vendredi 31 mars 2017

Vendredi 31-3-17 (Jean 7, 2… 30) : Jésus est-Il le Messie, l’Envoyé de Dieu ?




La fête juive des Tentes était proche. Lorsque ses frères sont montés à Jérusalem pour la fête, il y monte lui aussi, non pas en public, mais en secret. On était déjà au milieu de la semaine de la fête, quand Jésus monta au Temple ; et là il enseignait. Quelques habitants de Jérusalem disaient alors : « N’est-ce pas celui qu’on cherche à tuer ? Le voilà qui parle ouvertement, et personne ne lui dit rien ! Nos chefs auraient-ils vraiment reconnu que c’est lui le Christ ? Mais lui, nous savons d’où il est. Or, le Christ, quand il viendra, personne ne saura d’où il est. »  Jésus, qui enseignait dans le Temple, s’écria : « Vous me connaissez ? Et vous savez d’où je suis ? Je ne suis pas venu de moi-même : mais Celui qui m’a envoyé, il est la vérité, lui que vous ne connaissez pas. Moi, je le connais parce que je viens d’auprès de lui, et c’est lui qui m’a envoyé. » On cherchait à l’arrêter, mais personne ne mit la main sur lui parce que son heure n’était pas encore venue.
« Jésus, Tu es le Fils du Dieu vivant et vrai »
Qui est Jésus ? Il dit qu’Il est envoyé par le Père, qu’Il est le Fils de Dieu, le protégé de Dieu. Quelle est son heure ? C’est l’heure de sa mort où Il va nous sauver, et l’heure de sa résurrection.
Jésus sait qu’on veut le tuer. Il vient à la fête en secret. Mais malgré tous les dangers Il enseigne. Nous disons merci à Dieu pour le courage de Jésus son Envoyé. Et nous lui demandons le même courage ; lorsque nous sommes attaqués parce que nous sommes chrétiens.

Les gens ne sont pas d’accord au sujet de Jésus. « Les uns disent que c’est un homme de bien. Les autres qu’Il trompe les gens » Et nous que disons-nous de Jésus ? Si c’est un homme de bien, comment le suivre ? Comment faire le bien comme Lui ?

Jésus dit aux gens : « Vous ne connaissez pas Dieu qui m’a envoyé ». Et nous, connaissons-nous vraiment Dieu, pas en idée mais pratiquement, dans notre vie de chaque jour ? Nous demandons à Jésus de nous faire connaître son Père. Nous lui demandons la grâce de faire les œuvres du Père comme Lui. Dieu nous demande d’aimer avec notre cœur, et non pas seulement avec notre tête.
Jésus dit : « Celui qui ne croit pas, il est déjà condamné, parce qu’il n’a pas cru au Fils unique de Dieu ». Est-ce que cela veut dire, que les non chrétiens iront en enfer ? Certainement pas! Jésus nous dit lui-même : « Quand je serai élevé de terre (sur la croix), je ferai venir tous les hommes jusqu’à Moi» (Jean 12,32). Et Paul explique : « Dieu veut que tous les hommes soient sauvés » (1° Tim 2,4). En fait ces paroles ne s’adressent pas aux païens, mais aux chrétiens qui connaissent Jésus, mais qui refusent de croire en Lui, et de Le suivre. D’ailleurs Jésus a aimé les gens des autres religions. Il a guéri les païens : la femme qui perdait du sang (Luc 8,42), et la fille de la femme syrienne (Marc 7,26). Il a même donné la foi de l’officier romain, en exemple à son propre peuple (Mat 8,5). Et Il a félicité le samaritain lépreux, un païen, le seul qui était venu lui dire merci (Luc 17,17). Et la samaritaine a fait connaître Jésus, le Messie, à tous les gens de son village, des samaritains comme elle, qui étaient rejetés par les juifs (Jean 4,28+39).
« Seigneur apprend-nous à sauver le monde entier avec toi »
Il y a des hommes qui ont peur de Dieu. Ils disent : « Dieu va me juger à la fin du monde. Et peut-être qu’il va m’envoyer en enfer ».  Jésus nous dit tout à fait autre chose. C’est vrai que nous serons jugés, à la fin du monde. Mais Jésus ne viendra  pas pour nous condamner. Au contraire il viendra faire connaitre les bonnes choses, que nous avons faites  dans notre vie (Mat 25,30-45). Car « Dieu n’a pas envoyé son Fils pour condamner le monde. Mais pour que le monde soit sauvé par lui »
2) A quoi cet Evangile nous appelle-t-il ?
-D’abord, à vivre dans la foi : « Dieu a donné son Fils unique, afin que tout homme qui croit en Lui, ait la vie éternelle »(16). Aujourd’hui, je me demande : Est-ce que j’ai vraiment la foi ? Pas seulement en paroles, mais en actions. Pas seulement le dimanche, mais chaque jour. Pas seulement quand je prie, mais aussi quand je travaille. Et quand je suis en famille, ou avec des amis. Pas seulement dans la communauté chrétienne, mais dans la société. Croyons-nous vraiment en Jésus Christ ? Comment vivons-nous concrètement notre foi ? Comment faire grandir notre foi ?

-Ensuite, Jésus nous appelle  à sauver le monde avec lui. Jésus  vient sauver le monde. Qu’est-ce que cela veut dire ? D’abord, il ne vient pas sauver seulement les chrétiens. Il vient sauver tous les hommes : de toutes les  langues et de toutes les cultures, mais aussi  de toutes les religions. Jésus nous demande de conduire les hommes nos frères, sur le chemin qui nous sauve : tous ceux qui nous entourent, pas seulement les chrétiens. 

-Mais Jésus ne vient pas sauver seulement les hommes, il vient sauver le monde entier. Il sauve toute la création « qui est encore  dans les douleurs, de l’accouchement d’un monde nouveau », comme nous le  dit Saint Paul (Rom 8,22). Jésus est mort sur un arbre. C’est pourquoi, nous devons respecter les arbres, et toutes les choses de la Nature. Nous aimons tous les hommes, mais aussi nous respectons la Création, et tout ce qu’il y a dans le monde. Cela nous demande de respecter la terre, que Dieu nous a donnée, et que Jésus a rachetée. Respecter l’environnement, que nous les chrétiens nous appelons la Création de Dieu. Lutter pour l’écologie. Cela fait partie de notre foi. Et il nous reste encore beaucoup de choses à faire pour cela. Et d’abord, mieux comprendre, ce à quoi le Christ nous  appelle pour sauver le monde.
« Merci Seigneur de nous aimer tellement, et de sauver le monde entier » 

jeudi 30 mars 2017

Jeudi 30-3-2017 (Jean 5, 31-47) : Le Père nous parle en faveur de Jésus.



Jésus disait à la foule des juifs : « Si c’est moi qui me rends témoignage, mon témoignage n’est pas vrai ; c’est un autre qui me rend témoignage, et je sais que le témoignage qu’il me rend est vrai. Vous avez envoyé une délégation auprès de Jean le Baptiste, et il a rendu témoignage à la vérité. Moi, ce n’est pas d’un homme que je reçois le témoignage, mais je parle ainsi pour que vous soyez sauvés. Jean était la lampe qui brûle et qui brille, et vous avez voulu vous réjouir un moment à sa lumière. Mais j’ai pour moi un témoignage plus grand que celui de Jean : ce sont les œuvres que le Père m’a donné d’accomplir ; les œuvres mêmes que je fais témoignent que le Père m’a envoyé. Et le Père qui m’a envoyé, lui, m’a rendu témoignage. Vous n’avez jamais entendu sa voix, vous n’avez jamais vu sa face, et vous ne laissez pas sa parole demeurer en vous, puisque vous ne croyez pas en celui que le Père a envoyé. Vous scrutez les Écritures parce que vous pensez y trouver la vie éternelle ; or, ce sont les Écritures qui me rendent témoignage, et vous ne voulez pas venir à moi pour avoir la vie !
La gloire, je ne la reçois pas des hommes ; d’ailleurs je vous connais : vous n’avez pas en vous l’amour de Dieu. Moi, je suis venu au nom de mon Père, et vous ne me recevez pas ; qu’un autre vienne en son propre nom, celui-là, vous le recevrez ! Comment pourriez-vous croire, vous qui recevez votre gloire les uns des autres, et qui ne cherchez pas la gloire qui vient du Dieu unique ? Ne pensez pas que c’est moi qui vous accuserai devant le Père. Votre accusateur, c’est Moïse, en qui vous avez mis votre espérance. Si vous croyiez Moïse, vous me croiriez aussi, car c’est à mon sujet qu’il a écrit. Mais si vous ne croyez pas ses écrits, comment croirez-vous mes paroles ? »
« Seigneur, nous croyons que Tu es le Fils de Dieu »
Quand Jésus affirme qu’Il est le Fils de Dieu, ce n’est pas pour se vanter. C’est pour sauver les hommes, et leur donner sa vie.
Pour nous, il s’agit de reconnaître Jésus, pas seulement avec notre bouche, mais avec notre cœur et dans toute notre vie. Et de découvrir Jésus dans chacun de nos frères
Jésus dit : « les œuvres que je fais, témoignent que le Père m’a envoyé ». Nous disons merci à Dieu, pour toutes les  bonnes choses que Jésus a faites. Aujourd’hui, pour nous, il s’agit de continuer les bonnes actions, que Jésus a faites. Grâce à Lui, et avec Lui.
« Jean était la lampe qui brûle et qui brille. Et vous avez voulu vous réjouir un moment à sa lumière ». Nous sommes la lumière du monde. Mais pour éclairer nos frères, nous devons d’abord brûler de l’amour de Dieu, comme Jean Baptiste. Sommes-nous heureux d’être dans la lumière du Christ ? Comment durer dans cette joie : pas seulement un moment ?
« Vous lisez les Écritures (la Parole de Dieu), parce que vous pensez y trouver la vie éternelle. Or, ce sont les Écritures qui me rendent témoignage ». Est-ce que nous lisons la Parole de Dieu, en famille ? Même si nous ne savons pas lire, est-ce que nous en parlons ensemble ? Et dans nos communautés (CEB), et les différents groupes dont nous faisons partie ? Comment cette lecture nous aide, à rendre témoignage de Jésus autour de nous ?

« Vous ne voulez pas venir à moi, pour avoir la vie ! « Est-ce que parfois, nous aussi, nous ne méritons pas ce reproche de Jésus ? Croyons-nous vraiment en Jésus ? Savons-nous l’accueillir ? (verset 43) ? Est-ce que nous écoutons sa voix dans notre cœur (verset 37) ? Est-ce que nous savons reconnaître son visage dans nos frères (verset 37) ? Est-ce que nous savons voir les actions de Jésus dans le monde, et en dire merci à Dieu (verset 36) ?

Jésus souffre du manque de foi des juifs, qui ne veulent pas le reconnaître comme le Fils du Père, l’Envoyé de Dieu pour sauver tous les hommes. Malgré tout, Il continue à faire le travail de son Père. Et à faire connaître son amour aux hommes. Ne nous étonnons pas si les gens sont contre nous ; quand nous vivons en enfant de Dieu. Ils ont d’abord été contre Jésus.
Jésus reproche aux pharisiens de chercher toujours les compliments et les félicitations des hommes. Mais de ne pas avoir l’amour de leurs frères dans leur cœur. Et d’écouter les hommes, plutôt que Jésus. Et de ne même pas croire aux paroles, que Moïse leur a données. A ce moment-là, ils ne peuvent pas croire en Jésus. Comme Jésus, nous ne cherchons pas les éloges des hommes (verset 41). Mais nous faisons le travail que Dieu nous a confié avec courage, foi et amour (verset 42).
Comment Jésus se fait –Il connaître ?
* D’abord ,Il dit qu’il a été annoncé par Jean Baptiste, que les juifs reconnaissent comme un prophète.
* Ensuite, ses actions montrent qu’Il est vraiment le Fils de Dieu.
* Troisièmement, le Père dit Lui-même qu’Il est son Fils.
* Quatrièmement, Il fait tout ce que la Parole de Dieu a annoncé. C’est de Lui que les prophètes ont parlé.
Que faire ? D’abord écouter la Parole de Dieu et la mettre en pratique. Aller vers Jésus, et vivre avec Lui. Partager sa Parole et son Amour pour avoir tous ensemble, la vie éternelle. En nous rappelant que Moïse est aussi un prophète, pour les musulmans.                     
« Merci Seigneur Jésus pour ton amour. Et parce que tu es le Fils du Père »


mardi 28 mars 2017

Mercredi 29-3 (Jean 5, 17-30) : L’autorité de Jésus, le Fils du Père.




Jésus leur déclara : « Mon Père est toujours à l’œuvre, et moi aussi, je suis à l’œuvre. » C’est pourquoi, de plus en plus, les Juifs cherchaient à le tuer, car non seulement il ne respectait pas le sabbat, mais encore il disait que Dieu était son propre Père, et il se faisait ainsi l’égal de Dieu. Jésus reprit donc la parole. Il leur déclarait : « Amen, amen, je vous le dis : le Fils ne peut rien faire de lui-même, il fait seulement ce qu’il voit faire par le Père ; ce que fait celui-ci, le Fils le fait pareillement. Car le Père aime le Fils et lui montre tout ce qu’il fait. Il lui montrera des œuvres plus grandes encore, si bien que vous serez dans l’étonnement. Comme le Père, en effet, relève les morts et les fait vivre, ainsi le Fils, lui aussi, fait vivre qui il veut. Car le Père ne juge personne : il a donné au Fils tout pouvoir pour juger, afin que tous honorent le Fils comme ils honorent le Père. Celui qui ne rend pas honneur au Fils ne rend pas non plus honneur au Père, qui l’a envoyé. Amen, amen, je vous le dis : qui écoute ma parole et croit en Celui qui m’a envoyé, obtient la vie éternelle et il échappe au jugement, car déjà il passe de la mort à la vie.
Amen, amen, je vous le dis : l’heure vient – et c’est maintenant – où les morts entendront la voix du Fils de Dieu, et ceux qui l’auront entendue vivront. Comme le Père, en effet, a la vie en lui-même, ainsi a-t-il donné au Fils d’avoir, lui aussi, la vie en lui-même ; et il lui a donné pouvoir d’exercer le jugement, parce qu’il est le Fils de l’homme. Ne soyez pas étonnés ; l’heure vient où tous ceux qui sont dans les tombeaux entendront sa voix ; alors, ceux qui ont fait le bien sortiront pour ressusciter et vivre, ceux qui ont fait le mal, pour ressusciter et être jugés. Moi, je ne peux rien faire de moi-même ; je rends mon jugement d’après ce que j’entends, et mon jugement est juste, parce que je ne cherche pas à faire ma volonté, mais la volonté de Celui qui m’a envoyé.             
« Seigneur, dans ta miséricorde, fais-nous vivre d’une vie nouvelle »

Aujourd’hui le Christ nous fait entrer dans le coeur de Dieu, Dieu qui est Amour. Le Père donne, non seulement au Fils son pouvoir, mais Il se donne Lui-même. Et le Fils fait tout ce que fait le Père. Nous disons merci au Père et à son Fils, pour leur amour.
A la suite de Jésus, et grâce à Lui, nous aussi nous sommes les enfants de Dieu. Nous aussi nous voulons faire le travail de Dieu, sans nous décourager, comme Jésus et avec Lui. Nous ne voulons rien faire tout seuls, mais tout faire dans l’amour du Père.

Nous croyons que Jésus nous ressuscitera, avec tous nos morts. Et bien plus, nous croyons que le Christ nous fait vivre dès aujourd’hui, de la vie éternelle de Dieu. Car Il a le pouvoir de donner la vie. Vivons-nous de cette vie de Dieu dans la joie ? Partageons-nous cette vie, avec ceux qui nous entourent ?
Jésus est condamné pour deux choses. D’abord parce qu’Il n’a pas respecté le Sabbat. Car pour les pharisiens, pendant le Sabbat, on ne devait rien faire. . Les juifs oubliaient l’amour. Jésus est venu nous apprendre l’amour. Aimer ses frères, c’est plus important que de respecter le jour du sabbat ou du dimanche
Mais surtout Jésus est condamné, parce qu’Il dit qu’il est le Fils de Dieu. Pourtant, Il l’est vraiment, Il ne ment pas. Jésus est l’homme parfait qui nous fait réussir notre vie. Il nous fait vivre dans la foi. Nous voulons honorer Jésus comme le Père et L’écouter dans tout ce qu’Il nous enseigne. C’est de cette façon-là que nous aurons la vie éternelle, la vie de Dieu car Dieu est le Vivant.
C’est déjà aujourd’hui que nous pouvons vivre de cette vie d’enfant de Dieu, grâce à Jésus. Le Carême, c’est  pour vivre. Et pour faire mieux vivre, ceux qui nous entourent, et notre pays tout entier. C’est pour cela que nous devons travailler, avec les gens des autres religions qui nous entourent. Et nous engager dans les organisations et les associations, pour faire avancer notre pays.
Cet évangile nous montre tout ce qu’est Jésus, comme Il l’explique lui-même. Il agit par le Père, Il aime le Père, Il a confiance que  le Père le ressuscitera. Il nous fait vivre. Il viendra nous juger à la fin du monde, car Il est le Fils de l’homme (Matthieu 25, 32-46). Mais c’est un juge qui est plein d’amour pour nous, et qui veut nous sauver.
Etre avec le Père, c’est plus important que toutes les bonnes choses que nous pouvons faire. Comme pour Jésus, être avec le Père, c’était plus important que tous les miracles qu’Il faisait ensuite. Et s’Il les faisait, c’est justement parce qu’Il était avec le Père
Comme Jésus, nous voulons faire tout ce que veut le Père. Pour ressusciter à une vie nouvelle, il faut vraiment faire le bien. Vivre comme Jésus Christ et avec Lui, en l’écoutant dans notre cœur. Car par le baptême, nous avons reçu la vie de Dieu. Nous devenons de vrais enfants de Dieu. Nous nous demandons aussi : que faisons-nous du dimanche, le jour de la prière ?                
  « Merci Seigneur…pour ton amour et ta  vie »

lundi 27 mars 2017

Mardi 28-3-16 (Jean 5, 1-16): Jésus guérit un paralysé à la piscine.




Après cela, il y eut une fête juive, et Jésus monta à Jérusalem. Or, à Jérusalem, près de la porte des Brebis, il existe une piscine qu’on appelle en hébreu Bethzatha. Elle a cinq colonnades, sous lesquelles étaient couchés une foule de malades, aveugles, boiteux et impotents. Il y avait là un homme qui était malade depuis trente-huit ans. Jésus, le voyant couché là, et apprenant qu’il était dans cet état depuis longtemps, lui dit : « Veux-tu être guéri ? »  Le malade lui répondit : « Seigneur, je n’ai personne pour me plonger dans la piscine au moment où l’eau bouillonne ; et pendant que j’y vais, un autre descend avant moi. » Jésus lui dit : « Lève-toi, prends ton brancard, et marche. » Et aussitôt l’homme fut guéri. Il prit son brancard : il marchait ! Or, ce jour-là était un jour de sabbat.
Les Juifs dirent donc à cet homme que Jésus avait remis sur pieds : « C’est le sabbat ! Il ne t’est pas permis de porter ton brancard. » Il leur répondit : « Celui qui m’a guéri, c’est lui qui m’a dit : “Prends ton brancard, et marche !” » Ils l’interrogèrent : « Quel est l’homme qui t’a dit : “Prends ton brancard, et marche” ? » Mais celui qui avait été guéri ne savait pas qui c’était ; en effet, Jésus s’était éloigné, car il y avait foule à cet endroit. Plus tard, Jésus le retrouve dans le Temple et lui dit : « Te voilà guéri. Ne pèche plus, il pourrait t’arriver quelque chose de pire. » L’homme partit annoncer aux Juifs que c’était Jésus qui l’avait guéri. Et ceux-ci persécutaient Jésus parce qu’il avait fait cela le jour du sabbat.
« Seigneur, relève-nous, pour marcher dans le chemin de l’amour, et de la vérité »

D’abord cet évangile nous montre l’amour de Jésus. Il y avait beaucoup de monde et de malades, à cette fête religieuse. Mais Jésus a vu ce paralysé, malade depuis 38 ans. Et nous, sommes-nous attentifs à ceux qui souffrent autour de nous ? Et d’abord, croyons-nous que Jésus nous regarde avec amour, malgré tous nos péchés et nos défauts, comme Il a regardé ce paralysé ?

Ces juifs étaient des croyants. Ils priaient beaucoup. Ils voulaient suivre la religion, le mieux possible. Mais il leur manquait, ce qui est le cœur même de la religion : l’amour de nos frères (verset n° 10). On ne peut pas séparer l’amour de nos frères, de l’amour de Dieu. Jésus nous dit « le sabbat est fait pour l’homme, et non pas le contraire ». Est-ce que nos prières nous aident, à mieux aimer nos frères et nos sœurs ? Est-ce que nous ne limitons pas notre foi, à des prières et des activités religieuses (pèlerinage, chapelet, chemin de croix etc.), sans aller plus loin.

Jésus nous demande, comme à ce paralysé : »Veux-tu être guéri ? ». Voulons-nous vraiment, que Jésus nous guérisse ? âme, esprit, cœur  Que faire, pour accueillir le salut de Dieu, et changer notre vie ?

Jésus dit au : « Tu es guéri. Maintenant ne pêche plus ». Savons-nous reconnaître la bonté du Seigneur, et les merveilles qu’Il a faites dans notre vie ? Est-ce que cela nous aide, à être fidèles au Christ ?  Nous rappeler

« Porte ta natte » : Jésus nous demande de porter le poids de la vie, et de prendre nos responsabilités

Jésus n’a fait que de bonnes choses, pourtant les juifs veulent le tuer. Ne nous étonnons pas que les gens soient contre nous, quand nous faisons le bien. Cela ne doit pas nous décourager. A condition de compter sur la force de Dieu. Et non pas sur nos propres forces.
« Seigneur Jésus, merci de nous guérir, et de nous relever »

dimanche 26 mars 2017

Lundi 27 mars (Jean 4, 43 à 54) : Jésus guérit le fils d’un grand fonctionnaire.



Deux jours après, Jésus partit de là pour la Galilée. Lui-même avait témoigné qu’un prophète n’est pas considéré dans son propre pays. Il arriva donc en Galilée ; les Galiléens lui firent bon accueil, car ils avaient vu tout ce qu’il avait fait à Jérusalem pendant la fête de la Pâque, puisqu’ils étaient allés eux aussi à cette fête. Ainsi donc Jésus revint à Cana de Galilée, où il avait changé l’eau en vin. Or, il y avait un fonctionnaire royal, dont le fils était malade à Capharnaüm. Ayant appris que Jésus arrivait de Judée en Galilée, il alla le trouver ; il lui demandait de descendre à Capharnaüm pour guérir son fils qui était mourant. Jésus lui dit : « Si vous ne voyez pas de signes et de prodiges, vous ne croirez donc pas ! » Le fonctionnaire royal lui dit : « Seigneur, descends, avant que mon enfant ne meure ! » Jésus lui répond : « Va, ton fils est vivant. » L’homme crut à la parole que Jésus lui avait dite et il partit. Pendant qu’il descendait, ses serviteurs arrivèrent à sa rencontre et lui dirent que son enfant était vivant. Il voulut savoir à
« Jésus, guéris nous, de toutes nos maladies et nos souffrances »

-« Jésus a été en pèlerinage à Jérusalem. Et Il retourne à Cana, là où Il a changé l’eau en vin ». C’est important pour nous de prier, comme Jésus. Et de participer aussi autres aux activités de l’Eglise, avec foi et amour, pour rejoindre Jésus, dans tout ce qu’Il a fait. En particulier dans notre mariage, en nous rappelant Cana.

-Jésus dit : » Un prophète n’est pas respecté dans son propre pays. Mais au contraire, les gens de Galilée l’accueillent bien, parce qu’ils ont vu toutes les bonnes choses qu’Il a faites ». ? Cela  nous demande d’abord, de faire des bonnes choses comme Jésus. Mais aussi, de ne pas rester enfermés dans notre Eglise. Mais d’aller partager notre foi, et l’Evangile, avec tous ceux qui sont prêts à l’accepter.

-Parfois, nous avons l’impression que Jésus ne nous écoute pas, comme ce grand fonctionnaire à qui Jésus n’a pas peur de dire : « Si vous ne voyez pas de miracles, vous ne croyez pas ». Pourtant Jésus est bon et Il va guérir son enfant. Il veut nous guérir nous aussi. Mais est-ce que parfois, nous ne demandons pas à Jésus de faire des miracles, au lieu de prendre nos responsabilités, dans notre vie de tous les jours, et dans nos différentes activités d’hommes ? Pas seulement dans les prières, ou activités de l’Eglise. Enfant malade

-Jésus dit : « Va chez toi, ton fils vivra ». Jésus guérit l’enfant, par sa seule parole. Il n’a pas besoin de se déplacer. Il est vraiment le Fils de Dieu. Il nous aime et Il veut nous sauver, dans toutes les difficultés de notre vie.
Toute la famille de cet homme a cru en Jésus (n° 54). Et aussi tous les galiléens qui avaient été à la fête de Pâques à Jérusalem. Nous nous préparons aux fêtes de Pâques. Comment  vivons-nous notre foi ? Le fonctionnaire croit. Et nous ?
Jésus dit : »ton fils vivra ». Nous sommes enfants de Dieu. Pour nous, il ne s’agit pas seulement d’être en bonne santé. Mais de vivre à plein, totalement, dans toute notre vie. Comme Jésus l’a dit (Jean 10,10). Comment vivre d’une vie nouvelle, en enfants de Dieu et en ressuscités, dans tout ce que nous faisons
Jésus parle à un grand fonctionnaire. Pourtant Il n’a pas peur de lui faire un reproche en lui disant : « Si vous ne voyez pas de miracle, vous ne croyez pas ». Jésus n’a peur de personne. Il voit le cœur de l’homme, Il est à l’aise même devant les grands. Et nous-mêmes, est-ce que nous sommes à l’aise devant des grands, pas pour faire les malins, mais pour défendre et protéger les pauvres et les petits.

Merci Seigneur Jésus, de nous faire vivre avec toi » 

samedi 25 mars 2017

26-3-17: 4° dimanche de Carême A : L’aveugle de naissance (Jean 9,1-41)


Jésus sort du temple. Il voit sur son passage un homme, qui est aveugle depuis sa naissance. Ses apôtres lui demandent : « Maître, pourquoi cet homme est-il né aveugle ? Est-ce lui qui a péché, ou bien ses parents ? ». Jésus répond : « Ni lui, ni ses parents. Mais c’est pour que l’action de Dieu se montre en lui. Nous devons faire le travail de celui qui m’a envoyé, pendant qu’il fait encore jour. Mais déjà la nuit arrive, et personne ne pourra plus travailler. Tant que je suis dans le monde, Je suis la Lumière du monde ». Quand Il a dit cela, Il crache sur le sol. Il fait de la boue, qu’Il met sur les yeux de l’aveugle. Puis Il dit : « Va te laver à la piscine de Siloé ». Ce nom veut dire : envoyer. L’aveugle y va, il se lave et quand il revient, il voit.
C’était un mendiant. Ses voisins, et ceux qui avaient l’habitude de le voir, disent alors  « Est-ce que ce n’était pas lui qui se tenait là pour mendier ? ». Les uns disent : « C’est lui ». Les autres disent : « Pas du tout, c’est quelqu’un qui lui ressemble ». Mais lui, il dit : «  C’est bien moi ». Alors on lui demande : « Comment tes yeux se sont-ils ouverts ? ». Il répond : « L’homme qu’on appelle Jésus, a fait de la boue. Il m’a frotté les yeux, et Il m’a dit : » va te laver, à la piscine de Siloé ». J’y suis donc allé, et je me suis lavé. Et alors j’ai vu ». Ils lui demandent : « Mais lui, où est-il ? ». L’aveugle répond : « Je ne sais pas ». On amène aux pharisiens, cet homme qui était aveugle. Or c’est un jour de sabbat (le jour de la prière et du repos), que Jésus a fait de la boue, et qu’Il a ouvert les yeux de cet homme. A leur tour, les pharisiens lui demandent : « Comment cela se fait-il, que tu voies ? ». L’homme lui répond : « Il m’a mis de la boue sur les yeux, je me suis lavé, et maintenant je vois ». Certains pharisiens disent : » celui-là ne vient pas de Dieu, puisqu’Il ne respecte pas le repos, le jour de la prière ». Mais d’autres répondent « Comment un homme pécheur peut-il faire de tels miracles ? ». Ainsi, ils sont divisés entre eux. Alors ils parlent à l’aveugle : « Et toi, qu’est-ce que tu dis de Lui, puisqu’Il t’a ouvert les yeux ? ». L’homme répond : « C’est un prophète ». Les pharisiens ne veulent pas croire, que cet homme qui voit maintenant, était aveugle. C’est pourquoi, ils appellent ses parents. Ils leur demandent : « Est-ce que cet homme est bien votre fils ? Est-ce qu’il est né aveugle ? Comment se fait-il, qu’il voit maintenant ? ». Les parents répondent : « Nous savons que c’est bien notre fils, et qu’il est né aveugle. Mais comment il peut voir maintenant, nous ne le savons pas ! Et qui lui a ouvert les yeux, nous ne le savons pas non plus ! Interrogez-le, il est assez grand pour répondre ! ». Ses parents parlent ainsi, parce qu’ils ont peur des juifs. En effet, les juifs se sont mis d’accord, pour chasser de la maison de prière, tous ceux qui diraient que Jésus est le Sauveur, l’Envoyé de Dieu. C’est pourquoi les parents disent : « Notre fils est assez grand, interrogez-le ! ».
Pour la deuxième fois, les pharisiens appellent l’homme qui était aveugle. Ils lui disent : « Rends gloire à Dieu. Nous, nous savons que l’homme qui t’a guéri, c’est un pécheur ». L’homme répond : « Est-ce que c’est un pécheur, je ne sais pas. Mais il y a une chose que je sais, c’est que j’étais aveugle, et maintenant je vois ». Alors ils lui disent :  « Comment a-t-Il fait pour t’ouvrir les yeux ? ». L’homme leur répond : « Je vous l’ai déjà dit, et vous ne m’avez pas écouté. Pourquoi voulez-vous m’entendre, encore une fois. Est-ce que vous voulez devenir ses disciples ? ». Alors ils se mettent à l’insulter : « C’est toi qui es son disciple. Nous, nous sommes les disciples de Moïse. Moïse, nous savons que Dieu lui a parlé. Celui-là, nous ne savons pas d’où il vient ». L’homme leur répond : « C’est ça qui est drôle ! Vous ne savez pas d’où il est, et pourtant il m’a ouvert les yeux. Tout le monde sait, que Dieu n’écoute pas les pécheurs. Mais si quelqu’un lui rend honneur, et qu’il fait ce qu’Il veut, alors Il l’écoute. On n’a jamais entendu dire, qu’un homme a ouvert les yeux de quelqu’un qui est aveugle, depuis sa naissance. Si cet homme-là ne venait pas de Dieu Il ne pourrait rien faire ». Ils répondent : « Ttu es entièrement dans le péché, depuis ta naissance. Et tu veux nous enseigner ? ». Alors, ils le jettent dehors. Jésus apprend qu’on a chassé cet homme. Il va le trouver. Il lui demande : « Est-ce que tu crois au Fils de l’homme ? ». L’homme répond : « Qui est-il Seigneur, pour que je croie en Lui ? ». Jésus répond : «  Tu le vois, c’est Lui qui te parle ». Alors l’homme dit : « Je crois Seigneur ! ». Et il se met à genoux devant Lui. Jésus lui dit alors : « Je suis venu changer les choses, dans ce monde. Pour que ceux qui ne voient pas, puissent voir. Et que ceux qui voient, deviennent aveugles ». Les apôtres sont là. Ils entendent ces paroles. Ils demandent à Jésus : « Est-ce que nous sommes des aveugles, nous aussi ? ». Jésus leur répond : « Si vous étiez des aveugles, vous n’auriez pas de péché. Mais vous dites : nous voyons ! Alors, votre péché reste avec vous            « Seigneur, viens ouvrir les yeux de notre cœur »
Avant de réfléchir à cet Evangile, je ferme les yeux. Je revis l’histoire, en regardant le comportement des différentes personnes. Puis je prends un temps de prière en silence, pour écouter le Saint Esprit dans mon cœur.
- Jésus nous demande de changer nos pensées, dans cet Evangile. En effet trop souvent, quand quelqu’un est malade ou infirme, nous demandons : pourquoi est-il infirme ? Qui a envoyé ce malheur sur lui ? Car lorsqu’il y a la maladie, et encore plus la mort, nous cherchons toujours des responsables. Les apôtres avaient les mêmes idées que nous. Quand ils voient cet aveugle, ils demandent : qui a péché, pour qu’il soit aveugle ?  Est-ce que c’est lui, ou est-ce que ce sont ses parents ? Jésus est clair (n° 3) : « Il est aveugle, ni à cause de ses péchés, ni à cause de ses parents. Il est aveugle, pour que les actions que Dieu va faire sur lui, soient connues de tous…. Pendant qu’il fait jour, nous devons faire les actions de la lumière. Car la nuit arrive. Et dans la nuit, personne ne peut travailler. » Donc, la première chose que Jésus nous demande aujourd’hui, c’est de laisser toutes ces affaires de sorcellerie, de maraboutage, d’accusations et de malédiction : toutes les choses que font les hommes de la nuit. D’abord, ne pas le faire nous-mêmes. Ne jamais vouloir faire du mal aux autres. Mais ne pas accuser non plus les autres d’être sorcier, d’avoir marabouté les gens, ou même de leur avoir posé des problèmes. Jésus a parlé très clairement à ce sujet. « Tout homme qui se met en colère contre son frère, on l’amènera au tribunal. Même si tu accuses ton frère seulement d’imbécile, ou de fou, tu mérites d’aller dans le feu de l’enfer » (Mat 5,22). Mais traiter ton frère ou ta sœur de sorcier, c’est encore plus grave. Et pour que nous comprenions bien, Jésus ajoute : « Ne jugez pas les autres, pour que Dieu ne vous juge pas » (Mat 7,1). Déjà Dieu a donné ce commandement à Moïse : « Tu ne feras pas de faux témoignage » (Ex 20,16-Mat 19,18). Quand tu dis de quelqu’un : «  C’est un sorcier », est-ce que tu es sûr que c’est vrai ? Même si tu crois à la sorcellerie, quand tu dis : « C’est lui qui m’a maudit, c’est lui qui a marabouté mon frère », est-ce que tu es sûr que c’est bien lui ? C’est le devin, le marabout, le féticheur ou le charlatan qui l’a dit !  Mais est-ce que tu es sûr qu’il ne se trompe pas ?  Et qu’il ne te trompe pas ?  Une seule chose est sûre : c’est que ces accusations divisent nos familles, et elles entraînent trop de problèmes dans la société. Elles sont directement contre l’amour de nos frères, que Jésus nous demande. Il faut donc les laisser à tout prix.
- Jésus est la Lumière du monde. Si nous voulons entrer dans la lumière de Jésus, nous devons être clairs devant nous-mêmes, devant Dieu, et devant les hommes. Laisser les choses de la nuit, comme nous le demande Paul (1° Thes 5,4) : « Vous n’êtes plus dans la nuit. Vous appartenez à la lumière. Le jour du jugement ne doit pas vous surprendre, comme un voleur ». Et ensuite, marcher dans sa lumière. Jean nous dit (1° Jean  2,11): «  Celui qui a de la haine pour son frère, il est dans la nuit. Il marche dans le noir. Il ne sait pas où il va, parce que la nuit l’a rendu aveugle ». C’est pour cela, que Jésus a guéri l’aveugle de naissance. Pas seulement pour ouvrir ses yeux, mais surtout pour ouvrir son cœur. Comme Il l’a dit Lui-même  (Jean 12,35) : «  Marchez, tant que vous avez la lumière »
- Jésus est la Parole de Dieu. Il met d’abord de la salive, sur les yeux de cet homme. Pourquoi ? La salive, c’est le signe de la parole. Ce miracle nous montre toute la force de la Parole de Dieu. La Parole de Dieu peut vraiment nous guérir, elle nous permet de voir clair dans notre vie. Jésus envoie cet aveugle, se laver à la piscine de Siloé. En Araméen, Siloé veut dire « Envoyé ». Jésus est vraiment l’Envoyé de Dieu. Quand Il est accusé devant les pharisiens, l’aveugle dit : Jésus est un prophète. Pour nous Jésus est encore plus qu’un prophète, Il est le Fils de Dieu Lui-même. Il est le Fils de l’Homme. C'est-à-dire, cet Homme que le prophète Daniel a vu descendre du ciel dans la gloire de Dieu, pour venir sauver les hommes (Daniel 9,22).

Jésus fait de la boue avec la terre. Cela nous rappelle Dieu qui a créé l’homme, à partir de la terre. Jésus crée cet homme à nouveau. Il lui permet de commencer une vie nouvelle. Nous demandons à Dieu de faire de nous aussi, des personnes nouvelles.

Jésus demande à l’aveugle de faire quelque chose, pour être guéri : « Va te laver à la piscine ». Je me demande qu’est-ce que Jésus me demande de faire pour changer ma vie, pour être guéri dans mon cœur, et pour voir clairement le chemin que je dois suivre. Pour quelle chose, Jésus m’a-t-il déjà ouvert les yeux ?
 Les pharisiens demandent à l’aveugle : qu’est-ce que tu dis, de cet homme Jésus ? Si on me pose la question à moi, qu’est-ce que je vais répondre ?
Que faire ?  Aujourd’hui, Jésus nous demande, comme Il a demandé à l’aveugle : « Est-ce que tu as la foi ?». Qu’allons-nous répondre à cette question ?
-Jésus guérit un aveugle de naissance. Cela veut dire que cet homme n’a jamais vu. Il a souffert, toute sa vie. Cela nous demande d’être attentifs aux souffrances de nos frères. Surtout les souffrances de ceux qui sont handicapés, depuis leur naissance. Comme Jésus a aidé cet aveugle. Car ce sont eux sans doute, qui ont le plus de problèmes. Dieu nous appelle à avoir pitié d’eux, comme Jésus l’a fait. L’aveugle était là qui mendiait, et beaucoup passaient sans même le voir. Finalement qui était le plus aveugle ? Celui dont les yeux étaient fermés depuis sa naissance ? Ou les aveugles de cœur, qui ne voyaient même pas cet infirme qui souffre ? Nous demandons à Jésus de nous ouvrir les yeux, pour voir les souffrances de ceux qui nous entourent.
-Jésus est la Lumière du monde. Nous lui disons aujourd’hui, que nous voulons marcher dans sa lumière : être clairs. Et aussi éclairer les autres. D’abord par notre exemple, en faisant le bien. Qu’est-ce que cela veut dire ? C’est ne pas nous conduire comme des pharisiens. Ils priaient beaucoup, mais ils refusaient que Jésus aide les gens, et qu’Il les guérisse le jour du Sabbat. Un jour de prière, où l’on refuse d’aimer les autres et de faire le bien, qu’est-ce que cela veut dire ? Les pharisiens étaient très sérieux, ils gardaient tous les commandements de Dieu. Mais ils étaient enfermés dans ces commandements, et aussi dans leurs traditions. Ils avaient même changé les bonnes traditions de leurs ancêtres, pour suivre leurs propres coutumes. Cela arrive encore très souvent aujourd’hui. Nous-mêmes, est-ce que nous sommes vraiment libérés par le Christ ? Est-ce que nous vivons notre vie chrétienne, d’une façon libre ? Ou bien, est-ce que nous  ne sommes pas enfermés dans les commandements, et nos traditions? Et encore plus mauvais, enfermés dans nos coutumes et dans nos habitudes ? C’est cela qui nous empêche de changer et d’avancer. C’est cela qui nous empêche, de vivre l’amour  de Dieu et l’Evangile en vérité. Jésus disait : « La vérité vous rendra libres » (Jean 8,32). Voir plus haut, le commentaire du 6° dimanche ordinaire.
-Les pharisiens poursuivent, ceux qui disent que Jésus est le Fils de Dieu, comme cet aveugle. Aujourd’hui encore, il y a beaucoup de croyants que l’on fait souffrir, à cause de leur foi. Nous-mêmes, sommes-nous prêts à supporter les souffrances à cause de notre foi, avec Jésus-Christ ? Que faisons-nous, pour soutenir et encourager, ceux que l’on fait souffrir de cette manière ? Et aussi, ceux que l’on fait souffrir à cause de leurs idées. Par exemple, ceux qui luttent pour la liberté, pour la justice, pour la paix, ou pour les droits de l’homme.
-Au n° 25, l’aveugle dit : « Je ne sais pas, si Jésus est le Fils de Dieu. Mais ce que je sais, c’est qu’Il m’a guéri ». C’est cela qui est important, pour lui mais aussi pour nous. Ce qui compte, ce ne sont pas nos paroles, ce sont nos bonnes actions. Ce que nous faisons, c’est cela que Dieu regarde, et aussi ceux qui nous entourent. Et non pas nos belles paroles, nos diplômes, ou notre belle maison.
-Au n° 34, les pharisiens chassent l’aveugle, en lui disant : « Tu es tout entier dans le péché depuis ta naissance, et tu veux nous enseigner ! ». Aujourd’hui encore, beaucoup de gens insultent leurs frères. Ils les méprisent, parce qu’ils n’ont pas été à l’école ; parce qu’ils sont pauvres, et mal habillés ; parce qu’ils sont mendiants, ou handicapés; parce qu’ils ne savent pas parler, qu’ils n’ont pas de travail, et ne parlent pas le français; et beaucoup d’autres choses. Nous-mêmes les chrétiens, nous traitons facilement les autres de païens, de pécheurs, ou de mauvais croyants. Quand nous faisons cela, nous nous conduisons comme les pharisiens. Dieu ne peut pas accepter que nous abaissions nos frères, que nous les insultions, et que nous méprisions les petits de la société. Car c’est pour eux qu’Il est venu. C’est eux qu’Il aime en premier. A la fin de la journée, je me demande : comment j’ai regardé les gens autour de moi aujourd’hui dans la rue, au marché ou  au stade, au travail ou à l’école ? Est-ce que c’était un regard de bonté ?  Ou un regard méchant et qui abaisse les autres, un regard mauvais.
-Comme toujours, nous nous rappelons que ce miracle a un sens. Car un miracle, c’est un signe. Quand Jésus guérit cet aveugle, c’est le signe qu’Il veut ouvrir les yeux de notre cœur. Il veut nous montrer le chemin de Dieu, Il veut nous faire entrer dans sa vie. Allons-nous accepter la lumière que Jésus nous donne ? Allons-nous ouvrir nos yeux, pour voir Dieu qui est présent dans le monde ? Et reconnaitre toutes les bonnes choses qu’Il fait, dans notre société. Et dans la vie de chacun de nos frères, qu’ils soient chrétiens ou non ? Allons-nous éclairer et conseiller, ceux qui nous entourent ? Pour qu’eux aussi ouvrent leurs yeux. Et qu’ils connaissent le chemin, dans lequel ils peuvent être sauvés.
Pour aller plus loin :
Dans cet évangile, il y a l’aveugle, à qui Jésus permet de voir. Et les pharisiens, qui pensent qu’ils voient, mais qui sont aveugles. Pas dans leurs yeux, mais dans leur cœur. Comme l’explique Jésus Lui-même (n° 39) : « Je suis venu dans ce monde, pour juger les hommes, pour que les aveugles voient. Et que ceux qui voient, deviennent aveugles (les pharisiens) ». C’est pourquoi Jésus leur dit : « Si vous étiez seulement aveugles, vous ne seriez pas coupables. Mais vous êtes coupables, parce que vous dites : nous voyons. Alors que vous ne voyez pas » (41). Ce sont eux qui doivent enseigner la loi, c’est à eux de conduire les hommes vers Dieu. Mais ils font juste le contraire, ils refusent Jésus et sa parole. Ils disent : « Nous sommes les disciples de Moïse ». Mais ils ont enfermé la loi de Moïse dans leurs coutumes et leurs traditions, qu’ils ne veulent pas changer. Ils ne veulent plus avancer sur le chemin de Dieu, et ils ferment la porte aux autres. Dieu est toujours prêt à nous pardonner nos péchés, et à ouvrir nos yeux. Mais il faut d’abord reconnaître que nous sommes aveugles, et aller vers Lui. Si nous disons « Je vois clair, je n’ai pas besoin de la lumière de Jésus, je connais la religion, je suis un vrai croyant », alors nous sommes devenus aveugles. Dieu ne peut plus rien faire pour nous, Jésus ne peut pas nous éclairer. 
Jésus a fait le bien, Il a guéri cet aveugle. Les pharisiens sont jaloux, et en colère. Et alors, ils disent du mal de tout le monde : de l’aveugle, de ses parents et de Jésus lui-même. C’est parce qu’ils ne veulent pas voir la vérité : que Jésus est le Sauveur du monde. Ils en arrivent même à dire, que ce n’est pas par la force de Dieu, que Jésus agit. Parce qu’un homme de Dieu ne pourrait pas guérir quelqu’un un samedi, le jour du sabbat. Pour terminer, ils chassent même l’aveugle du Temple. Ils le chassent de la communauté des croyants. C’est vraiment très grave.
Le vrai miracle de Jésus, ce n’est pas que l’aveugle voit avec ses yeux. C’est qu’il voit Jésus, qui est la Lumière du monde, avec son cœur (n° 5). Il ne voit pas seulement des choses, il trouve la vraie foi en Jésus. Cette foi en Jésus, c’est doucement, et peu à peu, que l’aveugle la trouve. Au début, pour cet aveugle, Jésus c’est seulement « L’homme qui lui a frotté les yeux, avec de la boue » (n° 11). Quand les docteurs de la loi l’interrogent, il dit « C’est un prophète » (n° 17). Ensuite il dit : « C’est un homme, qui est près de Dieu » (n° 31). C’est seulement quand il revoit Jésus, et que Jésus lui dit : « Je suis le Messie, l’Envoyé de Dieu pour sauver les hommes », qu’il peut dire « Je crois Seigneur » (n° 38). Qu’est-ce que cela nous montre ? Cela nous montre, que la foi ce n’est pas facile. Il faut du temps, pour arriver vraiment à croire en Jésus. Il faut tout faire, pour continuer à augmenter notre foi. La foi c’est comme un feu. Si tu n’y mets pas du bois régulièrement,  il meurt.  Des gens disent : « J’ai perdu la foi ». La foi ne se perd pas, comme on perd ses clés. Elle meurt, parce qu’on l’a laissée s’éteindre.
Nous sommes à la fois l’aveugle, et les enseignants de la loi, d’après les moments. Souvent, nous marchons avec Jésus. Nous croyons en Lui. Nous essayons de grandir dans la foi. Et nous lui disons merci, pour tout le bien qu’Il nous fait. Mais, est-ce que parfois, nous ne sommes pas aussi, comme les enseignants de la loi ? D’abord, nous sommes jaloux des autres, et même de Jésus qui leur fait du bien. Ensuite nous sommes orgueilleux. Nous jugeons les autres, nous les abaissons. Et même parfois, nous les chassons de la communauté, comme l’aveugle. En plus, nous nous sommes fait notre propre religion personnelle, avec notre façon de prier. Et surtout nos habitudes, que nous ne voulons pas changer. Et personne ne peut nous dire quelque chose, sur notre façon de faire. Nous refusons d’écouter, et de changer. A cause de cela, nous ne savons plus voir, ce que Dieu fait de grand dans le monde. Nous ne pouvons pas accueillir Jésus, qui vient à nous chaque jour, d’une façon nouvelle. Nous ne pouvons plus avancer sur le chemin de Dieu. Et en plus, nous fermons le chemin de Dieu à nos frères et nos sœurs.
Aujourd’hui, cela vaut la peine de prendre le temps, de relire lentement cet évangile. Pour bien le faire entrer dans notre cœur, et dans notre vie. Jésus est vraiment la lumière du monde. Il nous a éclairés par le baptême. C’est pour cela, que nos parrains et marraines nous ont présenté une bougie allumée : pour que nous vivions en enfant de lumière (Ephésiens 5,8). Non pas en faisant les orgueilleux, comme les enseignants de la loi. Mais dans l’humilité, la patience et la bonté. Aujourd’hui nous nous demandons : est-ce que j’ai les yeux ouverts, ou les yeux fermés ? Est-ce que j’ai un cœur ouvert à Jésus ? Et aussi ouvert à mes frères et à mes sœurs, autour de moi ? Comme les enseignants de la loi le disaient de cet aveugle, nous aussi nous sommes nés dans le péché. Mais justement, Jésus vient nous éclairer, et nous sortir de la nuit du péché et de tout mal. Pour nous faire entrer dans sa lumière, et dans la vie de Dieu. Jésus nous attend. N’ayons pas peur d’aller vers Lui, comme Il le dit Lui-même dans l’évangile d’aujourd’hui (n° 4) : « Tant qu’il fait jour, faisons les actions de Dieu. Car, quand la nuit arrive, personne ne peut plus travailler ».
Si nous sommes des parents, nous nous demandons : comment accompagner nos enfants dans la foi ? Eduquer nos enfants dans la foi, c’est ouvrir les yeux de leur cœur, et les faire entrer dans la lumière de Jésus. Les parents de cet enfant né aveugle aimaient leur fils. Mais ils avaient peur des juifs. Alors ils disent : « Interrogez-le, il a l’âge de répondre lui-même ». Ils ne prennent pas leurs responsabilités, devant les pharisiens. C’est difficile, mais c’est important pour nous de le faire. Voir le volume 4 : Avent-Noel aux pages 83, 146 et 180-189 : sainte famille. Le volume 6 : Semaine Sainte, table p.127 : enfants. Et le moteur de recherche de mon site http://armel.duteil.free.fr
Cet évangile nous montre aussi comment amener nos frères à la foi. Quand Jésus voit cet aveugle, Il ne commence pas à lui faire un discours, en disant : « Je suis le Messie ». Il part du problème de cet homme, qui veut voir. Il agit. Et Il le fait agir, pour qu’il prenne ses responsabilités. Il lui dit : « Va te laver la figure à la piscine ». Et c’est peu à peu que l’aveugle va connaître Jésus. Pour faire connaître Jésus à nos frères, il faut du temps. Il faut être patient. Il faut respecter leur liberté, et ne pas les forcer. Voir les bonnes choses qu’ils font déjà. Et non pas les insulter, comme l’ont fait les pharisiens : « Tu es né dans le péché, et tu veux nous enseigner ! » (n° 34). Il ne s’agit donc pas de faire de discours sur la religion, mais d’agir. De répondre aux besoins de nos frères, comme Jésus l’a fait. Et les aider à s’engager personnellement, et à prendre leurs responsabilités Alors ils comprendront peu à peu, que Dieu est Amour. Et que c’est Jésus, notre Lumière qui nous sauve.«

Merci Seigneur d’ouvrir les yeux de notre cœur, pour Te connaitre. Et pour aimer nos frères »