mardi 22 janvier 2019

Mercredi 23-1 (Marc 3,1-6) : Jésus guérit un homme à la main paralysée



Jésus entra de nouveau dans la synagogue ; il y avait là un homme dont la main était atrophiée. On observait Jésus pour voir s’il le guérirait le jour du sabbat. C’était afin de pouvoir l’accuser. Il dit à l’homme qui avait la main atrophiée : « Lève-toi, viens au milieu. » Et s’adressant aux autres : « Est-il permis, le jour du sabbat, de faire le bien ou de faire le mal ? De sauver une vie ou de tuer ? » Mais eux se taisaient. Alors, promenant sur eux un regard de colère, navré de l’endurcissement de leurs cœurs, il dit à l’homme : « Étends la main. » Il l’étendit, et sa main redevint normale. Une fois sortis, les pharisiens se réunirent en conseil avec les partisans d’Hérode contre Jésus, pour voir comment le faire périr.
« Seigneur, apprends-nous à aider les infirmes, et tous ceux qui souffrent »
Dans cet Evangile, nous voyons tout l’amour de Jésus pour ceux qui souffrent. Jésus a vu cet homme. Il connaît sa souffrance. Il lui dit : « Lève-toi, là, devant tout le monde ». Bien sûr, c’est pour le guérir. Mais ces paroles on un sens plus profond. Cet homme était humilié, abaissé et écrasé, par cette infirmité. Jésus lui dit : » lève-toi ». Jésus le relève, Il lui rend sa dignité. Cet homme était rejeté, mis à l’écart et en arrière. Jésus ajoute : « là, devant tout le monde ». Jésus lui redonne sa place dans la société. Il lui permet de vivre sa vie, devant tout le monde. N’est-ce pas ce que nous avons à faire, encore aujourd’hui ?
Jésus demande : » Qu’est-ce que notre loi nous permet : de faire le bien le jour du sabbat, ou de faire le mal ? De sauver la vie d’un homme, ou de la casser ? ». Rappelons-nous ce que nous avons dit sur le sabbat, ces derniers jours. JESUS n’a pas respecté le sabbat, parce que pour LUI, le plus important c’est d’aider les gens, et de les guérir. La loi de Dieu est faite pour libérer les gens. La religion est faite pour rendre les gens heureux. Pas pour les écraser, et les empêcher de vivre. Jésus disait : » Je suis venu pour que les hommes vivent. Et qu’ils vivent à plein, totalement » (Jn 10,10). Aujourd’hui c’est à nous de continuer ce travail de JESUS, là où nous vivons. Que voulons-nous faire pour cela ?
« Jésus les regarde avec colère », parce qu’ils ont le cœur fermé. Ils ne veulent pas changer, dans leur manière de vivre la foi. Et ils ne veulent pas aimer leurs frères : ils n’ont pas pitié de cet infirme. En même temps, « Jésus est très triste, à cause de leurs mauvais sentiments ». Et qu’ainsi, ils refusent le salut, que Dieu leur envoie par Jésus. Et nous, comment vivons-nous notre foi ? Souvent, nous pensons que, parce que nous sommes chrétiens, nous devons tout supporter et accepter « pour être bons ». Mais comme Jésus, nous devons être tristes, mais aussi nous mettre en colère contre les manques d’amour et les injustices.
Alors les pharisiens décident de Le tuer. Et pour cela, ils vont même se mettre d’accord, avec les gens du parti d’Hérode. Aujourd’hui encore, il y a beaucoup de gens qui font le bien. Mais au lieu de les soutenir, les autres sont contre eux, parce qu’ils ne veulent pas changer leur cœur et leur vie. Nous-mêmes, que faisons-nous, pour soutenir ceux qui aident les gens qui souffrent ? Et pour aider ceux qui s’engagent, pour la justice et pour la paix ?
Prions pour notre pays et pour tous ceux qui sont engagés en politique. Certains politiciens sont prêts à s’unir à n’importe qui, comme les pharisiens se sont mis avec les gens d’Hérode, pour leur intérêt, pour garder leur pouvoir, et même pour faire le mal, sans penser ni au bien du pays, ni au bien des personnes.
« Merci Seigneur, de nous guérir, et de nous relever ».

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