jeudi 8 septembre 2016

Vendredi 9-9-16 (Luc 6, 39-42) : Ne pas juger les autres





39 Il leur dit encore en parabole : « Un aveugle peut-il guider un autre aveugle ? Ne vont-ils pas tomber tous les deux dans un trou ?
40 Le disciple n’est pas au-dessus du maître ; mais une fois bien formé, chacun sera comme son maître.
41 Qu’as-tu à regarder la paille dans l’œil de ton frère, alors que la poutre qui est dans ton œil à toi, tu ne la remarques pas ?
42 Comment peux-tu dire à ton frère : “Frère, laisse-moi enlever la paille qui est dans ton œil”, alors que toi-même ne vois pas la poutre qui est dans le tien ? Hypocrite ! Enlève d’abord la poutre de ton œil ; alors tu verras clair pour enlever la paille qui est dans l’œil de ton frère.
« Seigneur apprend-nous à nous regarder en vérité, et à regarder les autres avec amour, comme toi »
Jésus nous appelle à le suivre et à vivre comme lui. Pour cela, il continue de nous conseiller.
Il nous dit : » un aveugle ne peut pas conduire un autre aveugle ». Je veux conduire les autres vers Dieu, mais est-ce que mes yeux et mon cœur sont vraiment ouverts ?  Est-ce que je ne suis pas plus ou moins aveugle ? Comment marcher dans la lumière du Christ ?
« Aucun élève n’est plus grand que son Maître ». Nous voulons aider les autres et les conseiller. C’est une bonne chose. Mais est-ce que nous ne conduisons pas parfois comme des maitres, alors que nous sommes seulement des disciples de Jésus. Que Dieu notre Père nous aide, à ne pas prendre la place du Christ. Mais au contraire à nous conduire dans l’humilité, comme des enfants du Père, et  des petits frères  et petites  sœurs de Jésus. Notre seul  désir, c’est d’être comme notre Maitre, mais certainement pas au-dessus.
« Enlève d’abord la poutre de ton œil ». Avant de vouloir conseiller les autres, et de les aider à changer de vie, commençons par nous-même ! Nous voyons facilement le mal chez les autres, mais nous ne le voyons pas en nous-même. Nous voyons leurs défauts et les mauvaises choses qu’ils font, plutôt que leurs qualités et leurs bonnes actions. Avant de vouloir changer les autres, c’est notre façon de regarder les autres qu’il faut complètement changer. Et d’abord  la façon dont nous  nous regardons nous-même. Un proverbe dit : quand tu montres quelqu’un du doigt (avec l’index),  n’oublie pas que tu as les trois autres doigts tournés vers toi (les 3 doigts  repliés)
« Seigneur, merci de changer  mon regard et mon cœur »

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