mardi 6 décembre 2016

Mardi 6-12 : Mat 18,12-14 Le mouton perdu



12 Quel est votre avis ? Si un homme possède cent brebis et que l’une d’entre elles s’égare, ne va-t-il pas laisser les quatre-vingt-dix-neuf autres dans la montagne pour partir à la recherche de la brebis égarée ?
13 Et, s’il arrive à la retrouver, amen, je vous le dis : il se réjouit pour elle plus que pour les quatre-vingt-dix-neuf qui ne se sont pas égarées.
14 Ainsi, votre Père qui est aux cieux ne veut pas qu’un seul de ces petits soit perdu.
« Seigneur, donne-nous d’aimer et de chercher, ceux qui se sont perdus »
Avant de réfléchir à cet Evangile, je ferme les yeux. Je revis l’histoire, en regardant le comportement des différentes personnes. Puis je prends un temps de prière en silence, pour écouter le Saint Esprit dans mon cœur.
Cet Evangile nous montre tout l’Amour de Jésus, pour les pécheurs, et tous ceux qui sont perdus dans la vie. Pour cela, il est prêt à laisser le troupeau tout entier. C’est cela l’Amour de Dieu. Quel que soit le mal que nous avons fait, Dieu n’attend pas que nous revenions à lui, il va nous chercher.
C’est pourquoi, nous ne condamnons pas nos frères. Car si certains se sont perdus, ce n’est pas toujours de leur faute. Peut-être qu’ils ont été mal éduqués, blessés par la vie, ou rejetés par la société. Nous voulons les aimer, et aller à leur recherche, comme Dieu notre Père le fait lui-même. Et les aider à changer leur vie. Mais sommes-nous vraiment heureux, quand un frère ou une sœur qui était perdu, revient à Dieu ? Et qu’il change sa vie, et marche à nouveau avec les autres chrétiens ? D’abord, est-ce que nous savons les voir ? Est-ce que nous ne sommes pas parfois jaloux, comme les ouvriers de la 1° heure (Mat 20,15) ?
Notre responsabilité, c’est de construire une société, où tous les hommes se sentiront à l’aise. Où chacun sera reconnu, pour ses qualités et ses valeurs. Une société où la dignité d’enfant de Dieu de tous les hommes, sera respectée. En particulier, celles des pauvres et des petits, des analphabètes et des villageois, des handicapés et des étrangers, des femmes et des enfants. Car Dieu ne veut pas : « qu’un seul de ces petits ne se perde » (n°14).                         « Seigneur, merci de venir nous chercher, dans ton amour »

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