mardi 30 juin 2015

Lundi 29-6-15 : SAINTS PIERRE ET PAUL (Mat 16,13-19)





Samedi 29/6 : St Pierre et St Paul  (Mat 16,13-19) Voir Dimanches 21 A et 24 B + 12 C
« Seigneur, nous sommes heureux de te connaître, et de vivre dans l’Eglise »
Saint Pierre et Paul Jeudi 8-8 (Matthieu 16,13-23
Avant de réfléchir à cet Evangile, je ferme les yeux. Je revis l’histoire, en regardant le comportement des différentes personnes. Puis je prends un temps de prière en silence, pour écouter le Saint Esprit dans mon cœur.
·         Jésus demande : « que disent  les  gens à mon sujet ? ». Pour les musulmans qui nous entourent, Jésus est aussi un prophète. Et  nous les respectons, parce qu’ils croient en Dieu, et qu’ils respectent Jésus.
Mais à nous, Jésus demande : « et vous,  que pensez-vous ? Qui je suis pour vous ? « Il s’agit de répondre personnellement à cette question. Pas seulement de réciter les réponses du catéchisme. Jésus veut que nous l’aimions personnellement. Chacun d’après ce que nous sommes. Et à partir de ce qu’Il fait dans notre vie.
De plus, Jésus reste humble : il ne veut pas se montrer devant les hommes,  ni faire l’orgueilleux. Il prévient seulement ses apôtres, parce qu’il les aime. Et il ne veut pas qu’ils soient découragés,  quand on va le tuer.
·         Si nous croyons en Jésus, que devons-nous faire ?
·         Jésus nous demande de le suivre dans tout ce que nous faisons. Il ne s’agit pas de dire seulement avec la bouche : tu es le Fils de Dieu. Il s’agit de le montrer dans toute notre vie. Il s’agit de croire avec toute notre personne : Avec nos têtes, pour avoir les idées de Jésus, et laisser les idées païennes d’autrefois. Avec nos mains,  pour aider nos frères. Avec nos pieds,  pour aller leur annoncer l’Evangile. Mais surtout avec notre cœur, pour aimer Jésus et pour aimer nos frères. Si nous croyons en Jésus, il s’agit de vivre comme lui, dans toute notre vie.

·         Jésus choisit Pierre, pour être celui sur lequel Il va bâtir son Eglise. Et Il lui donne le pouvoir, « d’attacher et de détacher les choses sur la terre », en son  nom. Jésus nous fait confiance. Il ne regarde pas nos péchés, ni notre manque de foi et de forces. Il regarde notre cœur, et voit ce que nous voulons faire. Et Il est avec nous, pour le faire.
Merci,   heureux,  chance   Jésus ajoute »les forces de la mort elles-mêmes ne pourront rien contre l’Eglise ». Croyons-nous vraiment en l’Eglise ? Que faisons-nous pour la servir ? Et pour la rendre meilleure ?   La QUITTER   MARABOUTS
Jésus dit à Pierre, le rocher de l’Eglise : »Je te donnerai les clés du Royaume ». PAS L’Eglise   Qu’est-ce que cela veut dire ? Cela veut dire en  particulier, que l’Eglise ne doit pas travailler pour elle-même. Elle ne doit pas chercher son propre intérêt. Elle est au service du Royaume de Dieu. Elle est au service de tous les hommes, sans oublier personne. Elle est au service de l’amour, de la justice et de la paix, pardon, vérité.
 « Seigneur aide-nous à te suivre, même quand c’est difficile. Apprends-nous à nous mettre au service du Royaume, dans ton Eglise ».

Aujourd’hui,  arrêtons-nous à la deuxième partie, où Jésus choisit Pierre comme chef de son Eglise. Saint Pierre nous le connaissons ; c’est l’un des premiers apôtres, appelé par son frère  André, ami de Jacques et Jean. Ce qui nous montre  que c’est   ensemble, que nous devons suivre le Christ, et annoncer la Parole de Dieu. Nous nous soutenons dans  le chemin de Dieu, pour vivre notre foi dans l’amitié.
Pierre, c’est celui qui marchait sur les eaux, pour rejoindre Jésus. Mais il a eu peur, à cause de son manque de foi. Ce qui montre que, même pour les plus grands saints, ce n’est pas facile de garder la foi, et de vaincre la peur.
Mais Pierre avait confiance en Jésus, il faisait ce que Jésus lui demandait. C’est pour cela qu’il a pu prendre beaucoup de poissons,  et que Jésus lui a dit : « maintenant  ce sont des hommes que tu pécheras ».
C’est lui aussi, que Jésus a amené sur la montagne avec Jacques et Jean, pour se montrer à eux plein de lumière. Cela n’a pas empêché  Pierre de renier Jésus, quand  celui-ci  a été  arrêté, et de dire qu’il ne le connaissait pas. Mais il a  regretté sa faute et Jésus l’a pardonné. Il l’a nommé chef de son Eglise, à cause de son amour (Jean 21,15).
C’est à cause de tout cela que dans l’évangile  d’aujourd’hui,   Jésus lui dit : « tu es heureux  Simon, parce que c’est mon Père qui est dans les cieux, qui t’a  fait connaitre qui Je Suis,  le Fils du Dieu Vivant ». Nous aussi, nous sommes heureux, parce que nous connaissons Jésus, et que nous pouvons vivre dans sa lumière. Il est toujours avec nous, dans toutes les difficultés de notre vie. Nous lui disons que nous croyons en lui, et que nous  avons confiance en lui.
Nous sommes heureux d’être chrétiens ensemble, dans l’Eglise,  la famille des enfants de Dieu. Car « même la mort ne pourra rien contre elle ».  C’est Jésus lui-même qui l’a dit.
Jésus a donné à Pierre, et ensuite aux autres apôtres, le pouvoir d’attacher et de détacher les choses de Dieu. C’est pour cela qu’ils peuvent confesser et pardonner les péchés, au nom de Jésus.  C’est pour cela que nous leur obéissons, pour que l’Eglise soit unie et marche dans l’unité.
Changer de nom.  Nous laisser
Pharisien    persécuter    Aujourd’hui, nous fêtons aussi  Saint Paul, qui a été évangéliser les peuples païens.   Communautés  épitres  C’est important de penser aussi à ce qu’il a fait, pour suivre son exemple, et annoncer l’Evangile  à ceux qui ne connaissent pas encore Jésus.
Les 2 apôtres se complètent
Il nous faut donc choisir : certains  veulent seulement s’amuser et profiter de la vie. Pour cela, ils sont prêts à mentir, et à faire souffrir les autres. Et même à les écraser, pour passer au-dessus d’eux. Mais cela ne peut pas nous donner le vrai bonheur. Saint  Paul disait : « il y a plus de joie à donner qu’à recevoir ». Quand nous donnons notre vie pour nos frères, comme Jésus et avec Lui, nous les rendons heureux. Mais en même temps, nous trouvons le vrai bonheur. Bien sûr, c’est difficile. Seul l’amour du Christ peut nous aider à faire cela. Il ne s’agit pas de mourir dans un accident, ou de perdre notre vie inutilement. Il s’agit de donner notre vie par amour, tous les jours. Nous n’avons pas à vivre cela, seulement au moment de notre mort, mais dans toutes les petites choses de notre vie. Ne pas penser seulement à nous, mais à Jésus. Ne pas chercher notre seul intérêt, mais penser d’abord à nos frères et à nos sœurs. Alors, nous serons sauvés.
« Seigneur aide-nous à te suivre, même quand c’est difficile. Apprends-nous à nous mettre au service du Royaume, dans ton Eglise ».

lundi 29 juin 2015

Dimanche 28-6-15 2 (Marc 5,21-43)




Jésus ressuscite la fille de Jaïre et la femme qui perdait du sang
Jésus ressuscite la fille de Jaïre, et guérit la femme qui perdait du sang
Jésus revient en pirogue, de l’autre côté du lac. Une grande foule se rassemble autour de Lui, alors qu’Il se tient au bord de l’eau. Un chef de la synagogue (la maison de prière des juifs) appelé Jaïre, arrive. Il voit Jésus. Il se jette à ses pieds, et il lui demande de l’aider, avec beaucoup de force : »ma petite fille est en train de mourir. Je t’en prie, viens poser les mains sur elle, pour qu’elle guérisse et qu’elle vive ». Jésus part avec lui. Une grande foule les accompagne, et les pousse de tous les côtés.
 Il y a là une femme, qui perd du sang depuis 12 ans. Elle a beaucoup souffert, chez de nombreux médecins. Elle y a dépensé tout son argent, mais elle ne va pas mieux. Au contraire, elle va plus mal. Elle a entendu parler de Jésus. Alors elle vient dans la foule par derrière, et elle touche son habit. En effet, elle pense : si je touche au moins ses habits, je serai guérie. Et aussitôt, son sang s’arrête de couler. Elle sent qu’elle est guérie de sa maladie. Au même moment, Jésus s’aperçoit qu’une force est sortie de Lui. Il se retourne, au milieu de la foule. Il demande : « Qui a touché mes habits ? ». Ses apôtres lui répondent : » tu vois bien que la foule te pousse de tous les côtés, et toi tu demandes encore, qui m’a touché ? ». Mais Jésus regarde autour de lui, pour savoir qui a fait cela. La femme tremble de peur, parce qu’elle sait ce qui lui est arrivé. Elle vient se jeter aux pieds de Jésus, et elle lui dit toute la vérité. Alors Jésus lui dit : « Ma fille, ta foi t’a guéri ! Va en paix, sois délivrée de ton mal ! ».
 Pendant que Jésus est encore en train de parler, des envoyés viennent de la maison du Chef Jaïre. Ils lui disent : ta fille est morte. Ce n’est plus la peine, de déranger encore le Maître ». Mais Jésus n’écoute même pas leurs paroles. Il dit à Jaïre : « N’aie pas peur, crois seulement ». Et Il ne permet à personne de venir avec lui, sauf Pierre, Jacques et son frère Jean. Ils arrivent à la maison du chef de la synagogue. Jésus voit beaucoup de gens qui se remuent, qui pleurent, et qui poussent des grands cris. Il entre dans la maison, et Il leur dit : « Pourquoi vous remuez-vous de cette façon ? Et pourquoi pleurez-vous ? L’enfant n’est pas morte, elle dort ». Alors les gens se moquent de Lui. Jésus les fait tous sortir. Il prend avec lui le père et la mère de l’enfant, et ses trois apôtres. Il entre dans la chambre, où se trouve l’enfant. Il prend l’enfant par la main et Il lui dit : « Talitha koum ». Cela signifie dans la langue de Jésus « Petite fille, lève-toi ». La petite fille se lève aussitôt, et elle se met à marcher (elle a douze ans). En voyant cela, tous sont très étonnés. Jésus leur demande fortement, de ne le dire à personne. Et Il leur dit : « Donnez-lui à manger ».

« Jésus, viens nous guérir ! Viens nous sauver ! »
-La première chose que nous pouvons remarquer dans cet évangile, c’est qu’il est plein de détails. Il nous parle de ce qui se passe vraiment, dans la réalité de la vie. Il ne se contente pas de parler en général, en disant seulement : »Jésus guérit une femme ». Il nous montre Jésus, qui arrive en pirogue, et qui est serré de partout par la foule. Jaïre, qui se met à genoux devant Jésus, et qui Lui demande d’imposer la main sur sa fille. La femme, qui vient derrière Jésus, pour toucher son habit : elle a perdu beaucoup de sang, elle a été chez beaucoup de médecins, sans être guérie, et elle a dépensé tout son argent, sans être soignée. Ensuite, le bruit à la maison, les gens qui pleurent, et qui poussent de grands cris. Enfin Jésus qui dit aux parents de la fille : « Donnez-lui à manger ». Cela nous montre que Jésus est vraiment présent dans les détails de notre vie. Il est toujours là avec nous, dans tout ce que nous faisons, même les petites choses. Parce qu’Il nous aime. Il fait attention, à tout ce que nous faisons. Nous aussi, c’est dans le détail de notre vie, et dans les petites choses, que nous servons Dieu, et que nous aimons nos frères. Comme Jésus nous le dira, à la fin du monde : « C’est bien, bon et fidèle serviteur. Tu as été fidèle dans les petites choses, entre dans la joie de ton Maitre » (Matthieu 25, 21). Celui qui est fidèle dans les petites choses, Dieu lui en donnera de plus grandes.
-Nous regardons ce que fait Jésus dans cet Evangile. Il revient du pays des Géraséniens, là où les gens l’ont chassé (n°17).
 Il est certainement très fatigué. Il devrait se reposer. Mais dès qu’Il arrive, le chef de la synagogue vient Lui demander, de venir guérir sa fille. Jésus aurait pu dire : « excuse-moi, je suis fatigué. Laisse-moi d’abord me reposer un peu ». Mais il n’hésite pas. Il part aussitôt avec lui.
Jésus est le Fils de Dieu. Il peut guérir les malades, que les médecins n’ont pas réussi à soigner, comme cette femme. Il peut même ressusciter les morts. Par amour  Mais d’abord, Jésus fait très attention aux gens.
 On le pousse de partout, pourtant Il sent qu’une force est sortie de Lui. Même ses apôtres sont étonnés, et ils disent : « la foule te serre de partout, et Tu demandes qui T’as touché ! » (31). Il veut bon
Mais surtout, Jésus est bon. La femme tremble de peur, à cause de ce qu’elle a osé faire. Elle a peur, que Jésus lui fasse des reproches. Et qu’Il la punisse, parce qu’elle a volé sa force, en se cachant. Au contraire, Jésus lui dit : « Ma fille ! ». Jésus est vraiment notre grand frère, qui nous aime. Et Il ajoute : «Va en paix ! ». C’est cela que Jésus veut, la paix pour tous les hommes. Il la délivre de son mal, et en plus, Il augmente sa foi. Il la rassure, en lui disant : « Ta foi t’a sauvée ». corps + coeur
Cela nous montre aussi l’humilité de Jésus. Jésus ne se vante pas. Il ne dit pas à la femme : « Regarde, Je suis le Fils de Dieu, Je t’ai guérie ». Au contraire, Il lui dit : « Ta foi t’a sauvée ». Et Il la fait grandir dans la foi.
Ensuite des messagers arrivent, en disant à Jaïre : « Ta fille est morte, ce n’est pas la peine de déranger le Maitre ». Jésus n’écoute même pas leurs paroles (36), Il veut faire son travail jusqu’au bout, car Il aime les hommes totalement, comme Jean le dit dans son Evangile : « Jésus a aimé les siens. Et Il les a aimés jusqu’au bout ». Jusqu’à la mort, jusqu’à donner sa vie pour nous.
Là encore, Jésus encourage Jaïre, en lui disant : « N’aies pas peur, crois seulement ». Pour nous aussi. Il ne permet à personne de venir avec Lui, sauf Pierre, Jacques et Jean. Cela nous montre à nouveau, que Jésus ne cherche pas sa gloire. Il fait le bien en secret, Il ne fait pas l’orgueilleux. Quand Il a ressuscité la petite fille, comme d’habitude, Jésus dira : « Ne le dites à personne » (43).
Quand Il arrive à la maison, Jésus dit : « L’enfant n’est pas morte, elle dort ». Les gens se moquent de Lui. Jésus est bon, Il est courageux, mais Il ne se met pas non plus en colère. Il supporte les moqueries, sans rien dire, Il fait ce qu’Il a à faire, c’est tout.
« Jésus prend avec Lui, ses trois apôtres préférés ». Cela nous montre aussi, qui est Jésus. Il aime tout le monde, sans aucune exception. Mais Il se choisit des amis, pour être les responsables de son Eglise. Et Il les forme spécialement pour cela. C’est pour cela qu’Il amènera aussi, Pierre, Jacques et Jean sur le Mont Thabor, quand Il s’est montré dans la lumière (la Transfiguration : Marc 9,2). Et aussi, au moment de sa mort, au Jardin des Oliviers (Marc 14,33). Même si ces trois là vont l’abandonner, comme les autres.
Jésus prend la mère de l’enfant, en même temps que son père, parce qu’Il veut l’union entre l’homme et la femme. Il veut l’unité et l’amour, dans nos familles. Il bénit nos maisons. C’est le père seulement, qui est venu voir Jésus. Mais Jésus appelle aussi la mère. Il veut que la mère ait sa place, dans la famille. Et aussi que la femme ait sa place dans la société, ensemble avec l’homme. Synode  
Il pense à la petite fille, Il pense à tout. C’est pourquoi Il dit : « Donnez-lui à manger ». Jésus s’occupe
-Qu’est-ce que ce miracle nous montre ? D’abord bien sûr, nous cherchons à vivre comme Jésus, à aimer nos frères et nos sœurs, à tout faire pour les aider. Dans le secret, la simplicité et l’humilité, mais aussi dans la foi et dans l’amour. Et supporter les moqueries s’il le faut, sans nous décourager, en continuant à faire le bien. Comme Jésus.
-Mais nous regardons aussi les autres personnages. D’abord la foule. Dès qu’ils voient que Jésus arrive en pirogue, ils se rassemblent autour de Lui. Ils veulent tous le toucher. Et nous, est-ce que nous sommes aussi pressés de rencontrer le Christ, de le toucher, et de vivre avec Lui ?
Nous regardons Jaïre. Il a confiance en Jésus, il se jette à ses pieds. Il demande de l’aide à Jésus, avec insistance. Et même quand on lui dit que sa fille est morte, il garde confiance en Jésus. Et nous ?
La femme a entendu parler de Jésus. Elle ne Le connaissait pas, mais elle aussi elle Lui fait confiance. Elle veut seulement toucher son vêtement. Et nous ? Avons-nous vraiment confiance en Jésus ? Jésus dit à la femme qui perdait du sang « ta foi t’a guérie. Va en paix, et sois délivrée de ton mal ». Jésus nous guérit, Il nous sauve, Il nous pardonne, Il nous donne la paix. Mais qu’elle est la profondeur de notre foi ? Avons-nous la paix de Jésus dans nos cœurs ? Et que faisons-nous pour être délivrés du mal, nous-mêmes et ceux qui nous entourent ?
Il y a aussi Pierre, Jacques et Jean, les amis fidèles. Ils sont avec Jésus, dans tout ce qu’Il fait. Et nous, sommes-nous aussi avec Jésus, dans tout ce que nous faisons, et partout où nous allons ?
Jésus prend cette petite fille par la main. Il lui dit « Lève-toi ». Cela nous montre, que Jésus veut aussi nous prendre par la main, et nous conduire dans notre vie. Il veut que nous soyons des hommes et des femmes debout, libres et responsables. Quand Jésus ressuscite cette petite fille, ce n’est pas seulement la preuve, qu’Il nous ressuscitera à la fin du monde. C’est le signe qu’Il veut nous mettre debout, pour que nous vivions totalement, à plein, dès aujourd’hui. Comme Il le disait : « Je suis venu pour qu’ils aient la vie, la vie totale » (Jean 10,10).
-Pourquoi cette petite fille s’est-elle laissé mourir ? Peut-être, parce qu’elle ne pouvait pas vivre heureuse. Parce qu’elle n’était pas respectée dans sa dignité. Elle n’avait pas sa place de personne humaine, libre et responsable, dans sa famille. Au début de l’Evangile, on ne voit pas la mère, mais seulement le père de l’enfant. Et celui-ci ne dit pas à Jésus : « notre fille est malade » mais « ma petite fille est en train de mourir ». N’est-ce pas lui qui écrasait sa fille, et l’empêchait de vivre, en voulant la garder pour lui tout- seul? Dans nos familles, les petites filles sont souvent écrasées. La femme n’a pas sa place dans la société. Jésus Lui, prend la mère avec Lui, en même temps que le père (verset 40). Il ressuscite la petite fille. Il veut que la femme ait sa place, sa dignité et sa responsabilité, dans tous les domaines de la vie. Mais vous, les femmes, que faites-vous pour prendre vos responsabilités, et tenir votre place dans la société ? Pour mieux comprendre votre dignité de fille de Dieu, et pour vivre dans cette dignité ?

« Merci Seigneur, de nous relever, pour nous faire vivre d’une vie nouvelle ! »
Je vois que Jésus était au milieu de la foule, il y avait une grande foule autour de lui. Ce passage cite cinq fois le mot "foule"... Je peux penser : "Toujours avec la foule…" La majeure partie de la vie de Jésus s’est passée sur la route, avec la foule. Mais ne se reposait-il pas ? Si, une fois, dit l’Évangile, il dormait sur la barque et la tempête est arrivée et les disciples l’ont réveillé. Jésus était continuellement parmi les gens. Et on regarde Jésus comme cela, je contemple Jésus comme cela, je m’imagine Jésus comme cela. Et je dis à Jésus ce qu’il me vient à l’esprit de lui dire. »
Jésus s’aperçoit qu’une femme malade l’a touché : Jésus « non seulement comprend la foule, mais il sent la foule », « il sent le battement de cœur de chacun... Il prend soin de tous et de chacun, toujours ! ». De même quand le chef de la synagogue va « lui dire que sa fille est gravement malade, il lâche tout et s’occupe de cela ».
« Jésus arrive dans la maison, les femmes pleurent parce que la petite fille est morte, mais le Seigneur leur dit de ne pas s’inquiéter et on se moque de lui... C'est la patience de Jésus ». Et après la résurrection de la petite fille, Jésus leur dit : « S’il vous plaît, donnez-lui à manger » : « Il s'occupe toujours des petits détails ».
Pour conclure, le pape François a invité à « prier le chapelet, parler avec le Seigneur, mais aussi à faire cette prière de contemplation pour garder le regard fixé sur Jésus ». Cette prière permet de garder « l'espérance », en « regardant le Seigneur qui est le seul qui puisse la donner ».

dimanche 28 juin 2015

Samedi 27-6-15 : 12° 0 (Mat 8,5-17)




Mat 8,5-11)
« Seigneur je ne suis pas digne, que tu viennes chez moi »
Avant de réfléchir à cet Evangile, je ferme les yeux. Je revis cette histoire, en regardant le comportement des différentes personnes. Puis je prends un temps de prière en silence, pour écouter le Saint Esprit dans mon cœur.
Voici un nouveau miracle de Jésus. Il nous apprend beaucoup de choses.
D’abord nous retrouvons  la bonté de Jésus : Jésus nous aime, il accueille toutes les demandes, il est toujours prêt à aider les gens, sans jamais rejeter  personne. Croyons-nous vraiment que Jésus est à côté de nous, dans toutes nos difficultés et souffrances ? Cherchons-nous à être proches de ceux qui souffrent, et prêts à les aider, comme Jésus ?
Jésus est vraiment le Fils de Dieu tout Puissant. Il n’a même pas besoin de toucher un malade  pour le guérir, sa parole suffit. Croyons-nous vraiment à la puissance  de la Parole de Dieu ? Comment vivons-nous notre foi en Jésus ?
Jésus est bon. Mais en plus, il sait voir les bonnes choses que font les autres, et il les admire. Il n’admire pas seulement, la foi des croyants de son peuple. Il admire la foi d’un païen. Il voir son amour pour son serviteur. Jésus ouvre notre cœur aux hommes de toutes les religions, sans rejeter personne. Il faut bien voir que cet homme, c’était un romain, donc un païen. Mais en plus, c’était un officier de l’armée coloniale,  un  de ceux qui faisait souffrir le peuple juif. Guerre et tué….   Malgré tout, Jésus l’accueille. Il guérit son serviteur qu’il aime. Et il le donne même en exemple à son peuple : «chez personne, en Israel, je n’ai pas trouvé une telle foi». Et nous ? Savons-nous admirer la foi des gens des autres religions ? Croyons-nous que Dieu nous appelle et nous parle, à travers eux ? Comment vivons-nous avec eux ?
L’officier dit à Jésus : « Je ne suis pas digne, que tu viennes chez moi ». Il nous donne un vrai exemple d’humilité. Pourtant c’est un chef….Et nous, savons-nous nous faire petits, pas seulement devant Dieu, mais aussi devant nos frères ?  surtout devant les petits
L’officier dit : « Seigneur, dis seulement une parole, et mon serviteur sera guéri ».  Avons-nous pensé, qu’au moment de recevoir la communion à la messe, c’est cette prière que nous disons : la prière d’un païen ? Nous ne pouvons pas recevoir le corps du Christ, si nous n’aimons pas tous nos frères sans distinction. Et si nous ne vivons pas en communion avec eux.
Musulman  Abraham
« Merci Seigneur, d’ouvrir notre cœur à tous nos frères ! »
« Seigneur Jésus, avec toi, je veux annoncer la Bonne Nouvelle de ton Royaume»
Avant de réfléchir à cet Evangile, je ferme les yeux. Je revis l’histoire, en regardant le comportement des différentes personnes. Puis je prends un temps de prière en silence, pour écouter le Saint Esprit dans mon cœur.
1)      Que fait Jésus ?
Cet évangile nous explique à nouveau  qui est Jésus, et quelle est sa mission. Jésus est vraiment  le Fils de Dieu, comme les esprits mauvais le disent.
Jésus est aussi  la parole de Dieu. Il est venu nous enseigner la Bonne Nouvelle du Royaume. Il a les paroles de la  vie éternelle.
Mais surtout Jésus est bon. Il fait tout pour aider les gens et pour les guérir. Il ne se fatigue pas de les aider. Jésus ne reste pas dans la synagogue, il sort. Il va d’abord chez  Simon-Pierre, puis il va dans toutes les villes de Judée 
Jésus aime tout le monde. Il ne soigne pas seulement la belle mère de Simon-Pierre son apôtre. Il soigne tous les malades qu’on lui apporte. Sans choisir et sans rejeter personne. C’est pour cela qu’une grande foule vient à lui. Ils veulent même le garder avec eux. Mais Jésus veut continuer sa mission, partout où l’Esprit Saint le conduit.
Où Jésus trouve-t-il la force de faire tout cela ? C’est dans la prière : » Dès que le jour se lève, il sort. Il va dans un endroit tranquille pour prier ».
Pourquoi Jésus empêche-t-il les esprits mauvais  de dire qu’il est le Messie ? C’est parce qu’il veut faire le travail de son Père. Les juifs attendaient un messie chef politique, qui chasserait les romains, et arrêterait la colonisation. Bien sûr, c’est important. Dieu veut que tous les hommes soient libres. Mais Jésus  est venu pour faire, beaucoup plus que cela. Jésus est venu nous libérer,  pas seulement  de la colonisation, mais de tout péché et de tout mal. Il n’est pas un chef politique, il est vraiment l’Envoyé de Dieu, pour faire grandir son Royaume sur la terre. Mais cela, les gens n’étaient pas prêts à le comprendre. C’est pour cela que Jésus empêche les esprits mauvais de parler.
Que faire, pour continuer le travail de Jésus ?
C’est à nous de continuer le travail de Jésus. Nous cherchons à être bons comme Jésus. Et à  aimer tous les hommes, sans rejeter personne. En commençant par notre propre famille, comme Jésus avec la belle-mère de Simon-Pierre.
Nous annonçons la  Bonne Nouvelle de l’Evangile, partout où nous allons, et sans nous décourager. Comme Jésus avec les juifs, nous sommes patients, pour annoncer la Parole de Dieu, par exemple à nos amis musulmans. Nous ne pouvons pas tout dire d’un seul coup.
Nous cherchons à aider les  malades et tous ceux qui souffrent, dans leur corps mais aussi dans leur coeur. Et à chasser les esprits mauvais qui sont autour de nous. C’est pour cela que Jésus nous a appelés. Nous n’avons pas peur, car Jésus est avec nous.
C’est dans la prière, auprès de Jésus, que nous trouvons la force de faire tout cela.
« Seigneur, merci pour tout ce que tu fais pour nous. Aide-nous à en faire autant pour nos frères »
« Seigneur Jésus, avec toi, je veux annoncer la Bonne Nouvelle de ton Royaume»

vendredi 26 juin 2015

Vendredi 26-6-15 (Mat 8,1-4)




« Seigneur, si tu veux, tu peux me rendre pur »
Pour comprendre cet évangile, il nous faut connaître la situation des lépreux, au temps de Jésus. La lèpre c’était une maladie très grave, que personne ne pouvait guérir. En plus, on pensait que si ces gens étaient malades,  c’est parce qu’ils avaient péché. On les chassait de leur famille et du village. Ils devaient  marcher, en sonnant une cloche, et en criant : je suis impur, je suis impur, pour que les gens s’écartent d’eux. Ils ne pouvaient pas vivre avec les autres. C’est pour cela, que le lépreux dit à Jésus : rends- moi pur. Pas guéri  Et c’est ce que Jésus fait pour lui, et aussi pour nous : il nous guérit dans notre  corps, et à la fois il purifie notre cœur, pensées et il enlève nos péchés. C’est pourquoi, nous aussi, nous nous mettons à genoux devant Jésus.
Beaucoup de gens prient, quand ils sont malades, ou qu’ils ont beaucoup de difficultés. Mais quand ils sont guéris, ils ne disent même pas merci à Dieu. C’est pourquoi Jésus dit au lépreux : « va offrir un sacrifice », pour dire merci à Dieu. Notre sacrifice : c’est Jésus
Jésus lui dit aussi ; « va te montrer au prêtre,  pour être sûr que tu es  vraiment guéri ». Après cela, il pourra retourner au village, et vivre au milieu des siens, dans sa famille : Jésus lui redonne sa place dans la société. C’est cela aussi notre travail : soigner les malades,  mais aussi aider les gens à se purifier de leur péché, pour vivre une vie sainte. Et surtout aider tous ceux qui sont mis à l’écart, méprisés  et écrasés, à retrouver leur  place dans la société. Qui ? Pour vivre en paix, en étant  respectés et encouragés.
Nous faisons cela, en leur montrant toute notre amitié. Comme Jésus, qui est rempli de pitié pour ce lépreux. Et même, il le touche, alors que c’était dangereux. Car la lèpre, c’est une  maladie qu’on peut attraper très facilement.
Jésus reste humble. Il dit avec sévérité au lépreux guéri : « Ecoute-moi bien ! Ne parle de cela à personne» (n°44). Jésus dit cela, presqu’après chaque miracle : il ne veut pas se montrer devant les hommes, ni faire l’orgueilleux. « Il préfère aller dans des endroits isolés, et ne plus se montrer en ville »(45). Responsabilité
Mais pourquoi Il ne veut pas dire aux autres personnes, qu’Il est l’Envoyé de Dieu? Parce que, ce que le peuple  attendait, c’était un chef politique, qui chasserait les romains. Alors que Jésus est venu nous sauver, dans toute notre vie. Déjà au désert, Satan a voulu le détourner de sa mission. Mais Jésus a refusé de l’écouter, et Il l’a chassé. Jésus veut faire ce que Dieu lui demande, jusqu’au bout : enseigner la Parole de Dieu, et faire venir son Royaume. Mourir et ressusciter, pour sauver tous les hommes (voir Luc 9,21).
Mais malgré tout, »des foules nombreuses viennent à Lui, de partout ». Parce qu’elles ont compris que Jésus est vraiment le Sauveur. Aller chercher ?
Nous-mêmes : Le lépreux, la foule ; merci, messe action de grâces _ Humilité
Envers les autres
« Jésus, merci de nous guérir, et de nous purifier »