Journée mondiale des pauvres. Le pape François écrit : « Je souhaite que les communautés
chrétiennes créent ce jour-là de nombreux moments de rencontre et d’amitié, de
solidarité et d’aide concrète, pour ainsi mieux toucher de la main la chair du Christ ».
En ces jours-là, après une pareille détresse,
le soleil s’obscurcira et la lune ne donnera plus sa clarté ; les étoiles tomberont du ciel, et les puissances
célestes seront ébranlées. Alors on verra le Fils de l’homme venir dans les
nuées avec grande puissance et avec gloire. Il enverra les anges pour
rassembler les élus des quatre coins du monde, depuis l’extrémité de la terre
jusqu’à l’extrémité du ciel. Laissez-vous instruire par la comparaison du
figuier : dès que ses branches deviennent tendres et que sortent les
feuilles, vous savez que l’été est proche. De même, vous aussi, lorsque vous
verrez arriver cela, sachez que le Fils de l’homme est proche, à votre porte.
Amen, je vous le dis : cette génération ne passera pas avant que tout cela
n’arrive. Le ciel et la terre passeront,
mes paroles ne passeront pas. Quant à ce jour et à cette heure-là, nul ne les
connaît, pas même les anges dans le ciel, pas même le Fils, mais seulement le
Père.
« Seigneur viens nous délivrer »
Jésus est vraiment le Fils de Dieu. Il connait l’avenir. C’est pourquoi Il
annonce à l’avance, tous les malheurs qui vont tomber sur Jérusalem, quand les
Romains attaqueront la ville, en l’année
70 : ils ont tué tous les habitants, qui n’ont pas réussi à s’enfuir.
C’est à ce moment-là que les juifs ont été obligés de partir, et qu’ils se sont
dispersés dans le monde entier.
Jésus ajoute : « Ce seront des jours où Dieu fera
justice, pour accomplir la Parole de Dieu ». Comment comprendre ces
paroles. Est-ce que Dieu est méchant ? Est-ce que Dieu nous punit et nous
fait souffrir ? Est-ce qu’Il est d’accord, quand des gens tuent les
autres, comme les romains ont tué les juifs ? Pourtant Jésus nous a bien dit
que Dieu est bon, et qu’Il nous pardonne. Déjà le prophète disait : »Dieu ne veut pas la mort du pécheur, mais
seulement qu’il change de vie ». Jésus a déjà pleuré sur Jérusalem
(Luc 19, 41 : le jeudi de la semaine dernière) : « Si tu avais reconnu le jour qui pouvait te donner la paix, mais
tu ne l’as pas vu ! ». La ville de Jérusalem a refusé Jésus. Les
habitants ont refusé sa parole, qui pouvait leur apporter la paix. Bien plus,
ils l’ont tué entre deux voleurs. Ils ont préféré libérer le bandit Barrabas à
sa place. Alors la justice de Dieu s’est accomplie. Cette parole n’est pas une
parole de condamnation, mais plutôt un
appel à changer de vie, et à accueillir Jésus et sa parole. D’ailleurs ce
paragraphe se termine par une parole d’espoir : « Le temps des païens finira » (24). Et sur la Croix,
Jésus a pardonné au 2° voleur, qui demandait pardon. Et Il l’a pris avec Lui au
Paradis.
-Jésus annonce aussi les
malheurs qui nous arrivent aujourd’hui (25). Jésus nous parle de signes dans le
soleil, la lune et les étoiles. Quels sont ces signes ? Nous n’avons pas à
attendre des miracles, des visions, des apparitions, des révélations ou
d’autres choses extraordinaires. Il ne s’agit pas non plus de lire les
horoscopes, ou d’aller voir des devins qui vont nous dire l’avenir, à partir de
cartes ou de cauris, pour nous annoncer des malheurs ou des fausses
prédictions. Il s’agit de comprendre à
quoi Jésus nous appelle, à partir de ce qui se passe dans le monde. Les
bruits violents de la mer et des vagues, c’est bien ce qui se passe
actuellement dans le monde (comme on l’a expliqué dimanche dernier, de même que
hier et avant-hier).
Mais c’est en même temps un
appel du Seigneur, à lutter contre les
malheurs des hommes, et à les soulager de leurs misères. Et à apporter à
nouveau le courage et l’espérance, aux hommes qui tremblent de peur (n° 26).
Pourquoi gardons-nous
confiance malgré tout ? C’est parce que, dans chacune de nos souffrances,
Jésus vient à nous avec beaucoup de gloire mais aussi de puissance (n° 27). Il vient vraiment nous sauver. Nous
pouvons nous appuyer sur Lui.
Tous nous avons beaucoup de
problèmes et de souffrances. Notre pays ne va pas bien. Nous accueillons ces
paroles de Jésus avec foi : « Redressez-vous
et relevez la tête, car votre délivrance est proche » (28).
Notre vie est difficile. Tous,
nous avons beaucoup de problèmes et de souffrances. Et notre pays ne va pas
bien. Pourquoi gardons-nous confiance, malgré tout ? C’est parce que, dans
chacune de nos souffrances, Jésus vient à nous, « avec beaucoup de gloire, et aussi de puissance «. Il vient vraiment nous sauver. Nous
pouvons nous appuyer sur Lui. Nous accueillons ces paroles de Jésus avec
foi : « Redressez-vous et
relevez la tête, car votre délivrance est proche » (Luc 21,28).
« Merci Seigneur, pour le
courage et l’espérance que tu nous donnes »
20 Novembre : Journée mondiale de l’enfance
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