39 Il leur dit encore en parabole : « Un
aveugle peut-il guider un autre aveugle ? Ne vont-ils pas tomber tous les
deux dans un trou ?
40 Le disciple n’est pas au-dessus du maître ;
mais une fois bien formé, chacun sera comme son maître.
41 Qu’as-tu à regarder la paille dans l’œil de ton
frère, alors que la poutre qui est dans ton œil à toi, tu ne la remarques
pas ?
42 Comment peux-tu dire à ton frère : “Frère,
laisse-moi enlever la paille qui est dans ton œil”, alors que toi-même ne vois
pas la poutre qui est dans le tien ? Hypocrite ! Enlève d’abord la
poutre de ton œil ; alors tu verras clair pour enlever la paille qui est
dans l’œil de ton frère.
« Seigneur
apprend-nous à nous regarder en vérité, et à regarder les autres avec amour,
comme toi »
Jésus nous appelle à le suivre et à vivre comme lui.
Pour cela, il continue de nous conseiller.
Il nous dit : » un aveugle ne peut pas conduire un autre aveugle ». Je veux
conduire les autres vers Dieu, mais est-ce que mes yeux et mon cœur sont
vraiment ouverts ? Est-ce que je ne
suis pas plus ou moins aveugle ? Comment
marcher dans la lumière du Christ ?
« Aucun
élève n’est plus grand que son Maître ». Nous voulons aider les autres
et les conseiller. C’est une bonne chose. Mais est-ce que nous ne conduisons
pas parfois comme des maitres, alors que nous sommes seulement des disciples de
Jésus. Que Dieu notre Père nous aide, à ne pas prendre la place du Christ. Mais
au contraire à nous conduire dans l’humilité,
comme des enfants du Père, et des petits
frères et petites sœurs de Jésus. Notre seul désir, c’est d’être comme notre Maitre, mais
certainement pas au-dessus.
« Enlève
d’abord la poutre de ton œil ». Avant de vouloir conseiller les
autres, et de les aider à changer de vie, commençons par nous-même ! Nous
voyons facilement le mal chez les autres, mais nous ne le voyons pas en
nous-même. Nous voyons leurs défauts et les mauvaises choses qu’ils font,
plutôt que leurs qualités et leurs bonnes actions. Avant de vouloir changer les
autres, c’est notre façon de regarder les autres qu’il faut complètement
changer. Et d’abord la façon dont
nous nous regardons nous-même. Un proverbe
dit : quand tu montres quelqu’un du doigt (avec l’index), n’oublie pas que tu as les trois autres
doigts tournés vers toi (les 3 doigts
repliés)
« Seigneur,
merci de changer mon regard et mon
cœur »
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