Jésus
mange le repas de la Pâque avec ses apôtres
C’est le premier jour de la fête des
pains sans levure, le jour où l’on offre des agneaux à Dieu en sacrifice, pour
le repas de la Pâque. Les apôtres de Jésus lui demandent : « où
veux-tu que nous allions préparer le repas de la Pâque ? ». Alors
Jésus envoie deux de ses apôtres, en leur disant : « Allez en ville.
Vous rencontrerez un homme qui porte un pot d’eau. Suivez-le. Là où il entrera,
dites au propriétaire de la maison : » le Maître demande où est la
chambre ? Celle où je vais manger avec mes apôtres, le repas de la
Pâque ».
Pendant le repas, Jésus prend du pain.
Il dit merci à Dieu, Il le partage et Il le donne à ses apôtres. Il leur
dit : « Prenez, ceci c’est mon Corps ». Ensuite, Il prend un
verre de vin. Il dit merci à Dieu, et Il leur donne le verre, pour qu’ils en
boivent tous. Jésus leur dit : « Ceci est mon Sang, le Sang qui rend
solide l’Alliance de Dieu, et qui va être versé pour beaucoup de personnes. Je
vous le dis, c’est la vérité. Je ne boirai plus jamais de ce vin, jusqu’au jour
où je boirai du vin nouveau, dans le Royaume de Dieu. Ensuite ils chantent les
chants de la fête, puis ils vont au Mont des Oliviers. Jésus dit à ses
apôtres : « Vous allez tous m’abandonner. Car on lit dans la Parole
de Dieu : « Je tuerai le berger, et les moutons vont partir de tous
les côtés ». Et Jésus ajoute : « Quand je serai de nouveau
vivant, j’irai vous attendre en Galilée ».
Nous
regardons Jésus : Il est le vrai croyant, qui pratique très
bien sa religion. Il prie avec ses apôtres, dans l’amitié.
Jésus connaît tout (« ils trouvèrent toutes choses, comme Jésus
l’avait annoncé »). Mais Il fait confiance à ses disciples. Il leur
confie des responsabilités.
Mais surtout Jésus nous aime : il
donne sa vie pour nous. Il veut rester parmi nous après sa mort, par
l’Eucharistie. Il nous remplit de son amour, par la Communion. Il fait une
nouvelle Alliance, avec tous les hommes. Il nous fait entrer dans son Royaume
de Dieu, déjà sur cette terre. En attendant de nous réunir pour toujours dans
la joie, auprès de Son Père. « Jésus
nous aime, et nous sommes sauvés ».
Que
faire ?
1) Croire que Jésus est notre ami. Et qu’Il est avec nous, dans toute notre
vie. Vivre en amitié avec Lui, comme Il a vécu, et prié avec ses apôtres. 2) Prendre nos responsabilités. Travailler pour le Royaume de Dieu, comme les apôtres ont préparé le repas de la Pâque pour Jésus. Travailler à faire venir Jésus dans nos familles, dans nos quartiers, dans nos lieux de travail, dans nos loisirs, et partout où nous allons, dans nos engagements d’homme et de femme, et notre vie de citoyen.
3) Croire à la présence de Jésus dans
l’Eucharistie. Et qu’Il refait son sacrifice, qui nous sauve. Continuer la
mission de Jésus : vivre en communion avec le Christ, mais aussi avec nos
frères et sœurs. Ne pas garder l’amour de Jésus pour nous, ni Sa Parole. Mais
l’apporter au monde
- « Jésus
prend du pain. Il dit merci à Dieu. Il le partage. Il le donne à ses apôtres,
en disant : ceci est mon corps….Et ils chantent ensuite les chants de
la fête ». En entendant cet Evangile, nous nous rappelons le
déroulement de la messe : un chant pour dire merci à Dieu et nous unir
dans la foi– une demande de pardon pour préparer nos cœurs – Une Prière –
L’écoute de la Parole de Jésus, notre vérité, notre chemin et notre vie – Nous
y répondons en chantant notre foi, et en priant pour le monde entier prière
universelle. Puis vient le sacrifice
- Arrêtons-nous à la
prière de l’Offertoire :
1°) Tu es béni, nous
rendons grâces à Dieu, avec Jésus et ses apôtres, qui ensemble ont dit merci au
Père (22). Et qui ont chanté les
chants de la fête (26)
2°) Dieu de l’Univers : C’est vraiment
le monde entier, et pas seulement les hommes, que Jésus vient sauver et offrir
à son Père. Tous les hommes, et toute ma Création
3°) Toi qui nous donnes ce pain : le
pain de l’amitié, signe des gestes de partage que nous vivons chaque jour.
4°) Fruit de la terre : Nous ne pouvons
pas célébrer l’Eucharistie en vérité, si nous ne respectons pas notre terre, la
terre que Dieu nous a confiée. Or souvent, nous salissons (polluons) et cassons
la création de Dieu : par le réchauffement de la terre, les émissions de
gaz qui attaquent la couche d’ozone, l’accaparement des terres et les
bio-carburants, la disparition des espèces animales et végétales, etc…et déjà
par nos feux de brousse, les arbres que nous coupons sans en replanter
d’autres, les ordures que nous jetons dans la rue, nos eaux polluées qui se
déversent sur les routes, nos plastiques.
5°) Fruit du travail : si nous ne
travaillons pas dans la semaine, qu’avons-nous à offrir le dimanche ?
Jésus a travaillé de ses mains. Et Paul nous dit : »Celui qui ne travaille pas, qu’il ne mange
pas non plus » (2° Thes 3, 10+12) : c’est vrai aussi pour la
communion. Jésus a envoyé ses disciples, préparer le repas de la Pâque.
L’eucharistie, ça se prépare, dans notre coeur. Comment nous préparons-nous à la messe du dimanche ?
6°) Le travail des hommes, de tous les
hommes. Paul nous dit que nous sommes les ambassadeurs de nos frères. C’est
toute la vie de tous nos frères, la vie du monde entier que nous venons offrir
au Père, dans les mains du Christ.
8°) Ce vin, fruit du raisin écrasé, symbole
de tous les hommes et les femmes qui sont écrasés dans le monde. Ce sont toutes
les souffrances des hommes que nous apportons, unies aux souffrances du Christ
sur la Croix, pour qu’elles deviennent vie et espérance. Et nous offrons tous
nos efforts et les actions par lesquelles nous luttons contre les souffrances
et le mal qu’il y a dans le monde, unies à la Résurrection du Christ.
-Mais ce vin, c’est aussi le signe de
la joie et de la fête : Avec ce vin, ce sont toutes les bonnes choses que
nous avons faites, que nous offrons à Dieu notre Père, en action de
grâces : nos propres joies, et les joies de nos frères et sœurs.
9°) Nous
te les présentons : Avec le pain et le vin, nous nous offrons
nous-mêmes à Dieu. Avec tout ce que nous avons vécu. Avec tous ceux qui nous
entourent. Avec tous les hommes nos frères. Et avec le monde entier.
10°) Ils deviendront le pain et le vin du Royaume éternel : En
offrant ce pain et ce vin, nous nous engageons à construire ensemble le Royaume
de Dieu. Déjà sur cette terre, ici et maintenant. Avec tus nos frères En
attendant le jour, où nous boirons le « vin nouveau » avec le Christ,
dans le Royaume du Père (25).
-Nous
offrons alors le sacrifice du Christ. Le sacrifice a une grande
signification dans notre culture. Il est toujours pratiqué en Afrique. Les
sacrifices sont très importants, aussi bien dans les religions traditionnelles
africaines, et dans l‘Islam (le sacrifice d’Abraham = Aid el Kébir, Tabaski),
que pour nous dans la 1° Alliance (l’Ancien Testament : l’Agneau Pascal,
qui libère et sauve le peuple d’Israël de l’esclavage en Egypte, au temps de
Moïse. Et qui est offert en permanence au Temple). Mais bien sûr, pour nous, le vrai sacrifice, le seul qui nous
sauve, c’est celui du Christ. Ce n’est pas le sang des poulets, des moutons ou
des taureaux qui peut nous laver de nos péchés. Mais seulement le sang de
Jésus, versé sur la croix, et offert à nouveau à chaque eucharistie. Ce ne sont
pas ces animaux, mangés ensemble, qui peuvent nourrir nos cœurs, et nous donner
la vie de Dieu. Mais bien l’Agneau de
Dieu, que nous recevons dans la communion, et qui remplit nos vies de son
amour. La Communion (com=avec ; union) est union avec Dieu et union entre
nous (voir les 2 premières lectures de cette fête).
C’est
le sens de la grande prière de l’offrande eucharistique (le sacrifice du Christ).
Nous nous offrons nous—mêmes à Dieu, unis à Jésus, avec toute notre vie,
avec tous ceux qui nous entourent, et avec le monde entier : « Par Lui,
avec Lui et en Lui » où nous nous offrons à Dieu notre Père, dans
l’Esprit Saint, au service du Royaume, unis au Corps et au Sang du Christ
présents parmi nous. Car nous sommes les membres de son Corps.
-Puis
suivent le Notre Père, la prière pour la
Paix et la Communion. Et ensuite l’envoi, pour annoncer l’Evangile et
construire le Royaume.
« Seigneur, merci pour l’amour que
tu nous donnes, et qui nous sauve»
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