« Les anges chantent « Paix sur la terre aux hommes que Dieu aime » : Dieu nous appelle à être tout au long de cette année, des hommes et des femmes, qui construisent la paix. Que nous ayons la paix en nous-mêmes, pour pouvoir la porter aux autres ! A tous les autres : sans regarder leur place dans la société, leur race, ou leur religion.

Les bergers disent « Allons jusqu’à Bethléem, pour voir ce qui est arrivé » : Les bergers se mettent debout. Ils se mettent en marche. Que cette année nous trouve debout. En marche, pour aller vers Dieu et vers nos frères !

Les bergers disent « Allons ». Et ils se dépêchent d’y aller : Ils y vont tous ensemble, en communauté. Que nous sachions soutenir tous les groupes et les communautés qui sont autour de nous ! Que nous sachions vivre nous-mêmes en communauté, en union avec nos frères ! Et que nous soyons pressés d’agir, pour aider tous ceux qui sont dans le besoin.

« Les bergers trouvent Marie et Joseph » : Une famille, un couple, des parents autour d’un bébé. Que nous aussi, nous sachions vivre en famille, comme Marie et Joseph. Que nous sachions aider les parents, à prendre en charge et à éduquer leurs enfants !  Que nous sachions soutenir les familles, qui souffrent autour de nous !

« Marie gardait tout cela dans son cœur » : Que nous aussi, nous sachions garder tout cela dans notre cœur, tout au long de cette année ! Que nous sachions méditer, prier en silence, accueillir la Parole de Dieu, la comprendre, écouter le Saint Esprit dans notre cœur ! Que nous  soyons des hommes et des femmes de prière !

« Tous ceux qui entendaient ce que les bergers disaient, ils étaient très étonnés. Ils célébraient la grandeur de Dieu. Ils le louaient, pour tout ce qu’ils avaient entendu « : La Parole de Dieu, nous ne pouvons pas la garder pour nous-mêmes. L’Evangile est pour tous. Pas seulement pour les chrétiens. Nous voulons la partager, avec tous ceux qui nous entourent. Nous voulons apporter la joie à nos frères, et les faire entrer dans le bonheur de Dieu.  AMEN !


mardi 22 décembre 2015

Mercredi 23-12 (Luc 1,57-66)


57 Quand fut accompli le temps où Élisabeth devait enfanter, elle mit au monde un fils.
58 Ses voisins et sa famille apprirent que le Seigneur lui avait montré la grandeur de sa miséricorde, et ils se réjouissaient avec elle.
59 Le huitième jour, ils vinrent pour la circoncision de l’enfant. Ils voulaient l’appeler Zacharie, du nom de son père.
60 Mais sa mère prit la parole et déclara : « Non, il s’appellera Jean. »
61 On lui dit : « Personne dans ta famille ne porte ce nom-là ! »
62 On demandait par signes au père comment il voulait l’appeler.
63 Il se fit donner une tablette sur laquelle il écrivit : « Jean est son nom. » Et tout le monde en fut étonné.
64 À l’instant même, sa bouche s’ouvrit, sa langue se délia : il parlait et il bénissait Dieu.
65 La crainte saisit alors tous les gens du voisinage et, dans toute la région montagneuse de Judée, on racontait tous ces événements.
66 Tous ceux qui les apprenaient les conservaient dans leur cœur et disaient : « Que sera donc cet enfant ? » En effet, la main du Seigneur était avec lui.

« Seigneur, aide-nous à vivre la naissance de nos enfants dans la foi, avec nos amis »
 Aujourd’hui, nous  remarquons la bonté et la miséricorde de Dieu pour Elisabeth, en lui donnant un enfant. Nous relevons la fidélité de Dieu à sa promesse envers Zacharie. Et son amour pour Jean-Baptiste (« la main de Dieu était sur lui »). Nous disons merci à Dieu qui écoute nos prières, et qui nous fait grandir dans nos corps et nos esprits, comme Jean-Baptiste. Et qui est avec nous, dans toute notre vie.
Nous nous rappelons les différentes étapes de la vie de Jean-Baptiste :
- Déjà avant sa naissance, quand il a bougé de joie dans le ventre de sa mère, animé par le Saint Esprit, lorsque Marie est venue visiter Elisabeth (Luc 1, 44).
- Son enfance et son éducation dans la foi (Luc 1, 66 + 80),
- Son séjour au désert, dans la prière, pour se préparer à sa mission,
- Son refus de l’argent et du pouvoir : il est vêtu de peaux de bêtes et mange des sauterelles,
- Sa foi qui le fait reconnaître et annoncer Jésus : « Voici l’Agneau de Dieu, qui enlève le péché du monde »,
- Son obéissance pour baptiser Jésus,
- Son humilité. Il dit de Jésus « Il faut qu’il grandisse et que moi je diminue » (Jean 3, 30).
- Son courage pour conseiller les gens, sans peur, et les aider à se convertir (Luc 3) : les douaniers, les militaires, les pharisiens, tout le peuple,
- Sa force, son sens de la justice et l’amour de la vérité devant Hérode, qui le conduiront jusqu’à la mort.
- Son souci d’être sûr que Jésus est bien le Sauveur, promis par Dieu (Luc 7, 18-23)

Conclusions pratiques : Nous voyons l’importance de partager les peines, mais aussi les joies des autres, comme l’ont fait les voisins de Zacharie et Elisabeth.

Nous voyons le sérieux et l’engagement de Jean-Baptiste. Son souci de conseiller les autres et de les aider à changer leur vie. Sa volonté de faire connaître le Christ qui nous libère et nous sauve.

Les gens disent à Elisabeth : »Personne ne s’appelle Jean dans votre famille….Mais Zacharie écrit : son nom est Jean ». N’est-ce pas un appel à ouvrir notre cœur et notre vie à tous ? Et à ne pas rester enfermés dans notre famille ? Depuis  notre baptême, nous sommes entrés dans la famille de Dieu. Nous sommes les frères et les sœurs de tous, sans refuser personne. Mais est-ce que beaucoup de chrétiens ne pensent pas surtout à leurs parents, en oubliant les autres ?

Nous réfléchissons à notre vie de couple et de famille, à partir de l’exemple de Zacharie et Elisabeth. Et à l’éducation des enfants. Sans oublier les souffrances des couples stériles.

Zacharie et Elisabeth font circoncire leur enfant. Nos ancêtres nous ont laissé la circoncision, eux aussi. Et des cérémonies au moment de la naissance, et du 8° jour. Nous réfléchissons à nos coutumes et à nos traditions. Comment les vivre dans la foi, maintenant que nous sommes chrétiens ? Quelles coutumes garder, et quelles coutumes laisser ? Celles que nous gardons, comment les vivre dans le monde moderne ? Et quelles bonnes choses prendre dans la civilisation et la culture actuelle, pour pouvoir avancer ?

Dans nos CEB (communautés chrétiennes de base), est-ce que nous allons prier, fêter et conseiller nos frères et soeurs, dans leurs maisons, au moment des cérémonies traditionnelles, pour les rendre meilleures et les évangéliser : naissances, circoncisions, mariage traditionnel, enterrement et temps du deuil, levées de deuil, etc… ? Ou bien, est-ce que nous restons prier dans nos réunions, sans descendre dans le quartier ? Ou seulement à l’église, et en attendant jusqu’au moment des sacrements, après plusieurs années et quand c’est trop tard ? Jésus nous dit bien « Vous êtes le sel de la terre. Vous êtes la lumière du monde….Vous êtes la levure dans la pâte »

« Tous se mettaient à réfléchir » (n°66). Et nous, savons-nous réfléchir à notre vie ? Savons-nous voir les actions de Dieu dans le monde, pour lui dire merci ? Et les signes qu’Il nous adresse, pour mieux vivre notre foi ?

Enfin, rappelons-nous que les musulmans eux aussi, reconnaissent Jean-Baptiste comme un prophète (ils l’appellent Yahya). Comme nous, ils connaissent également les autres prophètes : Abraham, Moïse, Jacob, David, Salomon, etc…  Cet Evangile est un appel pour nous, à mieux nous connaître, et à avancer ensemble.
« Seigneur, merci pour la vie que tu nous donnes »