mardi 23 décembre 2014

Mardi 23-12 (Luc 1,57-66)




« Seigneur, aide-nous à vivre la naissance de nos enfants dans la foi, avec nos amis »
 Aujourd’hui, nous  remarquons la bonté et la miséricorde de Dieu pour Elisabeth, en lui donnant un enfant. Nous relevons la fidélité de Dieu à sa promesse envers Zacharie. Et son amour pour Jean-Baptiste (« la main de Dieu était sur lui »). Nous disons merci à Dieu qui écoute nos prières, et qui nous fait grandir dans nos corps et nos esprits, comme Jean-Baptiste. Et qui est avec nous, dans toute notre vie.
Nous nous rappelons les différentes étapes de la vie de Jean-Baptiste :
- Déjà avant sa naissance, quand il a bougé de joie dans le ventre de sa mère, animé par le Saint Esprit, lorsque Marie est venue visiter Elisabeth (Luc 1, 44).
- Son enfance et son éducation dans la foi (Luc 1, 66 + 80),
- Son séjour au désert, dans la prière, pour se préparer à sa mission,
- Son refus de l’argent et du pouvoir : il est vêtu de peaux de bêtes et mange des sauterelles,
- Sa foi qui le fait reconnaître et annoncer Jésus : « Voici l’Agneau de Dieu, qui enlève le péché du monde »,
- Son obéissance pour baptiser Jésus,
- Son humilité. Il dit de Jésus « Il faut qu’il grandisse et que moi je diminue » (Jean 3, 30).
- Son courage pour conseiller les gens, sans peur, et les aider à se convertir (Luc 3) : les douaniers, les militaires, les pharisiens, tout le peuple,
- Sa force, son sens de la justice et l’amour de la vérité devant Hérode, qui le conduiront jusqu’à la mort.
- Son souci d’être sûr que Jésus est bien le Sauveur, promis par Dieu (Luc 7, 18-23)

Conclusions pratiques : Nous voyons l’importance de partager les peines, mais aussi les joies des autres, comme l’ont fait les voisins de Zacharie et Elisabeth.

Nous voyons le sérieux et l’engagement de Jean-Baptiste. Son souci de conseiller les autres et de les aider à changer leur vie. Sa volonté de faire connaître le Christ qui nous libère et nous sauve.

Les gens disent à Elisabeth : »Personne ne s’appelle Jean dans votre famille….Mais Zacharie écrit : son nom est Jean ». N’est-ce pas un appel à ouvrir notre cœur et notre vie à tous ? Et à ne pas rester enfermés dans notre famille ? Depuis  notre baptême, nous sommes entrés dans la famille de Dieu. Nous sommes les frères et les sœurs de tous, sans refuser personne. Mais est-ce que beaucoup de chrétiens ne pensent pas surtout à leurs parents, en oubliant les autres ?

Nous réfléchissons à notre vie de couple et de famille, à partir de l’exemple de Zacharie et Elisabeth. Et à l’éducation des enfants. Sans oublier les souffrances des couples stériles.

Zacharie et Elisabeth font circoncire leur enfant. Nos ancêtres nous ont laissé la circoncision, eux aussi. Et des cérémonies au moment de la naissance, et du 8° jour. Nous réfléchissons à nos coutumes et à nos traditions. Comment les vivre dans la foi, maintenant que nous sommes chrétiens ? Quelles coutumes garder, et quelles coutumes laisser ? Celles que nous gardons, comment les vivre dans le monde moderne ? Et quelles bonnes choses prendre dans la civilisation et la culture actuelle, pour pouvoir avancer ?

Dans nos CEB (communautés chrétiennes de base), est-ce que nous allons prier, fêter et conseiller nos frères et soeurs, dans leurs maisons, au moment des cérémonies traditionnelles, pour les rendre meilleures et les évangéliser : naissances, circoncisions, mariage traditionnel, enterrement et temps du deuil, levées de deuil, etc… ? Ou bien, est-ce que nous restons prier dans nos réunions, sans descendre dans le quartier ? Ou seulement à l’église, et en attendant jusqu’au moment des sacrements, après plusieurs années et quand c’est trop tard ? Jésus nous dit bien « Vous êtes le sel de la terre. Vous êtes la lumière du monde….Vous êtes la levure dans la pâte »

« Tous se mettaient à réfléchir » (n°66). Et nous, savons-nous réfléchir à notre vie ? Savons-nous voir les actions de Dieu dans le monde, pour lui dire merci ? Et les signes qu’Il nous adresse, pour mieux vivre notre foi ?

Enfin, rappelons-nous que les musulmans eux aussi, reconnaissent Jean-Baptiste comme un prophète (ils l’appellent Yahya). Comme nous, ils connaissent également les autres prophètes : Abraham, Moïse, Jacob, David, Salomon, etc…  Cet Evangile est un appel pour nous, à mieux nous connaître, et à avancer ensemble.
« Seigneur, merci pour la vie que tu nous donnes »

lundi 22 décembre 2014

Lundi 22-12 : Luc 1,46-56 : Le chant de Marie





-Dans le chant de Marie (Luc 1, 46 à 55), là aussi nous voyons la foi et la prière de Marie. Mais aussi son humilité. Elle chante « Il s’est penché sur sa petite servante ». Marie prie. Et dans sa prière, elle dit merci à Dieu. C’est cela qui lui permet de vivre dans la paix et dans la joie.
                Nous pouvons reprendre chacune des  phrases de Marie, pour voir ce que cela veut nous dire.
·         L’amour de Dieu s’étend d’âge en âge sur ceux qui l’aiment.
·         Dieu renverse les orgueilleux et les puissants de leur trône, il élève les humbles.
Dieu donne à manger à ceux qui ont faim, mais les riches Il les laisse repartir les mains vides. -Ensuite, nous avons lu, Luc 1, 46 à 55. Là aussi nous relevons la foi et la prière de Marie, mais aussi son humilité. Elle chante « Il s’est penché sur sa petite servante ». Marie prie et dans sa prière elle dit merci à Dieu. C’est cela qui lui permet de vivre dans la paix et dans la joie.
               
Notons que Marie est aussi connue chez les musulmans. Le Coran en parle très souvent. C’est pour cela que nous pouvons la fêter et la prier ensemble, et essayer ensemble de suivre son exemple. Surtout cette année où nous fêtons dans la même semaine la Korité (Aïd El Fitr) des musulmans et l’Assomption de la Vierge Marie.
·         Enfin nous avons souligné que nous ne pouvons pas aimer Marie, si nous n’aimons pas les femmes autour de nous, surtout celles qui ont besoin de notre soutien. Nous ne pouvons pas respecter Marie, si nous ne respectons pas les femmes qui sont autour de nous. C’est à cela que Dieu nous appelle.
·          
- Marie n’était pas une grande intellectuelle. C’était une femme du village, une « broussarde ». C’était une analphabète, mais elle avait la foi en Dieu, et elle vivait d’une manière digne. Cette fête de l’Assomption nous appelle donc à respecter toutes les femmes. A savoir que toutes les femmes sont filles de Dieu, et qu’elles ont leur dignité. En particulier les femmes des villages, les femmes des familles pauvres, celles qui doivent travailler de leurs mains et se débrouiller pour nourrir leurs familles. Toutes les petites de la société qui n’ont pas une grande place, qui ne parlent pas français, qui n’ont pas eu le temps de faire des études. Comme par exemple, « les petites bonnes », les employées de maison. Car ce sont elles les premières, qui sont à l’exemple de Marie. Nous ne pouvons pas aimer Marie, si nous n’aimons pas les femmes autour de nous, surtout celles qui ont besoin de notre soutien. Nous ne pouvons pas respecter Marie, si nous ne respectons pas les femmes qui sont autour de nous. C’est à cela que Dieu nous appelle.

-Nous repensons à toute la vie de Marie :
·         sa petite enfance dans la foi, au Temple,
·         l’annonciation : sa disponibilité pour faire ce que Dieu lui demande,
·         la visitation : Marie qui aime sa cousine Elisabeth, et qui va l’aider,
·         sa prière et son courage, au moment de Noël
·         son obéissance à Dieu au Temple, quand elle vient circoncire son Fils, pour respecter la loi de Dieu. Et sa force, quand le vieux Siméon lui dit : « un coupe-coupe va te transpercer le cœur  
·         sa confiance en Dieu, quand elle retrouve Jésus au Temple. Elle ne comprend pas Jésus, quand il lui dit : » je dois être dans la maison de mon Père ». Et pourtant elle le laissera partir, en respectant sa liberté,
·          son attention aux autres et à leurs problèmes, par exemple à Cana,
·         sa discrétion dans la vie publique : elle laisse Jésus faire son travail, elle le laisse libre, elle ne s’impose pas à Lui,
·         son courage au pied de la croix : elle n’a pas honte de se montrer devant les hommes, et d’être traitée de mère du condamné à mort. C’est à cause de cela qu’elle est devenue notre Mère, comme Jésus lui-même le dit.
·         Sa foi et sa prière au moment de la Pentecôte : c’est grâce à Elle que les apôtres ont pu recevoir ensemble le Saint-Esprit, commencer l’évangélisation et construire l’Eglise.
C’est à tout cela que Marie nous appelle aussi aujourd’hui. Son exemple et sa prière nous aident à le faire.

dimanche 21 décembre 2014

Dimanche 21-12 4ème Dimanche de l’Avent /B – (Luc 1, 26-38)




Un ange demande à Marie d’être la Mère du Sauveur
Le 6ème mois, Dieu envoie l’Ange Gabriel dans une ville de Galilée, qui s’appelle Nazareth. Chez une jeune fille, qui est fiancée à un homme nommé Joseph. Joseph est un descendant du roi David. Le nom de la jeune fille est Marie. L’ange entre chez elle. Il lui dit : « sois heureuse, toi que Dieu a rempli de grâce. Le Seigneur est avec toi ». Marie est très étonnée par ces paroles. Elle se demande, ce que cette salutation veut dire. Alors l’ange lui dit : « N’aies pas peur Marie, car tu as plu à Dieu. Tu vas devenir enceinte, et tu mettras au monde un fils, que tu appelleras Jésus. Il sera grand. On l’appellera le Fils du Dieu Très Haut. Le Seigneur Dieu fera de lui un roi, comme l’a été David son ancêtre. Il commandera le peuple d’Israël pour toujours, et son pouvoir n’aura pas de fin ». Marie dit à l’ange : « comment cela sera-t-il possible, puisque je suis vierge ». L’ange lui répond : « le Saint-Esprit viendra sur toi. La puissance du Dieu Très Haut te recouvrira, comme une ombre. C’est pourquoi, l’enfant saint qui va naître sera appelé  Fils de Dieu. Elisabeth ta parente attend elle-même un fils. Pourtant elle est âgée. On disait d’elle, qu’elle ne pourra pas avoir d’enfant. Maintenant, elle est au 6ème mois de sa grossesse. Car rien n’est impossible à Dieu. Alors Marie dit : « Je suis la servante du Seigneur. Que tout se passe, comme tu l’as dit ». Et l’ange la quitte.
« Merci Seigneur, pour Marie « 
Avant de réfléchir à cet Evangile, je ferme les yeux. Je revis l’histoire, en regardant le comportement des différentes personnes. Puis je prends un temps de prière en silence, pour écouter le Saint Esprit dans mon cœur.
1)Nous nous rappelons qui est Marie.
Souvent on montre Marie sur des images et des statues, debout les mains jointes, un chapelet à la main et faisant la prière. C’est vrai que Marie a beaucoup prié dans toute sa vie. Quand l’ange Gabriel est venu voir Marie, certainement qu’elle priait dans son cœur. Mais en même temps, elle était au travail. Marie n’était pas comme une statue, debout sans rien faire. C’était une femme de son village, une mère de famille, elle travaillait à la maison, elle s’occupait de son mari, elle éduquait son enfant. Elle allait puiser de l’eau au puits avec ses voisines, elle les aidait dans leurs besoins. C’est pour cela qu’elle est une grande sainte. Marie n’a pas fait des miracles, Marie n’est pas partie avec Jésus, annoncer l’Evangile dans les villages. Elle est restée à la maison, simple mère de famille. Mais tout ce qu’elle a fait, son travail de femme, d’épouse, de mère, de voisine, elle l’a fait avec beaucoup d’amour. Elle vivait  en paix avec celles et ceux qui l’entouraient, elle faisait attention aux gens, comme elle a fait attention aux nouveaux mariés à Cana : elle a vu qu’ils n’avaient plus de vin, et qu’ils auraient honte. Marie était proche de ceux qui souffraient. Mais elle leur rendait service sans se montrer, dans la simplicité. Et elle était là au pied de la croix, quand Jésus a eu besoin d’elle, pour prier avec lui et le réconforter.

Marie n’était pas une grande intellectuelle. C’était une femme du village, c’était une « broussarde ». C’était une analphabète, mais elle avait la foi en Dieu, et elle vivait d’une manière digne. Cette fête de l’Immaculée Conception nous appelle donc à respecter toutes les femmes, à savoir que toutes les femmes sont filles de Dieu, qu’elles ont leur dignité. En particulier les femmes des villages, les femmes des familles pauvres, celles qui doivent travailler de leurs mains, et se débrouiller pour nourrir leurs familles : les petites de la société qui n’ont pas une grande place, qui ne parlent pas français, qui n’ont pas eu le temps de faire des études. Car ce sont elles les premières, qui sont à l’exemple de Marie. Nous ne pouvons pas aimer Marie, si nous n’aimons pas les femmes autour de nous, surtout celles qui ont besoin de notre soutien. Nous ne pouvons pas respecter Marie, si nous ne respectons pas les femmes qui sont autour de nous. C’est à cela que Dieu nous appelle

Marie est aussi connue chez les musulmans. Le Coran en parle très souvent. C’est pour cela que nous pouvons la fêter, et la prier ensemble. Et essayer ensemble de suivre son exemple.
.                                                                                                                               
2) Nous repensons à toute la vie de Marie :
- Son enfance et son éducation dans la foi, par ses parents Anne et Joachim. Nous aussi, nous éduquons nos enfants dans la foi et l’amour

- L’annonciation : l’ange lui demande d’être la Mère de Jésus, le Fils de Dieu. Elle répond : « Que tout se passe comme Dieu le veut » (Luc 1, 38). Nous aussi, nous voulons faire la volonté de Dieu. Même si nous ne comprenons pas toujours, ce qu’Il nous demande. Nous avons confiance en Lui.

- La visitation (Luc 1, 39) : Marie va aider sa cousine Elisabeth à accoucher. Nous aidons tous ceux qui ont besoin de nous, sans attendre qu’ils nous le demandent.

- Son espérance quand elle dit merci à Dieu : « qui se souvient de son amour, qui donne à manger à ceux qui ont faim, et qui relève les petits » (Luc 54). Nous voulons avoir la même espérance quand nous sommes pauvres et abaissés, quand nous avons faim, et que les gens sont contre nous.

- Sa prière et son courage au moment de Noël (Luc 2, 1) : Elle doit marcher plusieurs jours, depuis Nazareth jusqu’à Bethléem, alors que le moment d’accoucher est arrivé pour elle. Elle n’est pas accueillie à Bethléem. Elle doit accoucher dans un trou, où on mettait les animaux quand il pleuvait : nous lui demandons d’avoir le même courage pour accepter les difficultés de la vie et faire ce que Dieu nous demande
- Sa prière pour garder dans son cœur, tout ce qui est arrivé (Luc 2,19) : comme elle, nous pensons à tout ce que Dieu fait pour nous. Et nous lui disons merci de tout notre cœur.
- Son obéissance pour circoncire l’enfant, comme Moïse l’a demandé (Luc 2, 21). Nous aussi, nous voulons garder les commandements de Dieu. Et vivre nos coutumes et nos traditions dans la foi et la prière.
- Sa force au Temple, quand Siméon lui dit : »Ton cœur va être transpercé par un couteau, à cause de Jésus « (Luc 2,35). Nous la prions pour avoir la même force quand notre vie est difficile.
- Son accueil des savants païens, venus adorer Jésus (Matthieu 2, 1). Pour que nous vivions en paix, avec les gens des autres races. Et que nous accueillons les gens des autres religions.
- Son obéissance à Dieu, quand elle accepte de partir en Egypte, pour sauver son Fils Jésus (Matthieu 2,14). Pour que nous aussi, nous sachions obéir à Dieu, dans toute notre vie.
- Sa confiance en Dieu, quand elle retrouve son Fils Jésus au Temple, à 12 ans, mais qu’elle ne comprend pas ce qu’Il lui dit (Luc 2, 50). Pour que nous aussi, nous continuions à aimer nos enfants, et à leur faire confiance. Même si nous ne les comprenons pas. Et pour être unis, mari et femme, comme Joseph et Marie, pour éduquer nos enfants.
- Son attention aux autres, comme au mariage à Cana : elle voit qu’il n’y a plus de vin (Jean 2, 1). Pour que, comme Marie, nous faisions attention à nos frères, et cherchions à les aider dans leurs difficultés.
- Son respect pour Jésus, quand elle le laisse partir, pour annoncer l’Evangile. Comme Marie, nous voulons aimer nos enfants, nos parents et nos amis, en respectant leurs libertés.
- Son courage, quand elle se tient debout, au pied de la croix, pendant que Jésus est en train de mourir, et que les gens l’insultent (Jean 19, 25). Pour avoir le même courage, quand les gens nous attaquent, parce que nous sommes chrétiens. Et pour avoir le même amour, pour être à côté de nos frères, qui souffrent et qui sont insultés.
- Son autorité quand elle rassemble les apôtres, pour se préparer à recevoir le Saint Esprit, le jour de la Pentecôte (Actes 2, 1). Pour que nous aussi, nous sachions rassembler nos frères dans la prière, pour accueillir le Saint Esprit. Et aller sans peur, annoncer l’Evangile dans le monde.
C’est à tout cela que Marie nous appelle aussi aujourd’hui. Et elle nous aide à le faire.

3) L’Evangile d’aujourd’hui : Marie est vraiment « pleine de grâce ». Elle est complètement fidèle à la Parole de Dieu. Elle nous montre le chemin. Rappelons-nous, tout ce que nous avons dit de Marie. Comment le vivre nous-mêmes ?
Nous croyons que « le Seigneur est avec nous », comme Il est avec Marie. Mais comment répondons-nous à son amour ?
« Marie est toute bouleversée. Elle se demande ce que veut dire cette salutation.  L’ange lui dit : n’aie pas peur ! ». L’ange nous dit la même chose aujourd’hui, au milieu des difficultés de notre vie. Même si nous ne comprenons pas ce qui nous arrive
Le nom de Jésus veut dire : » Dieu sauve. Il est le plus grand. Il est vraiment le Fils de Dieu Très Haut ». Il est notre Roi, et son règne n’aura pas de fin. C’est l’ange, envoyé par Dieu lui-même, qui le dit. Il est né par la puissance du Saint Esprit. Il est le Saint de Dieu. Il est venu apporter le Royaume de Dieu sur la terre. « et son règne n’aura pas de fin ». C’est en Lui que nous croyons, à la suite de Marie.
Croyons-nous vraiment à cette parole de l’ange : « Rien n’est impossible à Dieu » ?
Nous regardons Marie, qui nous montre le chemin de la foi. Et de la confiance en Dieu. Quand elle dit, même sans bien comprendre : « Je suis la servante du Seigneur. Que tout m’arrive, comme tu l’as dit ».
« Seigneur, merci pour Marie, qui nous montre le chemin de la foi et du bonheur »

samedi 20 décembre 2014

Samedi 20-12 (Luc 1,26-38): Commentaire d'Evangile du mois de Décembre




« Seigneur, rends- nous purs et saints, comme Marie »
1)      Nous nous rappelons qui est Marie.
Souvent on montre Marie sur des images et des statues, debout les mains jointes, un chapelet à la main, immobile en prière. C’est vrai que Marie a beaucoup prié dans toute sa vie. Quand l’ange Gabriel est venu voir Marie, certainement qu’elle priait dans son cœur. Mais en même temps, elle était au travail. Marie n’était pas comme une statue, debout sans rien faire. C’était une femme de son village, une mère de famille, elle travaillait à la maison, elle s’occupait de son mari, elle éduquait son enfant. Elle allait puiser de l’eau au puits avec ses voisines, elle les aidait dans leurs besoins. C’est pour cela qu’elle est une grande sainte. Marie n’a pas fait des miracles, Marie n’est pas partie avec Jésus, annoncer l’Evangile dans les villages. Elle est restée à la maison, simple mère de famille. Mais tout ce qu’elle a fait, son travail de femme, d’épouse, de mère, de voisine, elle l’a fait avec beaucoup d’amour. Elle vivait  en paix avec celles et ceux qui l’entouraient, elle faisait attention aux gens, comme elle a fait attention aux nouveaux mariés à Cana : elle a vu qu’ils n’avaient plus de vin, et qu’ils auraient honte. Marie était proche de ceux qui souffrent. Mais elle leur rendait service sans se montrer, dans la simplicité. Mais elle était là au pied de la croix, quand Jésus a eu besoin d’elle, pour prier avec lui et le réconforter. Marie nous montre le chemin à suivre, en ce temps de l’Avent, pour mettre en pratique a Parole de Dieu. Et accueillir Jésus, comme elle a su le faire.

Marie n’était pas une grande intellectuelle. C’était une femme du village, c’était une « broussarde ». C’était sans doute une analphabète, mais elle avait la foi en Dieu, et elle vivait d’une manière digne. Ce temps de l’Avent nous demande donc de respecter toutes les femmes : toutes les femmes sont filles de Dieu, c’est cela leur dignité. Une dignité que personne ne pourra leur enlever. En particulier les femmes des villages, les femmes des familles pauvres, celles qui doivent travailler de leurs mains en faisant des petits métiers et en vendant dans la rue ou au marché, et qui doivent se débrouiller pour nourrir leurs familles : les petites de la société qui n’ont pas une grande place, qui ne parlent pas français, qui n’ont pas eu le temps de faire des études. Car ce sont elles les premières dans le Royaume de Dieu, à l’exemple et à la suite de Marie.

Nous ne pouvons pas aimer Marie, si nous n’aimons pas les femmes autour de nous, surtout celles qui ont besoin de notre soutien. Nous ne pouvons pas respecter Marie, si nous ne respectons pas les femmes qui sont autour de nous. C’est à cela que Dieu nous appelle, en ce temps de l’Avent.

Marie est aussi connue chez les musulmans. Le Coran en parle très souvent. C’est pour cela que nous pouvons la fêter, et la prier ensemble, chrétiens et musulmans. Et nous soutenir, pour suivre ensemble son exemple.

.                                                                                                                               
2) Nous repensons à toute la vie de Marie :
·         Sa naissance sans péché (l’Immaculée Conception)
·         sa petite enfance dans la foi,
·         l’annonciation (l’Evangile d’aujourd’hui) : elle est toujours prête pour faire ce que Dieu lui demande,
·         la visitation, Marie qui aime sa cousine Elisabeth et qui va l’aider,
·         sa prière et son courage au moment de Noël (que nous allons fêter dans quelques jours),
·         sa force au Temple, quand elle vient circoncire son fils, pour respecter la loi de Dieu. Et où le vieux Simon lui dit : » un coupe-coupe va te transpercer le cœur »,
·         son obéissance à Dieu, quand elle part en Egypte, pour sauver son Fils Jésus
·         sa foi quand elle retrouve Jésus au Temple, et qu’elle ne comprend pas, quand il lui dit : » je dois être aux affaires de mon Père ». Et pourtant elle le laissera partir, en respectant sa liberté,
·          son attention aux autres et à leurs problèmes, par exemple à Cana,
·         sa discrétion dans la vie publique : elle laisse Jésus faire son travail, elle le laisse libre, elle ne s’impose pas,
·         son courage au pied de la croix : elle n’a pas honte de se montrer devant les hommes, et d’être traitée de mère du condamné à mort. C’est à cause de cela qu’elle est devenue notre Mère.
·         Sa foi et sa prière au moment de la Pentecôte : c’est avec elle que les apôtres se sont préparés, à recevoir ensemble le Saint-Esprit, pour commencer l’évangélisation, et construire l’Eglise.
C’est à tout cela que Marie nous appelle aussi aujourd’hui.


3) L’Evangile d’aujourd’hui : Marie est vraiment « pleine de grâce ». Elle est complètement fidèle à la Parole de Dieu. Elle nous montre le chemin. Pensons à tout ce que nous venons de dire de Marie. Comment le vivre nous-mêmes ?
Nous croyons que « le Seigneur est avec nous », comme Il est avec Marie. Mais comment répondons-nous à son amour ?
« Marie est toute bouleversée. Elle se demande ce que veut dire cette salutation.  L’ange lui dit : n’aie pas peur ! ». L’ange nous dit la même chose aujourd’hui, au milieu des difficultés de notre vie. Même si nous ne comprenons pas ce qui nous arrive, n’ayons pas peur. Ayons confiance en Dieu.
Le nom de Jésus veut dire : » Dieu sauve. Il est le plus grand. Il est vraiment le Fils de Dieu Très Haut ». Il est notre Roi, et son règne n’aura pas de fin. C’est l’ange, envoyé par Dieu lui-même, qui le dit. Il est né par la puissance du Saint Esprit. Il est le Saint de Dieu. Il est venu apporter le Royaume de Dieu sur la terre. «Et son règne n’aura pas de fin ». C’est en Lui que nous croyons, à la suite de Marie.
Croyons-nous vraiment à cette parole de l’ange : « Rien n’est impossible à Dieu » ?
Nous regardons Marie, qui nous montre le chemin de la foi. Et de la confiance en Dieu. Quand elle dit, même sans bien comprendre : « Je suis la servante du Seigneur. Que tout m’arrive, comme tu l’as dit ».
« Seigneur, merci pour Marie, qui nous montre le chemin de la foi et du bonheur »