mardi 28 juillet 2015

Mercredi 29-7-15 (Jean 11,19-27)




 « Seigneur je crois que tu es le Messie, le Fils de Dieu »
Avant de réfléchir à cet Evangile, je ferme les yeux. Je revis l’histoire, en regardant le comportement des différentes personnes. Puis je prends un temps de prière en silence, pour écouter le Saint Esprit dans mon cœur.
-Jésus est vraiment le Fils de Dieu tout puissant. Il est plus fort que la mort. Et cela parce que Jésus est le Fils du Père et Il vit toujours avec son Père. Il le prie sans arrêt, Il fait toujours ce que Dieu lui demande. C’est pour cela qu’Il peut dire à son Père « Tu m’écoutes toujours »
-Nous voyons aussi,  au début de cet évangile, que Jésus est toujours avec ses apôtres. Il veut vraiment leur donner tout ce qu’Il peut. Si nous marchons ensemble avec Jésus, comme les apôtres, nous aussi nous serons dans la lumière.
-Cet évangile nous demande d’aller à la rencontre de Jésus comme Marthe. Savoir nous lever, laisser notre tristesse et nos habitudes. Nous mettre debout et marcher,  malgré notre tristesse et les difficultés. Pas seulement en cas de deuil, mais dans toutes les souffrances de la vie.
Dire nos soucis à Jésus, et le prier avec confiance.
Jésus dit : » Si tu crois tu verras les œuvres de Dieu ». Quelles sont les œuvres que Dieu fait dans notre monde aujourd’hui ? Est-ce que nous savons les voir, pour Lui dire merci ? Et quelles sont les belles choses que Jésus fait dans ma vie ? Comment les continuer ?
Jésus a vraiment la vie de Dieu en lui-même. Celui qui croit, il a cette vie. Comment vivre en enfant de Dieu, avec Jésus ?
-          Le deuil : Jésus prie son Père. Et nous, est-ce que nous prions vraiment au moment des enterrements. Est-ce que parfois pendant la prière ou la veillée,  nous ne passons pas notre temps à parler entre nous, sans même penser au mort ?
Jésus pleure. Il aime vraiment son ami Lazare. Il nous aime vraiment de la même façon et pour toujours. Jésus est un vrai ami, il est bon et il aime vraiment les gens. Il est ami de Lazare. Quand celui-ci meurt, Jésus va voir sa famille, pour les condoléances. Il veut consoler Marie et Marthe.
Marthe croit que son frère Lazare revivra, à la fin du monde, au moment de la résurrection des corps. Mais Jésus Lui, va beaucoup plus loin. Il dit : « Je suis la Résurrection et la vie ». Qu’est-ce que cela veut dire ? Bien sûr, nous croyons qu’il y a une vie après la mort. Et que celui qui croit en Jésus vivra, même s’il est mort. Mais c’est beaucoup plus que cela : nous pouvons commencer une vie nouvelle et éternelle déjà aujourd’hui. Car depuis notre baptême, nous sommes déjà ressuscités avec le Christ. A nous de vivre en enfants de Dieu ressuscités, chaque jour avec lui.
Aujourd’hui, c’est l’occasion aussi de réfléchir à la façon dont nous vivons le deuil. Nous passons beaucoup de temps dans les enterrements : la veillée le soir, l’enterrement, les condoléances dans la famille, le repas, les visites les jours suivants. Bien sûr, cela est bon. C’est important de soutenir nos frères et sœurs en deuil, comme l’a fait Jésus. Mais est-ce que nous ne devrions pas revoir nos façons de faire ? Pendant une journée entière, nous abandonnons toutes nos activités, nos engagements et même notre travail. Pourtant, Jésus disait à celui qui voulait le suivre : « Laisse les morts enterrer les morts. Toi viens et suis-moi ».
 D’abord, nous faisons beaucoup trop de dépenses. Et ensuite, la famille n’a plus d’argent. Ce sont la veuve et les orphelins qui souffrent. Nous faisons une belle tombe à notre parent qui est mort.  Mais est-ce vraiment par amour, ou par peur que les morts nous punissent ? Nous trouvons cet argent, mais pendant qu’il était malade, nous n’avions pas d’argent pour le soigner. Est-ce normal ?
Nous passons beaucoup de temps aux enterrements, mais ensuite, nous abandonnons les familles, dans leur tristesse, mais aussi leur tentation de chercher qui est responsable de cette mort et de retourner aux habitudes païennes, avec toutes les accusations et disputes que cela entraîne. Est-ce que notre CEB ne peut pas envoyer au moins une ou deux personnes les jours qui viennent, pour parler avec la famille en deuil, les encourager et les conseiller ? Pour les soutenir, et les aider à vivre ce temps du deuil dans la foi ?
 Souvent la veuve et des orphelins manquent de soutien. Pourtant, ce sont nos enfants, ils sont de notre famille. Parfois, on prend même ce qui leur appartient et on les chasse.
On fait  beaucoup souffrir les veuves avec tous les interdits, les pratiques traditionnelles et même les accusations. Est-ce que nous les chrétiens nous ne devons pas laisser tout cela ? Et l’enseigneur aussi aux autres. Jésus disait : »Je ne suis pas venu supprimer les coutumes, mais les rendre meilleures » (Mat 5,17). Comment vivre nos coutumes, dans la foi et dans l’amour ? Dans certaines paroisses, on a commencé des réunions de veuves et de veufs pour cela. Il y a aussi des veuves qui abandonnent toutes leurs activités et leurs engagements, par peur de ce que les autres vont dire. Etre fidèle à son mari, ce n’est pas rester enfermée à la maison à ne rien faire. C’est continuer à vivre comme il le voulait, et continuer les actions qu’on a commencé ensemble, dans la famille, dans le quartier et dans la communauté. Si la veuve ne travaille pas, comment va-t-elle nourrir les orphelins ? Et payer le loyer, l’eau et l’électricité ?
Il y a aussi les disputes au moment de partager l’héritage.
N’est-ce pas pour toutes ces choses-là, qu’ils auraient besoin de nos conseils et de nos soutiens ? Les jours qui suivent l’enterrement, pourquoi ne pas envoyer à tour de rôle un ou deux membres de notre Est-ce normal ? Ne devraient-elles pas continuer au contraire, ce qu’elles faisaient quand leur mari était vivant,  par respect et par amour pour lui ?       « Seigneur, aide-nous à vivre le deuil dans la foi et l’espérance »
« Merci Jésus, pour la vie, l’amour et la foi que tu nous donnes »

lundi 27 juillet 2015

Mardi 28-7_15°O (Mat 13,36-43)




« Seigneur apprend nous à vivre en paix, au milieu du mal qui est dans le monde « 
Voilà toute une série de paraboles, qui chacune nous dit quelque chose sur le Royaume de Dieu.  
Jésus laisse la foule. Il rentre à la maison. Ses disciples s’approchent de Lui. Ils lui disent : » Explique-nous la Parole de l’herbe mauvaise, dans le champ ». Jésus répond par ces mots : « Celui qui sème la bonne semence, c’est le Fils de l’homme. Le champ, c’est le monde. La bonne semence représente ceux qui appartiennent au Royaume. L’herbe mauvaise appartient au Mauvais (Satan). L’ennemi qui sème l’herbe mauvaise, c’est le diable. La récolte, c’est la fin du monde. Et les ouvriers qui récoltent, ce sont les anges. On enlève l’herbe mauvaise, pour la jeter au feu. Ce sera la même chose, à la fin du monde. Le Fils de l’homme enverra ses anges. Ils enlèveront de son Royaume, tous ceux qui ont fait tomber les autres dans le péché, et ceux qui font le mal. Ils les jetteront dans le feu de l’enfer. Et là, ils pleureront et claqueront des dents. Alors, ceux qui obéissent à Dieu, ils brilleront comme le soleil, dans le Royaume de leur Père. Ecoutez-bien, si vous avez des oreilles ».

La parabole de la mauvaise herbe (25-30+36-43). Cette histoire nous montre, ce qui se passe dans le monde (25-30). Le mal existe, et cela risque de nous décourager. Et quelquefois, nous voulons enlever ce mal à tout prix. Mais à ce moment-là, nous risquons de condamner les personnes, et même de les écraser. Dieu est contre contre le péché, mais pas contre le pécheur. Il veut seulement que le pécheur change sa vie.
Dans cette histoire, nous admirons la patience de Dieu, sa délicatesse et sa bonté : « en enlevant les mauvaises herbes, vous risquez aussi d’arracher les bonnes graines » (29). Nous devons donc être patients, et accepter qu’il y ait le mal dans le monde. Et aussi vivre en paix, avec ceux qui ne font pas le bien. D’ailleurs, c’est ainsi que nous pouvons les aider à changer. Car chacun doit avoir sa chance de se convertir. Comme Jésus a accepté de vivre avec les hommes, tels qu’ils étaient, en les aimant, et en les aidant à changer. Nous ne devons pas rêver d’un monde qui serait parfait, ce n’est pas possible 
 D’ailleurs, nous aussi nous faisons le mal. Nous voyons bien que nous ne sommes pas meilleurs que les autres.
C’est vrai qu’il y a du mal dans le monde, mais le monde est sauvé malgré tout. Jésus a vaincu Satan. La bataille est gagnée, il nous reste  à la mettre en pratique
Jésus explique : « Ceux qui font le mal, surtout ceux qui font tomber les autres dans le péché, les anges les jetteront dans le feu. Là ils pleureront et claqueront des dents ». Il nous faut donc à tout prix nous convertir, et aider les autres à changer de vie.
Quand nous faisons le mal, nous montrons aux autres un mauvais exemple, nous les entraînons dans le mal. C’est ce qu’on appelle le scandale. Nous devons apprendre à réfléchir aux conséquences de ce que nous faisons. Cela peut beaucoup nous aider à ne pas succomber à la tentation, pour ne pas avoir honte ensuite devant les hommes.
Jésus nous explique que dans le monde, il y a 2 groupes : Ceux qui font le bien, et ceux qui font le mal. A nous de choisir dans quel groupe nous voulons être : « Au contraire, ceux qui font le bien, et qui obéissent à Dieu ils brilleront comme le soleil, dans le Royaume de leur Père »(43). Ils seront heureux pour toujours
Nous avons des oreilles, est-ce que nous allons écouter ? Et en tirer les conséquences, pour notre vie ? Mettre la Parole de Dieu en pratique, l’enseigner aux autres, les aider à la vivre, et  ensemble construire la société et le Royaume de Dieu.
Jésus dit : « Le champ c’est le monde ». Nous devons donc nous engager dans le monde, pas seulement dans l’Eglise. Et travailler pour tous les hommes, pas seulement pour les chrétiens. Avec l’aide du Saint Esprit, qui fait un monde nouveau.
 Dieu ne nous demande pas de faire des grandes choses. Nous commençons petit. Et nous sommes patients dans le travail de Dieu. Comme la graîne qui grandit doucement en silence
L’Eglise est très importante, c’est Jésus qui l’a fondée. Par elle, Il sauve le monde par sa parole, la prière et les sacrements. Comme Jésus, l’Eglise doit être au service des hommes. Jésus nous appelle à travailler pour le Royaume, pas seulement pour l’Eglise. C’est par l’Eglise, que Jésus est maintenant présent dans le monde. Mais l’Eglise est au service du Royaume. Comme Jésus s’est mis au service de tous les hommes.
 Aujourd’hui, Jésus ne dit pas : « le Royaume des cieux «. Au n°43, Il dit : « le Royaume du Père ». Dieu est notre Père, nous sommes ses enfants, nous avons de la chance d’avoir un tel Père ! Il est le Père de tous les hommes. C’est pourquoi, nous nous conduisons comme des enfants de Dieu, et nous aimons tous les hommes qui sont tous enfants de Dieu.
Il y a le Mal dans le monde. Mais souvent nous voulons lutter contre le Mal, en prenant les mêmes moyens que les autres. Nous voulons punir ceux qui font le mal, et les chasser d’au milieu de nous. Ce n’est pas ce que Jésus nous dit.
 Nous sommes chrétiens. Nous voulons vivre et enseigner le pardon et la miséricorde. Et surtout pas nous venger. Saint Paul nous montre le chemin : Soyez vainqueurs du Mal par le Bien (Rom 12,14-20) : « Ceux qui vous font souffrir, bénissez-les, ne les maudissez pas. Réjouissez-vous, avec celui qui est dans la joie. Et pleurez, avec celui qui pleure. Soyez pleins de bonté pour Tous. Ne soyez pas orgueilleux, mais cherchez ce qui est bon. Ne comptez pas sur votre propre intelligence. Ne rendez pas le Mal pour le mal. Cherchez ce qui est Bien, devant tous les hommes. Soyez en Paix avec tous, autant que cela dépend de vous. Ne cherchez pas à rendre justice par vous-mêmes. Laissez agir la Justice de Dieu. Car le Seigneur a dit : « C’est moi qui ferai Justice, c’est moi qui récompenserai les hommes bons…….Ne te laisse pas vaincre par le Mal, mais soit vainqueur du Mal par le Bien ».
« Seigneur, apprends-nous à vaincre le mal par le bien »
Cela ne s’adresse pas seulement aux chrétiens, mais aux Hommes de toutes les religions. Car déjà le Livre des Proverbes disait : « Si ton Ennemi à faim, donne lui à manger. S’il a soif, donne lui à boire. Quand tu fais cela, tu mets des charbons brûlants sur sa tête. Et Dieu te récompensera.» (Proverbes 25, 21-22).
Nous voulons agir comme Dieu, dans l’Amour. En aimant même nos ennemis. Comme Dieu notre Père, qui fait lever son soleil sur les méchants, aussi bien que sur les bons. Et sans nous décourager, quand nous voyons le mal dans le monde. Car le diable est à l’action. Mais il  ne sera pas le plus fort. Car Jésus a vaincu Satan.
 Jésus nous enseigne la patience. Nous luttons contre le mal, de toutes nos forces. Mais en sachant « que c’est seulement à la fin du monde, que Jésus enverra ses anges » pour mettre son Royaume en place, pour toujours (40).
 « Merci Seigneur, de faire grandir ton Royaume parmi nous »

Lundi 27-7-15 (Mat 13,31-35)





Jésus leur raconte une autre histoire : « Le Royaume des cieux ressemble à une graine de moutarde. Un homme la sème dans son champ. C’est la plus petite de toutes les graines. Mais quand elle pousse, elle devient la plus grande de toutes les plantes. Elle devient un arbre. Et les oiseaux viennent faire leur nid dans ses branches ».

Jésus leur dit encore une autre histoire : « Le Royaume des cieux ressemble à la levure, qu’une femme prend. Elle la mélange avec 25 kilos de farine, jusqu’à ce que toute la pâte monte ».

Jésus explique tout cela au moyen d’histoires. Il ne parle pas, sans employer d’histoires. Il agit de cette façon, pour que cette Parole du prophète arrive : « Je leur parlerai au moyen d’histoires. Je leur annoncerai des choses qui étaient secrètes, depuis le début du monde ».


« Seigneur aide –nous à faire grandir ton Royaume »
JESUS : IL est venu faire grandir le Royaume DIEU, au milieu des hommes. Cela doit être aussi, le but de notre vie : vivre comme JESUS, et avec LUI, pour faire grandir autour de nous l’amour et la vérité, la justice et la paix, la grâce de DIEU et le pardon, qui sont les signes du Royaume de Dieu sur la terre.
L’Eglise ne doit donc pas travailler pour elle-même. Elle doit se mettre au service du Royaume. Un Royaume ouvert à tous les hommes, quelles que soient leur langue, ou leur religion. Un Royaume où les petits et les pauvres ont la première place. Nous avons encore beaucoup de choses à faire, pour ouvrir notre Eglise à tous. Et nous mettre au service des hommes, surtout ceux qui en ont le plus besoin : ceux qui sont écrasés ou rejetés. + signes
Mais n’oublions pas que le Royaume, c’est d’abord JESUS LUI-MEME. Quand nous vivons avec LUI, le Royaume est déjà là. Et c’est avec Lui, et grâce à Lui, que nous pouvons construire ce Royaume. Et non pas d’après nos idées, ou en comptant seulement sur nos propres forces. Aujourd’hui, pour nous faire mieux comprendre ce qu’est le Royaume, Jésus nous dit ces deux histoires.
Le Royaume est comme une graine de moutarde. Nous voudrions une Eglise forte  et très nombreuse, respectée et écoutée par tous les hommes.  JESUS nous dit que  le Royaume, c’est seulement une petite graine, mais elle est très importante. Et cette graine, il faut en prendre soin. C’est à nous de la mettre en terre, et de l’arroser : elle ne poussera pas toute seule. Quand nous travaillons pour DIEU, nous voudrions que tout se fasse d’un seul coup, et tout de suite. Mais le Royaume de DIEU c’est comme une plante : il faut lui laisser le temps de pousser. Cela ne sert à rien de tirer dessus, pour la faire grandir plus vite. Il nous faut donc beaucoup d’humilité, de courage, mais aussi de la patience.
Quand la plante a poussé, elle devient un arbre. Elle étend ses branches, pour que les oiseaux viennent y faire leurs nids. L’Evangile que nous avons reçu, nous devons l’annoncer. L’Amour de JESUS que nous avons reçu, nous le partageons. Nous ne pouvons pas rester entre chrétiens, et penser seulement à notre intérêt. Nous étendons nos bras vers nos frères et nos sœurs, pour qu’ils puissent entrer dans Le Royaume. Et retrouver des forces nouvelles. Comme les oiseaux viennent faire leur nid, et se reposer sur les branches de l’arbre. Ensuite libres pour leur propre chemin comme les oiseaux

La deuxième image : le levain. Le levain doit être dans la pâte. Nous ne pouvons pas rester à l’écart du  monde, nous ne pouvons pas rester séparés de nos frères, bien tranquilles dans une boîte ou sur une étagère, entre nous bien tranquilles. Le Seigneur nous demande d’entrer dans toutes les organisations humaines, pour y amener le levain de l’Evangile. Que ce soit dans le domaine social, économique, culturel, syndical ou politique, pas seulement dans la religion.
Et il ne suffit pas d’y être présent. Il faut travailler, pour faire monter toute la pâte et la rendre meilleure. Sans avoir peur, et sans nous décourager. Et pour cela, nous ne comptons pas sur nos propres forces, mais sur la force de DIEU. C’est LUI notre espérance ! Faire lever 25 kg de pâte, ce n’est pas petit… mais avec le SAINT ESPRIT c’est possible 
Un peu de levain suffit pour cela. Même si nous ne sommes pas nombreux nous pouvons changer la société.
Dans la 1° histoire, il s’agit d’un homme. Dans la 2°, il s’agit d’une femme. Cela veut dire que dans le Royaume, chacun a sa place. Et tous doivent travailler, et avoir des responsabilités : les femmes comme les hommes. Et surtout, ils doivent travailler ensemble, pour le Royaume.

2-Pourquoi Jésus parle-t-Il en paraboles (34-35) ? C’est pour retenir l’attention des gens, pour les faire réfléchir et les intéresser. C’est ainsi que l’on enseignait chez les juifs, pour pousser les gens à mieux écouter. Et à faire attention à ce qu’on dit. Jésus s’est vraiment adapté, aux gens de son pays.
Nous aussi, pour annoncer la Parole de Dieu, nous le faisons dans nos différentes langues. Mais surtout, nous tenons compte de la vie des gens, de leur éducation, et de leurs différentes cultures.
Nous cherchons à répondre à leurs questions et à leurs problémes, pour qu’ils trouvent la  joie et soient heureux. L’Evangile est une Bonne Nouvelle, une Parole de bonheur.
C’est ce qu’on appelle l’inculturation (faire entrer l’Evangile dans nos cultures). Il nous reste encore beaucoup à faire pour cela.
Dans l’Eglise, nous parlons souvent avec des mots trop compliqués, et d’une façon beaucoup trop sérieuse. Si bien que les gens ne comprennent rien. Ce n’est pas de cette façon- là, que Jésus parlait aux gens. Nous devons apprendre à parler d’une façon simple
 Jésus annonce des choses qui étaient secrètes, depuis la création du monde. Car ll est vivant déjà avant le début du monde. Il est le Verbe, la Parole de Dieu.
 Il veut faire comprendre totalement la Parole de Dieu, sans rien cacher. Il veut que chacun comprenne cette Parole, dans la situation où il est, pour être heureux et la mettre en pratique.
« Merci Seigneur, de faire grandir ton Royaume parmi nous, tous ensemble  »

dimanche 26 juillet 2015

Dimanche 26-7-15 (Jean 6,1-15)




Jésus nourrit 5000 hommes
Après cela, Jésus va de l’autre côté du lac de Galilée, que l’on appelle aussi le Lac de Tibériade. Une grande foule le suit, parce que les gens voient les miracles qu’Il fait, en guérissant les malades. Jésus monte sur une colline. Il s’assoit là avec ses apôtres. La Pâque, la fête des juifs, est toute proche. Jésus regarde. Il voit qu’une grande foule est venue à Lui. Il dit à Philippe : « Où pouvons-nous acheter à manger, pour tous ces gens ». Il dit cela, seulement pour voir ce que Philippe va répondre. Car Il sait très bien, ce qu’Il va faire. Philippe lui répond : « même avec 200 pièces d’argent, nous ne pourrons pas acheter assez de pain, pour que chacun reçoive, même un petit morcea
u ». André, un autre de ses apôtres, le frère de Simon Pierre, dit à Jésus : « Il y a bien ici un petit garçon, qui a cinq pains d’orge et deux poissons. Mais qu’est-ce que cela, pour un si grand nombre de personnes ? ». Alors Jésus dit : « Faites asseoir tout le monde ». En effet, il y a beaucoup d’herbe à cet endroit. Ils s’assoient. Ils sont environ 5000 hommes. Jésus prend les pains, Il dit merci à Dieu, Il distribue les pains à ceux qui sont assis. De même, Il leur donne du poisson, autant qu’ils en veulent. Quand ils ont tous bien  mangé, Jésus dit à ses apôtres : « Ramassez les morceaux qui restent, pour que rien ne soit perdu ». Ils les ramassent. Et ils remplissent 12 paniers, avec les morceaux qui restent, des cinq pains d’orge qu’on a mangés. Quand les gens voient le miracle que Jésus a fait, ils disent : » cet homme est vraiment le prophète, qui doit venir dans le monde ». Jésus s’aperçoit, qu’ils veulent l’enlever de force, pour le faire roi. Alors Il se retire sur la colline, tout seul.
« Seigneur, nous voulons nourrir la foule avec toi »

1°) Qui est Jésus ?
Jésus va de l’autre côté du lac de Galilée. Il va chez les païens, parce qu’Il est venu sauver tous les hommes. Il aime tout le monde. Il veut guérir tout le monde.
Jean nous dit que «Jésus monte sur la colline » (n° 3). Ce n’est pas seulement, pour que tous les hommes le voient, et l’entendent bien. Il fait comme Moïse, qui est monté sur le mont Sinaï. Dieu a fait une première Alliance, avec Moïse. Jésus vient faire une Alliance nouvelle et éternelle, avec tous les hommes.
Jean explique : « la Pâque, la fête des juifs, est proche ». C’est le jour de la Pâque juive, que Jésus nous a laissé son corps, pour nourrir nos âmes. Ce miracle de la multiplication des pains, c’est l’annonce de l’Eucharistie, le sacrifice de Jésus. C’est l’annonce aussi de la communion que nous recevons à la messe.
La foule suit Jésus parce qu’Il fait des miracles, et guérit les malades. Il est vraiment le Fils de Dieu, notre Sauveur. Mais surtout, Jésus aime les gens. Il les aide  efficacement, dans leur vie concrète et leurs besoins de chaque jour. C’est ce qu’Il fait à nouveau dans l’Evangile d’aujourd’hui, en leur donnant à manger.
Jésus ne fait rien tout seul. Il agit toujours avec ses apôtres, et avec les gens. Quand Il multiplie les pains, c’est avec les 5 pains et les 2 poissons, donnés par un petit garçon.
Mais surtout, Jésus ne fait rien sans son Père. « Il prend le pain, et il dit merci à Dieu ». Et après ce miracle, Jésus se rend tout seul sur la colline, pour prier. Et nous, prenons-nous aussi le temps de nous retirer, pour rencontrer Dieu et l’écouter ? Est-ce que nous savons lui dire merci ?
« Jésus est vraiment le prophète, qui est venu dans le monde ». Mais Il ne cherche pas le pouvoir politique. Il refuse d’être Roi. Ce qu’Il veut, c’est nous sauver du péché et de tout mal, et nous conduire vers Dieu. Nous avons confiance en Lui.

2°) Que faire ?
Comme Jésus, nous cherchons à aider nos frères et nos sœurs qui ont faim, qui sont malades et qui ont besoin de soutien. Mais il ne s’agit pas seulement de faire l’aumône et des cadeaux. Nous devons mettre les gens à l’action, pour qu’ils agissent par eux-mêmes, avec les petits moyens qui sont les leurs. Comme Jésus qui dit à Philippe d’agir, pour nourrir la foule. Et comme André, qui va chercher un petit garçon, qui a un peu de pain et 2 petits poissons. Par exemple le rôle de la Caritas, ce n’est pas seulement de distribuer des choses aux pauvres, et surtout pas d’attendre des dons venus d’Europe. Mais d’organiser les gens, et de faire des projets avec eux. Pour qu’ils prennent leur vie en mains, et deviennent responsables.
C’est un petit enfant qui a apporté le pain et les poissons, quand Jésus a nourri la foule. Savons-nous donner leur place aux enfants dans nos familles, dans la communauté chrétienne, à l’école, dans le quartier et partout ? Savons-nous accueillir ce qu’ils nous apportent : pas seulement du pain, mais aussi leurs bonnes idées et leurs désirs ? Mais d’abord, savons les écouter ?
Quand Jésus fait les choses, Il fait toujours les choses en grand, Il ne nourrit pas seulement quelques personnes, mais 5000 hommes, avec leurs femmes et leurs enfants. Et Jésus ne veut pas de gaspillage. Quand tout le monde a bien mangé, Il dit à ses apôtres : « Ramassez les morceaux qui restent, pour que rien ne soit perdu ». Il y a trop de gaspillage autour de nous. Pas seulement de la nourriture, ou des habits. Mais aussi de nos mines, et des richesses naturelles du pays : elles sont achetées par d’autres pays, et des sociétés étrangères. Les grands bateaux de pêche viennent prendre nos poissons. Nos pécheurs n’ont presque plus rien. Et nous avons de moins en moins de poissons à manger. Nos terres  sont prises (accaparées) par des sociétés qui viennent d’ailleurs, mais aussi par les grands de chez nous. Nous-mêmes, nous ne savons pas conserver le peu que nous avons : nous le cassons, nous ne le protégeons pas et nous ne le soignons pas. Que ce soit nos routes, nos bâtiments, et toutes les autres choses de l’état. N’est-ce pas une raison, pour laquelle nous sommes pauvres ? Et que beaucoup de gens ont faim autour de nous ?
« Seigneur, merci de nourrir nos corps et nos âmes »