18 Les disciples de Jean le Baptiste annoncèrent tout
cela à leur maître. Alors Jean appela deux d’entre eux
19 et les envoya demander au Seigneur :
« Es-tu celui qui doit venir, ou devons-nous en attendre un
autre ? »
20 Arrivés près de Jésus, ils lui dirent :
« Jean le Baptiste nous a envoyés te demander : Es-tu celui qui doit
venir, ou devons-nous en attendre un autre ? »
21 À cette heure-là, Jésus guérit beaucoup de gens de
leurs maladies, de leurs infirmités et des esprits mauvais dont ils étaient
affligés, et à beaucoup d’aveugles, il accorda de voir.
22 Puis il répondit aux envoyés : « Allez
annoncer à Jean ce que vous avez vu et entendu : les aveugles retrouvent
la vue, les boiteux marchent, les lépreux sont purifiés, les sourds entendent,
les morts ressuscitent, les pauvres reçoivent la Bonne Nouvelle.
23 Heureux celui qui ne trébuchera pas à cause de
moi ! »
« Jésus, viens libérer les pauvres, et tous
ceux qui sont écrasés »
Qui est Jésus ? Jésus est le Sauveur,
Il annonce la Bonne Nouvelle de l’Evangile aux pauvres. Il nous montre ce que
Dieu veut pour les hommes : que les aveugles recouvrent la vue, que tous
ceux qui sont écrasés et utilisés soient libérés, que nous puissions vivre dans
la bonté et la faveur de Dieu.
Quelle est la Bonne Nouvelle de cet
Evangile ?
Jésus
vient nous montrer le chemin de la vie. Si nous sommes pauvres, écrasés,
découragés, méprisés et rejetés par les autres, si nous sommes aveugles,
malades ou dans la souffrance, Jésus est avec nous. Il nous aime, Il nous
sauve.
Comment mettre cet Evangile en
pratique ?
§
Nous enseignons
l’Evangile, nous conseillons nos frères, sans honte, mais avec courage, tout en
respectant leur liberté.
§
Nous respectons,
nous aimons et nous aidons les pauvres,
de toutes les manières. Nous nous mettons à leur service : d’abord nous
les écoutons, pour savoir ce qu’ils veulent, mais surtout parce qu’ils ont
beaucoup de choses à nous enseigner. Et nous les aidons, dans ce qu’ils ont
décidé de faire eux-mêmes, pas ce que nous voulons, nous !
§
Nous libérons les prisonniers de la drogue, de la sexualité mal vécue, de l’argent,
de la soif du pouvoir et de toutes les mauvaises habitudes, du mal, de la
méchanceté, de la vengeance, de la jalousie… En commençant par nous-mêmes.
§
Nous aidons les
aveugles et les handicapés de toutes sortes. Dans leur cœur et leur esprit.
Mais aussi les étrangers, les petits de la société, les chômeurs et ceux qui
font des petits métiers, les analphabètes, les veuves, les orphelins, tous ceux qui ont besoin de nous. Nous
ne les aidons, pas seulement, en leur donnant de l’argent ou de la nourriture
(l’aumône). Comme Jésus, nous les aidons à voir clair dans leur vie. Nous
cherchons à leur donner les moyens de faire quelque chose par eux-mêmes, au
lieu de tomber dans la mendicité. C’est cela le travail de la Caritas. Ne pas
faire des gens des mendiants, mais les responsabiliser, et les faire grandir
dans leur dignité.
§
Nous ouvrons
aussi le cœur des aveugles, pour
aider ceux qui sont tombés dans l’égoïsme. Nous
ouvrons les yeux de leur cœur, pour qu’ils connaissent le chemin de Dieu,
et qu’ils le suivent.
§
Nous cherchons à libérer tous ceux qui sont écrasés, et
mis de côté. D’abord, nous cherchons à les connaître, car ils sont nombreux.
C’est le rôle en particulier, de nos commissions Justice et Paix. Mais c’est la
responsabilité de tous les chrétiens, chacun là où il vit. Notre pape François
nous demande sans ceux d’aller à la périphérie (vers ceux qui sont loin), et de
lutter contre la civilisation du déchet (qui méprise les gens et rejette les
gens qui ne sont pas rentables et utilisables)
§
C’est tout cela
que Dieu veut. Il l’a déjà dit par le prophète Isaïe. C’est tout cela que Jésus
a fait. Il l’a fait avec ses apôtres, pour le bien de tout le peuple. C’est
cela que nous cherchons à faire aujourd’hui (n°21). Pas tout seul, mais
ensemble avec les autres. D’abord dans notre communauté chrétienne, mais aussi
avec tous ceux qui luttent pour les
droits humains, pour la paix, la liberté et la justice dans le pays. Pour
le pardon et l’unité avec tous les hommes de bonne volonté, et dans toutes les
organisations du pays.
« Seigneur,
merci pour ton Esprit qui nous libère »
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