vendredi 16 janvier 2015

Samedi 17-1 (Marc 2,13-17)



Du 18 au 25 janvier : semaine de prière pour l’Unité des chrétiens

 « Seigneur apprend nous à aimer, et à respecter tous nos frères, dans ton amour » 
Avant de réfléchir à cet Evangile, je ferme les yeux. Je revis cette histoire, en regardant le comportement des différentes personnes. Puis je prends un temps de prière en silence, pour écouter le Saint Esprit dans mon cœur.
Jésus continue d’enseigner la Parole de Dieu aux foules. Il a déjà des apôtres, en particulier les quatre pêcheurs, disciples de Jean Baptiste (Mat 4,18). Aujourd’hui, il appelle Matthieu (Lévi). Jusqu’à  aujourd’hui, Jésus continue d’appeler des hommes, pour le suivre et travailler au Royaume  de Dieu. Est-ce que nous sommes prêts  à tout laisser, pour servir l’Evangile, comme Matthieu ?
Matthieu ramassait les impôts pour les romains. Donc les juifs considéraient que c’était un pécheur. D’abord parce qu’il travaillait pour le colonisateur : donc il avait trahi son peuple. Ensuite, parce qu’avec tout cet argent, c’était certainement un voleur. Pourtant Jésus n’a pas peur de lui dire  « suis-moi ». Et Matthieu le suit aussitôt sans hésiter. Et moi, est-ce que je suis décidé à suivre Jésus ? Qu’est-ce que je fais pour cela ?
-Avant de laisser son travail,  Matthieu fait un repas d’adieu. Il invite ses amis. Ce sont des récolteurs d’impôts, comme lui, et des gens qui se conduisent mal et qui tournent autour d’eux. Jésus s’assoit avec eux. Bien sûr, les pharisiens ne sont pas contents. Mais la réponse de Jésus est claire : » ce sont les malades, qui ont  besoin du médecin ». Jésus est venu pour nous sauver, c’est d’abord aux pécheurs qu’il s’intéresse. Et nous, quel est notre comportement, envers les gens qui se conduisent mal, et dont le nom est « gâté » ? Est-ce que parfois, nous ne faisons pas comme les pharisiens ? Nous pensons que nous sommes de bons chrétiens, et nous rejetons ceux qui font le mal. Mais alors, qui va les aider à changer ?
D’abord, est-ce que nous ne sommes pas tous pécheurs, et malades dans notre cœur ? Et  pourtant, chaque dimanche, nous venons à la table du Seigneur, manger avec Jésus Christ. Si cela ne nous amène pas vers les  pécheurs, cela ne sert à rien.
« Merci Seigneur, de nous appeler à ta suite. Et d’ouvrir notre cœur à tous, sans rejeter personne »

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