jeudi 14 janvier 2016

Samedi 16-1 (Marc 2,13-17)




13 Jésus sortit de nouveau le long de la mer ; toute la foule venait à lui, et il les enseignait. 
14 En passant, il aperçut Lévi, fils d’Alphée, assis au bureau des impôts. Il lui dit : « Suis-moi. » L’homme se leva et le suivit.
15 Comme Jésus était à table dans la maison de Lévi, beaucoup de publicains (c’est-à-dire des collecteurs d’impôts) et beaucoup de pécheurs vinrent prendre place avec Jésus et ses disciples, car ils étaient nombreux à le suivre.
16 Les scribes du groupe des pharisiens, voyant qu’il mangeait avec les pécheurs et les publicains, disaient à ses disciples : « Comment ! Il mange avec les publicains et les pécheurs ! »
17 Jésus, qui avait entendu, leur déclara : « Ce ne sont pas les gens bien portants qui ont besoin du médecin, mais les malades. Je ne suis pas venu appeler des justes, mais des pécheurs. »
 « Seigneur apprend nous à aimer, et à respecter tous nos frères, dans ton amour » 
Avant de réfléchir à cet Evangile, je ferme les yeux. Je revis cette histoire, en regardant le comportement des différentes personnes. Puis je prends un temps de prière en silence, pour écouter le Saint Esprit dans mon cœur.
Jésus continue d’enseigner la Parole de Dieu aux foules. Il a déjà des apôtres, en particulier les quatre pêcheurs, disciples de Jean Baptiste (Mat 4,18). Aujourd’hui, il appelle Matthieu (Lévi). Jusqu’à  aujourd’hui, Jésus continue d’appeler des hommes, pour le suivre et travailler au Royaume  de Dieu. Est-ce que nous sommes prêts  à tout laisser, pour servir l’Evangile, comme Matthieu ?
Matthieu ramassait les impôts pour les romains. Donc les juifs considéraient que c’était un pécheur. D’abord parce qu’il travaillait pour le colonisateur : donc il avait trahi son peuple. Ensuite, parce qu’avec tout cet argent, c’était certainement un voleur. Pourtant Jésus n’a pas peur de lui dire  « suis-moi ». Et Matthieu le suit aussitôt sans hésiter. Même si j’ai fait le mal    Et moi, est-ce que je suis décidé à suivre Jésus ? Qu’est-ce que je fais pour changer, pour vrai apôtre ?
-Avant de laisser son travail,  Matthieu fait un repas d’adieu. Il invite ses amis. Important. Ce sont des récolteurs d’impôts, comme lui, et des gens qui se conduisent mal et qui un ont nom gâté. Jésus s’assoit avec eux. Bien sûr, les pharisiens ne sont pas contents. Mais la réponse de Jésus est claire : » ce sont les malades, qui ont  besoin du médecin ». Jésus est venu pour nous sauver, tous c’est d’abord aux pécheurs qu’il s’intéresse. Et nous, quel est notre comportement, envers les gens qui se conduisent mal, et dont le nom est « gâté » ? Est-ce que trop souvent, nous ne faisons pas comme les pharisiens ? Nous pensons que nous sommes de bons chrétiens, nous retrouver entre nouset nous rejetons ceux qui font le mal. Mais alors, qui va les aider à changer ? Nous rejetons Jésus : ne faites pas ;  Les aider : d’abord être amis
D’abord, est-ce que nous ne sommes pas tous pécheurs, et malades dans notre cœur ? Et  pourtant, chaque dimanche, nous venons à la table du Seigneur, manger avec Jésus Christ. Si cela ne nous amène pas vers les  pécheurs, cela ne sert à rien.
« Merci Seigneur, de nous appeler à ta suite. Et d’ouvrir notre cœur à tous, sans rejeter personne »              
                                  18 janvier : Journée Mondiale des Migrants et des Réfugiés
Du 18 au 25 janvier : semaine de prière pour l’Unité des chrétiens

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