27 Après cela, Jésus sortit et remarqua un publicain
(c’est-à-dire un collecteur d’impôts) du nom de Lévi assis au bureau des
impôts. Il lui dit : « Suis-moi. »
28 Abandonnant tout, l’homme se leva ; et il le
suivait.
29 Lévi donna pour Jésus une grande réception dans sa
maison ; il y avait là une foule nombreuse de publicains et d’autres gens
attablés avec eux.
30 Les pharisiens et les scribes de leur parti
récriminaient en disant à ses disciples : « Pourquoi mangez-vous et
buvez-vous avec les publicains et les pécheurs ? »
31 Jésus leur répondit : « Ce ne sont pas
les gens en bonne santé qui ont besoin du médecin, mais les malades.
32 Je ne suis pas venu appeler des justes mais des
pécheurs, pour qu’ils se convertissent. »
« Seigneur apprend nous à
aimer, et à respecter tous nos frères, dans ton amour »
Avant de réfléchir à cet
Evangile, je ferme les yeux. Je revis cette histoire, en regardant le
comportement des différentes personnes. Puis je prends un temps de prière en
silence, pour écouter le Saint Esprit dans mon cœur.
Jésus sort, pour continuer d’enseigner la Parole de Dieu aux foules.
Il a déjà des apôtres, en particulier les quatre pêcheurs, disciples de Jean
Baptiste (Mat 4,18). Aujourd’hui, il appelle Matthieu (Lévi). Jusqu’à aujourd’hui, Jésus continue d’appeler des
hommes, pour le suivre et travailler au
Royaume de Dieu. Est-ce que nous
sommes prêts à tout laisser, pour servir
l’Evangile, comme Matthieu ?
Cet Evangile s’adresse à nous tous, pas seulement aux
apôtres. Ni seulement aux prêtres et
aux religieuses. Tout laisser, qu’est ce que cela veut dire ? Il ne s’agit
pas de changer de place (abandonner notre maison et notre travail), mais de
changer notre cœur. Car nous avons besoin de maison, pour nous-mêmes et pour
nos enfants. Et aussi de travail pour vivre. Jésus ne nous
demande pas obligatoirement de partir au loin, comme les missionnaires. Ce
qu’il nous demande, c’est de ne pas
mettre notre cœur et notre espérance,
dans ce que nous avons. Mais au
contraire, d’utiliser ce que nous avons,
pour servir DIEU, pour faire le bien, et pour aider les pauvres et tous
ceux qui souffrent. Et non pas nous en servir, seulement pour nous-mêmes. Et vivre d’une façon plus simple et
plus écologique : refuser le gaspillage, les dépenses inutiles, et la
société de consommation.
-Matthieu ramassait les impôts pour les romains. Donc les juifs
considéraient que c’était un pécheur. D’abord parce qu’il travaillait pour le
colonisateur : donc il avait trahi son peuple. Ensuite, parce qu’avec tout
cet argent, c’était certainement un voleur. Pourtant, Jésus n’a pas peur de lui
dire : « suis-moi ».
Et Matthieu le suit aussitôt, sans
hésiter. Et moi, est-ce que je suis décidé à suivre Jésus, sans
hésiter ? Qu’est-ce que je fais pour cela ?
-Avant de laisser son travail,
Matthieu fait un repas d’adieu. Il invite ses amis. Ce sont des
récolteurs d’impôts comme lui, et des gens qui se conduisent mal, et qui
tournent autour d’eux, pour profiter de leur argent. Jésus s’assoit avec eux.
Bien sûr, les pharisiens ne sont pas contents. Car ils se considéraient comme
purs (c’est cela que veut dire le mot : pharisien). Et ils ne voulaient
pas se mélanger avec les pécheurs. Mais la réponse de Jésus est
claire : » ce sont les malades,
qui ont besoin du médecin ».
Jésus est venu pour nous sauver, c’est
d’abord aux pécheurs qu’il s’intéresse. Et nous, quel est notre comportement, envers les gens qui se
conduisent mal, et dont le nom est « gâté » ? Est-ce que
parfois, nous ne faisons pas comme les pharisiens ? Nous pensons que nous
sommes de bons chrétiens, et nous rejetons ceux qui font le mal. Mais alors, qui
va les aider à changer ?
D’abord, est-ce que nous ne sommes pas tous pécheurs, et malades dans
notre cœur ? Et pourtant, chaque
dimanche, nous venons à la table du Seigneur, manger avec Jésus Christ. Si cela
ne nous amène pas vers les pécheurs,
cela ne sert à rien.
« Merci Seigneur, de
nous appeler à ta suite. Et d’ouvrir notre cœur à tous, sans rejeter personne »
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