L’histoire du mouton perdu et retrouvé
Jésus leur dit cette histoire : « Quelqu’un parmi vous a cent
moutons. Il perd l’un d’entre eux. Est-ce qu’il ne va pas laisser les 99 autres
moutons dans le pré, pour partir à la recherche de celui qui est perdu, jusqu’à
ce qu’il le retrouve ? Et quand il l’a retrouvé, il est très heureux, il
met le mouton sur ses épaules. Et il appelle ses amis et ses voisins, en leur
disant : « venez faire la fête avec moi. Car j’ai retrouvé mon
mouton, celui qui était perdu. De même je vous le dis, il y aura plus de joie
dans le ciel, pour un seul pécheur qui laisse ses péchés, que pour 99 justes
qui n’ont pas besoin de changer de vie.
« Seigneur, apprends-nous à aimer comme toi »
Avant de réfléchir à cet
Evangile, je ferme les yeux. Je revis ces 3 histoires, en regardant le
comportement des différentes personnes. Puis je prends un temps de prière en
silence, pour écouter le Saint Esprit dans mon cœur.
Cette 1° histoire du mouton perdu, nous montre tout l’Amour de Jésus. Pas seulement
pour les pécheurs, mais aussi pour tous ceux
qui sont perdus dans la vie. Pour eux, Jésus est prêt à laisser le troupeau
tout entier. C’est cela l’Amour de Dieu. Quel que soit le mal que nous avons
fait, Dieu n’attend pas que nous revenions à lui. Il va nous chercher. Et si
nous sommes perdus dans la vie, et que nous n’avons plus la force de marcher, Il nous prend sur ses épaules. Jésus
nous aime, il veut nous sauver à tout prix. Pour cela, il n’hésite pas à
laisser tout son troupeau, pour aller
chercher le mouton qui est perdu. Parce qu’il veut que personne ne se perde.
Souvent nous sommes fatigués et découragés. Le poids de la vie est trop lourd à
supporter. Jésus vient à nous, au milieu de toutes nos difficultés. Il nous porte sur ses épaules, comme il
l’a fait pour le mouton perdu. Il est très heureux, de le faire parce qu’il
nous aime. Nous sommes heureux de connaître et d’aimer Jésus.
Jésus dit : « Il y a beaucoup de joie au ciel quand un pécheur se convertit ». D’abord, nous
cherchons à changer notre vie, pour
répondre à l’appel du Seigneur. Ensuite, comme Jésus, nous allons chercher nos frères et sœurs, qui ont
quitté le chemin de Dieu. Mais avec douceur et respect, sans leur faire de
reproche. Au contraire nous sommes heureux, parce qu’ils acceptent de revenir
dans le troupeau. Et nous disons merci à
Dieu.
Cette histoire nous montre que, non seulement Dieu aime tous les
hommes, mais qu’Il nous aime chacun en particulier. Il connaît chacun d’entre
nous par son nom, avec ses problèmes et tout ce qu’il vit. Il est prêt à
laisser tout le troupeau, pour sauver un seul mouton. Il ne dit
pas : »ce n’est pas grave, j’en trouverai un autre ! ». Chacun d’entre nous est unique pour Dieu.
C’est pourquoi, nous aussi nous cherchons à aimer, chacun de nos frères et de
nos sœurs. D’une manière spéciale,
accepter avec ses défauts mais aussi ses qualités. Nous l’acceptons tel qu’il est. Et nous voyons les bonnes choses
qu’il fait, et non pas les mauvaises. Nous voyons le désir de son cœur, même
s’il n’arrive pas encore à faire le bien qu’il voudrait faire. Comme Jésus. «Viens Jésus, viens nous prendre
sur tes épaules »
Donc, nous refusons de
condamner nos frères. Car si certains se sont perdus, ce n’est pas toujours
de leur faute. Peut-être qu’ils ont été mal éduqués, blessés par la vie, ou
rejetés par la société. Nous voulons les aimer, et aller à leur recherche,
comme Jésus le fait lui-même. Et les aider à changer leur vie. Avec Jésus, nous
voulons les aider à changer leur vie. Mais
d’abord, les aider à porter le poids de
la vie. Même si pour cela nous devons les porter sur nos épaules.
- Les pharisiens sont contre Jésus, parce que « Il accueille bien les gens, qui ont un
mauvais nom. Et Il mange avec eux ». Notre responsabilité, c’est de construire une société, où tous les hommes se sentiront à l’aise.
Et pourront vivre avec les autres. Où
chacun sera reconnu, pour ses qualités et ses valeurs. Pour que personne ne
soit rejeté, en dehors du troupeau. Une société où la dignité d’enfant de Dieu
de tous les hommes sera respectée. En particulier, celle des pauvres et des
petits, des analphabètes et des villageois, des handicapés et des étrangers,
des femmes et des enfants. Comme Jésus l’a fait. Une société, où nous serons
capables d’accueillir ceux qui se conduisent mal, pour les aider à changer. Au
lieu de les rejeter, et de les abaisser.
« Quand
ce berger rentre chez lui, il appelle ses amis et ses voisins. Il leur dit :
soyez joyeux avec moi. Car j’ai retrouvé mon mouton, celui qui était
perdu ». C’est cela la vie chrétienne. Etre heureux, parce que Dieu
nous aime. Mais aussi apporter la joie
de Dieu autour de nous : pas seulement à nos amis chrétiens. Mais
aussi à nos voisins, qui ne connaissent pas Jésus. Nous partageons notre
joie, pour que la joie du ciel vienne sur la terre. E S + J Ev
« Il y a beaucoup de joie dans le ciel, quand un pécheur laisse ses
péchés. Plus que pour 99 personnes justes, qui n’ont pas besoin de changer de
vie ». D’abord, est-ce que je
suis heureux, quand je vois un homme ou une femme qui change de vie, et qui
retrouve le chemin de Dieu ? Est-ce que je sais dire merci à Jésus, qui a
été chercher cette personne, et la porte sur ses épaules ? Et quand Dieu a trouvé la
petite brebis, personne n’a le droit de dire : ‘Tu es perdue’. Au contraire,
on l’accueille avec amour, en lui
disant : ‘Tu es de notre famille’. Déjà le prophète Isaie
disait : « La joie de Dieu n’est pas
la mort du pécheur, mais qu’il vive ». C’est cela qui doit être aussi
notre joie.
« Merci Seigneur pour ton amour, plein de bonté pour tous »
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