vendredi 24 juin 2016

Dimanche 26-6-16 (Luc 9,51-62) 1)



Un village de Samarie refuse de recevoir Jésus
Les jours où Jésus doit monter au ciel s’approchent. Il décide avec courage, de se rendre à Jérusalem. Il envoie des apôtres devant Lui. Ceux-ci s’en vont. Ils entrent dans un village de Samarie, pour préparer tout ce qu’il faut. Mais les habitants ne veulent pas recevoir Jésus, parce qu’Il va à Jérusalem. Quand les apôtres Jacques et Jean voient cela, ils demandent à Jésus : « Seigneur, veux-tu que nous commandions au feu, de descendre du ciel, et de les brûler ? ». Jésus se tourne vers eux, et Il leur fait des reproches. Puis ils vont dans un autre village.
Pendant qu’ils sont en route, un homme dit à Jésus : « je te suivrai partout où tu iras ». Jésus lui dit : « Les renards ont des trous, et les oiseaux ont des nids. Mais le Fils de l’homme n’a même pas un endroit, où Il peut se coucher pour se reposer ». Jésus dit à un autre homme : « Suis-moi ». Et l’homme répond : « Maître, laisse-moi d’abord, aller enterrer mon père ». Jésus lui dit : « Laisse les morts enterrer leurs morts. Toi, va annoncer le Royaume de Dieu ». Un autre homme lui dit encore : « Maître je te suivrai, mais donne-moi d’abord la permission, de dire au revoir à ma famille».  Jésus lui répond : « Celui qui commence à labourer, et qui regarde en arrière, il ne peut pas travailler pour le Royaume de Dieu ».
« Seigneur rend nous patients et bons, pour  servir ton Royaume « 
D’habitude dans l’Evangile, on dit : Jésus monte à Jérusalem, où Il va mourir. Aujourd’hui, Luc dit : (51) « Jésus doit être élevé au ciel ». Jésus est vraiment le Fils de Dieu. Il vit aujourd’hui auprès du Père, Il est parti nous préparer une place, pour que nous vivions pour toujours, avec Lui. Avec le Père, et avec le Saint Esprit.
Jésus envoie des apôtres devant Lui, pour préparer ce qu’il faut. Aujourd’hui, c’est nous que Jésus envoie, pour préparer sa venue parmi les hommes. Qu’allons-nous faire, pour être des vrais et des bons envoyés de Jésus ? Mais d’abord, est-ce que parfois nous ne sommes pas comme ces habitants de Samarie, qui refusent d’accueillir les envoyés de Jésus ? A ce moment-là, c’est Jésus Lui-même que nous rejetons.
Cela nous est certainement  arrivé, quand nous étions en voyage, que  des gens refusent de nous accueillir. Et aussi que des gens nous rejettent, parce que nous sommes chrétiens. Cela ne doit pas nous décourager. La même chose est arrivée à  Jésus : on l’a rejeté, parce qu’il allait en pèlerinage à Jérusalem. Et que les samaritains  ne s’entendaient pas avec les juifs. Jacques et Jean veulent brûler leur village, pour les punir.  Jésus leur fait des reproches. Pourquoi ? Parce que Jésus est venu pour sauver les hommes, de toutes les races et de toutes les religions. Il  aime tous les hommes. Et moi, est-ce que j’essaie d’ouvrir mon cœur à tous ? Au contraire, est-ce que parfois je ne me mets pas en colère contre les autres ? Et même, je veux les punir et me venger. Jésus n’est pas d’accord avec cela.
Jésus est bon et courageux. Ces samaritains ont refusé de le recevoir. Il ne se met pas en colère. Il refuse de les punir. Mais Il ne se décourage pas. Il va dans un autre village. Et Il continue sa marche vers Jérusalem, où il sait qu’Il va être tué. Et moi, comment je me conduis, quand je rencontre des difficultés ?
 «Merci Seigneur, pour l’exemple et le courage, que tu nous donnes ».

2) (Luc 9,57-62)  Pendant qu’ils sont en route, un homme dit à Jésus : « je te suivrai partout où tu iras ». Jésus lui dit : « Les renards ont des trous, et les oiseaux ont des nids. Mais le Fils de l’homme n’a même pas un endroit, où Il peut se coucher pour se reposer ». Jésus dit à un autre homme : « Suis-moi ». Et l’homme répond : « Maître, vivre ta laisse-moi d’abord, aller enterrer mon père ». Jésus lui dit : « Laisse les morts enterrer leurs morts. Toi, va annoncer le Royaume de Dieu ». Un autre homme lui dit encore : « Maître je te suivrai, mais donne-moi d’abord la permission, de dire au revoir à ma famille».  Jésus lui répond : « Celui qui commence à labourer, et qui regarde en arrière, il ne peut pas travailler pour le Royaume de Dieu ».
« Seigneur rend nous patients et bons, pour  servir ton Royaume « 
Dans cet évangile, des hommes veulent suivre Jésus. Ce n’est pas étonnant ! Jésus est tellement bon et intéressant. Dit et fait. Le problème, c’est que pour suivre Jésus, il faut être vraiment décidé, courageux, et prêt à accepter les conditions pour cela. Quelles sont ces conditions ?
Au premier, Jésus dit : « Le Fils de l’homme n’a même pas un endroit, où poser sa tête pour dormir ». Pour suivre Jésus, il faut laisser l’argent, et tout ce qu’on a. Mais en plus, il faut être sans cesse sur la route. Et accepter d’être traité comme un vagabond. Donc à être humilié et rejeté par certains, au lieu d’être accueilli et respecté. Nous aussi
Jésus dit au deuxième : « Laisse les morts, enterrer leurs morts ». Qu’est-ce que cela veut dire ? Le père de cet homme est mort physiquement, dans son corps. Bien sûr, si ton père est mort, tu vas assister à son enterrement. Mais des morts ne peuvent pas enterrer d’autres morts. C’est seulement des vivants qui peuvent le faire. Jésus parle ici, de ceux qui sont morts dans leur cœur, parce qu’ils refusent la Parole de Dieu. C’est pour cela qu’Il dit : va annoncer le Royaume. Jésus nous demande de quitter cette société de morts ; et de péché. Pas seulement une société de violence et de méchanceté, où on tue les gens avec des coupe-coupe. Mais aussi, où l’on tue les vieux qui n’ont plus de force, par l’euthanasie. Et les bébés innocents et sans défense, et qui n’ont rien fait de mal, avant même leur naissance, par l’avortement. Une société où les enfants meurent bébé, avant d’avoir vécu leur vie, à cause de la pauvreté. Où les gens meurent à cause de la faim et de la maladie, parce qu’ils n’ont pas de quoi manger. Ni les moyens de se soigner. Une société où les gens sont des morts vivants, à cause du péché et de leurs mauvais comportements. Jésus dit : « Toi, va annoncer le Royaume de Dieu ». Mets-toi au service de Jésus le Vivant, le Ressuscité. Pour faire vivre tes frères et tes sœurs, de la vie même de Dieu, dans l’amour. Et pour construire avec tes frères, une société de la vie. Luttez ensemble contre la misère, la violence, la drogue…..
Jésus dit au troisième, qui veut aller dire au revoir à sa famille « Celui qui a mis la main à la charrue, pour labourer son champ », c’est-à-dire celui qui a commencé le travail de Dieu, mais « qui regarde en arrière ». Cela veut dire qu’il n’est pas décidé, à faire le travail de Dieu jusqu’au bout. Si Dieu t’appelle, ne regrette rien. Laisse ta famille s’il le faut. Avance dans le chemin de Dieu, dans la paix, la joie, et la confiance.
Jésus disait un autre jour : « Celui qui aime son père ou sa mère plus que Moi, il ne mérite pas de venir avec Moi » (Luc 14,26). Jésus veut des disciples, prêts à supporter les souffrances et les difficultés, pour annoncer la Parole de Dieu. Des gens décidés et courageux, prêts à suivre le Christ dans toute leur vie. Prêts à changer la société et à lutter contre les injustices … Sommes-nous décidés à le faire ? Pas pour de l’argent, pas pour le pouvoir, pas pour avoir des tas de choses, ni une vie facile. Mais pour le Royaume de Dieu.
Refuser les mauvais conseils de nos parents, c’est la meilleure façon de les aider à changer de vie, et de les sauver
 «Merci Seigneur, pour l’exemple et le courage, que tu nous donnes ». 

Samedi 25-6-16 : 12° 0 (Mat 8,5-17) :



Jésus guérit le serviteur d’un officier romain et beaucoup de malades
05 Comme Jésus était entré à Capharnaüm, un centurion s’approcha de lui et le supplia :
06 « Seigneur, mon serviteur est couché, à la maison, paralysé, et il souffre terriblement. »
07 Jésus lui dit : « Je vais aller moi-même le guérir. »
08 Le centurion reprit : « Seigneur, je ne suis pas digne que tu entres sous mon toit, mais dis seulement une parole et mon serviteur sera guéri.
09 Moi-même qui suis soumis à une autorité, j’ai des soldats sous mes ordres ; à l’un, je dis : “Va”, et il va ; à un autre : “Viens”, et il vient, et à mon esclave : “Fais ceci”, et il le fait. »
10 À ces mots, Jésus fut dans l’admiration et dit à ceux qui le suivaient : « Amen, je vous le déclare, chez personne en Israël, je n’ai trouvé une telle foi.
11 Aussi je vous le dis : Beaucoup viendront de l’orient et de l’occident et prendront place avec Abraham, Isaac et Jacob au festin du royaume des Cieux,
12 mais les fils du Royaume seront jetés dans les ténèbres du dehors ; là, il y aura des pleurs et des grincements de dents. »
13 Et Jésus dit au centurion : « Rentre chez toi, que tout se passe pour toi selon ta foi. » Et, à l’heure même, le serviteur fut guéri.
14 Comme Jésus entrait chez Pierre, dans sa maison, il vit sa belle-mère couchée avec de la fièvre.
15 Il lui toucha la main, et la fièvre la quitta. Elle se leva, et elle le servait.
16 Le soir venu, on présenta à Jésus beaucoup de possédés. D’une parole, il expulsa les esprits et, tous ceux qui étaient atteints d’un mal, il les guérit,
17 pour que soit accomplie la parole prononcée par le prophète Isaïe : Il a pris nos souffrances, il a porté nos maladies.
 « Seigneur je ne suis pas digne, que tu viennes chez moi »
Avant de réfléchir à cet Evangile, je ferme les yeux. Je revis cette histoire, en regardant le comportement des différentes personnes. Puis je prends un temps de prière en silence, pour écouter le Saint Esprit dans mon cœur.
Voici un nouveau miracle de Jésus. Il nous apprend beaucoup de choses.
D’abord nous retrouvons  la bonté de Jésus : Jésus nous aime, il accueille toutes les demandes, il est toujours prêt à aider les gens, sans jamais rejeter  personne. Officier romain, colonisateur 
Croyons-nous vraiment que Jésus est à côté de nous, dans toutes nos difficultés et souffrances ? Nous approcher avec confiance
Cherchons-nous à être proches de ceux qui souffrent, et prêts à les aider, comme Jésus ?
Pardonner aux pécheurs
-Jésus est vraiment le Fils de Dieu tout Puissant. Il n’a même pas besoin de toucher un malade  pour le guérir, sa parole suffit. Croyons-nous vraiment à la puissance  de la Parole de Dieu ? Comment vivons-nous notre foi en Jésus ?
Jésus est bon. Mais en plus, il sait voir les bonnes choses que font les autres, et il les admire. Il n’admire pas seulement, la foi des croyants de son peuple. Il admire la foi d’un païen. Il voir son amour pour son serviteur. Voir les bonnes choses
Jésus ouvre notre cœur aux hommes de toutes les religions, sans rejeter personne. Il faut bien voir que cet homme, c’était un romain, donc un païen. Mais en plus, c’était un officier de l’armée coloniale,  un  de ceux qui faisait souffrir le peuple juif. Guerre et tué….   Malgré tout, Jésus l’accueille. Il guérit son serviteur qu’il aime. Et il le donne même en exemple à son peuple : «chez personne, en Israel, je n’ai pas trouvé une telle foi». Et nous ? Savons-nous admirer la foi des gens des autres religions ? Croyons-nous que Dieu nous appelle et nous parle, à travers eux ? Comment vivons-nous avec eux ?
L’officier dit à Jésus : « Je ne suis pas digne, que tu viennes chez moi ». Il nous donne un vrai exemple d’humilité. Pourtant c’est un chef….Et nous, savons-nous nous faire petits, pas seulement devant Jésus, mais aussi devant nos frères ?  Surtout devant les petits
L’officier dit : « Seigneur, dis seulement une parole, et mon serviteur sera guéri ».  Avons-nous pensé, qu’au moment de recevoir la communion à la messe, c’est cette prière que nous disons : la prière d’un païen ? Nous ne pouvons pas recevoir le corps du Christ, si nous n’aimons pas tous nos frères sans distinction. Et si nous ne vivons pas en communion avec eux. Jésus le dit bien ; «  Ils viendront de l’Est et de l’Ouest, et ils auront leur place dans le Royaume ». Nous ne devons donc pas critiquer les gens des autres religions. Encore moins les attaquer. Mais au contraire nous soutenir, pour aller ensemble vers Dieu. Les musulmans sont enfants d’Abraham comme nous.
Et Jésus nous donne un avertissement  très sévère : « ceux qui devaient recevoir le Royaume seront jetés dehors ». Nous devons prendre cette parole au sérieux, et réfléchir à la façon dont nous vivons.
« Merci Seigneur, d’ouvrir notre cœur à tous nos frères ! »
C’est à nous de continuer le travail de Jésus. Que faire, pour cela ? Nous cherchons à être bons comme Jésus. Et à  aimer tous les hommes, sans rejeter personne. En commençant par notre propre famille,
Nous annonçons la  Bonne Nouvelle de l’Evangile, partout où nous allons, et sans nous décourager. En accueillant  
Comme Jésus avec les juifs, nous sommes patients, pour annoncer la Parole de Dieu, par exemple à nos amis musulmans. Nous ne pouvons pas tout dire d’un seul coup. Par nos actions et notre exemple
Nous cherchons à aider les  malades et tous ceux qui souffrent, dans leur corps mais aussi dans leur coeur.  C’est pour cela que Jésus nous a appelés. Nous n’avons pas peur, car Jésus est avec nous.
C’est dans la prière, auprès de Jésus, que nous trouvons la force de faire tout cela.
« Seigneur, merci pour tout ce que tu fais pour nous. Aide-nous à en faire autant pour nos frères »

jeudi 23 juin 2016

Vendredi 24-6-16 : Naissance de Jean Baptiste (Luc 1,57-66+80)




 57 Quand fut accompli le temps où Élisabeth devait enfanter, elle mit au monde un fils.
58 Ses voisins et sa famille apprirent que le Seigneur lui avait montré la grandeur de sa miséricorde, et ils se réjouissaient avec elle.
59 Le huitième jour, ils vinrent pour la circoncision de l’enfant. Ils voulaient l’appeler Zacharie, du nom de son père.
60 Mais sa mère prit la parole et déclara : « Non, il s’appellera Jean. »
61 On lui dit : « Personne dans ta famille ne porte ce nom-là ! »
62 On demandait par signes au père comment il voulait l’appeler.
63 Il se fit donner une tablette sur laquelle il écrivit : « Jean est son nom. » Et tout le monde en fut étonné.
64 À l’instant même, sa bouche s’ouvrit, sa langue se délia : il parlait et il bénissait Dieu.
65 La crainte saisit alors tous les gens du voisinage et, dans toute la région montagneuse de Judée, on racontait tous ces événements.
66 Tous ceux qui les apprenaient les conservaient dans leur cœur et disaient : « Que sera donc cet enfant ? » En effet, la main du Seigneur était avec lui.
 80 L’enfant grandissait et son esprit se fortifiait. Il alla vivre au désert jusqu’au jour où il se fit connaître à Israël.

« Seigneur, merci pour la vie que tu nous donnes »
1-      Qui est Jean Baptiste ?
Nous nous rappelons tout ce que nous savons de lui : Sa naissance miraculeuse avec Zacharie son père, la visite de Marie à sa mère Elisabeth, sa mort : tué par Hérode qui était saoul, pendant une fête, à cause d’une danseuse, etc.
Jean Baptiste est vraiment le plus grand des prophètes. C’est important que nous écoutions aussi sa Parole, et que nous cherchions à vivre comme lui. Jean Baptiste nous a donné beaucoup de conseils. Puis il nous a fait connaître. C’est Jésus qui peut nous aider vraiment à changer notre vie et à le suivre. C’est Jésus qui nous donne la force de vivre d’une vie nouvelle. Jean Baptiste est venu annoncer Jésus.

 Cet évangile nous montre la puissance et la bonté de Dieu, car les deux vont toujours  ensemble. Dieu a montré sa bonté à Elisabeth et Zacharie, en leur donnant un  enfant (58), eux qui étaient âgés et stériles.  Dieu est toujours proche de ceux qui souffrent. Il écoute nos prières. C’est pour cela que Zacharie dit merci à Dieu (64). Et à ce moment-là,  il peut parler  à nouveau.
Souvent nous disons dans la prière : « Dieu, écoute ma prière, Seigneur  vient à mon aide ». Nous croyons que Dieu nous écoute. Et que la puissance du Seigneur est sur nous,  comme elle était en Jean-Baptiste.
Que faire ? Comme Elisabeth et Zacharie nous vivons dans la foi, nous prions. Nous  suivons notre religion, comme Elisabeth et Zacharie qui ont circoncis leur enfant. Nous le servons  dans toute notre vie, dans l’action de grâce.
« L’enfant grandissait et son esprit se fortifiait » : c’est cela notre travail de parents, par rapport à nos enfants. Nos propres enfants, mais aussi les autres enfants qui sont autour de nous.
Comme Jean Baptiste, nous nous préparons dans la prière, pour annoncer la Parole de Dieu à nos frères,  et leur faire connaître Jésus.  Et pour prendre nos responsabilités dans notre peuple. (80)
« Seigneur, nous voulons être les prophètes d’aujourd’hui »
« Seigneur, aide-nous à vivre la naissance de nos enfants dans la foi, avec nos amis »
Aujourd’hui, nous  remarquons la bonté et la miséricorde de Dieu pour Elisabeth, en lui donnant un enfant. Nous relevons la fidélité de Dieu à sa promesse envers Zacharie. Et son amour pour Jean-Baptiste (« la main de Dieu était sur lui »). Nous disons merci à Dieu qui écoute nos prières, et qui nous fait grandir dans nos corps et nos esprits, comme Jean-Baptiste. Et qui est avec nous, dans toute notre vie.

Conclusions pratiques : Nous voyons l’importance de partager les peines, mais aussi les joies des autres, comme l’ont fait les voisins de Zacharie et Elisabeth.
Les gens disent à Elisabeth : »Personne ne s’appelle Jean dans votre famille….Mais Zacharie écrit : son nom est Jean ». N’est-ce pas un appel à ouvrir notre cœur et notre vie à tous ? Et à ne pas rester enfermés dans notre famille ? Depuis  notre baptême, nous sommes entrés dans la famille de Dieu. Nous sommes les frères et les sœurs de tous, sans refuser personne. Mais est-ce que beaucoup de chrétiens ne pensent pas surtout à leurs parents, en oubliant les autres ?
Nous réfléchissons à notre vie de couple et de famille, à partir de l’exemple de Zacharie et Elisabeth. Et à l’éducation des enfants. Comment ? Sans oublier les souffrances des couples stériles.
Zacharie et Elisabeth font circoncire leur enfant. Nos ancêtres nous ont laissé la circoncision, eux aussi. Et des cérémonies au moment de la naissance, et du 8° jour. Nous réfléchissons à nos coutumes et à nos traditions. Comment les vivre dans la foi, maintenant que nous sommes chrétiens ? Quelles coutumes garder, et quelles coutumes laisser ? Celles que nous gardons, comment les vivre dans le monde moderne ? Et quelles bonnes choses prendre dans la civilisation et la culture actuelle, pour pouvoir avancer ?
Dans nos CEB (communautés chrétiennes de base), est-ce que nous allons prier, fêter et conseiller nos frères et soeurs, dans leurs maisons, au moment des cérémonies traditionnelles, pour les rendre meilleures et les évangéliser : naissances, circoncisions, mariage traditionnel, enterrement et temps du deuil, levées de deuil, etc… ? Ou bien, est-ce que nous restons prier dans nos réunions, sans descendre dans le quartier ? Ou seulement à l’église, et en attendant jusqu’au moment des sacrements, après plusieurs années et quand c’est trop tard ? Jésus nous dit bien « Vous êtes le sel de la terre. Vous êtes la lumière du monde….Vous êtes la levure dans la pâte »
« Tous se mettaient à réfléchir » (n°66). Et nous, savons-nous réfléchir à notre vie ? Savons-nous voir les actions de Dieu dans le monde, pour lui dire merci ? Et les signes qu’Il nous adresse, pour mieux vivre notre foi ?
Enfin, rappelons-nous que les musulmans eux aussi, reconnaissent Jean-Baptiste comme un prophète (ils l’appellent Yahya). Comme nous, ils connaissent également les autres prophètes : Abraham, Moïse, Jacob, David, Salomon, etc…  Cet Evangile est un appel pour nous, à mieux nous connaître, et à avancer ensemble.
Nous voyons le sérieux et l’engagement de Jean-Baptiste. Son souci de conseiller les autres et de les aider à changer leur vie. Sa volonté de faire connaître le Christ qui nous libère et nous sauve.
Nous nous rappelons les différentes étapes de la vie de Jean-Baptiste :
          Déjà avant sa naissance, quand il a bougé de joie dans le ventre de sa mère, animé par le Saint Esprit, lorsque Marie est venue visiter Elisabeth (Luc 1, 44)..Reconnu Jésus
          Son enfance et son éducation dans la foi (Luc 1, 66 + 80),
          Son séjour au désert, dans la prière, pour se préparer à sa mission, 
 force et courage pour annoncer la Parole
          Son refus de l’argent et du pouvoir : il est vêtu de peaux de bêtes et mange des sauterelles,
          Sa foi qui le fait reconnaître, et annoncer Jésus : « Voici l’Agneau de Dieu, qui enlève le péché du monde »,
          Son obéissance pour baptiser Jésus,
          Son humilité. Il dit de Jésus « Il faut qu’il grandisse et que moi je diminue » (Jean 3, 30).   Vérité : pas moi
          Son courage pour conseiller les gens, sans peur, et les aider à se convertir (Luc 3) : les douaniers, les militaires, les pharisiens, tout le peuple,
          Sa force, son sens de la justice et l’amour de la vérité devant Hérode, qui le conduiront jusqu’à la mort.
          Son souci d’être sûr que Jésus est bien le Sauveur, promis par Dieu (Luc 7, 18-23)

« Seigneur, merci pour la vie que tu nous donnes »

mercredi 22 juin 2016

Jeudi 23-6-16 :



 LES VRAIS DISCIPLES  (Mat 7, 21-29)
21 Ce n’est pas en me disant : “Seigneur, Seigneur !” qu’on entrera dans le royaume des Cieux, mais c’est en faisant la volonté de mon Père qui est aux cieux.
22 Ce jour-là, beaucoup me diront : “Seigneur, Seigneur, n’est-ce pas en ton nom que nous avons prophétisé, en ton nom que nous avons expulsé les démons, en ton nom que nous avons fait beaucoup de miracles ?”
23 Alors je leur déclarerai : “Je ne vous ai jamais connus. Écartez-vous de moi, vous qui commettez le mal !”
24 Ainsi, celui qui entend les paroles que je dis là et les met en pratique est comparable à un homme prévoyant qui a construit sa maison sur le roc.
25 La pluie est tombée, les torrents ont dévalé, les vents ont soufflé et se sont abattus sur cette maison ; la maison ne s’est pas écroulée, car elle était fondée sur le roc.
26 Et celui qui entend de moi ces paroles sans les mettre en pratique est comparable à un homme insensé qui a construit sa maison sur le sable.
27 La pluie est tombée, les torrents ont dévalé, les vents ont soufflé, ils sont venus battre cette maison ; la maison s’est écroulée, et son écroulement a été complet. »
28 Lorsque Jésus eut terminé ce discours, les foules restèrent frappées de son enseignement,
29 car il les enseignait en homme qui a autorité, et non pas comme leurs scribes.

« Seigneur, c’est sur toi que nous voulons bâtir notre vie »
1)Jésus continue son enseignement d’hier : il y a des gens qui enseigne la parole de Dieu et qui parlent très bien (par exemple dans les groupes de prière charismatiques). Ils disent même qu’ils font des rêves, et que Dieu leur parle. D’autres chassent les esprits mauvais, au nom  de Jésus. Ils font même des miracles. Mais tout cela ne prouve pas, qu’ils sont de vrais prophètes. Ce qu’il faut, c’est regarder ce qu’ils font. Est-ce qu’ils vivent, comme Dieu le veut ? Sinon Jésus leur dira : « je ne vous connais pas, allez loin de moi. Vous qui faites le mal »-
-Cela est vrai aussi pour nous. Nous n’avons pas à chercher des choses extraordinaires, à avoir des visions, ou que Dieu fasse des miracles pour nous. Jésus disait aux pharisiens (Mat 12,39) : »Dieu ne vous donnera aucun signe (ne fera aucun miracle), sauf celui de Jonas », c’est-à-dire le miracle de la Résurrection de Jésus, qui a passé 3 jours dans le tombeau, comme Jonas a passé 3 jours dans le ventre du poisson. Le 3° jour, Il est ressuscité. Nous n’avons pas besoin d’autres signes.
-L’épître aux hébreux explique (1,1) : « Autrefois, Dieu a parlé à nos ancêtres. Il a parlé par les prophètes plusieurs fois, et de toutes les manières. Mais dans ces jours qui sont les derniers, Dieu nous a parlé définitivement par son Fils». Nous avons toutes les paroles de Dieu qu’il nous faut, par Jésus, le chemin, la vérité et la vie. Nous avons l’Evangile, la Bonne Nouvelle qui nous rend heureux. Pourquoi aller chercher ailleurs ?
Nous n’avons même pas à faire de grands discours. Ce qui compte,  c’est de faire la volonté de Dieu notre Père, comme Jésus. Alors il sera avec nous, pendant toute notre vie. Et il nous reconnaitra, pour nous faire entrer dans le Royaume de Dieu.
2) Nous devons construire notre vie avec intelligence, comme celui qui construit une maison ; il faut des fondations solides. La fondation sur laquelle nous voulons construire notre vie, c’est Jésus Christ. 1° Pierre 2 Comment réussir notre vie ? C’est d’écouter la Parole de Dieu et de la mettre en pratique. Nous rencontrerons des tempêtes, nous aurons beaucoup de problèmes, de difficultés et de souffrances. Mais avec la force du Saint Esprit, nous pourrons résister. Mais est-ce que notre vie n’est pas construite sur le sable ? Comment aider ceux qui nous entourent, à construire leur vie sur la pierre solide de Jésus Christ ?
« Seigneur, tu es notre rocher. Merci de nous rendre solides dans la vie »
Donc à nous d’être intelligent, de l’intelligence de Dieu et de construire notre vie sur la pierre et non pas sur le sable. Qui est cette pierre sur laquelle nous voulons construire notre vie ? Nous le savons bien, c’est Jésus. Saint Pierre nous dit « Jésus est la pierre principale de la fondation de la maison que Dieu a construite » (1ère de Pierre 2, 7).  Comme nous le chantons souvent dans les psaumes : « Le Seigneur est mon Rocher ». Et Pierre continue : « … Approchez-vous de Dieu vous aussi comme des pierres vivantes, pour servir à la construction spirituelle de Dieu. Car vous êtes la race choisie de Dieu, les prêtres du Grand Roi, le peuple saint, la nation qui appartient à Dieu. Vous avez été choisi pour annoncer les grandes actions de Dieu qui vous a appelés à passer de la nuit à Sa lumière merveilleuse car Dieu a eu pitié de vous ». Dieu nous appelle donc à être, à la suite de Jésus, des pierres vivantes sur lesquelles nos frères et nos sœurs pourront construire leur vie. N’est-ce pas pour cela que Jésus a changé le nom de Simon en Pierre.
3) Matthieu 7, 28 : Jésus est vraiment le Sage et le Maitre. Il ne connait pas la Parole de Dieu, Il est lui-même cette Parole. C’est pour cela qu’Il n’enseigne pas comme les maitres de la Loi. Il parle de lui-même, de ce qu’Il est et de ce qu’Il a au plus profond de son cœur. Mais, est-ce que parfois, nous ne prenons pas l’Evangile comme un simple enseignement, comme un livre de sagesse parmi beaucoup d’autres ? Est-ce que nous nous laissons encore étonner par l’Evangile, est-ce que nous ne sommes pas trop habitués aux paroles de Jésus au point de ne plus avoir toute la force de chercher à les mettre en pratique ? Vivre sa Parole ?
 « Seigneur, merci d’aimer les pêcheurs, et de nous donner ta sagesse »