vendredi 6 avril 2018

Mardi de Pâques : 3-4-18 (Jean 20, 11-18)« Pourquoi pleures-tu ? Qui cherches-tu ? «




Marie Madeleine se tenait près du tombeau, au-dehors, tout en pleurs. Et en pleurant, elle se pencha vers le tombeau. Elle aperçoit deux anges vêtus de blanc, assis l’un à la tête et l’autre aux pieds, à l’endroit où avait reposé le corps de Jésus. Ils lui demandent : « Femme, pourquoi pleures-tu ? » Elle leur répond : « On a enlevé mon Seigneur, et je ne sais pas où on l’a déposé. » Ayant dit cela, elle se retourna ; elle aperçoit Jésus qui se tenait là, mais elle ne savait pas que c’était Jésus. Jésus lui dit : « Femme, pourquoi pleures-tu ? Qui cherches-tu ? » Le prenant pour le jardinier, elle lui répond : « Si c’est toi qui l’as emporté, dis-moi où tu l’as déposé, et moi, j’irai le prendre. » Jésus lui dit alors : « Marie ! » S’étant retournée, elle lui dit en hébreu : « Rabbouni ! », c’est-à-dire : Maître. Jésus reprend : « Ne me retiens pas, car je ne suis pas encore monté vers le Père. Va trouver mes frères pour leur dire que je monte vers mon Père et votre Père, vers mon Dieu et votre Dieu. » Marie Madeleine s’en va donc annoncer aux disciples : « J’ai vu le Seigneur ! », et elle raconta ce qu’il lui avait dit.

Regardons Jésus : Jésus nous dit, comme à Marie Madeleine : « Pourquoi pleures-tu ?». Souvent, nous souffrons, et nous vivons mal. Jésus est venu pour nous consoler, et nous encourager.

Il nous demande aussi « Qui cherches-tu ? ». Est-ce que nous cherchons vraiment Jésus ? Est-ce Lui notre premier souci ? Ou bien, cherchons-nous surtout à avoir une bonne place, ou plus d’argent. Même si pour cela, nous devons oublier le chemin de Dieu, ou écraser nos frères ?

Jésus dit « Marie ! ».Jésus nous connaît chacun par notre nom. Il nous aime personnellement. Nous aussi, Il nous appelle par notre  nom.  Vivons avec Lui

Jésus nous dit « Je monte vers mon Père, qui est aussi votre Père ». Jésus est vraiment le Fils du Père, notre sauveur. Il nous donne la vie même de Dieu : une vie plus forte que la mort.

Jésus nous conduit vers Dieu, qui est vraiment notre Père. Il nous fait entrer dans la vie éternelle. Pas après notre mort, mais déjà aujourd’hui. Pour changer complètement. Et vivre une vie nouvelle dans la joie. Ou au moins dans le courage, la paix et l’espérance.

Jésus nous envoie comme Marie Madeleine, annoncer sa résurrection aux apôtres. Le faisons-nous ? Pas seulement par nos paroles, mais par le témoignage de nos bonnes actions. Comme Marie  Madeleine qui a aimé et servi Jésus, dans toute sa vie.

Marie dit aux apôtres : « J’ai vu le Seigneur ». La vie chrétienne, c’est d’abord voir le Seigneur, et ce qu’Il fait dans  notre vie, dans nos frères, dans  notre société, et dans la vie du monde. Lui dire merci. Et trava          iller avec Lui.

Regardons Marie Madeleine : Elle cherche Jésus. Elle est toute triste qu’on l’ait tué. Est-ce que nous-mêmes nous cherchons Jésus ?
Marie Madeleine ne reconnaît pas Jésus. Souvent nous aussi nous ne savons pas reconnaître Jésus dans nos frères, et dans la vie de notre société.
C’est quand Jésus appelle Marie par son nom, qu’elle Le reconnaît. C’est important d’appeler nos frères et nos sœurs  par leur nom, et de vivre en amitié avec tous. Comme Marie nous appelons aussi Jésus part son nom, avec amour : Rabbouni, dans notre langue
Est-ce que, comme elle, nous pouvons dire en vérité « J’ai vu le Seigneur » ?
Jésus dit à Marie « Ne me retiens pas ». Est-ce que parfois nous ne cherchons pas à garder Jésus pour nous-mêmes, alors que Jésus nous envoie vers nos frères et nos sœurs ? Est-ce que nous ne gardons pas Jésus enfermé dans notre paroisse ou nos différents groupes, au lieu de l’apporter à tous les hommes, dans la société, en particulier à ceux qui ne sont pas chrétiens.

Jésus n’est pas dans le tombeau, mais dans le jardin : Jésus est présent dans toute notre vie. Il agit dans le monde entier.
On ne saisit pas Jésus : C’est nous qui nous mettons à son service, et qui acceptons sa volonté
Aller en Galilée, et non pas rester à Jérusalem : cela veut dire aller annoncer l’Evangile à tous. » Aller à la périphérie », pour rejoindre ceux qui sont chassés de la société, et écrasés, les plus pauvres. Comme nous le demande sans cesse le pape François.

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