Avoir
pitié, c’est aussi pardonner. C’est comprendre les erreurs, et les fautes
des autres. Parce que nous connaissons nos propres faiblesses, et notre propre
péché. Nous cherchons à pardonner, parce que nous sommes nous-mêmes, pardonnés
par Dieu. Nous ne pardonnons pas seulement une fois, en passant, parce que nous
sommes forcés. « Même pas sept
fois ! Mais soixante dix fois sept fois », comme le disait Jésus à
Pierre (Matthieu 18, 22)
-« Heureux
les cœurs purs, ils verront Dieu ». Comme l’explique Jésus : « Si ton œil est clair, tout ton corps est
dans la lumière » (Matthieu 6, 22). Être pur, ce n’est pas seulement une
question de sexualité : ne pas faire l’adultère, ne pas avoir de mauvaises
pensées. C’est être clair, dans toute sa vie : avoir un cœur propre, et sans
péché. Etre simple, savoir aimer les autres, sans vouloir profiter d’eux. C’est marcher dans la lumière de Dieu. Et
aider ceux qui nous entourent, à sortir de la nuit. Laisser toutes les
mauvaises actions que l’on fait dans la nuit.
-« Heureux
ceux qui construisent la paix, Dieu les appellera : mes enfants ».
Trop souvent, au lieu d’amener la paix dans nos familles et nos quartiers, nous
amenons la division et les oppositions. Et même, les disputes et les bagarres.
Nous ne sommes pas clairs dans nos
paroles : nous racontons des histoires sur les autres, nous salissons
leurs noms. Et même parfois, nous disons des choses fausses, ou dont nous ne
sommes pas sûrs. Relisons Jacques 3,2-12. En faisant cela, nous ne sommes pas
heureux nous-mêmes. Alors que Jésus veut que nous soyons tous heureux,
nous-mêmes comme les autres. Mais pour rendre les autres heureux, comme le dit
Jésus : « la paix il faut la construire
». C’est difficile. Il faut beaucoup de temps, de courage et de patience. Et
c’est seulement ensemble, que nous pouvons la construire : « une seule main ne peut pas applaudir ».
Jésus dit : « ceux
qui construisent la paix, on les appellera enfants de Dieu ». Cela nous
montre que les enfants de Dieu, ce ne sont pas seulement les baptisés. Ce sont tous ceux qui construisent la paix,
quelle que soit leur religion. Au contraire, même si tu es baptisé, si tu ne
construis pas la paix là où tu vis, tu ne te conduis pas comme un enfant de
Dieu.
-« Heureux
ceux qui souffrent, à cause de la justice. Le Royaume de Dieu est à eux ».
Pas seulement ceux que l’on fait souffrir, à cause de leur foi. Mais tous ceux
qui luttent pour la justice, de toutes
les manières : pour le bien de leurs frères, pour les droits de
l’homme, pour une société d’égalité, de respect et de dignité. Nous devons nous
mettre avec ces gens là, pour travailler ensemble. Car s’ils cherchent la
justice, même s’ils ne sont pas dans l’Eglise, ils sont dans le Royaume de
Dieu.
Bien sûr, pour nous chrétiens, cela demande la
foi. Pour porter toutes nos souffrances et toutes les injustices, avec courage et dans l’espérance, grâce à
la prière. Et pour donner courage et espérance, à tous ceux que l’on fait
souffrir autour de nous. Même si on nous fait souffrir injustement, soyons
heureux malgré tout. Car nous sommes les disciples, et les petits frères de
Jésus. Nous sommes les prophètes d’aujourd’hui. Et notre récompense sera grande
dans le ciel. C’est sûr ! C’est Jésus qui le promet.
Jésus ne dit pas seulement : ta récompense
sera grande dans le ciel. Il dit d’abord :
« Heureux ceux que l’on fait souffrir à cause de la justice, le Royaume des
cieux est à eux ». Il est à eux
aujourd’hui, pas plus tard. Pas après la mort, mais déjà maintenant.
«Merci Seigneur, d’être à côté de nous dans
toutes nos difficultés et de nous avoir choisis, pour être tes prophètes»
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