vendredi 1 septembre 2017

Samedi 2-9-17 : Aujourd’hui, nous fêtons Sainte Monique.


Monique est née en 332, dans une famille chrétienne d’Afrique du Nord, en Algérie. Elle fut mariée très jeune à un païen. Mais elle réussit grâce à son amour, à le convertir à la foi chrétienne. Son fils Augustin suivait un très mauvais chemin. Elle a beaucoup prié pour lui. Et grâce à ses prières, il s’est converti. Il est devenu un des plus grands saints africains, et un grand docteur de l’Eglise. Elle est morte en 387, à 55 ans. Quand elle a revu son fils Augustin, et qu’elle a vu qu’il s’était converti, elle a dit « je n’ai plus rien à faire sur la terre ! ».
 (Mat 25,14 30) : L’histoire des talents  . « C’est comme un homme qui partait en voyage : il appela ses serviteurs et leur confia ses biens. À l’un il remit une somme de cinq talents, à un autre deux talents, au troisième un seul talent, à chacun selon ses capacités. Puis il partit. Aussitôt, celui qui avait reçu les cinq talents s’en alla pour les faire valoir et en gagna cinq autres. De même, celui qui avait reçu deux talents en gagna deux autres. Mais celui qui n’en avait reçu qu’un alla creuser la terre et cacha l’argent de son maître. Longtemps après, le maître de ces serviteurs revint et il leur demanda des comptes. Celui qui avait reçu cinq talents s’approcha, présenta cinq autres talents et dit : “Seigneur, tu m’as confié cinq talents ; voilà, j’en ai gagné cinq autres.” Son maître lui déclara : “Très bien, serviteur bon et fidèle, tu as été fidèle pour peu de choses, je t’en confierai beaucoup ; entre dans la joie de ton seigneur.” Celui qui avait reçu deux talents s’approcha aussi et dit : “Seigneur, tu m’as confié deux talents ; voilà, j’en ai gagné deux autres.” Son maître lui déclara : “Très bien, serviteur bon et fidèle, tu as été fidèle pour peu de choses, je t’en confierai beaucoup ; entre dans la joie de ton seigneur.” Celui qui avait reçu un seul talent s’approcha aussi et dit : “Seigneur, je savais que tu es un homme dur : tu moissonnes là où tu n’as pas semé, tu ramasses là où tu n’as pas répandu le grain. J’ai eu peur, et je suis allé cacher ton talent dans la terre. Le voici. Tu as ce qui t’appartient.” Son maître lui répliqua : “Serviteur mauvais et paresseux, tu savais que je moissonne là où je n’ai pas semé, que je ramasse le grain là où je ne l’ai pas répandu. Alors, il fallait placer mon argent à la banque ; et, à mon retour, je l’aurais retrouvé avec les intérêts. Enlevez-lui donc son talent et donnez-le à celui qui en a dix. Car à celui qui a, on donnera encore, et il sera dans l’abondance ; mais celui qui n’a rien, il se verra enlever même ce qu’il a. Quant à ce serviteur bon à rien, jetez-le dans les ténèbres extérieures ; là, il y aura des pleurs et des grincements de dents              
« Seigneur fais de nous, des bons serviteurs. Que nous entrions dans ta joie »
D’abord, cette histoire nous rappelle, que nous sommes les serviteurs de Dieu. Nous devons donc travailler pour Dieu, et pour son Royaume.  Jésus nous dit, à nous aussi : «  c’est bien, bon  et fidèle serviteur. Puisque tu as été fidèle dans des petites choses, je vais t’en donner des plus  grandes. Viens être heureux avec moi ! » (21). Car Dieu veut que nous soyons dans la joie. Il nous fait confiance. Si nous vivons notre foi dans les petites choses, Dieu nous confiera un bonheur plus grand. Et il nous rendra heureux, de sa joie à lui. Une joie totale, et qui ne finira jamais. Que faire pour cela ?
 Bien sûr, cet Evangile nous appelle à travailler, comme les 2 premiers serviteurs, qui ont gagné le double de ce qu’ils avaient reçu. Mais il  nous demande surtout, de développer les qualités que Dieu nous a données. Au service  du Christ, et au service de nos  frères et sœurs : nos connaissances, notre force, le temps que nous donnons, notre amitié. Il ne s’agit pas de donner seulement de l’argent ou des choses, à ceux qui en ont besoin. Mais de nous  donner nous-mêmes.
Dieu ne donne pas les mêmes qualités à tout le monde. Mais il ne nous demande pas  les mêmes choses, non plus. Pourtant, il donne la même récompense, aussi bien à celui qui a gagné 5 pièces, qu’à celui qui en a gagné 2. Car il nous connaît chacun en particulier. Il regarde notre cœur et nos efforts. Il ne nous demande pas des choses impossibles. Mais ce que nous pouvons, chacun d’après ses possibilités. Pour faire grandir le Royaume de Dieu, là où nous vivons. C’est cela notre 1° travail. C’est pourquoi,nous ne faisons pas de comparaisons avec les autres. Quand nous voyons qu’ils font des meilleures choses que nous, nous ne sommes ni tristes, ni jaloux. Au contraire, nous disons merci à Dieu
Le problème, c’est avec celui qui n’a pas travaillé, et qui n’a rien gagné. Pourtant il a été sérieux. Il n’a pas volé son maitre. Et il rapporte l’argent qu’il a reçu. Mais ça ne suffit pas. Dieu ne nous demande pas des choses extraordinaires. Mais il nous demande seulement  d’être fidèles  dans les petites  choses, chaque jour de notre vie. Et de faire ce que nous pouvons, dans la patience, la confiance et l’humilité. Pour donner la joie de Dieu aux autres
Le serviteur qui enterre son bien c’est parce qu’il a peur, alors il ne fait plus rien. Les deux autres ont pris des risques. Le Royaume de Dieu demande de prendre des risques. Pourtant ce serviteur n’est pas un voleur, il est intelligent. Et même, il accuse son maître en lui disant : tu es trop dur (Matthieu 24, 37-41). Il ne suffit pas de prier, il faut être un vrai homme comme Jésus. Cela demande de l’imagination pour savoir que faire, pour aider ceux qui sont autour de nous. Et avoir les yeux ouverts et être attentifs pour saisir toutes les occasions et les possibilités qui se présentent à nous
« Seigneur, merci pour les qualités que tu nous as données. Merci pour le bonheur que tu nous prépares « 

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