Jésus disait à la
foule : »Amen, amen, je vous le dis : un
serviteur n’est pas plus grand que son maître, ni un envoyé plus grand que
celui qui l’envoie. Sachant cela, heureux êtes-vous, si vous le faites. Ce
n’est pas de vous tous que je parle. Moi, je sais quels sont ceux que j’ai
choisis, mais il faut que s’accomplisse l’Écriture : Celui qui mange le
pain avec moi m’a frappé du talon. Je vous dis ces choses dès maintenant, avant
qu’elles n’arrivent ; ainsi, lorsqu’elles arriveront, vous croirez que
moi, JE SUIS. Amen, amen, je vous le dis : si quelqu’un reçoit celui que
j’envoie, il me reçoit moi-même ; et celui qui me reçoit, reçoit Celui qui
m’a envoyé.
« Seigneur, augmente notre foi et notre courage »
Jésus continue son dernier
discours, avant sa mort. Il sait qu’Il va mourir. Il nous avertit : « Le serviteur n’est pas plus grand que
son maître ». Nous devons donc être prêts nous aussi, à donner notre vie pour nos frères (16),
dans l’amour dans les petites choses de toute notre vie. Ce n’est pas un
sacrifice, c’est au contraire une joie.
Comme le dit Jésus « Si vous mettez
cela en pratique, heureux êtes-vous ».
N° 16 : « Le messager n’est pas plus grand que
celui qui l’envoie ». Quand nous annonçons l’Evangile, est-ce que
parfois nous ne prenons pas la place de Jésus ? Est-ce que ce ne sont pas
nos propres idées que nous partageons, et nos propres paroles que nous
enseignons ? Plus que les paroles de Jésus lui-même. Nous ne pouvons pas
être des vrais messagers de Dieu, si
nous n’écoutons pas d’abord le Saint Esprit. Pour que soient vraiment les pensées de Dieu que nous
annonçons, et non pas les nôtres.
Jésus nous aime. Il nous a
choisis. Nous faisons tout, pour répondre à son amour. Jésus a tout fait pour
sauver Judas (18). Mais celui-ci n’a pas accepté l’amour de
Jésus. Et il n’a pas cru dans Son pardon.
Nous annonçons la résurrection
de Jésus. Satan est vaincu. Nous sommes entrés dans la lumière de Dieu. Nous
construisons un monde nouveau avec tous Mais sommes-nous vraiment décidés, à répondre à son amour ? Ou bien, est-ce que nous allons nous
enfuir parce que c’est trop difficile, comme l’ont fait les apôtres ?
Ce qui est important dans tout
cela, ce qui compte, c’est notre foi. Mais notre
foi, il faut la nourrir, et la faire grandir. Que faisons-nous pour
cela ? Jésus dit à ses apôtres : « Je suis ». C’est ce que Dieu le Père a dit à Moïse, quand Il
lui est apparu sur le mont Sinaï. Jésus est vraiment Fils de Dieu, et Dieu lui-même.
Il est le Vivant, depuis toujours et pour toujours. Comment accueillir Dieu
notre vie ?
Enfin, Jésus nous demande
d’accueillir, tous ceux qui viennent en son nom (n° 20). Savons-nous accueillir ceux qui viennent nous
parler, et nous conseiller au nom de Dieu, même s’ils sont d’une autre
religion ? Savons-nous accueillir ceux qui pleurent ? Et les
étrangers ? Et les enfants ?
« Merci Seigneur de nous
aimer jusqu’au bout. »
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