Les gens de Nazareth ne croient pas en Jésus
Jésus quitte la ville de Capharnaüm et
Il va dans le village où Il a grandi. Ses apôtres viennent avec Lui. Le jour de
la prière (le sabbat), Il se met à enseigner dans la maison de prière. Alors
les nombreuses personnes qui l’entendent parler sont très étonnées. Elles
disent : comment connait-il tout cela ? Où a-t-il reçu cette sagesse
et comment fait-il tous ces miracles ? Est-ce qu’il n’est pas le charpentier,
le fils de Marie, le frère de Jacques, de José, de Jude et de Simon ?
Est-ce que ses sœurs ne vivent pas ici parmi nous ? Et à cause de cela ils
ne croient pas en lui. Alors Jésus leur dit : « Un prophète est
respecté partout, sauf dans la ville où il est né, par ses parents et par sa
famille. Et Jésus ne peut faire aucun miracle. Il pose seulement la main sur
quelques malades et Il les guérit et s’étonne de leur manque de foi.
«Seigneur, apprends-nous à
regarder nos frères avec un cœur bon »
Avant de réfléchir à cet Evangile,
je ferme les yeux. Je revis l’histoire, en regardant le comportement des
différentes personnes. Puis je prends un temps de prière en silence, pour
écouter le Saint Esprit dans mon cœur.
Jésus revient dans son village. Les gens
de Nazareth disent : » Nous le connaissons. Nous connaissons ses
parents et ses sœurs. Qui est-il pour nous enseigner ? ». Cela arrive
encore souvent aujourd’hui. Dieu est
présent dans chacun de nos frères et de nos sœurs, mais nous ne savons pas
le voir. Au lieu de dire merci à Dieu pour la sagesse de nos frères, nous
disons : celui-là, pour qui il se prend ? Mais en refusant de
l’écouter, c’est Dieu lui-même que nous refusons. Et cela nous empêche de voir
les bonnes choses, que Dieu fait en lui. Dans la parabole des ouvriers de la
vigne, Jésus dit à un serviteur : « Pourquoi ton œil est-il mauvais, alors que je suis bon?» (Matthieu
20,15).
Aujourd’hui, Jésus nous demande de
changer notre regard, de voir nos frères et sœurs avec Amour, et d’admirer
leurs qualités plutôt que leurs défauts. De les féliciter et de les encourager, pour les bonnes choses qu’ils
font, au lieu de les critiquer. Et de savoir écouter les bons conseils, de ceux
qui ont reçu la sagesse de Dieu.
-Nous aussi, comme Jésus, nous voulons
enseigner la parole de Dieu aux hommes. Ne nous étonnons pas, s’ils refusent
souvent nos paroles, et s’ils sont contre nous. Jésus nous a avertis :
« Aucun Prophète n’est bien accepté,
dans sa famille et dans son village». Ses parents
Parfois, nous demandons à Dieu de faire
des miracles pour nous. L’Evangile d’aujourd’hui est clair. Jésus n’a pas fait
beaucoup de miracles chez Lui, à Nazareth. Mais Il ne se met pas en colère. Il
continue à aimer les gens. Et Il impose les mains, et guérit, tous ceux qu’Il
peut guérir.
1.
Que nous montre cet Evangile sur Jésus ? D’abord, Jésus
est vraiment homme, comme
nous. Dans un village. Il connaît
nos difficultés. Il a eu des problèmes, avec sa famille et ses voisins. C’est
un croyant : il va prier avec les autres, à la synagogue. En même temps, il enseigne avec sagesse ; il aime
les gens ; il guérit les malades. La foi sinon. Et nous notons sa force de caractère :
il est chassé de chez lui, mais il ne se décourage pas. Il va annoncer l’Evangile
et guérir les gens, dans les autres villages.
2) La Bonne
Nouvelle : Quand
nous avons des problèmes de famille, ou avec nos voisins, nous gardons courage.
Jésus est avec nous. Grâce à Lui et
avec Lui, nous continuons à aimer nos frères, à enseigner l’Evangile,
et à faire le bien.
3) Que faire ? -Jésus est étonné du
manque de foi de ses compatriotes. Cet Evangile nous appelle à vivre notre foi en vérité. Etre
chrétien, c’est suivre Jésus dans toute notre vie. Comment
augmenter notre foi ? Comment vivre avec Jésus, dans tout ce que nous
faisons ?
-Mais il ne s’agit pas de penser qu’à
nous-mêmes. Quels que soient nos problèmes, nous nous ouvrons aux autres, comme Jésus.
– « Nul
n’est prophète en son pays ». Autour de nous, il y a des gens qui nous conseillent, qui nous
montrent le chemin de Dieu, et qui peuvent nous aider à préparer notre avenir.
Est-ce que nous savons les reconnaître ? Sommes-nous prêts à les écouter
A notre tour
« Seigneur, merci d’être avec nous, dans nos
familles et nos quartiers »
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