lundi 30 octobre 2017

Mardi 31-10-17 (Luc 13,18-21) : Histoires de la graine et de la levure




Jésus leur raconte une histoire : « Le Royaume des cieux ressemble à une graine de moutarde. Un homme la sème dans son champ. C’est la plus petite de toutes les graines. Mais quand elle pousse, elle devient la plus grande de toutes les plantes. Elle devient un arbre. Et les oiseaux viennent faire leur nid dans ses branches ».

Jésus leur dit encore une autre histoire : « Le Royaume des cieux ressemble à la levure, qu’une femme prend. Elle la mélange avec 25 kilos de farine, jusqu’à ce que toute la pâte monte ».

Jésus explique tout cela au moyen d’histoires. Il ne parle pas, sans employer d’histoires. Il agit de cette façon, pour que cette Parole du prophète arrive : « Je leur parlerai au moyen d’histoires. Je leur annoncerai des choses qui étaient secrètes, depuis le début du monde ».
« Seigneur aide –nous à faire grandir ton Royaume »
JESUS : IL est venu faire grandir le Royaume DIEU, au milieu des hommes. Cela doit être aussi, le but de notre vie : vivre comme JESUS, et avec LUI, pour faire grandir autour de nous l’amour et la vérité, la justice et la paix, la grâce de DIEU et le pardon, qui sont les signes du Royaume de Dieu sur la terre.
L’Eglise ne doit donc pas travailler pour elle-même. Elle doit se mettre au service du Royaume. Un Royaume ouvert à tous les hommes, quelles que soient leur langue, ou leur religion. Un Royaume où les petits et les pauvres ont la première place. Nous avons encore beaucoup de choses à faire, pour ouvrir notre Eglise à tous. Et nous mettre au service des hommes, surtout ceux qui en ont le plus besoin : ceux qui sont écrasés ou rejetés.
Mais n’oublions pas que le Royaume, c’est d’abord JESUS LUI-MEME. Quand nous vivons avec LUI, le Royaume est déjà là. Et c’est avec Lui, et grâce à Lui, que nous pouvons construire ce Royaume. Et non pas d’après nos idées, ou en comptant seulement sur nos propres forces. Aujourd’hui, pour nous faire mieux comprendre ce qu’est le Royaume, Jésus nous dit ces deux histoires.
Le Royaume est comme une graine de moutarde. Nous voudrions une Eglise forte  et très nombreuse, respectée et écoutée par tous les hommes.  JESUS nous dit que  le Royaume, c’est seulement une petite graine, mais elle est très importante. Et cette graine, il faut en prendre soin. C’est à nous de la mettre en terre, et de l’arroser : elle ne poussera pas toute seule. Quand nous travaillons pour DIEU, nous voudrions que tout se fasse d’un seul coup, et tout de suite. Mais le Royaume de DIEU c’est comme une plante : il faut lui laisser le temps de pousser. Cela ne sert à rien de tirer dessus, pour la faire grandir plus vite. Il nous faut donc beaucoup d’humilité, de courage, mais aussi de la patience.
Quand la plante a poussé, elle devient un arbre. Elle étend ses branches, pour que les oiseaux viennent y faire leurs nids. L’Evangile que nous avons reçu, nous devons l’annoncer. L’Amour de JESUS que nous avons reçu, nous le partageons. Nous ne pouvons pas rester entre chrétiens, et penser seulement à notre intérêt. Nous étendons nos bras vers nos frères et nos sœurs, pour qu’ils puissent entrer dans Le Royaume. Et retrouver des forces nouvelles. Comme les oiseaux viennent faire leur nid, et se reposer sur les branches de l’arbre. Ensuite libres pour leur propre chemin comme les oiseaux
La deuxième image : le levain. Le levain doit être dans la pâte. Nous ne pouvons pas rester à l’écart du  monde, nous ne pouvons pas rester séparés de nos frères, bien tranquilles dans une boîte ou sur une étagère, entre nous bien tranquilles. Le Seigneur nous demande d’entrer dans toutes les organisations humaines, pour y amener le levain de l’Evangile. Que ce soit dans le domaine social, économique, culturel, syndical ou politique, pas seulement dans la religion.
Et il ne suffit pas d’y être présent. Il faut travailler, pour faire monter toute la pâte et la rendre meilleure. Sans avoir peur, et sans nous décourager. Et pour cela, nous ne comptons pas sur nos propres forces, mais sur la force de DIEU. C’est LUI notre espérance ! Faire lever 25 kg de pâte, ce n’est pas petit… mais avec le SAINT ESPRIT c’est possible. Un peu de levain suffit pour cela. Même si nous ne sommes pas nombreux nous pouvons changer la société.
Dans la 1° histoire, il s’agit d’un homme. Dans la 2°, il s’agit d’une femme. Cela veut dire que dans le Royaume, chacun a sa place. Et tous doivent travailler, et avoir des responsabilités : les femmes comme les hommes. Et surtout, ils doivent travailler ensemble, pour le Royaume.
2-Pourquoi Jésus parle-t-Il en paraboles (34-35) ? C’est pour retenir l’attention des gens, pour les faire réfléchir et les intéresser. C’est ainsi que l’on enseignait chez les juifs, pour pousser les gens à mieux écouter. Et à faire attention à ce qu’on dit. Jésus s’est vraiment adapté, aux gens de son pays.
Nous aussi, pour annoncer la Parole de Dieu, nous le faisons dans nos différentes langues. Mais surtout, nous tenons compte de la vie des gens, de leur éducation, et de leurs différentes cultures.
Nous cherchons à répondre à leurs questions et à leurs problmes, pour qu’ils trouvent la  joie et soient heureux. L’Evangile est une Bonne Nouvelle, une Parole de bonheur. C’est ce qu’on appelle l’inculturation (faire entrer l’Evangile dans nos cultures). Il nous reste encore beaucoup à faire pour cela.
Dans l’Eglise, nous parlons souvent avec des mots trop compliqués, et d’une façon beaucoup trop sérieuse. Si bien que les gens ne comprennent rien. Ce n’est pas de cette façon- là, que Jésus parlait aux gens. Nous devons apprendre à parler d’une façon simple.
Jésus annonce des choses qui étaient secrètes, depuis la création du monde. Car ll est vivant déjà avant le début du monde. Il est le Verbe, la Parole de Dieu. Il veut faire comprendre totalement la Parole de Dieu, sans rien cacher. Il veut que chacun comprenne cette Parole, dans la situation où il est, pour êtreheureux et la mettre en pratique.
 « Merci Seigneur, de faire grandir ton Royaume parmi nous, tous ensemble»

Lundi 30 – 10 (Luc 13,10-17) : Jésus guérit une femme le jour du sabbat


1
Jésus était en train d’enseigner dans une synagogue, le jour du sabbat. Voici qu’il y avait là une femme, possédée par un esprit qui la rendait infirme depuis dix-huit ans ; elle était toute courbée et absolument incapable de se redresser. Quand Jésus la vit, il l’interpella et lui dit : « Femme, te voici délivrée de ton infirmité. » Et il lui imposa les mains. À l’instant même elle redevint droite et rendait gloire à Dieu. Alors le chef de la synagogue, indigné de voir Jésus faire une guérison le jour du sabbat, prit la parole et dit à la foule : « Il y a six jours pour travailler ; venez donc vous faire guérir ces jours-là, et non pas le jour du sabbat. » Le Seigneur lui répliqua : « Hypocrites ! Chacun de vous, le jour du sabbat, ne détache-t-il pas de la mangeoire son bœuf ou son âne pour le mener boire ?
Alors cette femme, une fille d’Abraham, que Satan avait liée voici dix-huit ans, ne fallait-il pas la délivrer de ce lien le jour du sabbat ? »
17 À ces paroles de Jésus, tous ses adversaires furent remplis de honte, et toute la foule était dans la joie à cause de toutes les actions éclatantes qu’il faisait.                                          
«  Seigneur, viens nous guérir »

Avant de réfléchir à cet Evangile, je ferme les yeux. Je revis l’histoire, en regardant le comportement des différentes personnes. Puis je prends un temps de prière en silence, pour écouter le Saint Esprit dans mon cœur.
Voici un nouveau miracle de Jésus. Jésus le fait, en faisant face à l’opposition du chef de la synagogue. Cela nous arrive aussi : comme Jésus, nous voulons faire le bien, mais les gens sont contre nous. Cela ne doit pas nous décourager.
Pour comprendre cet Evangile, il faut savoir ce qu’était le sabbat chez les juifs, au temps de JESUS. Tu peux relire, ce que nous avons dit samedi dernier : les pharisiens voulaient très bien suivre le chemin de DIEU, mais ils avaient tout compliqué. Le jour du sabbat, on n’avait pas le droit de se déplacer ni de travailler, même pas pour la plus petite chose. C’est pour cela qu’ils disent, que Jésus n’a pas le droit de guérir cette femme un jour de sabbat. Parce que pour eux c’était un travail, et  c’était interdit. Au début, le sabbat c’était pour honorer DIEU. Mais finalement, au lieu de respecter DIEU, les pharisiens faisaient souffrir les gens pour rien. Comme Jésus avec Jésus. Et ainsi, ils avaient complètement déformé la religion, en oubliant ce qui est le plus important : AIMER DIEU, ET AIMER SES FRERES ET SES SŒURS.Le plus important  c’est la charité, comme Jésus nous l’a expliqué dans la parabole du bon samaritain. Prières, cérémonies  pour mieux aimer.  Réfléchir  Compter sur Dieu pas sur nous
Cet évangile  nous montre l’amour de Jésus pour cette femme courbée depuis 18 ans dans la souffrance. Il nous montre aussi son intelligence. Il connait le cœur de l’homme, il sait ce que pensent les pharisiens  Mais il sait aussi, comment éviter leurs attaques. Pour aimer nos frères, nous aussi, nous devons être intelligents : pour lutter contre le mal, et pour éviter les attaques des  méchants, et des gens au cœur mauvais.
Pour nous, il ne suffit pas de soigner les malades, il faut attaquer les causes de la maladie : la saleté, la pollution, mauvais comportement dans la sexualité, la mauvaise façon de se nourrir, et surtout la pauvreté.  Et il faut guérir toute la personne : pas seulement son corps, mais aussi son esprit (les idées mauvaises, le découragement, la peur des sorciers…), son cœur (pour avoir la paix et s’entendre avec les autres), et son âme (pour laisser le péché et changer sa vie)
 L’exemple de Jésus nous demande aussi, de voir ce qui est le plus  important, et comment suivre  les commandements de Dieu. C’est à nous aussi que Jésus demande: que nous dit la loi de Dieu ? «  faire le bien ou faire le mal ? Sauver la vie d’un homme ou la perdre ? ». Pour enseigner les autres, nous prenons des exemples, pour les faire réfléchir. Comme Jésus a pris l’exemple de l’âne.
-Nous mêmes, nous avons notre façon de prier, de vivre en chrétien, et de comprendre la Parole de Dieu. C’est important. Mais est-ce que ça ne devient pas parfois une habitude, qui nous empêche de vivre notre foi en vérité, comme Dieu nous le demande, à l’exemple de Jésus ?
Est-ce que cela ne nous empêche pas, de faire attention aux souffrances de nos frères, et aux choses nouvelles qui nous arrivent dans la vie ? Il nous faut apprendre à  écouter les appels de Dieu. Et pas seulement réciter des prières par coeur.
Est-ce que cela ne nous enferme pas dans nos traditions et nos façons de faire, si  bien que nous ne voyons pas la société qui change autour de nous ? Et pourtant c’est dans le monde d’aujourd’hui,  en faisant attention aux autres,que nous pouvons vivre notre foi. D’une façon nouvelle. Pierre. Sinon, nous allons passer à côté Jésus, sa Parole et son amour. Comme l’ont fait les pharisiens.  Avancer dans le monde d’aujourd’hui
« Seigneur rend moi attentif à mes frères qui souffrent. Aide- moi à comprendre  ce qui est le plus important, et à le faire »

Dimanche 29-10-17 : (Mat 22, 34-40) : Le commandement de l’amour : Aimer Dieu, aimer ses frères.





Les pharisiens apprennent que Jésus a fermé la bouche des saducéens. Ils se retrouvent ensemble. Un d’entre eux, un enseignant de la loi, veut faire tomber Jésus. Il lui demande : » Maître quel est le plus grand commandement de la loi ? «. Jésus lui répond : « Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme et de tout ton esprit. C’est là le  commandement le plus grand et le plus important. Et voici le deuxième commandement, qui est aussi important : tu aimeras ton prochain comme toi-même. Toute la loi de Moïse et tout l’enseignement des prophètes, sont contenus dans ces deux commandements ».                                                         
« Seigneur, apprends-nous à aimer »

Avant de réfléchir à cet Evangile, je ferme les yeux. Je revis l’histoire, en regardant le comportement des différentes personnes. Puis je prends un temps de prière en silence, pour écouter le Saint Esprit dans mon cœur.
Nous connaissons bien cette parole de JESUS. Mais cela vaut la peine que nous la relisions lentement, pour bien la comprendre. Ce maître de la loi veut tendre un piège à Jésus. Jésus le sait bien. Mais Il ne se met pas en colère. Il reste calme, et répond aux questions de cet homme. Jésus nous montre comment vivre avec nos frères. Et comment leur enseigner la Parole de Dieu, avec bonté et douceur. Même……
Jésus répond à cet homme, à partir de la Parole de Dieu. C’est la Parole de Dieu qui nous éclaire. Elle nous montre le chemin, pour réussir notre vie. D‘abord Jésus dit bien, à la suite de Moïse : »Tu aimeras le Seigneur ton Dieu ». Jésus ne dit pas : » Tu aimeras Dieu ». Il faut que Dieu devienne « notre Dieu et notre Père». Que nous le connaissions personnellement. Que nous vivions avec Lui. Qu’il ne soit pas un Dieu lointain, assis loin de nous au ciel. Ni un chef, tout puissant et même méchant,  qui nous jugera à la fin du monde. Et qui peut m’envoyer en enfer. Mais « mon Dieu que j’aime », parce qu’Il est mon Père. Et que je suis son enfant.
-L’Evangile d’aujourd’hui nous amène au cœur de notre vie chrétienne : l’amour de Dieu et l’amour de nos frères. Mais il s’agit d’aimer totalement. D’abord, aimer Dieu de tout notre cœur, de toute notre âme, de tout notre esprit et de toute notre force.
               
« Nous aimons le Seigneur notre Dieu, de tout notre cœur », c’est-à-dire totalement, du plus profond de nous-mêmes. Et nous faisons tout notre possible, pour faire grandir cet amour dans notre cœur.
De tout notre cœur. Ne pas aimer Dieu seulement par peur de l’enfer, ou parce que nous sommes obligés, ni même pour aller au ciel. Nous aimons Dieu de tout notre cœur… parce qu’il nous aime, parce qu’Il est bon pour nous, et pour tous les hommes. Cela doit venir librement, de notre cœur. Mais c’est à nous de faire grandir le désir d’aimer, dans notre cœur. Chaque jour

« de toute notre âme », c’est-à-dire avec toute notre foi. Avec la force et la lumière, que notre foi nous donne. Et donc, autrement et plus que les païens. De toute notre âme. C’est-à-dire dans toute notre vie chrétienne. Pas seulement le dimanche, le temps de la messe. Que faisons-nous quand notre enfant est malade ? Ou qu’un parent meurt ? Au mariage de notre fille (pour ne pas demander trop d’argent pour la dot, et lui laisser la liberté de se marier avec celui qu’elle aime) ? Dans le travail et les affaires d’argent ? Il y a encore tellement de chrétiens, qui continuent à faire des sacrifices traditionnels. Et à aller voir des marabouts pour multiplier l’argent, ou avoir de la chance au travail ou dans le mariage. Qui vont voir un devin pour savoir qui a rendu malade leur enfant ou qui l’a tué. Ou simplement pour connaître l’avenir. Aimer Dieu de toute notre âme, c’est laisser toutes les habitudes païennes. Foi, confiance

« de tout notre esprit » : c’est-à-dire avec les idées de Jésus, et non pas avec les pensées des hommes. Avec intelligence, et en cherchant le meilleur moyen d’aimer efficacement. Et le plus utile à nos frères, dans les circonstances du moment. Personnellement. De tout notre esprit.  Cela veut dire changer nos idées, pour avoir les idées de Dieu. Laisser les pensées païennes d’autrefois, mais aussi les idées païennes d’aujourd’hui. Et toutes les mauvaises choses qu’on dit ou fait autour de nous. Mais bien sûr, garder toutes les bonnes choses, aussi bien de la tradition que de la vie moderne actuelle.
En tout cas, c’est sûr que si nous voulons aimer Jésus et le suivre, il faut changer nos pensées. Dieu disait déjà dans la première Alliance : «Mes pensées ne sont pas vos pensées. Mes pensées sont aussi loin des vôtres, que le ciel est loin de la terre ». Quelles sont les idées que nous avons à changer, pour avoir les idées de Dieu ? Que faire pour cela ?

-Jésus ajoute : « Voici le 2° commandement, qui est semblable au 1° : Tu aimeras ton prochain comme toi-même ».
La loi de Moïse met ensemble 2 commandements : aimer Dieu, et aimer nos frères. Parce qu’on ne peut pas les séparer. Saint Jean nous l’a bien expliqué (1° Jean 4,20) : »Tu dis : j’aime Dieu (que tu ne vois pas). Mais tu n’aimes pas ton frère (que tu vois). Tues un menteur ». Je ne peux pas aimer Dieu, si je ne cherche pas à voir  et à aimer mes frères et mes sœurs, qui souffrent autour de moi. Jésus nous dira à la fin du monde : « Tout ce que tu as fait aux plus petits de ceux-ci, qui sont mes frères, c’est à Moi que tu l’as fait » (Mat 25,40).

- Jésus a aimé les  gens de tout son cœur. Il les a conseillés, et Il leur a annoncé l’Evangile. Pour les aider à changer, il n’a pas eu peur de leur faire des reproches. Car c’est cela, le vrai amour : ne pas chercher à toujours faire plaisir aux gens, mais chercher leur vrai bien. Et leur dire la vérité, même si cela est difficile. Et qu’ils seront contre nous : « Les pharisiens apprennent que Jésus a réduit les sadducéens au silence. Alors l’un d’eux, un maître de la Loi, essaie de le faire tomber » (n°35). Au lieu de croire en Lui et de l’aimer. Et de le remercier pour toutes les bonnes choses qu’il a faites.
Ce qui est arrivé à Jésus, cela nous arrivera à nous aussi : quand nous essayons d’aimer nos frères, et de les conseiller, souvent, ils sont contre nous. Cela ne doit pas nous décourager. Nous continuons à les aimer, à les aider. Et à répondre à leurs questions, dans la paix et avec bonté, comme Jésus l’a fait. Comme Jésus, nous donnons à manger à ceux qui ont faim. Nous visitons et encourageons, les malades et leurs familles. Nous conseillons les autres, pour qu’ils chassent les mauvaises idées de leur esprit, et laissent les affaires de devins, de maraboutage, et de sorcellerie : sacrifices, malédictions… Nous aidons nos frères et nos sœurs, à vivre d’une vie nouvelle. C’est l’amour de Jésus qui nous entraîne. Cet amour que nous recevons dans la communion. Son Evangile nous montre le chemin. Et son Esprit de conseil  et de force, nous éclaire et nous encourage.
Aimer nos frères ce n’est pas facile. Mais justement c’est l’amour de Jésus qui nous aide à les aimer. Nous ne les aimons pas parce qu’ils sont bons, mais à cause de Jésus. Nous ne les aimons pas avec nos propres forces, mais grâce à Jésus. C’est l’amour que nous avons pour Dieu, qui nous pousse à mieux aimer nos frères. A ce moment-là, nous sommes sûrs d’être vraiment enfant de Dieu, et d’aimer Dieu en vérité. Non pas en paroles, ni en idées, mais réellement en action (1° Jean 3,18).
Dieu est notre Père, Il nous aime, Il aime tous les hommes. C’est le meilleur des papas, pour nous tous. Comme Jésus  le dit : « il fait lever son  soleil, aussi bien sur les méchants que sur les bons ». Est-ce que nous regardons vraiment Dieu, comme notre Père ? Est-ce que nous vivons dans la confiance en Dieu ? Et est-ce que nous regardons nos frères, avec les yeux de Dieu ?
Jésus nous demande, de ne pas nous conduire comme les païens. Qu’est-ce que cela veut dire ?  C’est aimer tous  les hommes, même ceux qui ne nous aiment pas. Aimer nos ennemis, et prier pour eux. Surtout s’ils nous font souffrir (Mat 5,45). Ce n’est pas facile. Cela va contre nos habitudes, et tout ce qu’on dit autour de nous. Cela nous demande  de vivre  autrement que les autres, c'est-à-dire de vivre vraiment en chrétiens. Et pour cela, de changer nos idées. Jésus nous dit : » si vous aimez seulement ceux qui vous aiment, est-ce que les paiens n’en font pas autant ? ». Et Jésus va encore plus loin. Il nous dit : « soyez parfaits, comme votre Père du ciel est parfait. » Parfaits en amour, car Dieu est amour. En cherchant à aimer le plus possible. Que faire pour cela ? A chacun de chercher, là où il vit. Pas tout seul, mais avec les autres. Et en écoutant l’Esprit Saint, l’Esprit d’Amour du Père et du Fils, dans notre cœur. C’est pour cela que Jésus nous l’a envoyé !
Dieu nous fait confiance. Il sait que nous pouvons changer, avec son aide. Et que nous pouvons aimer tout le monde, grâce  à l’exemple  de Jésus. Nous pouvons même prier pour nos ennemis, avec la force du Saint Esprit. Aujourd’hui, rendons plus fortenotre volonté d’être chrétiens. Faisons naître à nouveau, notre désir d’être de vrais enfants de Dieu. A ce moment-là,  le Royaume de Dieu grandira parmi nous.
- C’est l’amour qui nous fait vivre. C’est l’AMOUR qui permet aux hommes, de vivre heureux dans le monde. Etre chrétien ce n’est pas difficile, il suffit d’aimer. Mais souvent comme les juifs, nous ajoutons des tas de commandements, de lois, d’habitudes, d’interdits et de tabous à la vie chrétienne. Aujourd’hui, JESUS nous demande de nous libérer de tout cela, pour aimer librement et volontairement, avec un cœur simple.Parce que l’AMOUR, ce n’est pas des idées ni des discours : c’est dans la vie de tous les jours que nous aimons. Et dans les petites choses. Comme disait St Jean : « aimez en actes, véritablement. C’est à cela que vous saurez, que vous êtes dans la vérité » (1° Jean 3,18).
Nous cherchons à aimer Dieu et nos frères, de tout notre cœur. Nous cherchons aussi à apprendre à ceux qui nous entourent, à mieux aimer Dieu et leurs frères. Même ceux qui ne sont pas chrétiens. Ce commandement nous a été donné par Moïse. Nos frères et nos sœurs musulmans eux aussi connaissent Moïse. Ils le reconnaissent comme un prophète. C’est ensemble, que nous voulons aller vers Dieu, dans l’amour. Et c’est ensemble, que nous cherchons à faire grandir l’amour autour de nous, dans les circonstances du moment.
Et c’est ensemble, que  nous cherchons à faire grandir l’amour autour de nous.
Ces 2 commandements nous ont été donnés par Moïse. Nos frères et nos sœurs musulmans, eux aussi, connaissent Moïse. Ils le reconnaissent comme un prophète. C’est ensemble, que nous voulons aller vers Dieu, dans l’amour. Nous pouvons leur dire, comme Jésus a dit à ce maître de la loi : « Tu n’es pas loin du Royaume de Dieu «. Car eux aussi, ils disent, comme cet enseignant de la Loi juive, et comme Jésus lui-même : « Le Seigneur est le seul Dieu. Et il n’y a pas d’autre Dieu que Lui ».
« SEIGNEUR donne-nous tes yeux et ton cœur, pour aimer nos frères ».

-Enfin, nous savons voir tous les gestes d’amour qui se vivent autour de nous. Les gens qui aiment Dieu. Comme Jésus, qui a admiré l’offrande de la pauvre veuve, au Temple (Voir plus loin, le 32° dimanche B : Marc 12,38-44). Ou qui admire la foi, et l’amour de l’officier romain pour son serviteur (Mat 8,5). NB : Nous pouvons lire aussi le commentaire du 15° dimanche C, dans le livre n° 2 : Trinité p.232
 « SEIGNEUR, merci pour l’amour que tu mets dans cœurs » 
 Marc 12,28-34 reprend les mêmes paroles :

Un enseignant de la loi voit que Jésus a bien répondu aux saducéens. Alors il s’approchede Lui. Il lui demande : « Quel est le plus important des commandements ? ». Jésus lui répond : « Voici le commandement le plus important : écoute Israël, le Seigneur notre Dieu est le seul Seigneur. Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme, de tout ton esprit et de toute ta force. Et voici le deuxième commandement : tu dois aimer ton prochain, comme toi-même. Il n’y a pas de commandement plus important que ces deux là ». Alors l’enseignant de la loi dit à Jésus : ‘Maître, très bien ! Ce que tu as dit est vrai. e Seigneur est le seul Dieu, et il n’y a pas d’autres dieux que Lui. L’homme doit donc aimer Dieu de tout son cœur, de tout son esprit et de toute sa force. Et il doit aimer son prochain, comme lui-même. C’est beaucoup mieux, que d’offrir à Dieu des animaux, qu’on brûle sur l’autel. Ou de lui offrir toutes sortes de sacrifices ». Jésus voit qu’il a répondu avec beaucoup d’intelligence. Alors Il lui dit : « Tu n’es pas loin du Royaume de Dieu ». Et après cela, personne n’ose plus l’interroger.
« Seigneur apprends-nous à aimer »
Nous notons qu’il y a quelques petites différences, ce qui nous montre bien que Matthieu et Marc ont écrit, en pensant à ce que vivait la communauté, pour laquelle ils écrivaient. Cela veut dire que nous aussi, nous devons appliquer la Parole de Dieu à notre culture, et aux conditions dans lesquelles nous vivons aujourd’hui. Chez Matthieu, les pharisiens cherchent à faire tomber Jésus.
Dieu est notre Père, Il nous aime, Il aime tous les hommes. C’est le meilleur des papas, pour nous tous. Comme Jésus  le dit : « il fait lever son  soleil, aussi bien sur les méchants que sur les bons ». Est-ce que nous regardons vraiment Dieu, comme notre Père ? Est-ce que nous vivons dans la confiance en Dieu ? Et est-ce que nous regardons nos frères, avec les yeux de Dieu ?
Jésus nous demande, de ne pas nous conduire comme les païens. Qu’est-ce que cela veut dire ?  C’est aimer tous  les hommes, même ceux qui ne nous aiment pas. Aimer nos ennemis, et prier pour eux. Surtout s’ils nous font souffrir (Mat 5,45). Ce n’est pas facile. Cela va contre nos habitudes, et tout ce qu’on dit autour de nous. Cela nous demande  de vivre  autrement que les autres, c'est-à-dire de vivre vraiment en chrétiens. Et pour cela, de changer nos idées. Jésus nous dit : » si vous aimez seulement ceux qui vous aiment, est-ce que les païens n’en font pas autant ? ». Et Jésus va encore plus loin. Il nous dit : « soyez parfaits, comme votre Père du ciel est parfait. » Parfaits en amour, car Dieu est amour. En cherchant à aimer le plus possible. Que faire pour cela ? A chacun de chercher, là où il vit. Pas tout seul, mais avec les autres. Et en écoutant l’Esprit Saint, l’Esprit d’Amour du Père et du Fils, dans notre cœur. C’est pour cela que Jésus nous l’a envoyé !
Dieu nous fait confiance. Il sait que nous pouvons changer, avec son aide. Et que nous pouvons aimer tout le monde, grâce  à l’exemple  de Jésus. Nous pouvons même prier pour nos ennemis, avec la force du Saint Esprit. Aujourd’hui, rendons plus fortenotre volonté d’être chrétiens. Faisons naître à nouveau, notre désir d’être de vrais enfants de Dieu. A ce moment-là,  le Royaume de Dieu grandira parmi nous.
- C’est l’amour qui nous fait vivre. C’est l’AMOUR qui permet aux hommes, de vivre heureux dans le monde. Etre chrétien ce n’est pas difficile, il suffit d’aimer. Mais souvent comme les juifs, nous ajoutons des tas de commandements, de lois, d’habitudes, d’interdits et de tabous à la vie chrétienne. Aujourd’hui, JESUS nous demande de nous libérer de tout cela, pour aimer librement et volontairement, avec un cœur simple.Parce que l’AMOUR, ce n’est pas des idées ni des discours : c’est dans la vie de tous les jours que nous aimons. Et dans les petites choses. Comme disait St Jean : « aimez en actes, véritablement. C’est à cela que vous saurez, que vous êtes dans la vérité » (1° Jean 3,18).
Nous cherchons à aimer Dieu et nos frères, de tout notre cœur. Nous cherchons aussi à apprendre à ceux qui nous entourent, à mieux aimer Dieu et leurs frères. Même ceux qui ne sont pas chrétiens.Ce commandement nous a été donné par Moïse. Nos frères et nos sœurs musulmans eux aussi connaissent Moïse. Ils le reconnaissent comme un prophète. C’est ensemble, que nous voulons aller vers Dieu, dans l’amour. Et c’est ensemble, que nous cherchons à faire grandir l’amour autour de nous, dans les circonstances du moment.
Et c’est ensemble, que  nous cherchons à faire grandir l’amour autour de nous.
« SEIGNEUR donne-nous tes yeux et ton cœur, pour aimer nos frères ».
Jésus reprend ces paroles de Moïse : « Ecoute Israël ».Pour aimer en vérité, la première chose, c’est de connaître la Parole de Dieu. Et pour cela, écouter ces paroles dans notre cœur.

Matthieu nous demande « d’aimer Dieu de tout notre cœur, de toute notre âme, et de tout notre esprit ».Marc ajoute : « de toute notre force ».Aimer Dieu c’est agir, faire le travail de Dieu, et aider nos frères. Pas un peu, mais totalement. Et le mieux possible. De toute notre force. Et donc en faisant tous les efforts nécessaires pour cela. Et en nous formant, pour apprendre à mieux aimer.

Aimer notre prochain comme nous-mêmes, cela commence dans le mariage, comme nous l’explique Saint Paul (Ephésiens 5, 28) : « Que les maris aiment leurs femmes, comme ils aiment leur propre corps. Celui qui aime sa femme, c’est lui-même qu’il aime. Personne n’a jamais refusé son propre corps. Au contraire, on le nourrit, et on en prend soin ». Pas un peu mais totalement. C’est pourquoi, Paul ajoute : « comme le Christ le fait pour l’Eglise, puisque nous sommes les membres de son corps ». Cet amour que nous vivons entre mari et femme, nous le partageons avec nos enfants et nos deux familles. Et nous l’apportons, à ceux qui sont autour de nous.

Nous sommes chrétiens. Nous prions. Nous venons offrir le sacrifice de la messe, chaque dimanche. Nous accueillons la Parole de ce docteur de la loi : « Aimer Dieu, et aimer tes frères et sœurs, c’est mieux que d’offrir toutes sortes de sacrifices ». Jésus disait : « Si tu viens présenter ton offrande à l’autel… va d’abord te réconcilier avec ton frère » (Matthieu 5, 25).
Rappelons-nous aussi l’histoire du Bon Samaritain : commentaire du 15° dimanche C, dans le livre n° 2 : Trinité p.232. Dans cette histoire, Jésus reproche au prêtre et au serviteur du Temple, d’avoir laissé le blessé sur la route. Parce qu’ils allaient offrir un sacrifice au temple, et ils ne voulaient pas être impurs en touchant un mort. Le sacrifice de la messe, c’est très important. Mais il faut d’abord aimer tes frères et tes sœurs. Sinon, qu’est-ce que tu auras à offrir à Dieu ? 
« SEIGNEUR, merci de nous donner  tes yeux et ton cœur, pour aimer nos frères ».