Quel est
votre avis ? Si un homme possède cent brebis et que l’une d’entre elles
s’égare, ne va-t-il pas laisser les quatre-vingt-dix-neuf autres dans la
montagne pour partir à la recherche de la brebis égarée ? Et, s’il arrive
à la retrouver, amen, je vous le dis : il se réjouit pour elle plus que
pour les quatre-vingt-dix-neuf qui ne se sont pas égarées. Ainsi, votre Père
qui est aux cieux ne veut pas qu’un seul de ces petits soit perdu. « Seigneur, donne-nous d’aimer et de chercher, ceux qui
se sont perdus »
Avant de réfléchir à cet Evangile, je ferme les yeux. Je revis
l’histoire, en regardant le comportement des différentes personnes. Puis je
prends un temps de prière en silence, pour écouter le Saint Esprit dans mon
cœur.
Cet Evangile nous montre tout l’Amour de Jésus, pour les
pécheurs, et tous ceux qui sont perdus
dans la vie. Pour cela, il est prêt à laisser le troupeau tout entier.
C’est cela l’Amour de Dieu. Quel que soit le mal que nous avons fait, Dieu
n’attend pas que nous revenions à lui, il va nous chercher.
C’est pourquoi, nous ne condamnons pas nos frères. Car si
certains se sont perdus, ce n’est pas toujours de leur faute. Peut-être qu’ils
ont été mal éduqués, blessés par la vie, ou rejetés par la société. Nous
voulons les aimer, et aller à leur recherche, comme Dieu notre Père le fait
lui-même. Et les aider à changer leur
vie. Mais sommes-nous vraiment heureux, quand un frère ou une sœur qui
était perdu, revient à Dieu ? Et qu’il change sa vie, et marche à nouveau
avec les autres chrétiens ? D’abord, est-ce que nous savons les
voir ? Est-ce que nous ne sommes pas parfois jaloux, comme les ouvriers de
la 1° heure (Mat 20,15) ?
Notre responsabilité, c’est de construire une société, où tous les hommes se sentiront à l’aise. Où
chacun sera reconnu, pour ses qualités et ses valeurs. Une société où la
dignité d’enfant de Dieu de tous les hommes, sera respectée. En particulier,
celles des pauvres et des petits, des analphabètes et des villageois, des
handicapés et des étrangers, des femmes et des enfants. Car Dieu ne veut
pas : « qu’un seul de ces
petits ne se perde » (n°14).
« Seigneur, merci de venir nous chercher, dans ton
amour »
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