mercredi 20 septembre 2017

Jeudi 21-9-17 : Saint Matthieu (Mat 9, 9-13)




Jésus partit de là et vit, en passant, un homme, du nom de Matthieu, assis à son bureau de collecteur d’impôts. Il lui dit : « Suis-moi. » L’homme se leva et le suivit. Comme Jésus était à table à la maison, voici que beaucoup de publicains (c’est-à-dire des collecteurs d’impôts) et beaucoup de pécheurs vinrent prendre place avec lui et ses disciples. Voyant cela, les pharisiens disaient à ses disciples : « Pourquoi votre maître mange-t-il avec les publicains et les pécheurs ? » Jésus, qui avait entendu, déclara : « Ce ne sont pas les gens bien portants qui ont besoin du médecin, mais les malades. Allez apprendre ce que signifie : Je veux la miséricorde, non le sacrifice. En effet, je ne suis pas venu appeler des justes, mais des pécheurs. »
« Seigneur apprend nous à aimer, et à respecter tous nos frères, dans ton amour »
Jésus avait déjà des apôtres,  en particulier les quatre pêcheurs disciples de Jean Baptiste (Mat 4, 18). Aujourd’hui, il appelle Matthieu. Jusqu’à  aujourd’hui, Jésus continue d’appeler des hommes, pour le suivre et travailler au Royaume  de Dieu. Nous aussi Jésus nous appelle aujourd’hui.
Matthieu ramassait les impôts pour les romains. Donc les juifs considéraient que c’était un pécheur. D’abord parce qu’il travaillait pour le colonisateur. Ensuite parce qu’avec tout cet argent, c’était certainement un voleur. Pourtant Jésus n’a pas peur de lui dire  « suis-moi ». Et Matthieu le suit aussitôt sans hésiter  Jésus nous rend plus heureux  que l’argent et que Rome (le pouvoir). Comment nous conduisons-nous avec l’argent ? Et avec le pouvoir ? Comment nous comportons-nous avec ceux qui  font le mal : est-ce que nous les méprisons, ou bien est- ce que nous les accueillons comme Jésus, pour les aider à changer ?
Avant de laisser son travail,  Matthieu fait un repas d’adieu, il  invite ses amis. Ce sont des récolteurs d’impôts comme lui,  et des gens qui vivent mal. Jésus s’assoit avec eux. Bien sûr, les pharisiens ne sont pas contents. Ils n’ont pas compris la Parole et l’amour de Jésus. Pour eux, être saint, c’est refuser les autres, pour ne pas tomber dans le péché (pharisien veut dire : séparé). Pourtant, nous sommes tous pécheurs, et nous avons tous besoin du pardon du Seigneur.
Les pharisiens n’osent pas parler directement à Jésus. Alors ils parlent  par derrière. Cela se fait souvent autour de nous. Si nous avons QUELQUE CHOSE A DIRE, AYONS LE COURAGE DE LE DIRE CLAIREMENT, EN FACE, A LA PERSONNE ELLE-MËME. Mais bien sûr dans le respect et la bonté
La réponse de Jésus est claire : » ce sont les malades qui ont  besoin du médecin ». Jésus est venu pour nous sauver, c’est d’abord aux pécheurs qu’il s’intéresse.  Pour  leur apporter la paix, et les rendre heureux. Nous sommes  tous pêcheurs, mais nous avons confiance en Jésus.
-Et nous, quel est notre comportement, envers les gens qui se conduisent mal ? Est-ce que parfois, nous ne faisons pas comme les pharisiens ? Nous pensons  que nous sommes de bons chrétiens, et nous rejetons ceux qui font le mal. Mais alors, qui va les aider à changer ?
D’abord, est-ce que nous ne sommes pas tous pécheurs, et malades dans notre cœur ? Et  pourtant, chaque dimanche, est-ce que nous ne venons pas à la table du Seigneur, manger avec Jésus Christ ?
Est-ce que nous sommes prêts  à tout laisser, pour servir l’Evangile, comme Matthieu ? Car  la parole de Dieu est claire : « ce que  je désire, ce ne sont pas les sacrifices, mais la bonté «. Chaque dimanche nous offrons le sacrifice de la Messe. Mais si nous ne sommes pas bons, et si cela ne nous amène pas vers les  pécheurs, cela ne sert à rien. Si nos sacrifices ne nous poussent pas à  lutter pour la justice de Dieu,ils sont inutiles.
« Seigneur apprend-nous à aimer nos frères comme toi ».

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