Les pharisiens apprennent que Jésus a fermé la bouche des saducéens.
Ils se retrouvent ensemble. Un d’entre eux, un enseignant de la loi, veut faire
tomber Jésus. Il lui demande : » Maître quel est le plus grand
commandement de la loi ? «. Jésus lui répond : « Tu aimeras
le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme et de tout ton esprit.
C’est là le commandement le plus grand
et le plus important. Et voici le deuxième commandement, qui est aussi
important : tu aimeras ton prochain comme toi-même. Toute la loi de Moïse
et tout l’enseignement des prophètes, sont contenus dans ces deux
commandements ».
« Seigneur, apprends-nous à aimer »
Avant de réfléchir à cet Evangile, je ferme les
yeux. Je revis l’histoire, en regardant le comportement des différentes
personnes. Puis je prends un temps de prière en silence, pour écouter le Saint
Esprit dans mon cœur.
Nous connaissons bien cette parole de JESUS. Mais
cela vaut la peine que nous la relisions lentement, pour bien la comprendre. Ce
maître de la loi veut tendre un piège à Jésus. Jésus le sait bien. Mais Il ne
se met pas en colère. Il reste calme, et répond aux questions de cet homme.
Jésus nous montre comment vivre avec nos
frères. Et comment leur enseigner la Parole de Dieu, avec bonté et douceur.
Même……
Jésus répond à cet homme, à partir de la Parole
de Dieu. C’est la Parole de Dieu qui
nous éclaire. Elle nous montre le chemin, pour réussir notre vie. D‘abord
Jésus dit bien, à la suite de
Moïse : »Tu aimeras le Seigneur
ton Dieu ». Jésus ne dit
pas : » Tu aimeras Dieu ». Il faut que Dieu devienne
« notre Dieu et notre Père». Que nous le connaissions
personnellement. Que nous vivions avec Lui. Qu’il ne soit pas un Dieu lointain,
assis loin de nous au ciel. Ni un chef, tout puissant et même méchant, qui nous jugera à la fin du monde. Et qui
peut m’envoyer en enfer. Mais « mon Dieu que j’aime », parce qu’Il
est mon Père. Et que je suis son enfant.
-L’Evangile d’aujourd’hui nous amène au cœur de notre vie
chrétienne : l’amour de Dieu et l’amour de nos frères. Mais il s’agit d’aimer totalement. D’abord,
aimer Dieu de tout notre cœur, de toute notre âme, de tout notre esprit et de
toute notre force.
« Nous aimons le Seigneur notre Dieu, de tout notre cœur »,
c’est-à-dire totalement, du plus profond de nous-mêmes. Et nous faisons tout
notre possible, pour faire grandir cet amour dans notre cœur.
De tout notre cœur. Ne pas aimer Dieu seulement par peur de
l’enfer, ou parce que nous sommes obligés, ni même pour aller au ciel. Nous
aimons Dieu de tout notre cœur… parce qu’il nous aime, parce qu’Il est bon pour
nous, et pour tous les hommes. Cela doit
venir librement, de notre cœur. Mais c’est à nous de faire grandir le désir
d’aimer, dans notre cœur. Chaque jour
« de toute notre âme »,
c’est-à-dire avec toute notre foi. Avec la force et la lumière, que notre foi
nous donne. Et donc, autrement et plus que les païens. De toute notre âme. C’est-à-dire dans toute notre vie
chrétienne. Pas seulement le dimanche, le temps de la messe. Que faisons-nous
quand notre enfant est malade ? Ou qu’un parent meurt ? Au mariage de
notre fille (pour ne pas demander trop d’argent pour la dot, et lui
laisser la liberté de se marier avec celui qu’elle aime) ? Dans le travail
et les affaires d’argent ? Il y a encore tellement de chrétiens, qui
continuent à faire des sacrifices traditionnels. Et à aller voir des marabouts
pour multiplier l’argent, ou avoir de la chance au travail ou dans le mariage.
Qui vont voir un devin pour savoir qui a rendu malade leur enfant ou qui l’a
tué. Ou simplement pour connaître l’avenir. Aimer Dieu de toute notre âme,
c’est laisser toutes les habitudes
païennes. Foi, confiance
« de tout notre esprit » : c’est-à-dire avec les idées de
Jésus, et non pas avec les pensées des hommes. Avec intelligence, et en cherchant le meilleur moyen
d’aimer efficacement. Et le plus utile à nos frères, dans les circonstances du
moment. Personnellement. De tout notre esprit. Cela veut dire changer nos idées, pour avoir
les idées de Dieu. Laisser les pensées païennes d’autrefois, mais aussi les
idées païennes d’aujourd’hui. Et toutes les mauvaises choses qu’on dit ou fait
autour de nous. Mais bien sûr, garder
toutes les bonnes choses, aussi bien de la tradition que de la vie moderne
actuelle.
En tout cas, c’est sûr que si nous voulons aimer Jésus
et le suivre, il faut changer nos pensées. Dieu disait déjà dans la
première Alliance : «Mes pensées ne sont
pas vos pensées. Mes pensées sont aussi loin des vôtres, que le ciel est loin
de la terre ». Quelles sont les idées que nous avons à changer, pour
avoir les idées de Dieu ? Que faire pour cela ?
-Jésus ajoute : « Voici le 2° commandement, qui est
semblable au 1° : Tu aimeras ton prochain comme toi-même ».
La loi de Moïse met ensemble 2
commandements : aimer Dieu, et
aimer nos frères. Parce qu’on ne peut pas les séparer. Saint Jean nous l’a
bien expliqué (1° Jean 4,20) : »Tu
dis : j’aime Dieu (que tu ne vois pas). Mais tu n’aimes pas ton frère (que
tu vois). Tues un menteur ». Je ne peux pas aimer Dieu, si je ne
cherche pas à voir et à aimer mes frères
et mes sœurs, qui souffrent autour de moi. Jésus
nous dira à la fin du monde : « Tout
ce que tu as fait aux plus petits de ceux-ci, qui sont mes frères, c’est à Moi
que tu l’as fait » (Mat 25,40).
- Jésus a aimé les
gens de tout son cœur. Il
les a conseillés, et Il leur a annoncé l’Evangile. Pour les aider à changer, il
n’a pas eu peur de leur faire des reproches. Car c’est cela, le vrai
amour : ne pas chercher à toujours faire plaisir aux gens, mais chercher
leur vrai bien. Et leur dire la vérité, même si cela est difficile. Et qu’ils
seront contre nous : « Les
pharisiens apprennent que Jésus a réduit les sadducéens au silence. Alors l’un
d’eux, un maître de la Loi, essaie de le faire tomber » (n°35). Au
lieu de croire en Lui et de l’aimer.
Et de le remercier pour toutes les bonnes choses qu’il a faites.
Ce qui est arrivé à
Jésus, cela nous arrivera à nous aussi : quand nous essayons d’aimer nos
frères, et de les conseiller, souvent, ils sont contre nous. Cela ne doit pas nous décourager. Nous
continuons à les aimer, à les aider. Et à répondre à leurs questions, dans la
paix et avec bonté, comme Jésus l’a fait. Comme Jésus, nous donnons à manger à
ceux qui ont faim. Nous visitons et encourageons, les malades et leurs
familles. Nous conseillons les autres, pour qu’ils chassent les mauvaises idées
de leur esprit, et laissent les affaires de devins, de maraboutage, et de
sorcellerie : sacrifices, malédictions… Nous aidons nos frères et nos
sœurs, à vivre d’une vie nouvelle. C’est l’amour de Jésus qui nous entraîne.
Cet amour que nous recevons dans la communion. Son Evangile nous montre le
chemin. Et son Esprit de conseil et de
force, nous éclaire et nous encourage.
Aimer nos frères ce n’est pas facile.
Mais justement c’est l’amour de Jésus
qui nous aide à les aimer. Nous ne les aimons pas parce qu’ils sont bons,
mais à cause de Jésus. Nous ne les aimons pas avec nos propres forces, mais
grâce à Jésus. C’est l’amour que nous avons pour Dieu, qui nous pousse à mieux
aimer nos frères. A ce moment-là, nous sommes sûrs d’être vraiment enfant de
Dieu, et d’aimer Dieu en vérité. Non pas en paroles, ni en idées, mais
réellement en action (1° Jean 3,18).
Dieu est notre
Père, Il nous aime, Il aime tous les hommes. C’est le meilleur des papas,
pour nous tous. Comme Jésus le
dit : « il fait lever son soleil, aussi bien sur les méchants que sur
les bons ». Est-ce que nous regardons vraiment Dieu, comme notre
Père ? Est-ce que nous vivons dans la confiance en Dieu ? Et est-ce
que nous regardons nos frères, avec les yeux de Dieu ?
Jésus nous demande, de ne pas nous conduire comme les païens. Qu’est-ce que
cela veut dire ? C’est aimer
tous les hommes, même ceux qui ne nous
aiment pas. Aimer nos ennemis, et prier pour eux. Surtout s’ils nous font
souffrir (Mat 5,45). Ce n’est pas facile. Cela va contre nos habitudes, et
tout ce qu’on dit autour de nous. Cela nous demande de vivre
autrement que les autres, c'est-à-dire de vivre vraiment en chrétiens. Et pour cela, de changer nos idées.
Jésus nous dit : » si vous
aimez seulement ceux qui vous aiment, est-ce que les paiens n’en font pas
autant ? ». Et Jésus va encore plus loin. Il nous dit : « soyez parfaits, comme votre Père du ciel
est parfait. » Parfaits en amour, car Dieu est amour. En cherchant à aimer
le plus possible. Que faire pour cela ? A chacun de chercher, là où il
vit. Pas tout seul, mais avec les autres. Et en écoutant l’Esprit Saint, l’Esprit
d’Amour du Père et du Fils, dans notre cœur. C’est pour cela que Jésus nous l’a
envoyé !
Dieu nous fait confiance. Il sait que nous pouvons changer, avec son aide.
Et que nous pouvons aimer tout le monde, grâce
à l’exemple de Jésus. Nous pouvons même prier pour nos ennemis,
avec la force du Saint Esprit. Aujourd’hui, rendons plus fortenotre volonté
d’être chrétiens. Faisons naître à nouveau, notre désir d’être de vrais enfants de Dieu. A ce moment-là, le Royaume de Dieu grandira parmi nous.
- C’est l’amour qui nous
fait vivre. C’est l’AMOUR qui permet aux hommes, de vivre heureux dans le
monde. Etre chrétien ce n’est pas difficile, il suffit d’aimer. Mais souvent comme les juifs, nous ajoutons des
tas de commandements, de lois, d’habitudes, d’interdits et de tabous à la vie
chrétienne. Aujourd’hui, JESUS nous demande de nous libérer de tout cela, pour aimer librement et volontairement, avec un
cœur simple.Parce que l’AMOUR, ce n’est pas des idées ni des
discours : c’est dans la vie de
tous les jours que nous aimons. Et dans les petites choses. Comme disait St
Jean : « aimez en actes, véritablement. C’est à cela
que vous saurez, que vous êtes dans la vérité » (1° Jean 3,18).
Nous
cherchons à aimer Dieu et nos frères, de tout notre cœur. Nous cherchons aussi
à apprendre à ceux qui nous entourent, à mieux aimer Dieu et leurs frères.
Même ceux qui ne sont pas chrétiens. Ce commandement nous a été donné par Moïse. Nos frères et nos sœurs musulmans eux aussi connaissent Moïse. Ils
le reconnaissent comme un prophète. C’est ensemble, que nous voulons aller vers
Dieu, dans l’amour. Et c’est ensemble, que nous cherchons à faire grandir
l’amour autour de nous, dans les circonstances du moment.
Et c’est ensemble, que nous
cherchons à faire grandir l’amour autour de nous.
Ces 2 commandements nous ont été donnés par Moïse. Nos frères et nos sœurs musulmans, eux
aussi, connaissent Moïse. Ils le reconnaissent comme un prophète. C’est ensemble,
que nous voulons aller vers Dieu, dans l’amour. Nous pouvons leur dire, comme Jésus a dit à ce maître de la loi :
« Tu n’es pas loin du Royaume de
Dieu «. Car eux
aussi, ils disent, comme cet enseignant de la Loi juive, et comme Jésus lui-même : « Le Seigneur est le seul Dieu. Et il n’y a pas d’autre Dieu que
Lui ».
« SEIGNEUR donne-nous tes
yeux et ton cœur, pour aimer nos frères ».
-Enfin, nous savons voir tous les gestes d’amour
qui se vivent autour de nous. Les
gens qui aiment Dieu. Comme Jésus, qui a admiré l’offrande de la pauvre veuve,
au Temple (Voir plus loin, le 32° dimanche B : Marc 12,38-44). Ou qui
admire la foi, et l’amour de l’officier romain pour son serviteur (Mat 8,5). NB : Nous pouvons lire aussi le
commentaire du 15° dimanche C, dans le livre n° 2 : Trinité p.232
« SEIGNEUR, merci pour l’amour que
tu mets dans cœurs »
Marc 12,28-34 reprend les mêmes
paroles :
Un enseignant de la loi voit que Jésus a bien répondu aux saducéens.
Alors il s’approchede Lui. Il lui demande : « Quel est le plus
important des commandements ? ». Jésus lui répond : « Voici
le commandement le plus important : écoute Israël, le Seigneur notre Dieu
est le seul Seigneur. Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de
toute ton âme, de tout ton esprit et de toute ta force. Et voici le deuxième
commandement : tu dois aimer ton prochain, comme toi-même. Il n’y a pas de
commandement plus important que ces deux là ». Alors l’enseignant de la
loi dit à Jésus : ‘Maître, très bien ! Ce que tu as dit est vrai. e
Seigneur est le seul Dieu, et il n’y a pas d’autres dieux que Lui. L’homme doit
donc aimer Dieu de tout son cœur, de tout son esprit et de toute sa force. Et
il doit aimer son prochain, comme lui-même. C’est beaucoup mieux, que d’offrir
à Dieu des animaux, qu’on brûle sur l’autel. Ou de lui offrir toutes sortes de
sacrifices ». Jésus voit qu’il a répondu avec beaucoup d’intelligence. Alors
Il lui dit : « Tu n’es pas loin du Royaume de Dieu ». Et après
cela, personne n’ose plus l’interroger.
« Seigneur apprends-nous à aimer »
Nous notons qu’il y a quelques petites différences, ce qui nous montre bien
que Matthieu et Marc ont écrit, en pensant à ce que vivait la communauté, pour
laquelle ils écrivaient. Cela veut dire que nous aussi, nous devons appliquer
la Parole de Dieu à notre culture, et aux conditions dans lesquelles nous
vivons aujourd’hui. Chez Matthieu, les pharisiens cherchent à faire tomber
Jésus.
Dieu est notre
Père, Il nous aime, Il aime tous les hommes. C’est le meilleur des papas,
pour nous tous. Comme Jésus le
dit : « il fait lever son soleil, aussi bien sur les méchants que sur
les bons ». Est-ce que nous regardons vraiment Dieu, comme notre
Père ? Est-ce que nous vivons dans la confiance en Dieu ? Et est-ce
que nous regardons nos frères, avec les yeux de Dieu ?
Jésus nous demande, de ne pas nous conduire comme les païens. Qu’est-ce que
cela veut dire ? C’est aimer
tous les hommes, même ceux qui ne nous
aiment pas. Aimer nos ennemis, et prier pour eux. Surtout s’ils nous font
souffrir (Mat 5,45). Ce n’est pas facile. Cela va contre nos habitudes, et
tout ce qu’on dit autour de nous. Cela nous demande de vivre
autrement que les autres, c'est-à-dire de vivre vraiment en chrétiens. Et pour cela, de changer nos idées.
Jésus nous dit : » si vous
aimez seulement ceux qui vous aiment, est-ce que les païens n’en font pas autant ? ».
Et Jésus va encore plus loin. Il nous dit : « soyez parfaits, comme votre Père du ciel est parfait. » Parfaits
en amour, car Dieu est amour. En cherchant à aimer le plus possible. Que faire
pour cela ? A chacun de chercher, là où il vit. Pas tout seul, mais avec
les autres. Et en écoutant l’Esprit Saint, l’Esprit d’Amour du Père et du Fils,
dans notre cœur. C’est pour cela que Jésus nous l’a envoyé !
Dieu nous fait confiance. Il sait que nous pouvons changer, avec son aide.
Et que nous pouvons aimer tout le monde, grâce
à l’exemple de Jésus. Nous pouvons même prier pour nos ennemis,
avec la force du Saint Esprit. Aujourd’hui, rendons plus fortenotre volonté
d’être chrétiens. Faisons naître à nouveau, notre désir d’être de vrais enfants de Dieu. A ce moment-là, le Royaume de Dieu grandira parmi nous.
- C’est l’amour qui nous
fait vivre. C’est l’AMOUR qui permet aux hommes, de vivre heureux dans le
monde. Etre chrétien ce n’est pas difficile, il suffit d’aimer. Mais souvent comme les juifs, nous ajoutons des
tas de commandements, de lois, d’habitudes, d’interdits et de tabous à la vie
chrétienne. Aujourd’hui, JESUS nous demande de nous libérer de tout cela, pour aimer librement et volontairement, avec un
cœur simple.Parce que l’AMOUR, ce n’est pas des idées ni des
discours : c’est dans la vie de
tous les jours que nous aimons. Et dans les petites choses. Comme disait St
Jean : « aimez en actes, véritablement. C’est à cela
que vous saurez, que vous êtes dans la vérité » (1° Jean 3,18).
Nous
cherchons à aimer Dieu et nos frères, de tout notre cœur. Nous cherchons aussi
à apprendre à ceux qui nous entourent, à mieux aimer Dieu et leurs frères.
Même ceux qui ne sont pas chrétiens.Ce commandement nous a été donné par Moïse. Nos frères et nos sœurs musulmans eux aussi connaissent Moïse. Ils
le reconnaissent comme un prophète. C’est ensemble, que nous voulons aller vers
Dieu, dans l’amour. Et c’est ensemble, que nous cherchons à faire grandir
l’amour autour de nous, dans les circonstances du moment.
Et c’est ensemble, que nous
cherchons à faire grandir l’amour autour de nous.
« SEIGNEUR donne-nous tes
yeux et ton cœur, pour aimer nos frères ».
Jésus
reprend ces paroles de Moïse : « Ecoute
Israël ».Pour aimer en vérité, la première chose, c’est de connaître
la Parole de Dieu. Et pour cela, écouter ces paroles dans notre cœur.
Matthieu nous demande « d’aimer Dieu
de tout notre cœur, de toute notre âme, et de tout notre esprit ».Marc
ajoute : « de toute
notre force ».Aimer Dieu
c’est agir, faire le travail de Dieu, et aider nos frères. Pas un peu, mais
totalement. Et le mieux possible. De
toute notre force. Et donc en faisant tous les efforts nécessaires
pour cela. Et en nous formant, pour apprendre à mieux aimer.
Aimer
notre prochain comme nous-mêmes, cela commence dans le mariage, comme nous
l’explique Saint Paul (Ephésiens 5, 28) : « Que les maris aiment leurs femmes, comme ils aiment leur propre corps.
Celui qui aime sa femme, c’est lui-même qu’il aime. Personne n’a jamais refusé
son propre corps. Au contraire, on le nourrit, et on en prend soin ».
Pas un peu mais totalement. C’est pourquoi, Paul ajoute : « comme le Christ le fait pour
l’Eglise, puisque nous sommes les membres de son corps ». Cet amour
que nous vivons entre mari et femme, nous le partageons avec nos enfants et nos
deux familles. Et nous l’apportons, à ceux qui sont autour de nous.
Nous sommes chrétiens. Nous prions. Nous
venons offrir le sacrifice de la messe, chaque dimanche. Nous accueillons la
Parole de ce docteur de la loi : « Aimer Dieu, et aimer tes frères et sœurs, c’est mieux que d’offrir
toutes sortes de sacrifices ». Jésus disait : « Si tu viens présenter ton offrande à
l’autel… va d’abord te réconcilier avec ton frère » (Matthieu 5, 25).
Rappelons-nous aussi l’histoire du Bon
Samaritain : commentaire
du 15° dimanche C, dans le livre n° 2 : Trinité p.232. Dans cette
histoire, Jésus reproche au prêtre et au serviteur du Temple, d’avoir laissé le
blessé sur la route. Parce qu’ils allaient offrir un sacrifice au temple, et
ils ne voulaient pas être impurs en touchant un mort. Le sacrifice de la messe,
c’est très important. Mais il faut d’abord aimer tes frères et tes sœurs.
Sinon, qu’est-ce que tu auras à offrir à Dieu ?
« SEIGNEUR, merci de nous donner
tes yeux et ton cœur, pour aimer nos frères ».