vendredi 16 février 2018

Samedi 17-2 (Luc 5,27-32) : Jésus appelle Lévi.




Après cela, Jésus sortit et remarqua un publicain (c’est-à-dire un collecteur d’impôts) du nom de Lévi assis au bureau des impôts. Il lui dit : « Suis-moi. » Abandonnant tout, l’homme se leva ; et il le suivait.
Lévi donna pour Jésus une grande réception dans sa maison ; il y avait là une foule nombreuse de publicains et d’autres gens attablés avec eux. Les pharisiens et les scribes de leur parti récriminaient en disant à ses disciples : « Pourquoi mangez-vous et buvez-vous avec les publicains et les pécheurs ? » Jésus leur répondit : « Ce ne sont pas les gens en bonne santé qui ont besoin du médecin, mais les malades. Je ne suis pas venu appeler des justes mais des pécheurs, pour qu’ils se convertissent. »
 « Seigneur apprend nous à aimer, et à respecter tous nos frères, dans ton amour » 
Avant de réfléchir à cet Evangile, je ferme les yeux. Je revis cette histoire, en regardant le comportement des différentes personnes. Puis je prends un temps de prière en silence, pour écouter le Saint Esprit dans mon cœur.
Jésus sort, pour continuer d’enseigner la Parole de Dieu aux foules. Il a déjà des apôtres, en particulier les quatre pêcheurs, disciples de Jean Baptiste (Mat 4,18). Aujourd’hui, il appelle Matthieu (Lévi). Jusqu’à  aujourd’hui, Jésus continue d’appeler des hommes, pour le suivre et travailler au Royaume  de Dieu. Est-ce que nous sommes prêts  à tout laisser, pour servir l’Evangile, comme Matthieu ? Pas partir au loin, mais l’amour
Cet Evangile s’adresse à nous tous, pas seulement aux apôtres. Ni  seulement aux prêtres et aux  religieuses. Tout laisser, qu’est-ce que cela veut dire ? Il ne s’agit pas de changer de place (abandonner notre maison et notre travail), mais de changer notre cœur. Car nous avons besoin de maison, pour nous-mêmes et pour nos enfants. Et aussi  de travail pour vivre. Jésus ne nous demande pas obligatoirement de partir au loin, comme les missionnaires. Ce qu’il nous demande, c’est de ne pas  mettre notre cœur et notre  espérance, dans ce que nous avons.  Mais au contraire, d’utiliser ce que nous avons, pour servir DIEU, pour faire le bien, et pour aider les pauvres et tous ceux qui souffrent. Et non pas nous en servir, seulement pour nous-mêmes. Et vivre d’une façon plus simple et plus écologique : refuser le gaspillage, les dépenses inutiles, et la société de consommation.
-Matthieu ramassait les impôts pour les romains. Donc les juifs considéraient que c’était un pécheur. D’abord parce qu’il travaillait pour le colonisateur : donc il avait trahi son peuple. Ensuite, parce qu’avec tout cet argent, c’était certainement un voleur. Pourtant, Jésus n’a pas peur de lui dire : « suis-moi ». Et Matthieu le suit aussitôt, sans hésiter. Et moi, est-ce que je suis décidé à suivre Jésus, sans hésiter ? Qu’est-ce que je fais pour cela ?
-Avant de laisser son travail,  Matthieu fait un repas d’adieu. Il invite ses amis. Ce sont des récolteurs d’impôts comme lui, et des gens qui se conduisent mal, et qui tournent autour d’eux, pour profiter de leur argent. Jésus s’assoit avec eux. Bien sûr, les pharisiens ne sont pas contents. Car ils se considéraient comme purs (c’est cela que veut dire le mot : pharisien). Et ils ne voulaient pas se mélanger avec les pécheurs. Mais la réponse de Jésus est claire : » ce sont les malades, qui ont  besoin du médecin ». Jésus est venu pour nous sauver, c’est d’abord aux pécheurs qu’il s’intéresse. Et nous, quel est notre comportement, envers les gens qui se conduisent mal, et dont le nom est « gâté » ? Est-ce que parfois, nous ne faisons pas comme les pharisiens ? Nous pensons que nous sommes de bons chrétiens, et nous rejetons ceux qui font le mal. Mais alors, qui va les aider à changer ?
D’abord, est-ce que nous ne sommes pas tous pécheurs, et malades dans notre cœur ? Et  pourtant, chaque dimanche, nous venons à la table du Seigneur, manger avec Jésus Christ. Si cela ne nous amène pas vers les  pécheurs, cela ne sert à rien.      
  « Merci Seigneur, de nous appeler à ta suite. Et d’ouvrir notre cœur à tous, sans rejeter personne »

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