mardi 9 février 2021

Mercredi 10-2 (Marc 7,14-23) : Ce qui rend impur. La vraie religion : laver son cœur


 

Appelant de nouveau la foule, Jésus disait : « Écoutez-moi tous, et comprenez bien. Rien de ce qui est extérieur à l’homme et qui entre en lui ne peut le rendre impur. Mais ce qui sort de l’homme, voilà ce qui rend l’homme impur. » Quand il eut quitté la foule pour rentrer à la maison, ses disciples l’interrogeaient sur cette parabole. Alors il leur dit : « Êtes-vous donc sans intelligence, vous aussi ? Ne comprenez-vous pas que tout ce qui entre dans l’homme, en venant du dehors, ne peut pas le rendre impur, parce que cela n’entre pas dans son cœur, mais dans son ventre, pour être éliminé ? » C’est ainsi que Jésus déclarait purs tous les aliments.

Il leur dit encore : « Ce qui sort de l’homme, c’est cela qui le rend impur. Car c’est du dedans, du cœur de l’homme, que sortent les pensées perverses : inconduites, vols, meurtres, adultères, cupidités, méchancetés, fraude, débauche, envie, diffamation, orgueil et démesure. Tout ce mal vient du dedans, et rend l’homme impur. »                                                                                  « Seigneur, viens changer notre cœur »

Dans toutes nos ethnies, il y a des interdits alimentaires (des choses que l’on ne doit pas manger), des tabous, et des animaux totems que l’on doit protéger. C’était l’organisation de notre société. Chez les juifs il y avait aussi des animaux qu’on disait impurs. Cela vient de l’Ancien Testament et de la loi de Moïse lui-même (voir le Lévitique). Jésus est venu nous libérer de tout cela : « Ce qui rend impur, ce n’est pas ce qui entre dans le ventre de l’homme, mais c’est ce qui sort de son cœur ». Cette parole est très claire. Elle nous appelle à vraiment changer notre vie, pour suivre Jésus. Se priver de certains aliments, ce n’est pas vraiment difficile. Mais changer notre cœur, cela demande davantage d’efforts. Mais nous croyons qu’avec Jésus, c’est possible.

Quelles sont les mauvaises choses à laisser ? Jésus nous dit ce que nous devons changer dans notre vie : voler, tuer, l’adultère, mentir etc. Ce sont les dix commandements de Moïse. Mais Il nous demande surtout d’agir en étant bon, de laisser la méchanceté, de ne pas être jaloux, ni de dire du mal des autres, ne pas être orgueilleux, ne pas vivre sans réfléchir à ce que nous faisons. C’est tout cela qui nous rend impur. Il faut donc laisser les mauvaises pensées, qui nous poussent à faire le mal (n° 21). Et changer notre cœur, comme le disait déjà Jésus (Matthieu 5, 28) : « Celui qui regarde une femme avec un mauvais désir, il a déjà fait l’adultère dans son cœur ». Cela est vrai pour les femmes aussi bien sûr. Non pas laisser les aliments interdits, mais le péché.  Ne pas dire : « Ce n’est pas grave, personne ne m’a vu ».  Ou bien : » je ne l’ai pas fait, j’y ai seulement pensé ». Et surtout, comme le disait encore Jésus : « Aimez-vous les uns les autres, comme Je vous ai aimés ». Ce qu’il faut avoir dans notre cœur, c’est « la charité, la joie, la paix, la bonté, la douceur… » (Gal 5,22°. Ce que Saint Paul appelle le fruit de l’Esprit. Mais pour cela, il faut écouter le Saint Esprit dans notre cœur.  Et nous laisser conduire par Lui.

Évidemment, cela ne veut pas dire qu’on peut manger n’importe quoi, ni n’importe comment. Au contraire, Jésus veut que nous soyons propres. Et que nous gardions l’hygiène, pas seulement de notre corps, mais aussi de nos aliments : à la maison, au marché, dans les écoles et dans la rue. Il veut aussi que nous ayons une nourriture équilibrée, c’est-à-dire que nous apprenions à bien manger. Si nous mangeons n’importe comment, par exemple si nous prenons trop de sucre ou trop d’huile, nous serons malades. Nous aurons le diabète, de la tension et des problèmes de coeur. C’est important de nous former sur ces questions, et d’en parler autour de nous. Si Jésus a guéri les malades, c’est parce qu’Il veut que nous soyons en bonne santé. Pour cela, nous pouvons prendre des médicaments modernes, ou traditionnels. Si nous le faisons sérieusement, sans maraboutage ni accusations, et sans faire de sacrifices traditionnel. Le seul sacrifice qui nous sauve, c’est la messe, le sacrifice de Jésus. Mais comme le dit le proverbe : « Il vaut mieux pré-venir que guérir »

« Merci Seigneur de venir nous purifier et nous libérer ».

 

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire