Jésus dit l’histoire suivante, pour ceux qui se croient justes
devant Dieu, et qui abaissent les autres. Deux hommes montent au temple, pour
prier. L’un est pharisien. L’autre ramasse les impôts pour les romains
(publicain). Le pharisien se tient debout, et il prie de cette façon : « Mon
Dieu, je te remercie, parce que je ne suis pas comme le reste des hommes. Eux,
ils sont voleurs et mauvais, ils font l’adultère. Je te dis merci, parce que je
ne suis pas comme ce ramasseur d’impôts. Je jeûne deux fois par semaine. Et je donne
la dixième partie de tout ce que je gagne.
Le ramasseur d’impôts, lui, se tient au loin. Il n’ose même pas, lever
les yeux vers le ciel. Il se frappe la poitrine, en disant : « Mon
Dieu, aie pitié de moi, car je suis un pécheur ».
Jésus explique : « Je
vous le dis, cet homme a été pardonné par Dieu, quand il est retourné chez lui.
Mais pas le pharisien. Car tout homme qui s’élève, il sera abaissé. Et celui
qui s’abaisse, il sera élevé ».
« Seigneur aie pitié de moi, car je suis un pêcheur »
Avant de réfléchir à cet
Evangile, je ferme les yeux. Je revis l’histoire, en regardant le comportement
des différentes personnes. Puis je prends un temps de prière en silence, pour
écouter le Saint Esprit dans mon cœur.
Cette histoire nous l’avons souvent vue : des hommes qui se
vantent. Et qui veulent se montrer
justes, devant les autres. Ils manquent
d’humilité. La leçon de
JESUS est claire : « celui qui s’élève, il sera abaissé ».
Il faut bien voir que ce que dit ce pharisien est vrai : il n’est
pas menteur : il jeûne vraiment, et il donne la dime (10% de ce qu’il gagne). Le problème, c’est qu’il
n’aime pas les gens. Il regarde les
autres pour les condamner. Alors bien sûr, il ne peut ni les admirer, ni
les soutenir, ni les aider à changer. Lui-même, il ne peut pas changer, car il
se croit parfait. Il ne peut pas recevoir le salut et l’amour de Dieu, car son
cœur est plein de Lui-même. Pour accueillir Dieu, aussi bien que nos frères, il
faut d’abord leur faire une place dans notre cœur. Et dans notre vie. Le
pharisien lui, il cherche seulement à se montrer devant les autres. C’est pour
cela, qu’il est rabaissé. Quand nous méprisons les autres, non seulement nous
les abaissons, mais nous nous abaissons nous-mêmes. Et nous devenons petits, à
cause de notre orgueil.
JESUS sait bien, que ce
ramasseur d’impôt est pécheur. Mais Il ne regarde pas ses péchés.Il voit ce qu’il veut devenir, et sa
volonté de changer sa vie. C’est pourquoi, Il dit : « celui qui s’abaisse, il sera élevé ». Nous nous abaissons
devant Dieu, pour que Dieu nous pardonne. Et pour avoir le courage de changer
de vie. Si nous prions, ce n’est pas pour nous montrer ni pour nous vanter. C’est
pour nous abaisser devant Dieu. Pas pour nous croire mauvais, mais pour écouter
sa Parole. Nous prions pour recevoir le Saint Esprit. Pour avoir la force de
faire ce que Dieu nous demande, et le courage de changer notre vie. Comme Jésus
nous le demande. Aujourd’hui, nous
aussi nous disons à Dieu : » Mon Dieu, aie pitié de moi, car je suis un
pécheur ! ». Remplis de son amour, relevé, force
« Seigneur apprends-nous à nous faire petits, devant toi
et devant nos frères »
Nous faisons confiance à Dieu. Dieu est bon, Il
nous aime, Il est prêt à nous aider, Il nous pardonne chaque fois que nous le
demandons, comme le percepteur des impôts (le publicain). Il est prêt à nous
aider, si nous voulons vraiment changer de vie. Cet Evangile nous pose la
question : comment prions-nous ?
Comment nous tenons-nous devant Dieu ? Est-ce que nous prions seulement
pour nous, ou aussi pour nos frères ? Est-ce que nous savons nous taire
dans la prière, pour écouter ce que le Saint Esprit veut nous dire ?« Merci
Seigneur de nous accueillir, et de nous pardonner ».
JESUS ne cherche qu’une chose, c’est de nous relever. Et que nous soyons
heureux. C’est pour cela qu’Il s’est
abaissé Lui-même, jusqu’à la mort des esclaves sur la Croix. Pour nous emmener
avec Lui, vers le Père. JESUS nous appelle, à faire la même chose que LUI. Nous
nous abaissons, pour descendre au niveau de nos frères. Pour être avec eux, et
partager leur vie. Pour pouvoir nous relever ensemble, avec eux. Ce n’est pas
facile. Cela demande des efforts de chaque jour, pour regarder nos frères et nos
sœurs avec les yeux de JESUS. Et pour nous forcer à voir les bonnes choses
qu’ils font, et non pas les mauvaises choses. Sans jamais condamner nos frères
et nos sœurs, mais en faisant tout notre possible pour les relever. Et les
conduire vers Dieu.
Il
ne s’agit pas seulement de nous humilier, au moment de la prière. Nous devons nous faire petits devant Dieu, et aussi
devant nos frères, dans toute notre vie. Nous nous demandons : comment
nous conduisons-nous devant les petits ? Est-ce que nous savons les
respecter ? Est-ce que nous nous mettons de leur côté, pour les défendre,
même si c’est dangereux ?
Il nous faut choisir : Ou bien nous nous mettons du côté des gens, qui
pensent qu’ils sont des justes. Ou bien nous nous mettons du côté des pécheurs,
comme Jésus. Pour les aider à sortir de leur péché. Nous nous mettons du côté de ceux qui sont rejetés et mis à l’écart,
pour les défendre. Comme Jésus l’a fait. Nous nous mettons du côté de ceux qui
sont humiliés, et nous nous mettons à leur service, comme Jésus a lavé les
pieds de ses apôtres. Il ne suffit pas de nous changer nous-mêmes, c’est toute notre société que nous devons changer. Pour que les pauvres et les petits soient respectés, et écoutés Et aussi qu’on leur donne des responsabilités, parce qu’on leur fait confiance. Nous nous mettons du côté des petits de la société, pour entrer dans la vérité de Dieu. Et pour que Dieu les libère. Pour cela il faut avoir le courage de lutter, contre toutes les forces mauvaises, et contre tout le mal de la société. C’est difficile, mais avec Jésus c’est possible.
Nous prions, mais nous accueillons aussi la Parole de ce docteur de la loi : « Aimer Dieu et aimer tes frères et sœurs, c’est mieux que d’offrir toutes sortes de sacrifices ». Jésus disait : « Si tu viens présenter ton offrande à l’autel… va d’abord te réconcilier avec ton frères (Matthieu 5, 25).
« Seigneur, merci de nous apprendre à aimer, et à respecter nos
frères et nos sœurs ».
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