Mais l’enseignant de la loi veut avoir raison. Alors, il demande à Jésus : « Mais qui est mon prochain ? ». Jésus répond : « Un homme descend de la ville de Jérusalem, jusqu’à Jéricho. Des voleurs l’attaquent. Ils lui enlèvent ses habits pour le voler. Ils le battent, et ils le laissent à moitié mort. Un prêtre descend sur cette route. Il voit l’homme, mais il passe, en se tenant de l’autre côté de la route. De même, un lévite (un aide des prêtres) arrive à cet endroit là. Il s’avance. Il voit l’homme, mais il continue son chemin, en se tenant de l’autre côté de la route. Mais un étranger, un samaritain, qui voyage sur le même chemin,. Il arrive près du blessé. Quand il le voit, il a pitié de lui. Il s’approche de lui. Il verse du vin et de l’huile sur ses blessures, et il les recouvre avec un pansement. Puis il met le blessé sur son âne. Et il l’emmène dans une case de passage, pour qu’on s’occupe de lui. Le lendemain, le samaritain sort deux pièces d’argent, il les donne au responsable de la case de passage, et il lui dit : « Occupe-toi bien de cet homme. Et quand je repasserai ici, je te paierai moi-même, ce que tu vas dépenser en plus pour lui ».
Alors Jésus demande : « A ton avis, lequel de ces trois, a été le prochain de l’homme, qui a été attaqué par les voleurs ? ». L’enseignant de la loi répond : « Celui qui a été bon pour lui ». Alors Jésus lui dit : « Va, et toi aussi, fais la même chose. »
« Seigneur apprends-nous à aimer »
Avant de réfléchir à cet Evangile,
je ferme les yeux. Je revis l’histoire, en regardant le comportement des
différentes personnes. Puis je prends un temps de prière en silence, pour
écouter le Saint Esprit dans mon cœur.
Nous connaissons bien cette histoire de JESUS.
Mais cela vaut la peine que nous la relisions lentement, pour bien la
comprendre. Ce maître de la loi veut faire tomber Jésus (25). Jésus le sait
bien. Mais Il ne se met pas en colère. Il reste calme, et Il répond aux
questions de cet homme. Jésus nous montre comment
vivre avec nos frères. Et comment leur enseigner la Parole de Dieu, avec
bonté et douceur.
Jésus répond à cet homme, à partir de la Parole
de Dieu. C’est la Parole de Dieu qui
nous éclaire. Elle nous montre le chemin, pour réussir notre vie.Surtout
cette parole : « Tu aimeras…
JESUS est notre maître. Mais IL nous demande, de
prendre nos responsabilités. De réfléchir….
Quand le maître de la loi interroge JESUS, celui-ci le renvoie à
lui–même : « qu’est ce qui est
écrit dansla loi ? Comment le comprends-tu ? » (16). JESUS
respecte notre liberté, IL nous demande de nous
engager par nous-mêmes, de tout notre cœur. Il ne suffit pas d’obéir aux
commandements, sans réfléchir. Nous cherchons à quoi la Parole de Dieu nous
appelle, personnellement, et concrètement, dans notre vie de tous les jours. La
mettre en pratique avec les autres
« Aime
DIEU et ton prochain, et tu vivras » (28). En effet, c’est l’amour qui permet aux
hommes, de vivre heureux dans le monde. Etre chrétien ce n’est pas difficile,
il suffit d’aimer. Mais souvent comme les juifs, nous ajoutons des tas de
commandements, de lois, d’habitudes, d’interdits et de tabous à la vie
chrétienne. On a toujours fait comme ça….Aujourd’hui, JESUS nous demande de
nous libérer de tout cela, pour aimer
librement et volontairement, avec un cœur simple. Pour faire des choses
nouvelles. Il nous donne un seul commandement.
Nous n’aimons pas, parce que nous sommes obligés, ou parce qu’on nous le
commande. Même pas pour aller au ciel. Nous aimons, parce que Dieu nous aime.
Cela doit venir de notre cœur. Et c’est à nous de faire grandir le désir
d’aimer, dans notre cœur.
Mais le maître de la loi veut avoir raison. Alors
il demande à nouveau : « qui
est mon prochain ? « (29).
JESUS ne fait pas une conférence,
ni de théorie, IL raconte une histoire. Parce que l’AMOUR, ce n’est pas des
idées ni des discours : c’est dans
la vie de tous les jours que nous aimons. Comme disait St
Jean : « aimez en action,
véritablement. C’est à cela que vous saurez, que vous êtes dans la vérité »
(1° Jean 3,18).
La loi de Moïse met ensemble 2
commandements : aimer Dieu, et
aimer nos frères. Parce qu’on ne peut pas les séparer. Saint Jean nous l’a
expliqué (1° Jean) : »Tu
dis : j’aime Dieu (que tu ne vois pas). Mais tu n’aimes pas ton frère (que
tu vois). Tues un menteur ». Je ne peux pas aimer Dieu, si je ne
cherche pas à voir mes frères et mes sœurs qui souffrent, autour de moi.
N°27 : Il ne suffit pas d’aimer un peu, quand nous
en avons envie. « Nous aimons le
Seigneur notre Dieu, de tout notre cœur », c’est-à-dire totalement, du
plus profond de nous-mêmes. Et nous faisons tout notre possible, pour faire
grandir cet amour dans notre cœur.
« De toute
notre âme », c’est-à-dire avec toute notre foi. Avec la force et la
lumière, que notre foi nous donne. Et donc, autrement et plus que les païens.
« De toute
notre force ». Et donc en faisant tous les efforts nécessaires pour
cela. Et en nous formant, pour apprendre à mieux aimer. L’amour ça s’apprend
« De tout notre esprit » : c’est-à-dire avec les idées de
Jésus, et non pas avec les pensées des hommes. Avec intelligence, en cherchant
le meilleur moyen d’aimer efficacement, et le plus utile, dans les
circonstances du moment.
-Dans l’histoire que Jésus nous raconte, il
nous faut bien comprendre ce qui se passe. Si le prêtre et le lévite ne
s’occupent pas de ce blessé, ce n’est pas parce qu’ils sont méchants. C’est
pour suivre la loi de Moïse. En effet, ils avaient peur que le blessé soit déjà
mort. Et dans la religion juive, si tu touches un mort, tu deviens impur. A ce
moment-là, le prêtre et le lévite n’auraient pas pu offrir le sacrifice au
Temple, comme c’était leur devoir. Par cette histoire, JESUS nous fait
comprendre que la charité, l’AMOUR de
nos frères, est plus important que la prière, et que toutes les offrandes
et les sacrifices. Car les prières, sans AMOUR, n’ont aucune valeur. C’est
pourquoi, quand tu vas à l’église, si tu rencontres quelqu’un qui souffre, et
qui est dans un besoin urgent, tu commences d’abord par l’aider. Ensuite, tu pourras
aller prier.0rganiser les 2. Etre prêt comme Le samaritain a arrêté son voyage, et laissé
ce qu’il avait à faire, pour s’occuper du blessé. Le prêtre et le lévite (le
religieux, le catéchiste) ont préféré continuer leur route, pour aller prier au
Temple. Et c’est le samaritain, que Jésus nous donne en exemple. Celui qui ne
s’occupe pas de la souffrance des autres, il n’est pas chrétien. Même s’il est
baptisé, et qu’il va à l’église chaque dimanche. Et moi, est-ce que je sais
arrêter ce que je fais, même si c’est important, pour me mettre au service, de
mon frère ou de ma sœur qui en a besoin ? Même si ce n’était pas prévu à
l’avance ? Même si je ne le connais pas ? Même s’il ne parle pas ma
langue, et n’est pas de ma religion ? Est-ce que ma prière m’aide à mieux
aimer ?
JESUS
va même beaucoup plus loin. Car celui qu’IL nous donne en exemple, c’est un païen, un samaritain, un ennemi de
son peuple. Non seulement ce païen a pitié du juif blessé, mais il le soigne,
il l’emmène à la maison de passage (l’hôtel). Et il donne même de l’argent en
avance, pour le soigner. Pourtant, ce juif, il ne le connaissait pas, ce
n’était pas un ami. Est-ce que nous savons voir, les bonnes choses que font les
païens, autour de nous : les gens des autres religions, ceux qui ne
croient pas, nos ennemis ? Exemple
JESUS demande : « qui s’est fait le prochain de l’autre « ? (36 : qui
s’est approché de l’autre). Ce n’est pas cet homme attaqué par des
voleurs : il était blessé, et ne connaissait plus rien. C’est le
samaritain. Quand on demande à certaines personnes : « qui as–tu aidé
cette semaine « ? Ils répondent : » personne ne m’a rien
demandé ». Mais c’est à nous de nous
rendre proche de ceux qui souffrent. Sans attendre qu’ils viennent chez
nous, pour nous demander de l’aide. Le blessé ne pouvait pas se lever. Quand
quelqu’un est complètement découragé, il n’a plus de courage d’aller demander
de l’aide. Il a peur….C’est à nous de
nous lever, et d’aller vers nos frères.
Comme JESUS est venu vers nous. C’est à nous d’ouvrir les yeux, pour
voir ceux qui ont besoin de nous.
En
effet, le Bon Samaritain c’est Jésus lui-même. Il a vu que nous étions tombés
sur la route, blessés par nos péchés. Comme les voleurs, Satan avait enlevé
toutes les richesses de notre cœur. Il avait enlevé notre dignité. Il nous
avait mis à nu, sans force, tombé par terre. Jésus est venu nous soigner, et
nous relever. Il nous a ramenés, dans la maison de son Père. Et Il continue
jusqu’à maintenant, à prendre soin de nous.
Cette
histoire nous appelle à aider véritablement et concrètement, nos frères qui
souffrent dans leurs corps, mais aussi dans leur cœur. Le Samaritain a versé de
l’huile et du vin, pour guérir les blessures de l’homme tombé sur la route. Le
vin et l’huile, c’étaient de vrais médicaments de ce temps-là. Mais nous
pouvons y voir aussi, le signe du vin de l’Eucharistie à la messe, et de
l’huile du sacrement des malades et de la confirmation. Par ces sacrements,
Jésus vient soigner notre cœur. Il guérit nos âmes. Il nous remet debout, pour
marcher à nouveau dans le chemin de Dieu.
« SEIGNEUR, merci pour l’amour que tu mets
dans cœurs. »
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