« Seigneur
je veux me tenir comme un enfant, devant toi et devant mes frères.»
Avant
de réfléchir à cet Evangile, je ferme les yeux. Je revis l’histoire, en
regardant le comportement des différentes personnes. Puis je prends un temps de
prière en silence, pour écouter le Saint Esprit dans mon cœur.
-Nous remarquons 3 choses aujourd’hui, dans le comportement de Jésus. D’abord
« Il sait ce que les disciples
pensent ». Jésus nous connaît. Mais ce n’est pas pour nous rejeter, ou
nous condamner. Au contraire, c’est pour nous aider à changer, et à devenir
meilleurs.
Ensuite, pour former ses disciples, Jésus ne leur
fait pas de reproches. Il ne fait pas de grands discours. Il agit et donne un
exemple vivant : »Il prend un
enfant, et le place auprès de lui ». N’est-ce pas de cette manière,
que nous aussi, nous devons conseiller et former, ceux qui nous
entourent ?
Enfin, Jésus nous redit qu’il est bien le Fils de
Dieu, venu sur terre pour nous sauver : »Celui qui me reçoit, il reçoit aussi celui qui m’a envoyé »
-Cet Evangile nous montre l’amour de Dieu, que Jésus est venu nous faire connaître. Son amour
pour les enfants, mais aussi pour les
petits de la société : tous ceux qui sont perdus ou abaissés. « Le plus grand, c’est le plus petit d’entre vous tous ».
Mais pourquoi les enfants sont-ils les plus
grands, dans le Royaume de Dieu ?
D’abord à cause de leurs qualités. Nous le savons, l’enfant est simple, il fait
confiance, il n’est pas raciste, il pardonne et oublie facilement le mal qu’on
lui a fait. Savons-nous admirer les qualités
des enfants ? Essayons-nous de vivre ces qualités ? Jésus nous
l’a dit : »si vous ne changez
pas pour devenir comme des enfants, vous n’entrerez pas dans le Royaume des
cieux » (Mat 18,3) ; Nous laisser éduquer
Mais c’est surtout parce que l’enfant est petit, comme l’a dit encore Jésus : « Le plus grand dans le Royaume des
Cieux, c’est celui qui s’abaisse » (Mat
18,4). Car, comme le dit un proverbe : Dieu aime les petits et les
pauvres. Ils sont les préférés de Dieu. Comme nous le montrent mpar exempmle
les Beatitudes (Mat 5,3-13)
-Donc, il s’agit de reconnaître la présence de Jésus, non seulement dans les enfants,
mais dans tous les petits de la société : « Celui qui reçoit un petit comme celui-ci, à cause de moi, il me
reçoit moi-même » (n°48). Mais il s’agit de les recevoir à cause de Jésus, pas
pour notre intérêt et pour en profiter. Comme le font par exemple, ceux qui
prennent les enfants pour leur plaisir sexuel (la pédophilie), ou pour profiter
d’eux (le travail des enfants). Même pas comme certains parents, qui cherchent
aussi à profiter de leurs enfants. Par exemple, ceux qui marient leur fille de
force à un riche, à cause de la dot. Même si leur fille ne l’aime pas, ou qu’il
est beaucoup plus vieux qu’elle. Ou bien, ceux qui obligent leurs enfants à
leur donner de l’argent, quand ils commencent à travailler.
Nos enfants ne sont pas pour nous. Ils sont pour Dieu. Jésus nous
dit : « accueillez les petits à cause de moi ». C’est pourquoi,
nous ne cherchons pas à les éduquer d’après nos idées, mais d’après les idées
de Jésus. Nous les aidons à répondre à l’appel de Dieu sur eux, et non pas à
les obliger à faire ce que nous voulons. Comme le disait Jésus à ses parents,
quand il était resté à douze ans dans le Temple de Jérusalem : « Est-ce que vous ne savez pas, que je
dois être dans la maison de mon Père ? » (Luc 2,49). C’est vrai
aussi pour nos enfants.
« Seigneur, donne-nous d’aimer et de
respecter tous nos frères. Surtout les enfants, les petits et ceux qui se sont
perdus
Que faire ?
-Nous sommes comme les apôtres. Souvent, nous
voulons avoir la première place, nous faire admirer, et que tous les gens nous
remercient. C’est vrai, nous avons des qualités. Mais nos qualités viennent de DIEU, c’est LUI que nous devons remercier.
JESUS nous dit : « que votre lumière
brille aux yeux des hommes, pour qu’ils rendent grâce à DIEU » (Mat
5,16) : à DIEU et non pas à nous.
- JESUS nous dit : « celui qui accueille un enfant, c’est
MOI-MEME qu’il accueille ». Dans quelles choses, j’accueille mes frères et mes sœurs ? Qu’est-ce que je
pourrais faire pour mieux les accueillir ? Mais surtout, je reconnais dans
tout homme, un frère ou une sœur de Jésus. C’est cela qui me permet de les
accueillir, et de les respecter comme je respecte Jèsus. Car alors, je vois en
eux leur dignité d’enfants de Dieu.
Comment nous conduisons-nous avec les enfants,
les petits et les pauvres ? Pas seulement pour les aimer et les respecter,
mais aussi pour les écouter. Car ils ont beaucoup de choses à nous dire au nom
de DIEU. Est-ce que nous essayons, d’avoir
leurs qualités ? Mais d’abord est ce que nous savons reconnaître JESUS dans les enfants, et
dans tous ceux que DIEU met sur notre route ?
« SEIGNEUR, merci de venir à nous, dans
les enfants et les petits »
La 2° partie de cet Evangile est importante. Jésus
dit à Jean : « Celui qui n’est pas contre nous, il est pour
nous ». Le danger de tout
groupe, religieux ou autre, c’est de se refermer sur lui-même. Et de croire que
les autres sont mauvais, et contre lui. Au contraire, Jésus a été ouvert et
accueillant à tous. Sans
ilrejeter personne. Aujourd’hui, il nous appelle à être amis de tous. Et à reconnaître les
bonnes choses qu’ils font. En y voyant l’action du Christ.
Souvent, les chefs et les
autres responsables autour de nous, ils veulent que tout le monde les écoute et
les serve. Les apôtres voulaient la même chose. JESUS, lui, est complètement différent. IL respecte tout le monde,
IL voit les qualités de chacun, et IL les admire. Il ne cherche pas à ce que
tous les hommes Le suivent, et soient dans son groupe. Au contraire, IL aide
les gens à faire le BIEN et à réussir leur vie, là où ils sont. Et dans la liberté : « celui qui n’est pas contre nous, il est pour
nous ». JESUS nous appelle
à faire la même chose : Voir le
bien que font les autres, même s’ils ne sont pas chrétiens. Les encourager,
et dire merci à Dieu. Car le bien qu’ils font vient de Dieu.
Trop souvent, nous les chrétiens, nous sommes comme Jean. Nous voulons
rester entre nous. Nous pensons que nous sommes meilleurs que les autres. Jésus
au contraire nous appelle à travailler avec tous. Il nous dit : »Allez dans le monde entier…vous êtes le sel
de la terre » (de toute la terre, pas seulement de la communauté
chrétienne). Nous devons nous engager
dans la société (« vous êtes le
levain dans la pâte »). Mais en acceptant, que les autres aient
d’autres idées que nous. Et qu’ils agissent autrement que nous. Jésus disait à
Nicodème : » L’Esprit souffle
où il veut. Tu ne sais pas d’où il vient. Ni où il va » (Jean 3,8). C’est
tous ensemble, les chrétiens avec les autres citoyens, que nous devons chasser
les esprits mauvais, les actions et les pensées mauvaises qu’il y a dans le
pays. Est-ce que parfois nous n’empêchons pas les autres, de faire le bien ?
« Merci Seigneur d’aimer, et d’accueillir tout
le monde »
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