« Seigneur,
fais-nous brûler du feu de ton amour »
Jésus
nous dit : « je ne suis pas venu apporter la paix au monde, mais la
division » (51). Ces paroles de Jésus peuvent nous étonner. Qu’est-ce que
cela veut dire ? En fait, Jésus ne fait que constater, ce qui se passe
dans le monde. Si nous vivons vraiment en chrétiens, les gens seront contre
nous, même dans notre propre famille. C’est obligé. Parce que être chrétien
cela demande de changer son cœur, ses idées, et sa façon de vivre. Et cela tout
le monde n’est pas prêt à le faire. Ni à l’accepter de la part des autres.
C’était vrai au temps de Jésus, c’est vrai aussi maintenant. Est-ce que nous
sommes prêts à supporter l’opposition, et même les méchancetés, à cause de
Jésus ? Même dans notre propre famille ? C’est difficile, mais nous
ne sommes pas seuls : Jésus est avec nous. Mais pour avoir la force de
tenir, cela suppose que nous
construisions notre vie sur Jésus, et sur son Evangile. Et que nous vivions
de son amour.
Jésus est
« venu apporter le feu sur la terre » (49). De quel feu
s’agit-il ? Bien sûr, Jésus ne veut ni la guerre, ni les attentats. Il
s’agit du feu de son amour. Ce feu,
c’est le feu de l’Esprit Saint, qui est descendu le jour de la Pentecôte, qui
nous donne la force, et qui nous fait vivre. C’est le feu qui nous rend purs,
pour recevoir la Parole de Dieu. Comme le paysan met le feu à son champ pour le
nettoyer, avant de semer. Comme le bijoutier et le forgeron qui rendent l’or
pur, et le fer plus fort, en le mettant dans le feu. Jésus veut nous rassembler
autour de lui, comme on se met autour du feu à la veillée, le soir au village.
Le feu de Jésus, c’est un feu qui nous réchauffe, et qui nous rassemble dans
l’Eglise. Avec le feu, nous préparons notre nourriture. Dans le feu de son
amour, Jésus nous donne la vraie nourriture de nos cœurs : son propre
corps. Enfin, le feu de Jésus éloigne de nous tous les génies, les satans et
les esprits mauvais. Comme le feu allumé la nuit, chasse les animaux sauvages.
Jésus dit aussi : « je dois recevoir un baptême, et combien j’ai peur, jusqu’à ce que
cela arrive » (51). Le baptême dont Jésus parle, c’est la mort qui
l’attend. Il en a peur. Mais en même temps, il marche vers elle avec courage.
Parce qu’Il nous aime, et qu’Il veut nous sauver. Devant les difficultés de
notre vie, nous sommes souvent découragés. Nous ne savons pas ce qui nous
attend, et nous avons peur de l’avenir. Comme Jésus. Mais nous ne sommes jamais
seuls : Jésus est avec nous. ll
nous comprend, et Il peut nous aider, car il a vécu les mêmes difficultés que
nous. Et comme Jésus, nous sommes prêts à accepter les difficultés et les
souffrances, pour aider et sauver nos frères. Jusqu’à la fin de notre vie.
« Le
père sera contre son fils, et le fils sera contre son père, » (53). Il y a des familles qui s’entendent
bien. Mais il y a aussi des enfants qui ne respectent pas leurs parents. Et qui
refusent de suivre le chemin de Dieu, comme leurs parents le leur ont enseigné.
Et il y a aussi des parents qui
empêchent leurs enfants, de suivre le chemin de Dieu. Si des enfants
veulent devenir prêtres ou religieuses, les parents les empêchent. Si un enfant
est malade, les grands parents disent : « ce n’est pas une maladie
des blancs. Il faut aller voir le marabout (un devin, un charlatan, un
féticheur), pour savoir qui a envoyé cette maladie ». Si leur fils
travaille, ils lui disent : » nous sommes pauvres, il faut nous
aider. Prends de l’argent dans la caisse ». Si leur fille n’a pas
d’enfants, ils lui disent : » Quitte ton mari. Va-t’en chercher un
autre, qui te fera des enfants ». Et beaucoup d’autres choses de ce genre.
C’est vrai, suivre Jésus, et mettre en pratique son Evangile, cela peut amener
des divisions dans nos familles. Que faisons-nous dans ces cas-là ? Jésus
disait un autre jour : « Celui
qui aime son père ou sa mère plus que moi, il n’est pas digne de
moi »
« Merci Seigneur Jésus, pour ton courage, ton
amour, et ton Evangile »
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