mardi 28 juillet 2015

Mercredi 29-7-15 (Jean 11,19-27)




 « Seigneur je crois que tu es le Messie, le Fils de Dieu »
Avant de réfléchir à cet Evangile, je ferme les yeux. Je revis l’histoire, en regardant le comportement des différentes personnes. Puis je prends un temps de prière en silence, pour écouter le Saint Esprit dans mon cœur.
-Jésus est vraiment le Fils de Dieu tout puissant. Il est plus fort que la mort. Et cela parce que Jésus est le Fils du Père et Il vit toujours avec son Père. Il le prie sans arrêt, Il fait toujours ce que Dieu lui demande. C’est pour cela qu’Il peut dire à son Père « Tu m’écoutes toujours »
-Nous voyons aussi,  au début de cet évangile, que Jésus est toujours avec ses apôtres. Il veut vraiment leur donner tout ce qu’Il peut. Si nous marchons ensemble avec Jésus, comme les apôtres, nous aussi nous serons dans la lumière.
-Cet évangile nous demande d’aller à la rencontre de Jésus comme Marthe. Savoir nous lever, laisser notre tristesse et nos habitudes. Nous mettre debout et marcher,  malgré notre tristesse et les difficultés. Pas seulement en cas de deuil, mais dans toutes les souffrances de la vie.
Dire nos soucis à Jésus, et le prier avec confiance.
Jésus dit : » Si tu crois tu verras les œuvres de Dieu ». Quelles sont les œuvres que Dieu fait dans notre monde aujourd’hui ? Est-ce que nous savons les voir, pour Lui dire merci ? Et quelles sont les belles choses que Jésus fait dans ma vie ? Comment les continuer ?
Jésus a vraiment la vie de Dieu en lui-même. Celui qui croit, il a cette vie. Comment vivre en enfant de Dieu, avec Jésus ?
-          Le deuil : Jésus prie son Père. Et nous, est-ce que nous prions vraiment au moment des enterrements. Est-ce que parfois pendant la prière ou la veillée,  nous ne passons pas notre temps à parler entre nous, sans même penser au mort ?
Jésus pleure. Il aime vraiment son ami Lazare. Il nous aime vraiment de la même façon et pour toujours. Jésus est un vrai ami, il est bon et il aime vraiment les gens. Il est ami de Lazare. Quand celui-ci meurt, Jésus va voir sa famille, pour les condoléances. Il veut consoler Marie et Marthe.
Marthe croit que son frère Lazare revivra, à la fin du monde, au moment de la résurrection des corps. Mais Jésus Lui, va beaucoup plus loin. Il dit : « Je suis la Résurrection et la vie ». Qu’est-ce que cela veut dire ? Bien sûr, nous croyons qu’il y a une vie après la mort. Et que celui qui croit en Jésus vivra, même s’il est mort. Mais c’est beaucoup plus que cela : nous pouvons commencer une vie nouvelle et éternelle déjà aujourd’hui. Car depuis notre baptême, nous sommes déjà ressuscités avec le Christ. A nous de vivre en enfants de Dieu ressuscités, chaque jour avec lui.
Aujourd’hui, c’est l’occasion aussi de réfléchir à la façon dont nous vivons le deuil. Nous passons beaucoup de temps dans les enterrements : la veillée le soir, l’enterrement, les condoléances dans la famille, le repas, les visites les jours suivants. Bien sûr, cela est bon. C’est important de soutenir nos frères et sœurs en deuil, comme l’a fait Jésus. Mais est-ce que nous ne devrions pas revoir nos façons de faire ? Pendant une journée entière, nous abandonnons toutes nos activités, nos engagements et même notre travail. Pourtant, Jésus disait à celui qui voulait le suivre : « Laisse les morts enterrer les morts. Toi viens et suis-moi ».
 D’abord, nous faisons beaucoup trop de dépenses. Et ensuite, la famille n’a plus d’argent. Ce sont la veuve et les orphelins qui souffrent. Nous faisons une belle tombe à notre parent qui est mort.  Mais est-ce vraiment par amour, ou par peur que les morts nous punissent ? Nous trouvons cet argent, mais pendant qu’il était malade, nous n’avions pas d’argent pour le soigner. Est-ce normal ?
Nous passons beaucoup de temps aux enterrements, mais ensuite, nous abandonnons les familles, dans leur tristesse, mais aussi leur tentation de chercher qui est responsable de cette mort et de retourner aux habitudes païennes, avec toutes les accusations et disputes que cela entraîne. Est-ce que notre CEB ne peut pas envoyer au moins une ou deux personnes les jours qui viennent, pour parler avec la famille en deuil, les encourager et les conseiller ? Pour les soutenir, et les aider à vivre ce temps du deuil dans la foi ?
 Souvent la veuve et des orphelins manquent de soutien. Pourtant, ce sont nos enfants, ils sont de notre famille. Parfois, on prend même ce qui leur appartient et on les chasse.
On fait  beaucoup souffrir les veuves avec tous les interdits, les pratiques traditionnelles et même les accusations. Est-ce que nous les chrétiens nous ne devons pas laisser tout cela ? Et l’enseigneur aussi aux autres. Jésus disait : »Je ne suis pas venu supprimer les coutumes, mais les rendre meilleures » (Mat 5,17). Comment vivre nos coutumes, dans la foi et dans l’amour ? Dans certaines paroisses, on a commencé des réunions de veuves et de veufs pour cela. Il y a aussi des veuves qui abandonnent toutes leurs activités et leurs engagements, par peur de ce que les autres vont dire. Etre fidèle à son mari, ce n’est pas rester enfermée à la maison à ne rien faire. C’est continuer à vivre comme il le voulait, et continuer les actions qu’on a commencé ensemble, dans la famille, dans le quartier et dans la communauté. Si la veuve ne travaille pas, comment va-t-elle nourrir les orphelins ? Et payer le loyer, l’eau et l’électricité ?
Il y a aussi les disputes au moment de partager l’héritage.
N’est-ce pas pour toutes ces choses-là, qu’ils auraient besoin de nos conseils et de nos soutiens ? Les jours qui suivent l’enterrement, pourquoi ne pas envoyer à tour de rôle un ou deux membres de notre Est-ce normal ? Ne devraient-elles pas continuer au contraire, ce qu’elles faisaient quand leur mari était vivant,  par respect et par amour pour lui ?       « Seigneur, aide-nous à vivre le deuil dans la foi et l’espérance »
« Merci Jésus, pour la vie, l’amour et la foi que tu nous donnes »

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